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IMPRIMERIE DOUCHARD-HUZARD, RUE DE L'ÉPERON, 7.

DESCRIPTION

DES

MACHINES ET PROCÉDÉS

CONSIGNÉS

DANS LES BREVETS

D'INVENTION, DE PERFECTIONNEMENT ET D'IMPORTATION

DONT LA DURÉE EST EXPIRÉE, ET DANS CEUX DONT LA DÉCHÉANCE A ÉTÉ PRONONCÉE.

4920.

BREVET D'IMPORTATION DE QUINZE ANS

en date du 7 avril 1826,

Au sieur JONGH (Maurice), de Warington (Angleterre),

Pour des machines propres à filer la laine ou autres matières filamenteuses.

Dans le dessin, Pl. 1re, fig. 1re, on voit, de côté, la partie qui est appelée le mouvement ou engrenage du mull-jenny, dit par quelques mécaniciens tête du mull-jenny, à l'angle droit du porte-cylindre, ainsi que la machine qui forme une grande partie de mon invention, avec les cylindres et porte-cylindres, comme si on le voyait du haut de l'arbre de la manivelle, le porte-cylindre étant du côté gauche, no 1.

Les fig. 2o et 3° représentent la vue du bout dudit appareil vu dans la fig. 1, 45.

aussi dans une position verticale et représenté comme si on voyait le cylindre en face, ou bien les yeux parallèles avec le porte-cylindre et l'arbre de la manivelle.

Les fig. 4, 5, 6, 7° sont des parties détachées de la susdite machine, qui seront décrites ensuite, en observant toujours que les mêmes lettres et numéros sont faits pour correspondre aux mêmes figures.

Sur A, l'arbre de la manivelle, je fixe une roue B, d'environ 16o de diamètre; une barre plate D coule au travers de deux barres plates C. Sur la partie supérieure de la première barre D, ci-dessus mentionnée, est une crémaillère E, et une autre plus longue F en dessus de ladite barre; une chaîne G fixe ladite barre D, passe sur la poulie H et tourne la poulie I; cette poulie I est fixée sur un arbre sur lequel est une autre poulie plus petite J. Sur la dernière poulie J est fixée une chaîne K pour lever un levier Y, qui sera décrit ci-après: une détente L maintient la crémaillère dans le temps qu'elle n'est pas en mouvement. Une autre roue d'environ 4° de diamètre est fixée sur l'arbre N perpendiculairement sousla crémaillère F; cet arbre, en parallèle avec l'arbre de la manivelle A, est soutenu par un support à un bout I (fig. 2o), et, à l'autre bout, par un support à coulisse II, lequel support à coulisse est fixé sur une barre O. J'appellerai cette barre la barre de support, laquelle, d'un bout, est mobile sur un petit arbre P, et l'autre bout Q est fait pour monter et descendre dans une coulisse pratiquée dans la barre R, laquelle barre est fixée à la barre C mentionnée ci-dessus.

On verra, d'après cela, que, quand la barre O tombe dans ladite coulisse, la roue M désengrène d'avec la crémaillère F. Comme l'arbre N descend avec trop de force, T est une détente qui soutient la barre O quand elle est levée.

La partie du bas U de ladite détente T est taraudée pour écrou V de 14 pas au pouce, pour marcher dans ledit T, et forme partie d'un arbre, comme on le voit à la fig. re, et j'appellerai V l'arbre taraudé.

La fig. 5 montre un côté de vue de la détente T ; cette détente est construite pour marcher à côté de la barre O. W est une autre détente qui maintient la barre O en bas, après qu'elle est tombée dans la susdite coulisse; plus loin est une jambe pendante X, appliquée à la barre O, qui est faite pour se mouvoir sur son petit axe (36). L'arbre est fixé à ladite barre O de la droite à la guche, mais non de la gauche à la droite; et, dans un mull-jenny dont le mouvement serait placé à gauche, ceci serait, par conséquent, le contraire. Ladite jambe est appliquée à l'effet de faire lever la barre O quand le chariot sort ou ouvre, ainsi qu'il sera ci-après plus particulièrement décrit.

Sur la crémaillère D est un nez ou avancement Y, qui est mieux montré par la fig. 4, représentant une vue à vol d'oiseau de ladite crémaillère. Quand

ladite crémaillère est mise en mouvement et marche en avant dans la direction de la flèche (38, fig. 1 re), jusqu'à ce que ledit nez Y arrive derrière la partie supérieure de la détente T, il poussera de côté cette détente de la barre de dessous 0, en lui donnant mouvement sur son centre U, et fait que la barre O tombe dans la coulisse de la barre plate R.

La tige à écrou V tourne dans la partie d'en bas de la barre plate R; à l'autre bout, presque semblable à la barre R, j'attache une roue d'angle Z d'environ 4o de diamètre, qui est tournée par une autre roue d'angle a, d'environ 2o de diamètre. Cette dernière roue mentionnée est fixée sur le bout d'un arbre vertical b; à l'autre bout du même arbre est une roue droite c, d'environ 2o de diamètre, conduite par le moyen d'une roue de commande (57) et par une roue (5) d'environ 6° de diamètre; l'effet desquelles sera ci-après complétement décrit : d d représente le supportdroit de l'arbre de manivelle A par lequel il est tourné; e, la poulie fixe sur ledit arbre de manivelle, comme à l'ordinaire ; ƒ, la poulie folle; g, le colimaçon; h, le volant de la manivelle. Toutes lesdites parties, depuis dd jusqu'à h inclus, sont parfaitement connues et ne font pas partie de mon invention, et je ne réclame pas comme mon invention cette partie ou mouvement de la machine.

A l'égard du colimaçon qui ramène le chariot, doutant si la fermeture du chariot par un semblable moyen est nouvelle, je décris cette partie du mouvement, parce qu'elle n'est point généralement en usage, et que, étant unie aux autres mouvements qui forment mon invention, je pense convenable de la décrire.

Mais je réclame comme mon invention les moyens suivants, à l'exception de cette partie du chariot fermant mentionnée ci-dessus.

Sur la partie extérieure de la poulie folle ƒ, je fixe une roue i d'environ 5° 6' de diamètre. Par une roue de commande m, tourne une autre roue n d'environ 8° de diamètre; cette dernière roue est fixée sur l'arbre N et près du bout i. O est une autre roue, d'environ 3o de diamètre, fixée sur l'autre bout de l'arbre N; je fixe plus loin, sur l'arbre du colimaçon, une roue p de 7° de diamètre. Quand la roue du colimaçon désengrène d'avec la roue de commande sur l'arbre de la manivelle, au moment où le chariot sort ou ouvre de la manière ordinaire, il engrènera avec une roue q d'environ 4°9′ de diamètre; cette roue est tournée par une roue r d'environ 5° 6' de diamètre; sur le même arbre est est une roue s fixe d'environ 2o de diamètre.

Je dois ici faire remarquer que, quoique je donne les diverses dimensions des roues et le nombre des pas de l'écrou V, ce que je fais pour pouvoir faci→ liter la manière de faire ladite machine sur le principe de mon invention, je

ne me renferme pas moi-même dans ces dimensions, qui peuvent varier suivant les différentes vitesses.

Une détente t (fig. 7) tient le colimaçon en bas, quand il désengrène d'avec l'arbre de manivelle; et, quand le chariot ferme, cette détente s'échappe du colimaçon par une avance du chariot qui, à la fermeture, vient en contact avec le levier du bout u, et, par conséquent, laisse le colimaçon en liberté pour rengrener de nouveau avec l'arbre de manivelle.

Dans ladite fig. 7°, la vis sans fin est supposée être mise en mouvement par l'arbre de manivelle quand le chariot sort, et la détente t hors du bâti de la vis sans fin.

La fig. 6 représente la barre C la plus proche de la crémaillère; (48) sont des sections des bâtis des têtes de roues; k, la coulisse à travers laquelle la barre D passe. Le reste sera comme par les lettres correspondantes à d'autres figures, et on verra que les écrous et les barres de supports sont à peu près perpendiculaires les uns au-dessus des autres, et que la crémaillère D est un peu de côté, mais pas plus loin qu'il n'est nécessaire pour que le nez ou projection Y agisse sur la détente T ci-dessus décrite. Il est vu plus loin (dans la fig. 5o) où les sections de l'écrou V de la barre O et crémaillère D sont vues dans leurs propres positions, les unes au-dessus des autres ; à la partie d'en bas de courroic de guide U (fig. 2o), qui ne fait pas partie de mon invention, je place un levier w dans une direction de manière à venir sous la détente L (fig. 2o) à l'angle droit de ladite détente. Je mets aussi au guide-courroies un ressort droit x pour agir comme détente sur la poulie folleƒ, et, quand le guide-courroies quitte ladite poulief, ledit ressort x, par conséquent, arrêtera la poulie folle ƒ plus soudainement qu'il le ferait autrement dans un mull-jenny ou autre semblable machine à filer ou à préparer: les effets de ma nouvelle invention au plan, comme aussi en partie décrits, auron lieu comme suit, savoir:

Quand le filage cesse de la manière ordinaire, et que la courroie traverse de la poulie fixe e à la poulie follef, le levier w s'élèvera d'un bout (40) de la détente L; lequel mouvement, sur son petit arbre (41), détendra l'autre bout et laissera la barre de crémaillère D en liberté. L'arbre N est maintenant mis en mouvement par la roue I, par l'intermédiaire de M et N, et avec la roue M amène la crémaillère D jusqu'à ce que la crémaillère E vienne engrener avec la grande roue B; supposant la barre O levée dans la direction de la ligne ponctuée, pendant que la crémaillère avance, elle tournera dans le sens contraire de la filature et de la manivelle, et doit, par conséquent, tourner dans la direction qui causera le détour des broches que chaque fileur ou mécanicien connaissant la filature entendra facilement.

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