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BIBLIOGRAPHIE ARCHÉOLOGIQUE

L'ARCHÉOLOGUE CHRÉTIEN ou Cours élémentaire d'archéologie catholique à l'usage du clergé, par M. l'abbé GAREISO, supérieur du grand séminaire de Nimes. Première et seconde parties. In-8° de xii et 322 pages, avec onze planches contenant 347 exemples différents des divers objets et monuments qui constituent la matière archéologique. La première partie contient l'architecture monumentale, la seconde l'ameublement et les accessoires du temple catholique au moyen âge. L'architecture est étudiée depuis les premiers siècles de notre ère jusqu'à la renaissance inclusivement, et l'architecture grecque, romaine et celtique font l'objet d'un chapitre préliminaire; les inscriptions chrétiennes et même païennes forment un appendice à l'ouvrage. L'ameublement et les accessoires du culte, les vases sacrés et ustensiles divers, les ornements, linges sacrés et habits, les livres liturgiques, font de la seconde partie une publication entièrement nouvelle et la première qu'on ait encore écrite spécialement pour les ecclésiastiques. Ce que M. Gareiso dit des autels, ambons, chaires, stalles, confessionnaux, tombeaux, calices, ciboires, ostensoirs, burettes, chandeliers, reliquaires, vêtements sacerdotaux, etc., est d'un immense intérêt et de l'utilité la plus immédiate. Un autre mérite de cet ouvrage, c'est qu'on y trouve cités la plupart des objets mobiliers existant aujourd'hui dans les églises du Midi. C'est une sorte d'inventaire de l'ameublement et des trésors de ces édifices. Des dessins nombreux, un peu trop petits cependant, fournissent un grand nombre d'exemples de chaque objet, et peuvent se reproduire aujourd'hui. Pour l'architecture sacrée, nous recommandons le « Manuel » de MM. Peyré et Desjardins; pour l'archéologie proprement dite, pour les objets du culte, nous recommandons l'« Archéologue chrétien » de M. le supérieur du grand séminaire de Nimes. Les deux ouvrages comprennent la science entière et doivent rendre de grands services au clergé. « L'Archéologue chrétien ».. 6 fr.

Livre choral, d'une exécution facile, adapté aux moyens les plus restreints comme aux chœurs les mieux organisés, contenant les parties les plus usuelles de l'office divin, mises en faux-bourdon ou contre-point de note contre note, à 1, 2, 3, 4 ou 5 voix, avec ou sans accompagnement d'instruments, suivant le style chrétien et approprié à la voix générale des fidèles, par L. FANART, maître de chapelle, directeur du conservatoire de Reims, ancien membre de la commission des arts et monuments religieux au ministère de l'instruction publique et des cultes. Un volume grand in-8° jésus, de 96 pages gravées sur métal et de 52 pages de texte. Cet important ouvrage, auquel

M. Fanart travaille depuis longtemps et qui était annoncé dès 1854, vient enfin de paraître. Le premier de cette nature, qu'on ait jamais publié, il a été écrit sur les chants les plus populaires et les plus usuels du « Graduel » et de l'« Antiphonaire » édités par M. Lecoffre. Il est précédé d'une PRÉFACE étendue qui en fait ressortir l'esprit et la tendance, et d'une INSTRUCTION qui en explique le mécanisme d'exécution. Bien que principalement écrit en vue de l'exécution chorale, cet ouvrage doit, dans la pensée de son auteur, avoir une autre destination d'une grande importance. En effet, on n'enseigne guère dans les écoles que l'harmonie moderne; d'où il suit que les maitres de chapelle et les organistes qui sortent de ces écoles sont dans l'ignorance absolue de l'harmonie 18

XIV.

chrétienne, de son esprit et de ses procédés. Cependant, il y a des artistes qui voudraient étudier cette harmonie, ces procédés, cet esprit; mais il leur manque des modèles propres à les guider. Le << Livre choral »<, tel qu'il est conçu, peut mettre les jeunes musiciens sur ces voies nouvelles, voies inconnues à notre génération actuelle. Ce recueil est divisé naturellement d'après les diverses parties de l'office divin Psalmodie, Matines, Messes, Vèpres, Complies, Salut, Chants divers, Chants des morts, Chants du XIII siecle Dans un appendice sont rejetés certains chants qui, tout en n'étant point d'origine grégorienne, sont néanmoins fort usités en France, comme le « Stabat », le « De profundis », le « Libera », l'« O filii ». C'est, avant tout, un livre pratique, un livre de chœur, comme l'indique son titre; mais l'auteur est un des rares musiciens de France qui s'occupent de l'histoire et de la science de l'art qu'ils exécutent; aussi la Préface de son livre est-elle un manifeste pour la musique du moyen âge contre la musique religieuse moderne. C'est donc un ouvrage de doctrine, mais, en même temps, destiné à la pratique de tous les jours. — Prix : à Paris, 13 francs; par la poste..... 15 fr.

LES PIERRES TOMBALES du moyen âge, dessinées et publiées par Barbat père et fils, avec un texte historique et descriptif, par M. l'abbé MUSART, chanoine de Châlons, et M. E. DE BARTHÉLEMY, correspondant des Comités historiques. Un volume in-folio, comprenant 400 planches lithographiées et 400 pages de texte, en 25 livraisons à 6 francs chacune. Cet ouvrage, annoncé depuis longtemps, paraît enfin les deux premières livraisons sont en vente. Elles contiennent 3 feuilles de texte et 8 planches. Le texte, écrit par MM. de Barthélemy et Musart, donne l'histoire et la description des personnages représentés sur les planches. Les plus anciennes de ces dalles, portant date, sont de 1287. L'une d'elles représente une dame coiffée du bonnet des séculières, habillée de la robe et du manteau, mains jointes, chacun de ses pieds sur un petit chien portant un grelot au cou. C'est une des belles pierres que l'on connaisse. La défunte, femme de Jehan Noël Le Vil, était sœur, comme dit l'inscription, de Monseigneur Perron Le Saine, abbé de Toussaints. L'autre dalle, de 1287, offre un prêtre qui semble donner la communion à un jeune homme et à une jeune fille debout devant lui. Le prêtre a les pieds posés sur un cheval qui semble expirer. Ce cheval en support est trèsrare dans les tombes; les deux jeunes gens sont portés par un lion, comme on en voit fréquemment au moyen âge. Une autre tombe du XIIIe siècle, mais sans date, représente un jeune seigneur à cheval, faucon au poing, allant à la chasse. L'inscription funéraire offre cette particularité qu'il y est dit, non pas «<priez pour lui », selon l'usage presque constant, mais « prions pour lui ». Cette association où le << tombier » entre de sa personne, nous paraît intéressante; mais, en outre, il ajoute : « C'est charité ». Du reste, voici cette curieuse inscription en son entier.

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Une croix ouvre l'inscription, une fleur de lis la termine. Cette pierre, quoique d'un xe siècle assez avancé, diminue cependant de la tète au pied comme celles du xır. Une autre tombe représente l'homme et la femme, marchands de Châlons-sur-Marne, qui moururent à la fin du xv siècle. Leurs âmes, comme c'est l'habitude, sont reçues dans le sein d'Abraham et non pas dans celui du Père éternel, comme le texte le dit par erreur. A droite du patriarche, un ange montre une hostie qu'il tire d'un ciboire, à gauche, un autre ange montre une pièce de monnaie. Motif unique, comme le fait remarquer avec raison M. l'abbé Musart, et qui doit signifier que ces deux vénérables bourgeois et marchands étaient aussi pieux que charitables: aussi pieux pour recevoir la

communion, que charitables pour faire l'aumône et donner de l'argent. Ce qu'il y a de documents dans ces dalles pour les historiens, les dessinateurs, les architectes, les archéologues, les iconographes, est prodigieux. Les peintres-verriers surtout y trouveront des cartons tout faits. Au lieu d'aller chercher des modèles dans la statuaire, comme on le leur conseille imprudemment, ils feraient mieux de s'inspirer de ces effigies. En effet, cette gravure au trait est identique à la peinture sur verre, et l'on peut dire qu'une dalle tumulaire est un vitrail opaque. Costumes ecclésiastiques, civils et militaires, tout est là. Dans ces huit planches, nous avons prètres, ecclésiastiques officiants, chevaliers, magistrats, marchands, religieuses, bourgeoises, jeunes filles, patriarches, apôtres, anges. Le texte de MM. de Barthélemy et Musart est précis, court, substantiel. Nous prions seulement les deux archéologues de transcrire les inscriptions qui entourent ces dalles avec l'exactitude la plus minutieuse : il ne faut pas que la transcription dise « mercredi », par exemple, quand l'inscription dit «< mescredi »; il ne faut pas faire lire « damoizelle » quand le tombier a gravé « damoiselle ». Le daguerreotype nous enseigne à tous la manière de reproduire les choses. Deux livraisons ont paru; chacune.....

6 fr.

COURS DE DESSIN CHRÉTIEN, fac-simile au trait et en grandeur d'exécution des anciennes peintures de l'Italie, par RAMBOUX, conservateur du musée de la ville de Cologne. Cet important ouvrage est terminé. Il contient soixante planches grand in-folio de 50 centimètres de large sur 68 de haut. Ces fac-simile, d'une rigoureuse exactitude, reproduisent les personnages ou les têtes les plus caractéristiques des peintres qui ont illustré l'Italie du xe siècle au xvi. C'est à Cimabué, Orcagna, Giotto, Margaritone, Masaccio, Fra Anglico, que M. Ramboux s'est attaché. Son œuvre reproduit principalement des sujets et des personnages religieux, et c'est avant tout l'épopée graphique du grand saint François; cependant on y trouve la figure du Dante, récemment découverte au palais du Podestà à Florence et peinte par Giotto, contemporain et ami du grand poëte. Ces grandes physionomies, empreintes de noblesse et de sainteté, diffèrent essentiellement du type païen, si sensualiste et si satisfait de lui-même; mais il nous paraît grand temps, sinon d'abandonner entièrement l'étude de l'antiquité païenne, du moins de la compléter par celle de l'art chrétien. Nous avons besoin de statuaires pour nos cathédrales, de peintres pour nos églises, de cartonnistes pour nos verrières, et c'est à ce besoin, à cette nécessité que répond l'œuvre de M. Ramboux. Statuaires, peintres et cartonnistes y trouveront des têtes de la plus grande élévation et des renseignements qui ne sont encore que là jusqu'à présent. Chaque planche à part, 2 francs 50 c. L'ouvrage complet...... 405 fr.

Cours de dessin CHRÉTIEN, seconde série de 60 planches in-folio, même format que la précédente. A peine M. RAMBOUX avait-il achevé les planches du précédent ouvrage, que le succès, comme nous l'espérions, l'encouragea à entreprendre une série nouvelle. Trente planches de cette seconde publication ont déjà paru. Elles représentent la Cène peinte dans le grand réfectoire du couvent de Sainte-Croix, à Florence, par Taddeo Gaddi, élève de Giotto; des évêques et moines assistant aux funérailles de sainte Claire, d'après des peintures attribuées à l'école de Giottino et découvertes récemment dans l'église Sainte-Claire; un crucifiement peint dans le transsept de Saint-François à Assises; la série des têtes de la vie de saint François peinte à Assises par Giotto et ses élèves; le pape Innocent IV; sainte Agnès, sœur de sainte Claire, etc. - Chaque planche, 2 francs 50 c.; les six cahiers ou 30 planches.... 60 fr.

COURS ÉLÉMENTAIRE DE DESSIN, par ANTOINE ETEX, statuaire, architecte et peintre. Petite édition, format grand in-8° de vin et 85 pages, avec 8 planches intercalées dans le texte. Comprend : Avant-propos, Éléments de géométrie, Perspective, Mécanique, Architecture, Dessin, Sculpture, Peinture, Peinture des anciens....

4 fr.

COURS ÉLÉMENTAIRE DE DESSIN, par ANTOINE ETEX, format grand in-4o oblong, de 44 pages de

texte et 50 planches dessinées, gravées et lithographiées d'après les plus grands maîtres, tels que Raphael, Léonard de Vinci, Michel-Ange, Sébastien del Piombo, Masaccio, Titien, Vélasquez, Ruisdael, Rembrandt, Poussin, Aligny, Corot, Français, Géricault, et d'après la statuaire grecque, romaine et italienne de la renaissance. Ces exemples forment un album d'artiste dessiné avec le talent qui distingue le célèbre auteur du « Caïn ». - Atlas et texte renfermés dans un carton. 50 fr.

THE PICTURE COLLECTOR'S MANUAL, adapted to the professionnal man, and the amateur, by JAMES HOBBES. Deux volumes in-8° de 530 et 640 pages. Ces deux volumes extrêmement compactes, car le premier est à 2 colonnes, contiennent : 4° le Dictionnaire de tous les peintres par ordre alphabétique ; 2o le Dictionnaire, également par ordre a'phabétique, des principaux maîtres suivis, chacun, de leurs élèves; ainsi, à la suite de Raphaël marchent les 429 peintres italiens, flamands, français, espagnols, anglais, etc., héritiers directs ou collatéraux de l'illustre et heureux maître; 3° le Dictionnaire des peintres, d'après la nature des sujets qu'ils ont reproduits les paysagistes, les portraitistes, les miniaturistes, les peintres religieux, les peintres de batailles, de marine, d'histoire, d'allégories, de genre, etc. Ces deux dernières sections forment la partie réellement neuve de ce manuel, et elles épargnent des recherches fatigantes aux amateurs de peinture et à ceux qui s'occupent de l'histoire de l'art. Le « Dictionnaire des peintres » par M. Siret et le « Manuel » de M. Hobbes sont les deux principaux ouvrages de ce genre à consulter et à placer dans une bibliothèque. Les deux volumes....

42 fr.

ÉTUDE SUR LES IMAGES DU CHRIST pendant les six premiers siècles, par J. PH. ANSTETT. In-8 de 52 pages. Ce mémoire est une thèse soutenue par un jeune théologien protestant de Strasbourg; par conséquent, l'Église catholique n'y est pas respectée, et la science y manque d'ampleur et de solidité. Toutefois, les ouvrages d'iconographie chrétienne étant de la plus grande rareté, les études sur les représentations des personnes divines et de Jésus-Christ en particulier étant plus rares encore, les archéologues doivent accueillir ce petit traité de M. Anstett. L'étude des monuments, des œuvres d'art ou d'iconographie y est d'une faiblesse frappante; mais celle des textes, et M. Anstett les a réunis en assez grand nombre, y est assez importante, quoique confuse. A propos d'une simple annonce, nous n'entrerons pas dans des discussions très longues et très-nombreuses que soulèveraient les propositions hérétiques de l'auteur; nous dirons seulement que les opinions soutenues autrefois par nous, dans notre « Histoire de Dieu », sur la laideur et la beauté du Christ, sur la rareté des images de Dieu le père, opinions que cite et que combat M. Anstett, sont plus que jamais celles que nous défendrions aujourd'hui..... 2 fr. 25 c.

FRAGMENTS du livre gnostique intitulé: « Apocalypse d'Adam », ou « Pénitence d'Adam », ou << Testament d'Adam », publiés d'après deux versions syriaques, par M. ERNEST RENAN. In-8° de 47 pages. M. Renan donne le texte même en langue syriaque et la traduction de ces fragments en langue française. Ce prétendu « Testament d'Adam » se compose de quelques instructions données par Adam à son fils Seth sur les fonctions des créatures diverses pendant chaque heure du jour et de la nuit, sur la hiérarchie et les fonctions des anges. Durant le jour et la nuit, les créatures intelligentes, vivantes et inanimées, adorent Dieu; l'auteur gnostique dit à quelle heure spéciale a lieu cette adoration. Ainsi les eaux adorent le Créateur à la cinquième heure de la nuit et à la huitième du jour. Quant à la hiérarchie des anges, elle est à peu près celle de saint Denys l'Aréopagite; mais les attributions de ces ministres de la Divinité sont différentes, à plusieurs égards, de celles que saint Denys leur assigne. Pour l'histoire iconographique des anges, cet ouvrage ne manque pas d'impor tance. D'ailleurs les artistes du moyen âge ont souvent peint et sculpté des traditions que les gnostiques avaient recueillies dans des auteurs orthodoxes.... 2 fr. 50 c.

PEINTURES de M. H. Flandrin, à Saint-Vincent-de-Paul de Paris, par M. CLAUDIUS LAVERGNE, peintre. In-4 d'une feuille. Deuxième édition de l'article paru dans les « Annales »......

4 fr.

NOTICE BIOGRAPHIQUE sur A. Périn, par L. FANART, membre de l'Académie impériale de Reims, avec la DESCRIPTION de la chapelle de la communion peinte par A. Périn à Notre-Dame-de-Lorette, par A. JAL. In-8o de 49 pages. M. Périn, le peintre célèbre auquel sont dues en entier la chapelle de la communion et en partie celle de la Vierge à Notre-Dame-de-Lorette, est né de parents rhémois et a été élevé à Reims. M. Fanart, son compatriote, son ami et son parent, a écrit sur ce peintre, dont le dévouem nt à son confrère Orsel est aussi rare que son talent, une Notice pleine d'âme. En quelques pages, M. Jal a fait connaître la pensée générale qui a présidé à la décoration de la chapelle de la communion. Cette brochure sera consultée avec fruit par ceux qui voudront écrire un jour la vie de M. Périn et apprécier son beau talent.

LES ORNEMENTS du moyen âge, par CARL HEIDELOFF, architecte du roi de Bavi re, professeur de beaux-arts à l'école polytechnique de Nürnberg. 2 volumes in-4o de planches. Texte descriptif in-4o en français, anglais et allemand. L'ouvrage de M. Heideloff est classique en Allemagne. Le beau gothique du XIIe siècle n'y est pas assez représenté, parce que le xe siècle est, quoi qu'on en dise, rare en Allemagne; mais le roman et surtout le flamboyant y occupent une place importante. Architecture, Sculpture, Ornementation peinte et sculptée, Menuiserie, Ferronnerie, Fonte et Orfévrerie, Céramique, tous les arts associés à l'industrie remplissent les planches nombreuses de ce riche ouvrage. Les architectes et surtout les peintres et décorateurs en style chrétien trouveront dans cette publication, dont l'analogue manque en France, une foute de motifs à imiter... 150 fr. EXAMEN HISTORIque et critique des verres, vitraux, cristaux composant la classe 24 de l'Exposition universelle de 1854, par G. BONTEMPS, fabricant de verres. In-8° de 127 pages. M. Bontemps, ancien directeur de la manufacture de verres et vitraux à Choisy-le-Roi, directeur actuel de la fabrique de verres et vitraux de MM. Chance frères, de Birmingham, membre du jury de l'Exposition de Londres pour la section des verres, M. Bontemps était appelé à donner son avis sur cette éclatante exposition de Londres et sur l'art de la verrerie. Son travail passe en revue successivement les matières suivantes : Verre soufflé en plateaux et en cylindres ou manchens, Verres blancs, Verres de couleur, Verres peints, Vitraux, Glaces coulées ou laminées, Glaces nues et étamées, Glaces de couleur, Bouteilles moulées ou non moulées, Fioles de toutes formes, Verres pour appareils de chimie et de physique, Tuyaux en verre, Cristal avec ou sans plomb, Cristal blanc et coloré, Vases, Candélabres, Cristal soufflé, moulé par le souffle ou la presse, Cristal taillé et gravé, Verres filigranes, Verres de couleurs variées, Millefleurs, Mosaïques, Aventurine, Imitation de perles et de pierres précieuses, Verres pour les usages de l'optique. M. Bontemps, nous le constatons avec empressement, rend un hommage absolu à la peinture sur verre du xe siècle, et notre vif regret c'est qu'avec une opinion si haute de ce grand art de nos cathédrales, M. Bontemps n'ait pas fait quelques efforts de plus pour le ressusciter complétement et scrupuleusement à la manufacture qu'il dirigeait à Choisy. M. Bontemps juge avec équité tous les peintres sur verre, et ils étaient fort nombreux, qui avaient des vitraux à l'Exposition de Lon Ires. Son « Examen historique et critique » est rempli de détails précieux sur la technique du verre et des vitraux...

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3 fr. 50 c. GLOSSAIRE ET RÉPERTOIRE des émaux, bijoux et objets divers du Musée du Louvre, par M. DE LABORDE, membre de l'Institut, conservateur des collections du moyen âge, de la renaissance et de la sculpture moderne au Louvre In-48 de x et 552 pages. En tête de ce « Glossaire », infiniment curieux et savant, M. le comte de Laborde a publié l'inventaire des joyaux de Louis, duc d'Anjou, dressé vers 1360-1368, qui contient 796 articles divers. C'est la première fois qu'on tente de fixer, par les monuments mèmes et les textes anciens, la terminologie de l'orfévrerie, de la bijouterie, des meubles et des costumes du moyen âge...... 2 fr.

Histoire des PEINTURES SUR MAJOLIQUES faites à Pesaro et dans les lieux circonvoisins, par GIAMBATTISTA PASSERI (de Pesaro), traduite de l'italien et suivie d'un appendice par HENRI DELANGE

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