TAMAR INDIEN GRILLON FRUIT LAXATIF RAFRAICHISSANT C. CONSTIPATION, Hémorrhoïdes, Migraine, sans aucun drastique Aloès, podophile, scammonée, r. de jalap, etc. Ph. GRILLON, 25, r. Grammont, Paris. Bte 2-50 Fer réduit...... SIROP RECONSTITUANT D'ARSENIATE DE FER SOLUBLE Expédit. par la Poste contre Penvoi du prix marqué cl-contre et un sup. de 30 c. De A. CLERMONT, licencié ès sciences, ex-interne des hôp. de Paris, Ph. à MOULINS (Allier). L'arséniate de fer soluble est reconnu d'une absorption, partant d'une efficacité plus régulière et plus sûre que celle de l'arséniale de fer insoluble. Son emploi est naturellement indiqué dans la chlorose, l'anémie, la cachexie paludeenne, la phthisie pulmonaire, les maladies de la peau, les névralgies, le diabète, etc. Chaque cuillerée à café représente exactement 1 milligramme d'arséniate de fer soluble. Ph. E. GRILLON, 25, rue de Grammont, París, et dans toutes les Pharmacies.- Flacon. 2 fr. 50 MAISON NACHET ET FILS, MICROSCOPES Alfred NACHET, successeur, 17, rue St-Séverin, à Paris (Exposition de Vienne) Grand diplôme d'honneur Eau minérale laxative, diurétique dépurative, antisyphilitique; combat très-avantageusement les maladies de l'estomac, des intestins, des reins et de la vessie, la gravelle, la goutte, la constipation, les maladies de la peau et toutes les manifestations de la syphilis. BASSES-PYRÉNEES. VALLÉE D'ASPE Ferro-cuivreuses arsenicales Maladies de la peau, des yeux et des fosses n sales; ulcères, maladies des femmes, chlorose, are mie. HOTELS ET CHALETS DE FAMILLE. Ta d'hôte, restaurant.-- CASINO, café, salle de billards VOITURES et CHEVAUX pour les excursions. CL MIN DE FER DU MIDI, station de LAQ. Correspondan directe. TELEGRAPHE. VIN MARIANI A LA COCA DU PEROU FER HÉMATIQUE L.-J. MICHEL PHOSPHATE DE FER TRIBASIQUE SOLUBLE Cette préparation est l'application des dernières découvertes présentées à l'Académie des Sciences de Paris, en 1873 et 1874, sur la constitution du sang. C'est le seul Ferrugineux qui ait la composition du fer du sang. C'EST LE FER PHYSIOLOGIQUE C'est sous cette forme même (fer phospható) que le renferment les principaux aliments: lait, blé, chair musculaire, etc. C'EST LE FER ALIMENTAIRE Aussi il n'est pas de reconstituant plus prompt et plus sûr. Il est insipide, ne noircit pas les dents et à de plus l'heureuse propriété de faciliter les garderobes. Il est immédiatement soluble dans tous les aliments liquides ou demi-liquides de l'usage quotidien : eau, vin, bière, bouillon, potage, bouillie, etc. Il est sous forme de poudre et de dragés. Une cuillerette accompagne chaque flacon de poudre. Sous forme de poudre, il convient également aux enfants et aux adultes. Doses: 1 à 2 cuillerelles de Poudre, 2 à 4 Dragées, par jour.-Prix: 3 fr. le Flacon. Dépôt général : 64, Faubourg Poissonnière, Paris. Thérapeutique des Affections Rhumatismales Guérison de la Goutte, des Rhumatismes, des Foulures, des Entorses, des Malades BAUME A L'HUILE CONCRÈTE DE LAURIER D'ARABIE AL-GHAR du Docteur ALI Lorsqu'on frotte avec ce Baume la partie malade, il s'y développe bientôt une très-vive chaleur, mais qui ne produit aucune irritation à la peau, contrairement aux autres produits, qui enflamment généralement les parties sur lesquelles on les applique, et ne soulagent momentanément qu'en substituant une douleur à une autre. Pharmacie MARIANI, 41, boulevard Haussmann, et principales pharmacies. CONGRÈS INTERNATIONAL DES SCIENCES MÉDICALES. SESSION DE BRUXELLES. La séance d'ouverture. L'ethnographie et l'anthropologie. Les tétranyques, par M. Donnadieu. Le discours de Les abonnements partent du 1er de chaque trimestre, Bureaux de la Revue: Paris, librairie GERMER BAILLIÈRE, 17, rue de l'École-de-Médecine. Vente autorisée sur la voie publique (20 février 1875). On s'abonne : à LONDRES chez Baillière, Tindall et Cox, et Williams et Norgate; à BRUXELLES chez G. Mayolez; à MADRID chez Bailly-Baillière; À LISBONNE chez Silva junior; à STOCKHOLM chez Samson et Wallin; à COPENHAGUE chez Höst; à ROTTERDAM chez Kramers; à AMSTERDAM chez Van Bakkenes; à GENES chez Beuf; à FLORENCE chez Loescher; à MILAN chez Dumolard; à ATHÈNES chez Wilberg; à ROME chez Bocca; à GENÈVE chez Georg; à BERNE chez Dalp; à VIENNE chez Gerold et Cie; à VARSOVIE chez Gebethner et Wolff; à SAINT-Pétersbourg chez Mellier; à ODESSA chez Rousseau; à Moscou chez Gautier; à NEW-YORK chez Christern; à BUENOS-AYRES chez Joly; à PERNAMBUCO chez de Lailhacar et Cie; pour l'ALLEMAGNE à la direction des postes. Cet ouvrage vient de paraître, nous en donnons ciaprès la préface : Depuis quelques années j'avais pris la résolution de réunir en un volume mes différentes publications sur le traitement de la glycosurie, en les coordonnant, en les complétant par les faits que l'observation journalière des malades me fait ou découvrir ou confirmer. A l'œuvre, je me suis bientôt aperçu de la difficulté de ma tâche. En suivant cette voie plus facile de rééditer et d'annoler mes anciens Mémoires, je m'exposais à de trop nombreuses répétitions, et sur beaucoup de points importants mon œuvre restait incomplète ; je me suis donc décidé à adopter l'ordre monographique que j'avais suivi dans le travail imprimé dans mon Annuaire de thérapeutique de 1841 (1). Je ne me dissimule pas que, tout en rapportant et en (1) J'ai rassemblé à la fin du volume, sous le titre « notes et documents», plusieurs de mes publications antérieures qui se rattachent à la grande question de la glycosurie. J'y ai également joint des travaux empruntés à différents auteurs qui peuvent servir à éclairer, à préciser les problèmes si variés de pratique et de théorie que j'ai dû aborder. J'ai reproduit dans une de ces notes les observations que j'avais publiées dans le supplément à mon annuaire de 1846; elles se rapportent pour plusieurs d'entre elles, à des malades arrivant épuisés dans les hôpitaux. Depuis ce temps aussi, j'ai modifié le traitement dans plusieurs de ses parties les plus essentielles. Les observations qui sont rapportées dans le cours de l'ouvrage, et surtout à l'article de l'Exercice, témoignent de l'utilité de ces modifications, discutant les belles et nombreuses recherches des différents auteurs qui, depuis moi, se sont occupés du même sujet, je ne me sois fait de beaucoup la place la plus large. C'est un écueil qu'on peut difli · cilement éviter quand, depuis près de quarante ans, on s'est occupé sans relâche d'un même sujet et que l'on croit avoir suivi une voic utile. Je demande également pardon à mes lecteurs pour les répétitions que je n'ai pu écarter; j'ai cru souvent convenable de reproduire le texte de mes premiers mémoires pour m'assurer la priorité de faits qui sont entrés, peu à peu, dans le domaine commun. Peut-être aurais-je dû me borner à exposer les résultats de mes observations et de mes expériences se rapportant à l'étiologie et surtout au traitement de la glycosurie. J'ai en effet répété dans mes publications successives que tous mes efforts s'étaient concentrés vers un but guérir une maladie jugée incurable par tous les bons observateurs qui avaient patiemment suivi leurs malades. Je dois reconnaître que, lors de mes premiers travaux, j'ai partagé les illusions de beaucoup de mes devanciers et que j'ai cru que mes efforts avaient été couronnés d'un succès complet. Sans aucun doute ce fut un grand pas dans la question du traitement de la glycosurie que d'avoir expérimentalement démontré le rôle des aliments glycogéniques, féculents, sucrés, etc., et d'en avoir réglé l'usage; mais combien n'a-t-il pas fallu d'études pour combler sans inconvénients le vide que laisse dans le régime la privation ou la diminution des aliments les plus usuels. Je crois aussi avoir fait une chose utile en démontrant par de nombreuses observations que chaque glycosurique a son équation personnelle, que pour quelques-uns d'entre eux de légères modifications dans le régime suffisaient, avec l'exercice, pour consolider la guérison, que pour d'autres de constants efforts sont nécessaires. Par le soin que j'ai mis à suivre mes malades pendant un grand nombre d'années, j'ai acquis la conviction que, si l'on n'y prend garde, la glycosurie reparait d'une manière insidieuse, et qu'il devient de plus en plus difficile de faire disparaître de fâcheuses habitudes morbides. C'est pour régler couvenablement le régime pour toutes les individualités, c'est pour éviter ces retours de la maladie, que j'ai insisté sur la nécessité d'essais des urinės fréquemment renouvelés. Je ne cesse de répéter; on ne guerit qu'à la condition de ne se croire jamais guéri. J'ai démontré par deš observations journellement renouvelées, l'importance de rétablir l'intégrité et l'énergie de toutes les fonctions de la peau, par les vêtements de flanelle, les bains, les douches, les pratiques de l'hydrothérapie, les frictions sèches, le massage etc., et surtout par l'exercice. C'est par l'exercice de tous les jours, de toute la vie, que le glycosurique peut non-seulement se guérir, mais gagner des forces, posséder plus de vigueur, une santé plus résistante qu'avant sa maladie; on comprend combien je tiens à avoir le premier cliniquement démontré la toute-puissance de l'exercice forcé dans la glycosurie. Dans mon mémoire imprimé dans le supplément de mon Annuaire de 1846, je disais ce que je ne saurais trop répéter : « Je supplie les médecins qui adopteront le traitement de la glycosurie que j'ai institué de lire avec la plus grande attention tout ce qui dans ce volume s'y rapporte; de ne pas adopter certaines parties en laissant les autres de côté. C'est par l'ensemble qu'on réussit rien n'est plus funeste à la vérité que ces demi-approbations; rien est plus défavorable pour une méthode nouvelle que ces essais incomplets el mal suivis. C'est pour des cas pareils qu'on peut dire avec raison : Mieux vaut un sage ennemi qu'un imprudent ami. » On le voit, il y a bientôt trente ans, j'insistais déjà sur la nécessité de bien connaître tous les détails du traitement hygiénique, et de les appliquer avec autant de suite que d'intelligence pour obtenir des guérisons durables. Tout ce que j'ai observé depuis a confirmé cette indication. A. BOUCHARDAT. Paris, 23 juillet 1875. CAPSULES PURGATIVES LAROZE MÉDECINE NOIRE PERFECTIONNÉE Six de ces capsules, faciles à prendre, et toujours sans odeur ni saveur, réprésentent les éléments de la médecine noire du Codex, transmise de temps immémorial dans les familles comme purgatif ou précaution aux deux époques importantes de l'année, le printemps et l'automne. Ses capacités sont admirablement supportées par l'estomac et les intestins. Elles ne produisent ni coliques, ni constipations et n'exigent aucune préparation. On peut les prendre au commencement du repas avec le potage ou dans un peu d'eau, sans rien changer ni retrancher de ses habitudes. Dans les cas qui nécessitent une purgation réitérée, cette manière de les employer permet d'en faire un usage prolongé et d'obtenir ainsi une purgation complète sans fatigue et sans affaiblissement. Comme laxatif, elles sont employées à la dose de deux ou trois capsules. Comme purgatif, la dose ordinaire est de six capsules. LA REVUE SCIENTIFIQUE DE LA FRANCE ET DE L'ÉTRANGER REVUE DES COURS SCIENTIFIQUES (2a SÉRIE) DIRECTION: MM. EUG. YUNG ET ÉM. Alglave 2° SÉRIE 5° ANNÉE L'AVENIR MILITAIRE DE L'ALLEMAGNE NUMÉRO 13 Si l'on veut comprendre les exigences des politiques et les inquiétudes des stratégistes de Berlin, il faut éviter l'erreur dans laquelle est tombée presque toute la presse anglaise, et ne pas traiter la question de l'avenir de l'Allemagne comme si cet avenir ne regardait exclusivement que les Allemands et les Français. Le temps est bien loin de nous où le duel des nations signifiait uniquement une lutte individuelle entre ce qui fut autrefois et ce qui est maintenant le nouvel empire de l'Europe. Tout argument qui ne tient pas compte de l'existence d'autres grands empires dont la politique doit avoir une influence sérieuse sur les décisions des hommes d'État allemands, part d'une vue trop restreinte de la situation de l'Europe pour mériter une discussion sérieuse. Malgré cela, en Angleterre comme dans les pays voisins, presque tout le monde parle et écrit comme si l'ancien dualisme de l'Europe occidentale était et devait rester la seule partie de la politique continentale qui méritât une sérieuse considération et qui pût intéresser réellement les hommes politiques du continent. Nous nous proposons de faire voir ici que cette manière de voir est beaucoup trop restreinte, et que pour trouver la solution des grands problèmes internationaux de notre époque, il faut la chercher bien au delà des limites de la lutte si souvent renouvelée entre la France et l'Allemagne. Commençons d'abord par examiner de près l'histoire de la crise d'il y a trois mois, et nous reconnaitrons combien était erronée l'opinion populaire qui l'a attribuée uniquement aux craintes inspirées à l'Allemagne par la force croissante de la France et les progrès de sa réorganisation. Au mois de mai dernier, lorsque les conseillers militaires de la Prusse se sont efforcés d'amener une guerre qui n'a été empêchée que par l'intervention de la Russie, un étonnement bien naturel s'est produit dans la France et dans d'autres pays encore, où l'on savait combien peu les Français sont en état de lutter 2o SÉRIE. REVUE SCIENTIF. IX. 25 SEPTEMBRE 1875 contre leurs anciens rivaux, et combien inexécutables seraient en ce moment les projets de revanche que l'on attribue aux vaincus de la dernière guerre. Naturellement, ce sentiment n'a pas été diminué par les discussions récentes sur la force exacte des armements français. Aussi bien des personnes, qui raisonnent seulement d'après ce que tout le monde voit, et qui pensent avec raison que des faits évidents pour le premier venu ne peuvent échapper à la vigilance de Berlin, sont-elles convaincues que, comme le comte de Moltke n'a rien à craindre de l'armée française, les desseins qu'on lui a attribués au mois de mai, d'après des témoignages qu'on ne peut guère nier, n'ont jamais pu exister en réalité. Or, les prémisses de ce raisonnement sont assez bien fondées. En réalité la France n'a pas sous les armes les trois quarts des forces que son adversaire entretient sur le pied de paix. Il y a à peine un mois que le ministère de la guerre français a pris les premières mesures pour exercer le premier contingent de la réserve qui doit dans l'avenir compléter l'armée française et permettre de la porter au nombre indispensable pour le pied de guerre; en Allemagne au contraire, toute la réserve est prête à entrer en ligne au premier appel. L'armée territoriale de la France n'existe que sur le papier. Son armement est incomplet. Ses approvisionnements sont bien au-dessous de ce qu'il faudrait pour une grande campagne. En un mot, si la France était maintenant forcée à faire la guerre, elle s'y engagerait dans des conditions assurément bien moins favorables pour ce qui la regarde que celles où elle se trouvait en 1870; et, d'un autre côté, l'armée allemande non-seulement aurait pour elle le prestige de la victoire et l'avantage de l'expérience, mais encore serait bien plus complète et mieux préparée sous tous les rapports qu'elle ne l'était il y a cinq ans. En effet, des administrateurs habiles et infatigables, appuyés sur une nation enthousiaste et disposant d'un budget presque illimité, y ont consacré tous leurs efforts. Et cette grande différence est parfaitement connue et soigneusement étudiée du bureau gigantesque du ThierGarten, où la science militaire, portée à une précision presque mathématique, a concentré tout le matériel que l'intelligence peut créer pour assurer la conservation de la supériorité 13 |