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le caractériser, puisse devenir aussi peu constant dans un groupe voisin. M. Oscar Schmidt nous dit que cela n'a aucune importance, qu'il ne faut pas nous en préoccuper, pas plus que de la suppression du nauplius dans la série des formes larvaires des crustacés décapodes, ou de celle du velum chez les larves des gastéropodes pulmonés terrestres. C'est là une affirmation pleine, à la vérité, de bonnes intentions à l'égard du lecteur, mais qui ne diminue malheureusement en rien l'importance des faits. C'est un étrange procédé de discussion scientifique que de dire: «Tels faits » ne rentrant pas dans ma théorie, je n'en tiendrai pas compte. Assez d'autres sont conformes à mes idées pour » qu'il me soit permis de dédaigner les récalcitrants. »> Voyez-vous, en optique, les partisans de l'hypothèse de l'émission déclarant qu'ils ne tiendront pas compte des phénomènes d'interférence, parce qu'ils ne rentrent pas dans leurs théories sur la lumière! En somme, s'il arrive quelquefois que les exceptions confirment les règles de grammaire, il n'en est pas absolument de même pour les théories scientifiques : c'est toujours par les exceptions qu'elles succombent. Malgré l'affirmation rassurante de M. Oscar Schmidt, je demeure très-préoccupé de voir certaines molgules se débarrasser de leur corde dorsale, organe vénérable entre tous par son antiquité, par le cachet qu'il imprime à l'économie tout entière, absolument comme s'il ne s'agissait que d'un organe accessoire, d'un futile ornement. Et j'en conclus, jusqu'à plus ample informé, que l'on se trompe en appelant corde dorsale l'organe qu'on a décrit sous ce nom chez les larves d'ascidies; que l'on se trompe en l'assimilant à la corde dorsale des vertébrés. Je n'ai, du reste, aucune illusion: ma conclusion n'ébranlera aucune convicfion transformiste. Il est entendu, dans l'école, que quiconque touche à l'arche sainte est digne de pitié, et l'on passe, « Tout ce qui a été écrit contre Darwin, dit-on, ne a vaut pas le papier qu'il a fallu noircir pour cela. » A cet égard, les adeptes entendent bien partager les priviléges d'inviolabilité qu'ils accordent au maître.

Sont-ils bien sûrs cependant de ne se tromper jamais? Ce n'est pas sans étonnement, par exemple, que je lis, page 162 du livre de M. Oscar Schmidt, que « tous les insectes de la famille des staphylinées sont incapables de voler », et que je le vois expliquer comment s'est produite chez eux la disparition des organes du vol. Les élytres de ces animaux sont, en effet, très-courtes; mais l'on se rend d'autant plus difficilement compte de l'avantage que l'animal a pu trouver à ce raccourcissement de ses ailes supérieures, qu'elles sont destinées à recouvrir des ailes inférieures plus longues que le corps, qui doivent se replier plusieurs fois pour se cacher sous les élytres, et qui permettent à l'animal de voler avec une extrême agilité.

Mais ce n'est là qu'un détail et je reviens à l'embryogénie.

Le développement de l'individu (ontogénie) est, suivant la doctrine, la répétition du développement historique de la souche (phylogénie). M. Oscar Schmidt consacre son neuvième chapitre à la démonstration de ce théorème et admet entièrement, à cet égard, toutes les idées de Haeckel. La Gastrula est, pour le savant professeur de Strasbourg, l'ancêtre commun, authentique, de tous les animaux compris entre les éponges et l'homme. La série est longue et l'importance de la Gastrula serait énorme si cette forme larvaire se retrouvait toujours comparable à elle-même à la base du développement de tous les types auxquels le zoologiste philosophe d'léna l'attribue.

En réalité, c'est là une question qui demande encore de nombreux éclaircissements et qui n'a rien de la lumineuse simplicité qu'on lui supposerait en lisant les pages écrites zar la matière soit par Haeckel, soit par Oscar Schmidt.

C'est dans sa belle monographie des éponges calcaires que Haeckel a exposé pour la première fois sa théorie de la Gas

trula, et l'auteur insiste avec raison sur l'existence chez les éponges de cette forme larvaire, signalée pour la première fois dans ce groupe même des éponges calcaires, par Micklucho-Maclay. Deux sacs renfermés l'un dans l'autre, mais ayant une commune ouverture, l'un (entoderme) à parois constituées par de grandes cellules polyédriques, l'autre (exoderme) à parois formées de longues cellules munies chacune d'un flagellum ou long cil vibratile isolé. Voilà la Gastrula des éponges. Il serait intéressant de savoir comment se constitue cette Gastrula, Haeckel ne le dit nulle part; mais il y a plus, un auteur dont les recherches font autorité en ces matières, Élias Metschnikoff (1), a étudié lui aussi les éponges calcaires. Il a vu ces larves ciliées dont parle Haeckel i nie qu'elles soient constituées comme le dit le zoologiste d'Iéna: il montre comment elles se transforment en éponge, et ce mode de transformation n'a rien de commun avec les métamorphoses toutes théoriques que Haeckel a plutôt imaginées que réellement vues. Voilà donc la Gastrula des éponges, voilà les rapports de cette Gastrula avec l'animal adulte complétement remis en question, en ce qui concerne des groupes d'animaux les plus intéressants au point de vue de la théorie. En attendant des observations nouvelles, nous devons passer outre et rechercher si la théorie de la Gastrula est conforme avec ce qu'on observe dans le développement des animaux plus élevées.

Cette question a été tout récemment examinée avec soin par le professeur Salensky dans un mémoire spécial et par M. Alexandre Agassiz à la fin de son beau mémoire sur le développement des cténophores (2); tous deux arrivent à une conclusion diamétralement opposée à celle de Haeckel. Il est bien vrai que beaucoup d'animaux présentent pendant une certaine période de leur développement cette apparence d'un sac à double parois à laquelle Haeckel a donné le nom de Gastrula, forme qui depuis longtemps était connue et désignée sous le nom de Planula. Mais ces Gastrula, plus ou moins semblables en apparence, sont très-différentes au fond, en ce sens que leur développement s'est effectué de façons très-diverses, que leurs deux feuillets ne se sont pas formés de la même façon au moyen des éléments de l'œuf, et qu'en conséquence ils ne se correspondent pas.

D'autre part, l'essence de la Gastrula est d'être formée d'une cavité digestive qui, suivant la théorie, serait toujours limitée par l'entoderme, et d'une partie extérieure en rapport avec le milieu ambiant qui est l'exoderme. Or il n'en est pas toujours ainsi. Chez les cténophores, chez les échinodermes et chez quelques méduses, c'est l'exoderme différencié de très-bonne heure qui forme la cavité digestive primitive; les coralliaires et les hydraires rentrent au contraire dans la règle générale, et cela est d'autant plus étrange que leur parenté avec les Cténophores et les Méduses est indiscutable.

Quant aux Echinodermes, quand même on les rapprocherait des Vers, comme le veulent Haeckel et avec lui Oscar Schmidt, il n'en serait pas moins bizarre que leur Gastrula ait pris un mode de développement si particulier. Au sujet du reste de cette prétendue parenté des Echinodermes et des vers, on ne peut que regretter de trouver dans l'ouvrage de M. Oscar Schmidt la phrase suivante : « Donc ceux-là seuls se tirent de l'hypohèse de Haeckel qui reculent devant l'ef

(1) Zeitschrift für wissenschaftliche Zoologie, 1874. 1er fascicule. (2) Les cténophores sont des animaux marins transparents comme du cristal et rappelent en cela les méduses. Mais au lieu de nager par des contractions de leur corps c'est par le mouvement continu de bandes de palettes vibratiles découpées sur leur bord libre en forme de peigne qu'ils se déplacent dans le milieu ambiant. Dans le Beroë ovum qu'on peut prendre comme type de ce groupe, ces bandes au nombre de huit sont disposées suivant quatre méridiens de l'animal qui a la forme d'un œuf.

fort de penser et de combiner. » Ce sont-là de bien gros mots et qui deviennent malheureusement fréquents dans une certaine école transformiste. Ils sont dans le cas actuel d'autant plus à regretter que ce n'est pas à Hæckel qu'on doit d'avoir imaginé que les échinodermes ne sont pas autre chose que cinq vers soudés par la tête : c'est à Duvernoy que revient cette idée, d'une ingéniosité tout à fait imprévue. — D'autre part, il se trouve que l'homme qui arrive à point pour recevoir ce reproche de n'avoir pas le courage de penser et de combiner est M. Alexandre Agassiz, l'un des savants qui connaissent le mieux les échinodermes, l'un des savants à qui la zoologie contemporaine doit le plus de services. Fort de ses études d'embryogénie comparée, M. Alexandre Agassiz nie d'une manière énergique qu'il y ait une ressemblance quelconque entre les échinodermes et les vers. Sur la larve d'une étoile de mer, sur celle d'un ophiure, où l'assimilation serait le plus facile, il n'a jamais vu bourgeonner rien qui puisse être comparé à un ver, et d'ailleurs si l'on considère que des étoiles de mer aux oursins, de ceux-ci aux holothuries, la transition est aussi ménagée que possible, que par conséquent ces animaux sont morphologiquement équivalents, et qu'enfin les holothuries, si l'on peut les comparer à d'autres êtres, ne peuvent l'être qu'à certains géphyriens, c'est-à-dire à des vers dans le sens ordinaire du mot et non à des colonies de vers, on s'aperçoit bien vite que l'hypothèse de Duvernoy, reprise par Haeckel, est aussi insoutenable, au point de vue de l'anatomie comparée, qu'au point de vue de l'embryogénie.

Les recherches embryogéniques de M. Alexandre Agassiz montrent d'une manière péremptoire, à notre avis, que les animaux avec qui les échinodermes ont le plus d'affinité sont les cténophores. Ils se relient de la sorte très-directement aux rayonnés, comme le soutenait Cuvier, et nous ne voyons aucune raison sérieuse dans la science actuelle de supprimer, comme on le fait souvent aujourd'hui, le grand embranchement des zoophytes pour le remplacer par deux souches entièrement indépendantes celle des cœlentérés et celle des échinodermes.

La tendance du jour est d'ailleurs d'une façon manifeste à démembrer les anciens embranchements de Cuvier. Les grandes classes elles-mêmes ne sont pas à l'abri des coupures et, chose curieuse, comme au temps de Linné, le groupe des vers sert en quelque sorte de réceptacle à tout ce que l'on est embarrassé de placer ailleurs. En même temps qu'on essaye de le relier aux échinodermes, on le grossit de tout le sous-embranchement des molluscoïdes, de M. Milne Edwards; tout récemment le professeur Semper soutenait l'existence d'affinités entre les embryons de certains poissons et les annélides; enfin voilà que tend à s'implanter dans la science une doctrine nouvelle qui voudrait encore réunir aux vers les brachiopodes. Émise autrefois d'une façon hypothétique par le professeur Stenstrup, cette idée a été reprise récemment par le professeur Edward Morse et enfin par Kowalewsky, en se fondant exclusivement sur des données embryogéniques.

Edward Morse est particulièrement affirmatif: les brachiopodes sont pour lui des annélides dont tout l'organisme s'est concentré vers la tête « des annélides céphalisées». Cette expression du savant américain me paraîtrait devoir prouver au contraire d'une manière péremptoire aux yeux des transformistes qu'il faut bien réellement laisser les brachiopodes parmi les mollusques. Nul ne peut nier que si ce sontdes vers, ce sont des vers d'un type bien particulier. Mais quelle est l'opinion des maîtres de l'école transformiste au sujet des mollusques eux-mêmes. Ouvrons, par exemple, l'anatomie comparée de Gegenbaur. Nous y voyons les mollusques représentés comme des animaux analogues aux vers, mais dont le système nerveux serait réduit au collier œsophagien et à un système nerveux sympathique. Les affinités de ces êtres avec les vers sont

encore appuyées sur la forme de la larve des dentales, sur la forme de la larve des oscabrions et encore sur ce fait que dans les deux types, la segmentation du vitellus, ainsi que la formation de l'entoderme et de l'exoderme s'accomplit de la même façon. On peut donc dire que les mollusques dérivent de vers n'ayant eu qu'un seul métamère, ce qui ressemble beaucoup à dire que ce sont des vers réduits à leur tête. Dans les deux cas des brachiopodes et des mollusques otocardes le type des vers a donc subi des modifications analogues et je ne trouve en conséquence dans les doctrines transformistes que des raisons de maintenir l'embranchement des mollusques tel qu'il avait été conçu par Cuvier. Là encore il est permis de résister aux innovations si hardiment tentées par ceux qui veulent bien s'appeler eux-mêmes les naturalistes de progrès.

On voit, en résumé, que ce progrès est souvent contestable. Depuis dix ans une quantité d'idées nouvelles ont été jetées dans la science, beaucoup d'idées anciennes longtemps abandonnées ont été reprises et soutenues avec ardeur. Le tort de M. Oscar Schmidt est d'avoir un peu trop parlé en apôtre de ces idées, pas assez en critique. La science ne gagne rien à ces formules absolues souvent si peu conformes aux faits qui abondent dans le langage de l'école haeckelienne et dont nous n'avons cité qu'un petit nombre d'exemples. Si ces formules peuvent en imposer à quelques lecteurs, il en est d'autres, et ce sont les plus compétents, ceux qui font en somme l'opinion scientifique, qu'elles éloignent de la doctrine ou qu'elles transforment en adversaires.

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Ce n'est pas par l'exagération qu'une théorie scientifique se fait une place, et j'en trouve la preuve dans l'histoire même du transformisme. C'est à sa forme modérée que le premier livre de Darwin dut son grand et légitime succès. Et si jamais le darwinisme devient une doctrine acceptée de tous, il le devra non pas aux rêveries brillantes, mais aventureuses, où se complaisent aujourd'hui certains de ses adeptes germaniques, mais aux travaux patients de ceux qui scrutent directe:nent la nature, de ceux que ne rebutent pas l'étude et la description des espèces, la recherche de leurs rapports avec les conditions où elles vivent, avec les espèces qui les ont précédées. La zoologie descriptive fera plus encore, pensonsnous, pour la solution de la question que l'anatomie et l'embryogénie. E. P.,

Maitre de conférences à l'École normale supérieure.

BULLETIN DES SOCIÉTÉS SAVANTES Académie des sciences de Paris. SÉANCE PUBLIQUE ANNUELLE DU LUNDI 21 JUIN 1875.

Cette séance est consacrée à la proclamation des prix que l'Académie décerne cette année. M. Fremy, président de l'Académie, prononce une allocution dans laquelle il fait l'éloge des savants dévoués à la science et au pays et il nomme particulièrement M. Mathieu, le doyen de l'Académie, dont nous avons à regretter la perte, les missionnaires envoyés pour observer le passage de Vénus, enfin les infortunés Sivel et Crocé-Spinelli. Il termine par des remerciments aux hommes généreux, qui constituent, avec leur propre fortune, le budget de la science.

Après cette allocution, M. Fremy proclame les prix décernés pour 1874 et fait connaître les concours que l'Académie a cru devoir proroger à l'année prochaine.

(Nous publierons la liste de ces prix dans le prochain numéro.)

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SOMMAIRE DU N° 2

ACADÉMIE DES SCIENCES DE PARIS. SÉANCE PUBLIQUE ANNUELLE. M. J. Bertrand : Élie de Beaumont.
MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE DE PARIS.

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BOTANIQUE.

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Cours de M. Max Cornu : La botanique et ses applications. CONGRÈS DE L'INDUSTRIE MINÉRALE. SESSION DE SAINT-ETIENNE. VIII. M. EUVERTE : Influence du phosphore et du manganèse sur les propriétés physiques des aciers. IX. M. REMAURY: Les récentes installations des hauts fourneaux dans la forraine et le Luxembourg.-X. M. DEVII LAINE : Les méthodes d'exploitation des couches puissantes dans le bassin de la Loire. XI. M. VIER : Les lois relatives aux mines et leur application dans le bassin de la Loire. — XII. Le Puits du Chêne et sa machine d'épuisement (Société des houilleurs de Saint-Étienne). XIII. La fabrique d'agglomérés et les fours à coke de Méons. BELLETIN DES SOCIETÉS SAVANTES. Académie des sciences de Paris. BIBLIOGRAPHIE SCIENTIFIQUE.

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M. G. LE BON : La vie. CHRONIQUE SCIENTIFIQUE.

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Vente autorisée sur la voie publique (20 février 1875).

On s'abonne : à LONDRES chez Baillière, Tindall et Cox, et Williams et Norgate; à BRUXELLES chez G. Mayolez; à MADRID chez Bailly-Baillière; à LISBONNE chez Silva junior; à STOCKHOLM chez Samson et Wallin; à COPENHAGUE chez Höst; à ROTTERDAM chez Kramers; à AMSTERDAM chez Van Bakkenes; à GENES chez Beuf; à FLORENCE chez Loescher;à MILAN chez Dumolard; à ATHENES chez Wilberg; à ROME chez Bocca; à GENÈVE chez Georg; à BERNE chez Dalp; à VIENNE chez Gerold et Cie; à VARSOVIE chez Gebethner et Wolff; à SAINT-PÉTERSBOURG chez Mellier; à ODESSA chez Rousseau; à Moscou chez Gautier; à NEW-YORK chez Christern; à BUENOS-AYRES chez Joly; à PERNAMBUCO chez de Lailhacar et Cie; pour l'ALLEMAGNE à la direction des postes.

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