La longueur du tube, au-dessus du trait de jauge, est de oTM, 14. Cette pipette est montée, à l'aide d'un bouchon de liège qu'elle traverse à frottements doux, sur un ballon de 100 de la forme représentée. Le trait de jauge se trouve aussi près que possible de la panse et le goulot a o", 12 de longueur au-dessus du trait. Le bouchon est percé d'un second trou qui laisse communiquer l'intérieur du ballon avec l'atmosphère. On introduit dans le ballon le poids de fulmi-coton sec capable de donner 15 de soluble. On le traite par de petites quantités d'éther sulfurique à 56o ajoutées progressivement de façon à gonfler, ramollir et dissoudre tout le soluble. Pour écraser les noyaux gélatineux, on se sert d'une baguette dont une extrémité est légèrement cintrée; cette forme permet d'atteindre tous les points où ces noyaux se déposent. La dissolution terminée, on lave la baguette avec de l'éther. On complète le volume à occ, 5 près. On amène à 20° centigrades et, avec quelques gouttes d'éther, on ajuste exactement le volume. On bouche avec un bon liège fin et l'on agite. Puis on laisse reposer dans un endroit soustrait aux grosses variations de température jusqu'à complet éclaircissement du collodion. Les parois verticales du ballon facilitent la descente des fibres insolubles. Quand le collodion est limpide, on ajuste sur le ballon la pipette bien sèche et on le plonge jusqu'en haut du goulot dans un récipient d'eau où il est maintenu par une pince à vis qui serre le bouchon. L'eau est chauffée à 20°, température choisie comme plus commode à réaliser que celle de 15o. La figure indique un mode de chauffage par thermo-syphon réalisé au moyen d'un tube en plomb de 8mm qui reçoit la chaleur d'un très faible brûleur. On laisse dix minutes l'appareil dans le bain à 20o pour que tous ses éléments soient à la même température; puis on aspire le collodion à l'aide d'un caoutchouc et d'un petit aspirateur (l'usage de la bouche est incommode), jusqu'au-dessus du trait de jauge; on laisse retomber et l'on répète une deuxième fois la même opération. On sature ainsi de vapeur d'éther tous les tubes. jusqu'à l'aspirateur sans modifier sensiblement la composition du collodion. VIII. IT PARTIE. 4 Une troisième fois, on aspire jusqu'à environ oTM, 02 ou oTM, 03 au-dessus du trait, puis, tout mouvement ayant cessé dans la pipette, on la remonte de façon à amener la pointe à oTM, 005 audessus du trait de jauge 100°. Avec beaucoup de précautions, on laisse écouler le collodion pour l'affleurer exactement au trait de 5o. A ce moment, et simultanément, on rend la pression atmosphérique dans la pipette, on déclanche le compteur à secondes et l'on commence à compter les gouttes. Lorsque la dernière goutte se présente à l'extrémité du tube capillaire, on arrête le compteur et l'on vérifie la température qui a dû rester constante dans toutes les parties du bain. Le nombre de gouttes ou le nombre de minutes et secondes classent le collodion observé; cependant, il y a lieu de remarquer que les durées accusent davantage les différences. Pour exemple, voici les résultats des essais faits en janvier 1894 : Coton de Baclen-sur-Nèthe (spécial pour dynamite). 18 de soluble dans 100 à 20°, 331 gouttes en.... 18 de soluble dans 100° à 20°, 339 gouttes en...... 23m 23m Coton au taux de 200cc de Az O2 par gramme sec et de go, I pour 100 de soluble, résultant du traitement d'un CP1, Ae par l'eau à 110° pendant cinq jours. 1o de soluble dans 100cc à 20°. Impossibilité de compter. 54 Coton du Moulin-Blanc (spécial pour dynamite). NOTE COMPLÉMENTAIRE SUR LA DÉSHYDRATATION DU COTON-POUDRE PAR L'ALCOOL; PAR M. MESSIER, Ingénieur des poudres et salpêtres. pour On sait (') qu'on diminue la quantité d'alcool à 95° à employer la déshydratation en éliminant mécaniquement du mélange une quantité d'alcool assez grande pour qu'il ne reste plus dans la matière qu'une quantité de liquide, u, inférieure à p+q et telle qu'en y ajoutant ensuite un poids p+q-u d'alcool à 95o, on obtienne la quantité (p+q) d'alcool au degré n. Proposonsnous de calculer quelles sont, quand on opère ainsi, les quantités d'alcool à 95o nécessaires pour la déshydratation. 1° Cas d'un seul lavage. Le poids x d'alcool à 95o à employer pour la déshydratation d'un poids (P+ h) de coton-poudre humide est égal à y +p+q-u, y étant donné par la formule Si dans cette équation on fait u=p+q, on retrouve l'équation (x) 2o Cas de deux lavages. - Le poids x d'alcool à 95° à employer pour la déshydratation sera donné par l'équation Si dans l'équation (2) on fait K = u, c'est-à-dire si l'on suppose qu'à la fin du premier lavage on pousse l'élimination de l'excès de liquide au même point qu'après le deuxième, cette équation de vient (j) x2+hx h Р u (i − p) = o. Lorsque l'on fait, dans les équations (λ) et (p.), u = p + q, on retrouve les équations (B) et (7). 3o Cas de trois lavages. pour la déshydratation est donné par l'équation Le poids d'alcool à 95° nécessaire à la fin du deuxième lavage, entre les équations ci-dessous |