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Les turbines à ventiler étaient au nombre de huit, disposées sur

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Fig. 4. COUPE TRANSVERSALE DU BATIMENT ET LONGITUDINALE DU COULOIR D'ASPIRATION ET DE LA BUSE DE REFOULEMENT.

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deux lignes parallèles, séparées par un couloir en sous-sol dans

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lequel sont placées les tuyauteries destinées à recueillir les vieux acides. Chaque ligne comprend deux groupes de turbines séparées par un passage central (fig. 4). On voulut profiter du couloir existant pour y faire passer les vapeurs; on édifia au-dessus de Fig. 4. DÉTAIL DES AUVENTS.

Ardoises

Couloir

d'aspiration

Échelle

chaque groupe de turbines un auvent en bois fermé de trois côtés. La cloison verticale placée au-dessus du couloir fut laissée ouverte sur une hauteur de om, 30; on disposa sur cette hauteur des planches inclinées en forme de persiennes et pouvant facilement être tournées de façon à pouvoir, en faisant varier leur inclinaison, augmenter ou diminuer le passage laissé libre pour l'écoulement des vapeurs et, par suite, diminuer ou augmenter la vitesse d'écoulement.

Après le deuxième auvent, le couloir d'écoulement des vapeurs se rétrécissait pour se terminer en un conduit circulaire dans lequel était placé le ventilateur. L'air était ensuite chassé du ventilateur par un conduit horizontal qui était la continuation du précédent et qui se raccordait par un coude arrondi avec une tour verticale en bois semblable à celles qui servent à la ventilation du trempage.

Les choses étant ainsi disposées, on mesura à l'anémomètre la vitesse de l'air :

1o Dans une section placée à environ 1 en amont du ventilateur;

2o Dans chaque auvent, entre les persiennes.

La moyenne des mesures donna 2m, 70 pour la vitesse de l'air

dans le premier cas; dans le second cas, la vitesse varia de 2,35 à 1,88, suivant que la mesure était faite dans les deux auvents les plus rapprochés du ventilateur ou dans les deux plus éloignés. Les sections des couloirs de ventilation étant de 3m2, 20 dans le premier cas, le débit obtenu était de

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Pour chaque auvent, les persiennes, au nombre de 20, hautes de om, 30, étaient ouvertes de oTM,12. Les 4 auvents étant ouverts, la section des orifices par lesquels l'air s'écoulait dans le couloir central était égale à

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Dans ces conditions, la ventilation de l'atelier se faisait d'une manière satisfaisante.

L'installation qui vient d'être décrite avait été faite d'une façon toute provisoire.

En même temps qu'on se préoccupait d'assurer la ventilation de l'atelier du turbinage, il était question de modifier et d'agrandir cet atelier. Ce qu'on voulait donc savoir, avant tout, c'est sur quelle base il fallait établir une installation définitive.

D'après les expériences dont on a donné plus haut les résultats, la ventilation s'effectuait dans des conditions satisfaisantes, avec un débit de 31000m3 par heure pour 8 turbines en marche.

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Le nouvel atelier devant comprendre 2 turbines de plus et le conduit de ventilation devant être allongé, on a admis comme base le chiffre de 5000m3 par turbine et par heure, ce qui conduisait à un total de 50 000m d'air par heure. Avec ce chiffre, on comptait qu'on pourrait ventiler, en outre des turbines, les fosses des émulseurs, où il se produit d'abondants dégagements de vapeurs nitreuses, et même les bacs où l'on recueille les vieux acides provenant du turbinage. L'expérience du turbinage, comme celle du trempage, avait démontré en outre que, pour empêcher les vapeurs acides de rentrer dans les ateliers, il était nécessaire de

les conduire assez loin et de ne les déverser dans l'atmosphère qu'à une hauteur assez grande, de façon qu'elles puissent être diluées et entraînées par le vent.

Enfin, avec les installations précédemment décrites, les ventilateurs exigent un entretien très minutieux et leur durée est assez limitée.

On se proposa donc, dans l'installation définitive, d'adopter un ventilateur pouvant enlever 50000m3 d'air à l'heure, l'air expulsé devant être déversé à 15m au-dessus du sol et le ventilateur devant être soustrait à l'action des vapeurs acides. Au moment où cette installation était à l'étude, MM. Geneste et Herscher venaient de réaliser la ventilation des salles d'accumulateurs du secteur électrique de la place Clichy. On s'adressa à eux et ils s'engagèrent à réaliser les desiderata au moyen d'un ventilateur de oTM,80 de roue, qui insufflerait de l'air sous pression dans la cheminée d'évacuation des vapeurs.

Cette installation vient d'être terminée et nous allons donner quelques détails à ce sujet.

Les turbines à ventiler sont actuellement au nombre de 10, disposées comme il a été dit plus haut. Le conduit qui sert à l'expulsion des vapeurs est toujours celui qui servait pour la ventilation provisoire; on l'a seulement prolongé jusqu'à la cheminée d'appel qui a été placée entre le bâtiment 158 (émulseurs) et l'égout collecteur du bâtiment 155. La section du couloir, à son extrémité, est égale à 2,00 × 1,262,52. Pour éviter de percer dans la cheminée une seule ouverture de cette dimension, le couloir, avant son arrivée dans la cheminée, se divise en deux conduits distincts et l'on a pratiqué dans la cheminée deux pénétrations voûtées, séparées par un fort piédroit en granit; le raccordement de chacun des conduits avec la cheminée se fait par un rampant en bois à grande courbure (fig. 5). La cheminée a une hauteur de 17 au-dessus du fond du couloir. Son diamètre a été calculé en admettant pour le courant d'air une vitesse de 6m. Le débit devant être de 50 000m3 à l'heure, soit environ 153 à la seconde, la section devait être égale à = 2,50, ce 2m3, 50, ce qui correspond à un

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diamètre de 1, 80; c'est le chiffre qui a été adopté.

A son extrémité et sur une hauteur de 3,70, le diamètre passe

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