G. LEGRAIN. Louqsor sous les Pharaons. Légendes et chansons de la Haute-Égypte. Bruxelles et Paris, Vromant, 1914. In-8 carré de 224 p. avec 100 gravures hors-texte. B. O. S. La Vérité sur la question romaine. Paris, Retaux-Bray, 1890. In-8 de 147 P. Les Larmes du Veuvage essuyées par saint FRAnçois de Sales. Avec notes et avant-propos par M. Charles Brunetière. Nouvelle édition. Paris, Téqui, 1913. In-18 de 167 p. Prix: 1 tr. L'ABBÉ JEAN VAUDON. Une âme de lumière. Le Père Gratry. Paris, Téqui, 1914. In-12, XXXIX, 362 p. Prix : 3 fr. 50. ED. HAMON. Misères humaines. Traits populaires et religieux sur quelques défauts et vices des familles. 13e édition. Avec une préface du R. P. Lalande. Paris, Téqui, 1914. In-12, Ix, 292 p. Prix : 2 fr. ABBÉ CHARLES GRIMAUD. Sauvons nos âmes. Paris, Téqui, 1914. In-12, 277 p. Prix : 2 fr. CHAN. S. DECORNE. Dans la chambre du malade. Consolations et conseils, délassements et souvenirs. 2e éd. Paris, Téqui, 1914. In-12, x1, 353 p. Prix 3 fr. 50. M. J. ROUET DE JOURNEL, S. J. Enchiridion Patristicum. Loca SS. Patrum, Doctorum, scriptorum ecclesiasticorum collegit. . . . 2e éd. Fribourg, Herder. 1913. In-8, xxv, 801 P. Prix: 11 fr. Officium maioris hebdomadae a dominica in palmis usque ad sabbatum in albis, iuxta ordinem breviarii, missalis et pontificalis romani. Nova editio iuxta nuperrimas prescriptiones (1913) S. RR. C. - Turin. P. Marietti, 1914. Prix 3 fr. Mgr ERCOLANO MARINI, Attività della Chiesa dopo l'editto di Milano. Castelpiano, Romagnoli, 1914. Brochure in-8, 20 p. REVUE LITURGIQUE & BÉNÉDICTINE PARAIT HUIT FOIS PAR AN, AUX TEMPS LITURGIQUES Les idées et les faits. Notes et documents : LITURGIE A nos lecteurs. 337 343 348 357 363 372 380 Lettre d'approbation de la « Sainte Messe >> (cardinal Mercier). — Dix ans après le Motu proprio. La Maîtrise grégorienne de Saint-Remi. · Conférence-audition d'art grégorien. — Pour le temps de la Pentecôte. Le mouvement liturgique en Allemagne . . 385 - Montserrat. ORDRE MONASTIQUE : Rome. - Cesena. - Novalesa. - Florence. · Centenaire de Dom Salvado. Naples. Siegbourg. de Downside. Schwarzack. Lamspringe. Sainte-Ottile. --- Frascati. Schweiklberg. -Saint-Martin, Lacey. Calgary. D. M. FESTUGIÈRE, La BIBLIOGRAPHIE: D. A. DEPREZ. Grains de Poésie. RÉDACTION ET ADMINISTRATION: ABBAYE DE MAREDSOUS BELGIQUE 398 Le chanoine Fr. X. RECK LE MISSEL MÉDITÉ CONFÉRENCES sur les textes liturgiques de la messe Traduit de l'allemand par D. ANDRÉ NOBLET. Tome II. Pentecôte et Temps après la Pentecôte. Nos abonnés peuvent se procurer ces volumes à un prix avantageux en s'adressant à la librairie de l'abbaye de Maredsous. POUR LE TEMPS DE LA PENTECOTE D. G. MORIN L'IDÉAL MONASTIQUE et la vie chrétienne des premiers jours 2e édition. Beau volume in-12, 216 pages. 2 fr. 50. Pour nos abonnés: 2 fr. (port en plus). C'est vraiment l'œuvre d'un maître dont on apprécie vite la profonde doctrine et la haute inspiration; elle est par surcroît écrite dans une belle langue. L'attention est tenue en éveil par des remarques judicieuses et spirituelles qui dénotent l'expérience, la sagacité et l'esprit d'observation de l'auteur. Ces enseignements se présentent sous une forme moderne dans un livre d'aspect agréable. Son principal attrait vient de la profondeur de la doctrine et des problèmes toujours actuels qu'il étudie d'une manière neuve et ancienne; neuve dans la forme et ancienne par la doctrine qui est celle des vieux maîtres de la spiritualité monastique. Bulletin de littérature ecclésiastique de Toulouse. Pleines d'onction, originales, très littéraires, ces conférences révèlent un maître de la vie spirituelle. Collationes Namurcenses. Une connaissance bien informée de la société contemporaine imprime à ce recueil un cachet d'actualité plein d'attrait. La Vie diocésaine de Malines, Juin 1912 p. 326. Il y a dans ce livre de délicieuses pages. G. GOYAU. Revue de Philosophie, sept.-oct. 1912. BX L'étude que nous avons faite des répons du temps pascal nous a laissés sous le double sentiment de la joie et de la plénitude de vie dont ils sont l'expression. La résurrection du Christ, prémices de notre immortalité et principe de la vie surnaturelle dont nous jouissons ici-bas, en était la cause. Or, nos lecteurs le savent, Jésus disparaît dans une certaine mesure de l'horizon liturgique, à partir de l'Ascension, comme il quitta réellement ses disciples émus, au jour de sa glorification. Les mystères temporels de la vie du Sauveur cessent, dès cette heure, d'être le filon de la piété de l'Église. Désormais, elle s'efforce de perpétuer dans l'esprit des fidèles le souvenir pratique de sa doctrine, et de faire passer progressivement dans tous les détails de leurs situations concrètes la dignité et la fécondité de l'union intime au Christ glorifié. Pour mener à bonne fin ce travail intérieur si délicat, le chrétien a besoin d'un Guide; laissé à sa faiblesse originelle, il ne pourrait, en effet, prétendre à réaliser ce sublime programme. N'aurions-nous, pour nous en convaincre, en dehors de toute considération intrinsèque, que l'expérience de notre incapacité surnaturelle, qu'elle seule suffirait à nous faire comprendre la nécessité de cet Intermédiaire. Jésus, notre Sauveur, ne voulant point laisser les rachetés « orphelins », y a pourvu lui-même par une promesse formelle, dont la première et officielle réalisation remonte au jour de la Pentecôte, à Jérusalem. Ce fait mystérieux de la prise de possession des âmes par le divin Paraclet, dans lequel tout est prodige étonnant, sans être renouvelé parmi nous normalement sous sa formalité concrète, continue chaque année ses effets intérieurs dans l'Église, principalement dans la célébration de la semaine de Pentecôte. A cette occasion, en effet, le Christ multiplie, pour ceux qui suivent docilement la liturgie de leur mère, les dons de son Esprit, et affermit ainsi la vie chrétienne en nos âmes par l'opération toute-puissante de ce divin Acteur. Que peut-Il faire, sinon inculquer et fortifier en nous la vie du Fils dont Il procède Lui-même. Comme nous avons eu la joie de le constater précédemment, au cours de chaque période du cycle, les petits répons, objet de notre examen, seront cette fois encore, de discrets élans suggérés à notre piété, et à l'aide desquels notre âme recevra de la Sainte Église, avec plus de ferveur et de fruit, l'éducation de l'esprit de Jésus. Voici les principaux d'entr'eux : Spiritus Domini replevit orbem terrarum; et hoc quod continet omnia, scientiam habet vocis. L'esprit du Seigneur remplit l'univers ; Il embrasse toute chose et entend toute parole. Spiritus Paraclitus docebit vos omnia. L'Esprit Consolateur vous enseignera toute chose. Repleti sunt omnes Spiritu Sancto, et cœperunt loqui. Tous furent remplis de l'Esprit de Dieu, et commencèrent à enseigner. Loquebantur variis linguis Apostoli, magnalia Dei. Les apôtres racontaient, en toute langue, les merveilles de Dieu. Un court commentaire suffira pour orienter nos lecteurs dans la considération plus profonde de ces pieux élans. Le premier répons nous semble insister sur un aspect fondamental de l'action du Saint-Esprit, qui mérite que nous nous y arrêtions quelques instants. L'Écriture Sainte, dans les pages de l'Ancien Testament, contient déjà des allusions à cette opération mystérieuse; et la formule du répons a dû s'en inspirer, car la parenté est manifeste. C'était, en effet, une idée plus ou moins développée dans le judaïsme, que la présence spirituelle de Dieu non seulement à la production de sa créature, mais à sa conservation et à l'exercice de sa finalité. C'étaient, en somme, les prémices du dogme de la Providence. La mission de la troisième. personne de la Trinité ne serait-elle pas, d'ailleurs, le degré suprême que Dieu même pût atteindre dans son action providentielle? En ramenant notre considération à son objet précis, c'est-à-dire l'entretien de la vie proprement surnaturelle ou la communauté de vie avec le Christ glorifié, nous ne pouvons méconnaître que l'opération de l'Esprit divin parvient au maximum absolu de présence de Dieu dans la créature humaine. Ne pouvant lui communiquer l'identité de sa nature divine, Il lui fait don de son Esprit, afin que Celui-ci soit le Moteur véritable, mais respectueux de sa liberté, dans toute son activité spirituelle. Sous l'image de cette présence universelle, de cet embrassement de 1 |