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nion d'un médecin sur la maladie de l'empereur Napoléon et sur la cause de sa mort; offerte à son fils, au jour de sa majorité. Par J. Héreau, ancien chirurgien ordinaire de Madame mère. in-8. Chez Louis. 4 fr.

Supplément aux Mémoires historiques sur la mort de Joachim I", roi de Naples, ou Réponse à M. Napoléon-Louis Bonaparte. Par Franceschetti. in-8. Chez Baudouin frères.

Mémoires sur le prince Lebrun, duc de Plaisance, et sur les événemens auxquels il prit part sous les parlemens, la révolution, le consulat et l'empire. Par Marie du Mesnil. 2o édition. in-8.. Chez Rapilly.

Biographie nouvelle et complète des pairs de France, comprenant les 76 pairs de la promotion du 5 novembre 1827. in-18. Au Palais-Royal. 3 fr.

ANTIQUITÉS.

Lettre à M. Amanton sur la prétendue ville d'Antua, ou Atornense Castrum. in-8. Dijon.

Essai sur l'histoire de l'esprit humain dans l'antiquité. Par Rio. in-8. Chez Mesnier. Tome I.

GÉOGRAPHIE. TOPOGRAPHIE. Itinéraire descriptif de l'Espagne. Par le comte Alex. de Laborde. 3 édition, considérablement augmentée; précédée d'une Notice sur la configuration de l'Espagne et son climat, par de Humboldt, d'un Aperçu sur la géographie

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physique, par Bory de SaintVincent, et d'un Abrégé historique de la monarchie espagnole et des invasions de la Péninsule jusqu'à nos jours; enrichie de vignettes, de deux grandes cartes de ce royaume, et d'un atlas in-4. Chez F. Didot. Tome IV. Partie I.

Cette édition formera 5 à 6 volumes. Mémoires relatifs à l'Asie, contenant des recherches historiques, géographiques et philologiques sur les peuples de l'Orient. Par J. Klaproth. in-8. avec cartes et pl. Chez Dondey-Dupré. Tome III.' 12 fr.

Description de la ville de Schumla, ses monumens, ses fortifications et ses environs. in-8. Impr. de Coniam.

Essai de statistique de l'île de Bourbon, considérée dans sa topographie, sa population, son agriculture, son commerce, etc. Ouvrage couronné en 1828 par l'Académie royale des sciences, suivi d'un projet de colonisation de l'intérieur de cette île. Par P. Thomas. 2 vol. in-8. Chez Selligue.

VOYAGES.

Voyage en Turquie et à Constantinople. Trad. de l'angl. de R. Walsh, par H. Vilmain et E. Rives. in-8. avec pl. Chez Moutardier. (Voyez le cahier précédent).

Second Extrait.

On distingue les Bulgares par leur bonnet brun en peau de mouton ; ils ont une casaque courte d'étoffe de laine brune sans teinture, que leurs femmes

filent et fabriquent, des pantalons d'étoffe blanche, et des sandales de cuir liées sur le coude-pied avec des courroies; ils ne portent ni pistolets, ni coutelas, ni aucune arme offensive. On les remarque surtout par leur coatenance et leur manière d'agir: la première est ouverte, franche et bienveil lante, et la seconde est si charitable et si cordiale, que tous les Bulgares que l'auteur rencontrait semblaient l'accueillir comme un ami. « Quand leurs buffles ou leurs arubas embarrassaient la route, dit-il, ils s'empressaient de les détourner; et, s'ils nous voyaient dans un mauvais pas, ils se hâtaient de venir à notre aide. » On n'aperçoit jamais les femmes turques; les femmes bulgares, au contraire, prennent part à tous les soins domestiques. Leur habillement est fort propre et paraît fort commode: il se compose d'un jupon et d'un corps de jupe en étoffe bleu foncé, avec une bordure de couleur claire, et d'une chemise de fil et coton qui descend beaucoup plus bas que le jupon, et qui forme un grand nombre de plis autour du con et des bras, avec des bordures ressemblant à de la dentelle. Les femmes mariées se couvrent la tête d'un mouchoir, dont un coin pend sur leurs épaules; les filles ont la tête découverte, et ornent leurs cheveux de différentes pièces de monnaie; toutes portent des boucles d'oreille, des bracelets et des bagues, mêms dès l'âge de trois à quatre ans; elles ont les pieds nus. Elles sont très-industrieuses, et portent toujours la quenouilie et le fuseau.

Les villages des Bulgares se composent ordinairement de quarante à cinquante maisons placées çà et là, sans ordre ni régularité. Les maisons, qui sont en treillis enduit de terre, sont propres et commodes dans l'intérieur, où l'on n'est point tourmenté par la fumée, par les moucherons ni par les odeurs désagréables qui blessent le riche dans la demeure du pauvre. Dans une partie de l'habitation se trouvent toujours des sacs de laine, d'étoffe, ou un tapis. Les

Bulgares paraissent jouir de tout ce qui rend la vie heureuse : un climat doux, un sol fertile, un pays agréable, des troupeaux, du blé, du vin, du bois et des eaux limpides. La langue qu'ils parlent n'a pas le moindre rapport avec celle des Turcs, des Grecs, des Juifs ou des Arméniens, avec qui ils se trouvent constamment; ils l'ont apportée avec eux de la Sarmatie, et c'est un dialecte de l'esclavon, ressemblant à la langue russe plus qu'à aucune autre; elle est purement orale, n'ayant jamais été réduite en règles grammaticales. La ville de Rutschuk est très-considérable. On dit qu'elle contient de dix-huit à vingt mille maisons, qui sont remarquables par l'effet singulier que produisent de loin leurs hautes cheminées blanches. Elle est bâtie sur les bords du Danube, et presque toutes les rues ont une pente vers le fleuve. Elle est entourée de murs de trois côtés, et ouverte en partie du côté du Danube. Les Grecs, les Juifs et les Arméniens occupent environ sept mille maisons, et font, avec la Valachie, un commerce très-actif. Les Valaques semblent avoir peu modifié les costumes de leurs ancêtres. Ils sont habillés de peaux de mouton, telles qu'ils les retirent de dessus les animaux. Leurs huttes sont sous la terre, et on n'en aperçoit que le toit, où sont pratiquées plusieurs ouvertures pour laisser un passage à la fumée, au jour et à l'air. Elles sont entourées d'un treillage d'osier comme celles des Bulgares. On y entre par un escalier creusé" en dehors du treillage. La ville de Bucharest, capitale actuelle de la Valachie, contient environ 10,000 habitans. On y voit autant d'Européens que d'Orientaux; une moitié porte des chapeaux et des habits, l'autre des colpacs et des pelisses. Dans un quartier on voit de brillans équipages tirés par des chevaux; dans un autre sont de lourds arubas traînés par des buffles. Il n'y a point de mosquées ni de muzzims qui appellent le peuple à la prière du haut des minarets; mais il y a des églises grecques, sur

montées de dômes semblables à ceux des mosquées; les prêtres annoncent l'office divin avec des maillets dont ils frappent une petite planche. Ce qu'il y a de plus remarquable à Bucharest, c'est la manière dont les rues sont pavées. Du Danube jusqu'à Bucharest on trouve à peine un caillou ou un arbre; mais, de Bucharest jusqu'aux monts Krapach, la plus grande partie du pays est couverte de rochers et de bois; et il est difficile d'expliquer pourquoi, ayant le choix entre la pierre et le bois, les habitans de Bucharest ont donné la préférence au dernier pour garantir leurs rues peut-être les boyards trouvent-ils plus doux de rouler sur un sol plancheyė. Les maisons sont généralement construites en briques, recou vertes en dedans et en dehors d'une couche de plâtre; elles sont couvertes avec des lattes de bois. La ville abonde en tavernes, et, pour y attirer les consommateurs, on voit quantité de femmes qui dansent et qui chantent dans la salle où l'on se réunit. C'est dans ces sortes de lieux que les boyards, quittant leurs familles, vont passer leurs soirées au milieu des femmes les plus éhontées. La ville d'Hermanstadt, en Transylvanie, reuferme actuellement environ 2,500 maisons et environ 14,000 habitans, qui sont, en grande partie, saxons luthériens. Les rues sont larges et commodes, et vont presque toutes aboutir à une grande place irrégulière qui se trouve à peu près au centre de la ville. Le principal édifice est la cathédrale, qui tient toute la longueur de la place. Elle est consacrée au culte catholique, quoique la majorité des habitans soient protestans. Hermanstadt possède aussi 、 un muséum, une bibliothèque contenant environ 15,000 volumes, une université de 13 professeurs, une école élémentaire et plusieurs établissemens de charité. De Hermanstadt, l'auteur entre dans le bannat de Temeswar,et, passant par Pesth et Bude, dont il donne une description intéressante, se rend à Vienne, d'où il retourne en An

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gleterre, après avoir visité Munic, Augsbourg, Francfort, Mayence, Cologne, etc. Cet ouvrage est à l'ordre du jour, dans ce moment où tous les yeux sont fixés sur le théâtre de la guerre en Turquie. En tête se trouve une esquisse générale de la route de l'auteur à travers la Thrace, la Bulgarie, la Valachie, la Transylvanie et la Hongrie, ainsi que de quelques routes et passages dans les Balkans et les monts Krapach.

Une carte des environs de Constantinople.- Un plan de Sabumla. - Les planches représentent : Passage du Balkan, près de Schumla. Manière de courir la poste en Valachie. Paysan saxon de l'église réformée, en Transylvanie. Exposition de la tête d'AliPacha dans la cour du sérail. - Yafta, ou inscription placée dans la cour du séráil auprès de la tête d'Ali-Pacha. Tombeaux d'Ali-Pacha et de ses fils.

POLITIQUE. ÉCONOMIE

POLITIQUE.

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La France et la Grande-Bretagne unies. Par Antoine Bertolacci, ancien membre de l'administration civile de la compagnie des Indes anglaise. in-8. Chez Treuttel et Würtz.

Un coup-d'œil sur l'état moral et politique de l'Europe et sur la position relative de la France et de la GrandeBretagne, sert de préliminaire à la proposition de former par un lien de famille une alliance étroite et durable entre ces deux nations. Il y a lieu de croire que la différence de religion, d'industrie, de position et d'habitudes, peut y opposer des grands obstacles; mais l'auteur, philantrope éclairé, et dont les vues politiques sur la marche de la civilisation en Angleterre et en France annoncent des connaissances profondes en diplomatie, pense que ces obstacles ne sont pas insurmontables; et si l'esprit public n'est pas tout à fait disposé à franchir cette barrière, les

orages qui obscurcissent l'horizon de l'Europe l'y forceront peut-être. On sait que dans le 16° siècle le mariage de Philippe II avec Marie, reine d'Angleterre aurait pu, si Marie avait eu des enfans, placer sous la même couronne, l'Espagne, la Flandre, la Grande-Bretagne, les Indes et l'Amérique. De même, au 19e siècle, si l'alliance arrêtée entre le prince d'Orange et la princesse Charlotte d'Angleterre n'eût été rompue par des considérations qui n'étaient nullement politiques, il y aurait probablement de nos jours un héritier des royaumes-unis des Pays-Bas, de la Hollande et de la Grande-Bretagne. La même circonstance se renouvelle aujourd'hui. La main de la jeune princesse de Kent peut porter, au défaut de la France, dans une des grandes familles régnantes du continent, cette couronne à laquelle l'empire des mers est attaché. Qu'on réfléchisse un instant sur toutes les conséquences qui pourraient résulter pour la France d'une alliance pareille, et l'on sera alors en état de juger de l'importance de la proposition qui est l'objet principal de l'ouvrage que nous annonçons, et qui contient d'ailleurs des vues sur la législation et la politique, dignes d'un véritable ami de l'humanité et de la paix.

Economie politique, ou Principes de la science des richesses. Par Joseph Droz, de l'Académie française. in-8. Chez Jutes Renouard. 7 fr.

« Nous avons sur cette science, dit l'auteur dans sa préface, d'admirables ouvrages; mais aucun de leurs auteurs n'a pris soin d'aller toujours du connu à l'inconnu, seul moyen cependant de guider sans efforts les esprits, et de les amener, en quelque sorte, à découvrir eux-mêmes la vérité. » Il cite ceux de Smith, de Blanqui, de Say, de Storch, de Malthus, de Huskisson et autres. Le sien se divise en quatre livres qui traitent, en vingt-sept chapitres, de la

formation, de la distribution et de la consommation des richesses. Le volume forme le troisième des OEuvres de Jos. Droz.

Coup-d'œil historique et statistique sur l'état passé et présent de l'Irlande, sous le rapport de son gouvernement, de sa religion, de son agriculture, de son commerce et de son industrie. Par D. C... in-8. Chez Mongie. 2 fr.

De la mendicité, de ses causes et des moyens de la détruire en France. Par J. N. Bidaut. in-8. Chez Renard. 1 fr.

De l'état des partis dans les chambres, et des alliances possibles entre eux. Par le vicomte de Saint-Chamans. in-8. Chez Dentu. 4 fr.

Lettres politiques d'un ami à un ami sur les affaires du moment, la Charte et ses lois organiques. in-8. Chez Dentu.

JURISPRUDENCE.

Manuel pratique de procédure civile, etc. Par Babin aîné. in-8. Chez Crochard.

La Législation civile, commerciale et criminelle de la France, ou Commentaire et Complément des Codes français. Par le baron Locré. in-8. Chez Treuttel et Würtz. Tomes XIV et XV.

Ces deux volumes traitent des différentes manières dont on acquiert la propriété, qui forment les titres VI à XVI du Code civil.

ADMINISTRATION.

Guide pratique des commis d'ad

ministration de la marine, embarqués sur les vaisseaux du roi. Par B. Lataud. in-4. Brest, chez Lefournier.

PHILOSOPHIE. MORALE.

De l'Amour, selon les lois primordiales et selon les convenances

des sociétés modernes. Par de Senancour. 3e édition, angmentée. in-18. Rue de l'Ecole de Médecine, n. 3.

Nouveaux Fragmens philosophiques. Par Victor Cousin, in-8. Chez Pichon et Didier. 7 fr. 50. 71

QUATRIÈME CLASSE.

BEAUX-ARTS.

Architecture moderne de la Sicile. Par Hittorff et Zanth. in-fol. Rue Coquenard, n. 32. Livr. XV. avec 4 pl. 5 fr. ; colombier vélin, 10 fr.; pap. de Hollande, 10 fr.

Nouveau Manuel des artistes, ou le Guide des peintres, sculpteurs, dessinateurs, graveurs, etc., dans le choix des sujets allégoriques ou emblématiques qu'ils ont à employer dans leurs compositions, etc. 3 vol. in-12. avec fig. Chez A. Costes.

Musée de peinture et de sculpture,
ou Recueil des principaux ta-
bleaux, statues et bas-reliefs des
collections publiques et particu-
lières de l'Europe; dessiné et
gravé par Reveil, avec des no-
tices Duchesne aîné. in-8.
par
Chez Audot. Livr. XXXV et
XXXVI (bis).

Contenu: Incendie de Borgo Vecchio;

par Raphaël. (Peinture à fresque, dans le Vatican. Le musée de Paris en possède une copie à l'huile.) — Mort de saint Bruno; par Le Sueur. Saint Bruno enlevé au ciel; par le même. Paysage, scène d'effroi; par N. Poussin. L'Amour implorant Vénus; par Rouget. (Ce tableau appartient à l'auteur.) Une fille de Niobé, statue antique. (Galerie de Florence.) La 36o livraison contient les portraits suivans: Raphaël, Guido Réni, Pierre Miguard.

Les Ruines de Pompéi, dessinées et mesurées par Fr. Mazois. Ouvrage continué par Gau, auteur des Antiquités de Nubie. in-fol. Chez F. Didot. Livr. XXV. Prix de chaque livraison, 20 fr.

Contenu Forum, temple de Vénus, avec cinq planches contenant plan, élévation, coupe, détails, dans son état primitif et depuis la restauration dudit temple.

Restauration des Thermes d'Antonin Caracalla, à Rome, présentée en 1826 à l'Académie des

Journal général de la Littérature de France. 1829. N° 2.

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