et demeure du dit sieur Dupeyrat, le vingt un juin mil sept cent quatre-vingt-neuf. Lecture faite a le dit sieur Dupeyrat, avec nous signé. Signé Decubes, Dupeyrat, Degravallat, Delagane, notaire royal. Contrôlé le 3 juillet 1789 à S' Auvent. Signé DEMARCILLAC. (Communication de M. P. Touyéras, d'après une copie du temps). IX. Nomination d'un syndic par les collecteurs de la paroisse de Noth, au refus des habitants. 1730 Assemblée de paroisse. Not. - Aujourd'hui, vingt-quatrième jour du mois de décembre, mil sept cent trente, environ midy, au bourg de Not et au-devant de la grande porte et principalle entrée de l'église du d. bourg et paroisse, issue de grande messe cellébrée dans la d. église, tous les habitants et paroissiens sortant d'icelle entendre en grande affluence et tous convoqués et assemblés au son de la cloche qui a cet effet a été tirée, ont comparu personnellement par-devant les notaires royaux soussignés, François Buffet, maçon, demeurant audit bourg, Pierre Geay, laboureur, demeurant au lieu du Mont, et Jacques Coulon, laboureur, demeurant au lieu du Masvigier, le tout paroisse de Not, collecteurs de lad. paroisse, accompagnées de Jacques Petit, masson du d. bourg, présentement absent de la province, pour l'année prochaine mil sept cent trente un, lesquels après avoir ainsy convoqué et assemblé les d. habitants et paroissiens leur ont dit, remontré et exposé que le sindic de lad. paroisse étant décédé, il est nécessaire et tout à propos d'en élire et nommer un autre à sa place suivant les règlements, et iceux collecteurs ayant intérêt qu'il en soit nommé un pour diriger les actions qu'ils ont et pourront avoir contre les d. habitants et même pour l'exécution des mandements et ordonnances de Sa Majesté qui pourraient estre envoyées dans lad. paroisse, ils ont sommé et interpellé tous les d. habitants d'en nommer et choisir un d'entre eux capable de ladite commission, avec déclaration qu'à défaut et sur leur refus les d. collecteurs en nommeront un de leur part et qui sera tenu d'exercer lad. commission; lesquels habitants n'ayant voulu faire aucune réponse, et requérant les d. collecteurs, iceux habitants ont esté d'abondant sommés et interpellés par les d. notaires royaux de dé libérer et nommer un d'entre eux pour sindic de lad. paroisse, lesquels de ce faire ayant esté refusants, même de faire aucune réponse et dire leur avis de ce aussi interpellés, les d. collecteurs, à leur refus, et pour qu'il ne leur soit rien imputé, ont nommé unanimement pour sindic de la d. paroisse de Not, la personne de Mathieu Rodier, laboureur dud. bourg, et y demeurant, lequel ayant à l'instant comparu a dit ne devoir estre sindic pour ne savoir ni lire ni écrire, et le tout communiqué aux autres habitants et interpellés de nouveau de déclarer s'ils entendent confirmer ou décharger ledit Rodier, ils n'ont pareillement voulu faire aucune réponse, et à leurs périls, risques et fortunes, les d. collecteurs ont persisté dans leur d. nomination et soutenu que ledit Rodier est bon, capable et assez intelligent pour vaquer à lad. commission de sindic, encore qu'il ne sache lire ny écrire et du tout ayant requis acte, à eux octroyé par les d. notaires royaux pour leur servir et valoir que de raison, ont les dits collecteurs et Rodier déclaré ne savoir signer, de ce enquis et interpellés, les d. habitants ayant aussi refusé de signer leur refus et de déclarer s'ils ne savent signer, de ce pareillement interpellés. Signé: RANJON, notaire royal. Controllé, scellé à Bridiers, le 27 décembre 1730. Reçu 18 sols. Signé : NONIQUE. (Document trouvé dans l'étude de Me Ernest Montaudon, notaire à La Souterraine (Creuse), communiqué par M. J. Bellet, instituteur en retraite à La Souterraine). X.Ordonnance épiscopale concernant l'église de Benjamin de l'Isle du Gast, par la grâce de Dieu et du S'-Siège apostolique évêque de Limoges, conseiller du roi en tous ses conseils, vu le procès-verbal de visite faite par nos ordres et de notre autorité, dans l'église paroissiale de S'-Maurice près La Souterraine, en notre diocèse, par le s' Jean de la Salle de Ribeyreix, curé de lad. Souterraine, en date du 13m du présent mois, par lequel il constate que les custodes où repose le très saint-sacrement ne sont pas dorées en dedans, non plus que le croissant du soleil ou ostensoir; que les vases de pierre où l'on tient l'eau baptismale est fendu; que les corps de l'église est en très mauvais état, en sorte qu'elle menace d'une ruine entière et prochaine. Tout vu et considéré nous avons ordonné et ordonnons qu'on fera dorer par le dedans la grande custode, celle dont on se sert pour porter le saint viatique aux malades de la campagne et le croissant du soleil dans son entier; ordonné de plus qu'on fera faire incessamment un vase au moins de cuivre étamé qui puisse contenir avec décence l'eau du saint baptême. Ordonné de plus qu'on fera remettre et rétablir le mur du devant de l'église et celui du côté de l'Evangile, qui se sont séparés de la voûte, aussi bien que ceux du sanctuaire, la dite voûte et le pillier qui se trouve du côté de l'Epitre, et ce à peine d'interdit pour la dite église de St-Maurice dans six mois à compter du jour de la date des présentes; enjoint à cet effet au sieur curé de nous en donner avis au terme échu. Pour ce qui est des bancs qui se trouvent placés dans l'église et dont les propriétaires refusent d'exiber les lettres, comme il est marqué dans le dit procès-verbal, nous nous réservons d'en connaître et d'y pourvoir à notre premiére visite; cependant pour ce qui concerne l'exécution de ce qui a été par nous ordonné sur les urgentes réparations de la d. église, le d. s curé se pourvoira contre qui et par devant qu'il appartiendra, conformément aux ordonnances royaux et notamment à l'édit du mois d'avril 1695. Donné en notre chasteau d'Isle le 20° octobre 1733. Signé P. év. de Limoges. Par monseigneur, David. (Sceau en papier en partie détruit.) (L'original existe dans l'étude de Me Guillerot, notaire à Arnacla-Poste, Haute-Vienne. A été copié par M. Drouault, receveur d'enregistrement à Saint-Sulpice-les-Feuilles). XI. Rolle de la taxe pour le milicien establie par paire de bœufs à Saint-Martin-le-Château. 1743 1743 (1). Collecte de la Clavelle Le Monteil, Chassanioux, deux paires de boeufs deux livres, taxé à deux livres dix sols; (1) La milice indigène ne fut établie qu'en 1688. « L'ordonnance royale du 16 novembre 1688 établit la levée d'un corps de milice toujours subsistant dans l'intérieur du royaume, à la place de l'arrière-ban de la noblesse, qui, ne pouvant et ne voulant faire un service régulier, ne causait que de l'embarras », dit Voltaire. La milice se recrutait par voie d'élection par les habitants réunis en assemblée générale. L'ordonnance du 10 décembre 1691 ordonna le tirage Les Bossoux, deux paires de bœufs deux livres dix sols; Låge: Chez Jouandon, deux paires de boeufs : taxé à deux livres dix sols; -Sainte-Marie des Mazetons, deux paires de bœufs : taxé à deux livres dix sols; - Chez les Douergnes, deux paires de boeufs : deux livres dix sols; - La petite méterie exploitée par les Rouyjoux, une paire de bœufs une livre. : La Clavelle Barjonnet Bon Corp, deux paires de bœufs deux livres dix sols; — Gadinaud, une paire de bœufs une livre cinq sols; Chenaud, deux vaches: taxé à douze sols. Theillet Piatte, deux boeufs : taxé une livre cinq sols; - Caraby, une paire de bœufs taxé une livre cinq sols. Tourtouloux Parot et Gardelle, trois paires de bœufs trois livres 15 sols; - Le Meunier, deux vaches: taxé douze sols. Pont: Chez Boussat, quatre bœufs taxé à deux livres dix sols; Bouiellon, quatre boeufs taxé à deux livres dix sols; Bartou Guilliemminaud, une paire de boeufs une livre cinq sols; Martial Catinaud de Pont, une paire de boeufs une livre cinq sols; Le nommé Jean dit le Montanier a deux vaches douze sols. Le Masfaure Barjonnet, une paire de bœufs une livre cinq sols; Truffy Pardoux, deux boeufs taxé à une livre cinq sols; Léonard Desboeufs, deux vaches: taxé à douze sols. Chassanioux Chez Léobon, quatre bœufs taxé à deux livres dix sols. La Gatte Le nommé Boneyrand, deux boeufs une livre cinq Jean Cacou, dit petit homme, une paire une livre cinq Le nommé Piaraud, une paire : taxé à une livre cinq sols; Martial Paulit, deux boeufs une livre cinq sols. sols; sols; au sort des jeunes gens ou veufs sans enfants qui devaient composer la milice. Les nobles en étaient exempts, parce qu'ils étaient classés dans le ban et l'arrière-ban. D'après l'ordonnance de 1726, la milice se composait, en France, de cent bataillons de douze compagnies, de 50 hommes chacune. La durée du service militaire variait de quatre à six ans. Mais la milice fut supprimée en 1791. La levée en masse ou la réquisition de 1793 vint combler imparfaite. ment cette lacune, puisque la loi du 19 fructidor an VI, due, comme on le sait, à l'initiative du maréchal Jourdan, eut pour objet, en établissant partout le système de la conscription militaire, d'obvier aux inconvénients et à l'insuffisance des bataillons de volontaires. La loi du 19 fructidor an VI astreignait au service militaire tous les hommes valides de vingt à vingt-cinq ans révolus. P. C. Saint-Martin-le-Château Prasinal chez Barnique, deux paires de bœufs deux livres dix sols; Cerneix et Nourissaud, trois paires de bœufs trois livres quinze sols. Le syndic Thybaud de Féozinas nous fournit ensuite par tête d'habitants le relevé de la taxe due pour la milice, à Saint-Martin-leChateau, en 1743 >> Premièrement, pour le Clocher, » Le fils de Léobon de la Séauve, deux livres; - le fils du Blanc, trois livres; le fils de Jean Pitance, trois livres; le fils de Vareille, deux livres; Rossignol de Lanssade, trois livres; - le fils de Léonard Chantoury, le jeune, trois livres; le fils de la Bourdique, deux livres; Grenier de Féozinas, huit livres; - Nanay de Prazinat, sept livres; - Lemasson, trois livres; — Bujade, trois livres; Moreil de Neufvialle, deux livres; - Lantoine de Boussal, six livres; - Lamotte, deux livres; Charles, une livre; Mian, dix livres; Martin Planchat, trois livres; le gendre de Minaud, six livres; - Peychalat de Féozinas, deux livres; Jacques, une livre dix sols; - La Clavelle Le Redon du Monteil, trois livres; Jacques Lagaye, dix livres; - Le Minout, deux livres; Tonichout de Tourtouloux, deux livres; - Gardelle, trois livres; Le Mareschal, trois livres; - Gadinaud de la Clavelle, huit livres; le cuisinier de Lâge, deux livres; -- Marsaudy, deux livres; - Le Merle, quatre livres; Bougetout de Pont, cinq livres; Le Cadet, trois livres; Boussat, deux livres; - Pardoux, du Masfaure, six livres; - Pardoux, de La Gatte, une livre sept sols; Boyraud, deux livres; Pauty, deux livres; - Ganat, de Låge, une livre; Le Bon Corps de la Clavelle, deux livres; Le Meunier de Tourtouloux, une livre; - Le Mamy, du Chassagnaux, une livre; La Vallet, de Pardoux, deux livres; - Thève, de Grandrieu, dix livres; Léonis, trois livres; - Lerousseau, de la Chassagne, trois livres; Le Berche, trois livres; Lagrandinaud, de Favareillas, trois livres; Gouby, deux livres; - Georges de Villegouleix, neuf livres; - Rabazay, du Massoubrot, dix livres; Limbert de Brudieu, trois livres ; Boussac, dix livres; Leyraud, deux livres; Le Memy de la Cour, dix livres; Mathieu de Lavergne, une livre quatre sols; Tardy, de Lacour, deux livres; Carré, de Brudieu, deux livres et le métayer Deyverias, treize sols. -- - » Soit au total pour la paroisse de Saint-Martin-le-Château, 229 livres 9 sols. |