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tenir son répertoire; M. Gailhard s'efforce de l'enrichir par la représentation de chefs-d'œuvre étrangers et de

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L'OPÉRA

Fidèle à ses traditions, aussi, l'Opéra continue à entre

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donner à ses spectacles le plus d'éclat possible. Assurément. l'Opéra n'est pas un théâtre de jeunes; on pourrait, peut être, le trouver un théâtre d'avant-garde. lorsqu'il joue l'Astarte de M. Xavier Leroux; mais, on va moins à l'Opéra pour y écouter le développemeut d'un drame, que pour entendre de la musique ou y assister ceci est de rigueur pour les abonnés aux déploiements suggestifs des ballets... Donc, en fait d'oeuvres nouvelles, nous avons eu, en 1901 : MM. Xavier Leroux, Astarlė,

4 actes. Georges Hue, Le Roi de Paris, 3 actes.

Saint-Saëns.

Les Barbares.

Cet opéra dont le livret est signé de MM. Victorien Sardou et Gheusi, joint à la musique de M. SaintSaëns, formait un bel assemblage de réputations consacrées.

Ajoutez qu'on jour Siegfried de Richard Wagner et que l'Opéra fait de fort belles recettes malgré les chefs d'orchestres... Travaillez, jeunes gens; l'Opéra vous attend...

L'OPÉRA-COMIQUE

Faire l'éloge de M. Albert Carré serait inutile; tout le monde tombe d'accord pour apprécier ses qualités d'administrateur et d'artiste. L'Opéra-Comique, gràce à lui. est devenu un théâtre où l'on joue et où l'on monte de vraies pièces : la musique y est, aussi, excellente.

Louise, la très belle œuvre de M. Gustave Charpentier est entrée dans le répertoire; puis, ce sont des opérascomiques nouveaux, La Fille de Tabarin, de M. Pierné, L'Ouragan, Le Légataire universel, La Marseillaise, Pholie, La Sœur de Jocrisse, Le Follet. Hommage à

poétique et tendre de Griselidis, par Armand Silvestre et M. Morand. Enfin, on applaudit les reprises de Werther du Roi d'Ys, du Domino noir et du Pré aux Clercs.

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Verdi. Vers la fin de l'année, M. Massenet remportait grand succès avec sa jolie partition sur le livret si

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Parmi ces divers, il faut mentionner spécialement les grandes sociétés symphoniques :

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Il suffit de jeter les yeux sur les programmes des œnvres exécutées sous la direction de MM. Colonne et Chevillard pour voir combien est justifié l'intérêt que leur accorde l'État.

M. Colonne, au Châtelet, exécute, dans la saison de 1901:

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BEETHOVEN: Ouverture de Coriolan. Quatuor N° 1. Ballet de · Quatuor à cordes No 10.

Prométhée.

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HEYMANN: Elfenspiel.

D'INDY Madrigal. 1er Quatuor.

KOECHLIN Trois rondels de Banville.

MENDELSSOHN: Ouverture de Ruy Blas. Allegretto de la Symphonie. Cantate. Trio. Réformation. Symphonie. Concerto, en sol mineur. Sonate en ré.

MOZART: Ouverture de Titus. Quintette en la. Quatuor à cordes.

PÉRILHOU : Les Chants de France.

PIERNE: Les petites Ophélies.

-

Une belle est dans la forêt.

Chanson de Berger. Yanthis (fragments).

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PAUL. PUGET: Novembre.

A celle qui revient. - Nuit d'été.

M. Chevillard qui, à la quantité des œuvres, joint la qualité de l'exécution, dirige, au Nouveau-Théâtre magistralement :

HILLEMACHER: Ouverture de Claudie.

DEBUSSY Deux nocturnes.

ALARY: La mort de Cordelia.

DELAFOSSE: Fantaisie.

FAURÉ: Pelléas et Mélisandre.

DUPARC: Léonore.

SAVARD: Ouverture du Roi Lear.

RENIE: Concerto.

BUSSER: Trois mélodies.

FRANCK: Symphonie en Ré mineur.

LALO Symphonie espagnole.

BOURGAULT-DUCOUDRAY: Rapsodie Cambodgienne.

CHEVILLARD Le Chêne et le Roseau.

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BRAHMS Concerto pour piano.

RIMSKY-KORSAKOW: Schéhérazade (suite d'orchestre).

PITT: Le Sang des Crépuscules.

SINDING: Concerto pour violon.

LISTZ Faust symphonie.

Enfin, à la Société Nationale de musique, fondée par Romain Bussine, M. Vincent d'Indy mérite de vifs encouragements.

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