même des ouvrages qui, sous forme de spéciale à la suite de la Géographie. On dialogues, traitent un sujet bien déter- pourrait cependant extraire de cette série miné.

les relations qui se rapportent exclusiveIl a toujours régné dans la classe des ment à une seule contrée, et les placer Polygraphes un certain vague que nous- dans l'histoire particulière de cette même même, peut-être, nous n'avons pas assez contrée. évité. On y fait entrer, indépendamment La Chronologie et l'Histoire universelle des auteurs qui ont composé des ouvrages

terminent les Prolégomènes; après quoi en différents genres, ceux qui traitent de vient l'histoire des religions, où, comme diverses matières en un seul ouvrage,

nous l'avons déjà dit, se trouve placée la comme l'a fait Montaigne, et, enfin, on y Mythologie, envisagée dans ses rapports admet les Diverses leçons, et les Mélan- avec les religions autres que le Judaïsme, ges. Selon nous, on ne devrait placer le Christianisme et l'Islamisme. Là nous dans les Polygraphes que les écrivains avons soin de distinguer la Mythologie de qui ont laissé des compositions en diffé- l'ancien Paganisme, religion éteinte, et rents genres, et plus spécialement ceux celle des peuples du Nord, appartenant à qui appartiennent à la littérature propre- un culte également éteint, de la Mytholo.. ment dite; car c'est sous ce dernier rap- gie orientale encore subsistante. Ainsi, à port seulement que cette section s'an- ce qui, dans notre ancienne table, consnexe aux Belles-Lettres. Quant aux Poly- tituait la Mythologie, nous réunissons et graphes qui se sont spécialement distin- la partie de l'Archéologie qui traite des gués dans une science, c'est dans cette usages religieux et ce qui se rapporte science qu'il faudrait les porter. Ainsi, aux mythes des peuples orientaux anAristote, quoiqu'il ait été presque uni- ciens et modernes, laissant toutefois dans versel, resterait dans la Philosophie; Vol- la Théologie les livres sacrés de ces taire, au contraire, Voltaire, malgré toutes mèmes peuples. En formant cet appenses prétentions au titre de philosophe, ne dice de l'Histoire des religions, notre but serait qu'un grand polygraphe littéraire; a été de présenter le tableau comparatif Montesquieu, que, peut-être un peu légè- de toutes les mythologies. Cependant, si rement, nous avons considéré comme po- cette réunion n'était pas goûtée, on pourlygraphe, devrait être placé au commen- rait ne conserver dans cette section que cement de la Jurisprudence, dans toute la mythologie générale et reporter les bibliothèque où l'Esprit des lois ne se mythologies particulières, soit dans l'Artrouverait pas séparément. Les auteurs chéologie, soit dans l'histoire des nations que, à l'imitation des Anglais, nous nomme. auxquelles elles appartiennent. rons Essayists, pourraient être, soit dans L'Histoire bysantine et celle des diverla Morale, soit dans la Philologie, selon ses invasions qui amenèrent et suivirent que l'un de ces deux genres y dominerait la chute de l'empire romain, font une le plus. Il en serait de mème des Diverses transition de l'Histoire ancienne à l'Hislecons et des Mélanges d'un seul auteur, toire moderne: nous les avons réunies en lesquels appartiendraient ou bien à la une seule section, sous le titre d'AppenPhilologie, ou bien aux Mélanges histori- dice à l'Histoire ancienne. Suivant en ques, selon la nature du recueil. Nous cela l'exemple de nos prédécesseurs, nous terminons les Belles-Lettres par les Col- avons placé à la suite de l'Histoire molections d'ouvrages et d'extraits de diffé- derne des Paralipomènes ou suppléments rents auteurs, qui se rapportent plus par- comprenant l'Histoire de la chevalerie et ticulièrement à la littérature.

l'Art héraldique, l'Archéologie, l'Histoire L'Histoire, avec ses Prolegomènes et littéraire, la Bibliographie et les Mélanges ses Paralipomènes, est de toutes les clas- historiques. L'Histoire de la noblesse, ne ses celle qui est le moins susceptible de se rapportant guère qu'à l'Europe, serait grandes modifications. Aussi la retrou- peut-être mieux placée à la suite de l'Hisvera-t-on ici à peu près telle qu'elle était toire de cette partie du monde que dans dans notre troisième édition. Les Voyages la division où nous l'avons laissée. L'Ary forment toujours une ample section chéologie se compose particulièrement de

tout ce qui tient à l'histoire des meurs vrages appartiendraient plus régulièreet usages, soit des anciennes monarchies ment peut-être aux Prolegomènes ou aux orientales, soit des Grecs ou des Romains; Mélanges historiques qu'à la Biographie elle comprend aussi les monuments de proprement dite. toute espèce qui nous restent de ces dif- La Bibliographie tient de si près à l'Hisférents peuples. Quant aux antiquités par- toire littéraire en général et à la Biograticulières des Germains, des Gaulois, etc., phie des gens de lettres et des savants en elles servent d'introduction à l'histoire particulier, qu'elle devait naturellement spéciale des nations européennes. Ce qui trouver sa place à la suite de ces deux nous a empêché de placer l'Archéologie sections. C'est donc là que nous l'avons immédiatement après l'Histoire ancienne, rangée, en y réunissant l'Histoire de l'imcomme le font plusieurs catalographes, primerie, qui ne pouvait guère ètre séc'est que la science qui s'occupe des anti- parée de celle des livres. quités n'est pas bornée à l'époque où s'ar- La classe historique est terminée par rète l'histoire ancienne, et qu'elle pénètre des Mélanges, et elle cst suivie d'une bien avant dans le moyen âge, dont elle sixième et dernière classe, sous le titre interroge les monuments qu'il est quel- de Mélanges et Dictionnaires encyclopèquefois bien difficile de séparer de ceux diques. Là, indépendamment des ouvrad'un åge plus reculé. La réunion de tous ges que désigne particulièrement ce titre, les objets qui se rapportent à ce genre pourront se placer les Journaux qui traid'étude forme un ensemble trop vaste, tent de différentes matières, ainsi que les trop spécial, pour que la section qui y Collections où sont réunis des ouvrages est consacrée puisse être convenablement de tout genre. Les Recucils encyclopédiplacée, soit entre l'Histoire ancienne et ques étant, ou devant ètre le résumé de l'Histoire byzantine, soit entre celle-ci et toutes les connaissances acquises au mol'Histoire moderne; ce serait d'ailleurs in- ment de leur publication, sont mieux platerrompre, sans nécessité, la série histo- cés, selon nous, à la fin d'un Catalogue rique des différents âges. Cependant, s'il qu'au commencement, comme un savant s'agissait d'une bibliothèque où les livres respectable, le marquis de Fortia, le prod'antiquités fussent trop peu nombreux posait, il y a quelques années, dans un pour qu'on pût en former une section Système général de Bibliographie alphaspeciale, on pourrait alors les réunir à bétique, où, tout en donnant aux cinq l'Histoire ancienne.

grandes classes un autre ordre que le nôA la suite de l'Histoire littéraire, nous tre, il a conservé dans chaque classe presavons placé la Biographie, parce que dans que toute l'ancienne division. cette section domine la biographie litté- Telles sont les seules modifications que raire, et que d'ailleurs nous en avons nous ayons essayé de faire au système des extrait les biographies spéciales des per- libraires de Paris : elles ne satisferont sonnages historiques pour les placer dans pas, nous le craignons bien, les esprits l'histoire des pays auxquels elles appar- curieux de nouveautés; mais peut-être tiennent. Pourtant, nous ne saurions obtiendront-elles l'approbation des pernous le dissimuler, si ce classement est sonnes auxquelles l'expérience a fait reirréprochable en ce qui concerne les bio- connaître les graves inconvénients qu'ofgraphies littéraires et artistiques, il ne frent les nouveaux classements proposés l'est pas également à l'égard des recueils par différents bibliographes , tant natio. biographiques généraux, et surtout des naux qu'étrangers, classements qui jusdictionnaires qui, comme celui de Moréri, qu'ici ne peuvent guère être regardés réunissent à la Biographie les principaux que comme des essais , puisque aucun faits de l'histoire ecclésiastique et civile, d'eux ne s'est concilié les suffrages des et même la Géographie. Ces derniers ou- juges compétents.

ORDRE

DES DIVISIONS DE LA TABLE MÉTHODIQUE.

THÉOLOGIE.

A. Interprètes juifs, 391-403.

B. Interprètes chrétiens, soit catholiques, soit pro-

tesiants, sur l'Ancien et le Nouveau Testa-

ment, 404-437.

C. Interprètes des livres séparés de l'Ancien Testa-

ment, 438-475.

D. Interprètes du Nouveau Testament, 476-520.

(*) Au lieu de commencer par les textes sacrés, comme

nous le faisons ici, plusieurs rédacteurs de Catalogues placent

avant ces textes une introduction composée de ce qui, dans

notre système, forme les paragraphes AIB, C, de la Philologie

sacrée.

JURISPRUDENCE.