BON, directeur de l'institution Jubé. PINET, inspecteur de l'instruction primaire. LENIENT, directeur de l'école normale de Versailles, Admission du 7 décembre 1864. 2 TITULAIRES. MM. FEYTEAU, avocat à la Cour impériale. LOISEAU-TAUPIER, employé à l'administration des postes. Admission du 21 décembre 1864. 4 TITULAIRES. MM. DUPRÉ, docteur en médecine. LEFEVRE, avocat à la Cour impériale. FAITS DIVERS, INAUGURATION DU TOMBEAU DE FEU M. LOURMAND LE 11 DÉCEMBRE 1864. (Extrait du compte-rendu en séance du conseil de la Société.) « La Société pour l'instruction élémentaire était représentée à cette inauguration par M. Malapert, président, et M. Braud. Les assistants, au nombre d'environ deux cents, se composaient, pour la plus grande partie, des dames du Cours normal. <«< La réunion a eu lieu à la chapelle du cimetière du Père La Chaise. Après la cérémonie religieuse, l'ecclésiastique attaché à la chapelle a adressé à l'assemblée une allocution bien sentie sur les vertus et les mérites de notre regretté collègue. a «De là on s'est rendu au pied de la tombe, où M. Eichhoff, ancien inspecteur d'académie, et ami du défunt, exprimé, en termes touchants et émus, les justes regrets que laisse après lui l'homme qui a consacré sa vie à faire le bien, et à répandre les lumières de l'instruction partout où son action bienfaisante a pu se produire. <«< Ensuite, mademoiselle Lastouillat, une des plus anciennes, et l'on peut dire la plus fidèle du Cours normal, dont elle a été longtemps secrétaire, et qu'elle n'a jamais abandonné, a adressé particulièrement à ses compagnes ayant souscrit au monument, quelques paroles d'une généreuse inspiration, où elle a rappelé que, toutes, elles s'étaient associées pour donner ce dernier témoignage de reconnaissance à celui qui a toujours été pour elles un bienfaiteur, un digne ami, un père, et que ce monument était destiné à perpétuer le souvenir de leurs sentiments pour lui. « La foule s'est retirée silencieuse et recueillie, comme invite à le faire le suprême adieu adressé à l'honnête homme, à l'homme de bien. »> AUGUSTIN BRAUI. SOCIÉTÉ D'INSTRUCTION POPULAIRE DE MULHOUSE. Cette association, due à l'initiative de citoyens éclairés, s'applique à mettre à la portée du peuple la nourriture intellectuelle en même temps que l'alimentation matérielle, faisant ainsi marcher de pair les réformes économiques avec les bienfaits de l'enseignement. Elle vient notamment de fonder à Mulhouse une bibliothèque ouverte depuis le 1er septembre, laquelle est installée dans une salle spacieuse, bien aérée, située au premier étage du restaurant des Cités ouvrières. Ce même bâtiment renferme encore un magasin de denrées alimentaires, géré, comme le restaurant lui-même, par l'administration des Cités. Nul autre emplacement n'était donc plus convenable pour la nouvelle bibliothèque populaire. Après avoir acheté son pain à 5 c. la miche au-dessous du cours, après avoir pourvu, dans les mêmes conditions, à toutes les nécessités matérielles, le père de famille n'a qu'un escalier à monter pour s'approvisionner de nourriture intellectuelle. Les livres sont prêtés gratuitement à tous. Quant au célibataire qui prend ses repas au restaurant si économique et si bien tenu au rez-de-chaussée, il trouvera au premier, pendant les longues soirées d'hiver, un véritable salon de cercle littéraire, avec belle lumière et bon feu, livres et journaux. Ici encore tout est gratuit. La bibliothèque populaire est ouverte, dès à présent, le mercredi et le samedi, de midi et demi à deux heures et demie; le dimanche matin, de huit heures à midi, et les mardi, jeudi, vendredi, de huit à neuf heures et demie du soir. INSPECTIONS GÉNÉRALES PRIMAIRES. Voici l'état de leur fonctionnement pendant le cours de l'année 1863-1864. Les inspecteurs généraux de l'enseignement primaire auxquels avait été adjoint un fonctionnaire de l'administration centrale, ont visité, en diverses tournées, 54 départements, 72 écoles normales primaires et cours normaux et un grand nombre d'écoles communales ou libres. En outre, ils ont recueilli et consigné dans leurs rapports un grand nombre de renseignements sur la situation et les besoins des écoles normales primaires, particulièrement au point de vue du développement futur de l'enseignement spécial. CAISSES D'ÉPARGNE DES INSTITUTEURS COMMUNAUX. Il résulte du rapport fait au Sénat et au Corps législatif par la commission de surveillance de la caisse des dépôts et consignations que le solde créancier de ces caisses d'épargne était réduit, au 31 décembre 1863, à 6,640,642 fr. 01 c. Il a été ordonnancé, en 1865, 731 remboursements à des instituteurs sortis de fonctions. Il reste encore 20,126 titulaires des fonds provenant des anciennes caisses d'épargne départementales, à raison de 320 francs en moyenne par instituteur indépendamment d'un fonds commun de 162,627 fr. 16 c., à la disposition du ministre de l'Instruction publique. TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES Contenues dans le douzième volume (4a série) du Journal pour l'instruction élémentaire. De M. Garnier, professeur de dessin, | De M. Rossat, directeur d'école profescomme membre titulaire. 9 titulaire. 174 323 sionnelle à Charleville, comme correspondant. 528 De M. Bouderon, propriétaire à Oloron De M. de Sal, avocat, comme membre 447 De M. Daudet, officier de l'intruction publique, comme membre titulaire. 447 De M. Mariage, avocat, comme membre titulaire. 447 De M. Lefèvre-Rollin, libraire, comme membre titulaire. 447 475 De M. Cabuzet, propriétaire, comme De M. Massol, homme de lettres, comme membre titulaire. De M. Piot, négociant, comme membre De M. Bogelot, avocat, comme membre 323 titulaire. De M. Mallen, avocat, comme membre titulaire. De M. Pompée, directeur de l'école professionnelle d'lvry, comme membre titulaire et adjoint au Conseil. 528 De M. Besançon, docteur médecin, comme membre titulaire. 323 328 De M. Roosmalen, professeur de l'art oratoire, comme correspondant. 328 membre titulaire. 475 De M. van Gelder, étudiant, comme membre titulaire. 475 De M. Bon, directeur de l'institution 475 |