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Paraissant à ELBEUF le 15 et le 30 de chaque mois

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SOMMAIRE

par an

par

an.

Chronique, 81.

H. SAINT-DENIS, directeur

LES ABONNEMENTS SONT REÇUS DANS LES BUREAUX
DE POSTE AUX FRAIS DU JOURNAL;
ILS SONT FAITS POUR UNE ANNÉE ET SE
CONTINUENT JUSQU'A Réception d'avis CONTRAIRE.

Noir rapide et un seul bain des tissus laine, soie et des mélanges coton, 82. Teinture mécanique au moyen des alizarines et autres colorants insolubles à mordant, 83. Nouvelle méthode de teinture des fils et tissus de provenance animale, 82. Montage Genres élé, 86. Le Commerce des laines, 88 La production universelle des laines, 89. L'industrie lainière en Italie, 91. - EtatsUnis, 91. Birmanie, 92. Nouveaux brevets, 92. - Brevets Belges, 92. Revue des marchés, 92. Renseignements commerciaux, 93Annonces.

-

CHRONIQUE

Elbeuf, 30 Mars 1891.

Est-ce aux bruits de désarmement général qui courent qu'il faut attribuer une meilleure tendance dans la demande des matières lainières ? Nous ne le savons; mais nous constatons que la confiance semble renaître tant en France qu'en Allemagne, notamm nt dans les affaires en peignés. Des demandes assez importantes de laines pour ces genres ont été faites la semaine dernière et se continuent.

A Elbeuf, les affaires sont toujours modérées, et un trop grand nombre de métiers sont inoccupés.

La place de Sedan, dont les affaires augmentaient continuellement depuis un an, semble subir un temps de ralentissement. Les expéditions de draperies faites en février ne se sont élevées qu'à 198.577 kilog. contre 201.715 kilog. pendant le mois correspondant de 1893. Il est arrivé, en février, 295.688 kilog. de laines diverses; il a été expédié 132.038 kilog. de laines lavées.

On nous écrit de Mazamet que la place espère une reprise prochaine, surtout si l'industrie vinicole revoit les débouchés qu'elle avait autrefois dans le Nord de la France.

A Reims, la demande en peignés est peu active cette quinzaine; mais pour les quelques affaires qui se sont traitées, les prix ne

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dénotent pas de changement appréciable. Les affaires en blousses sont plus suivies, les cours sont fermes surtout pour les bons genres courants. En peignage, l'alimentation est complète, avec un peu d'avance. Il s'est traité peu d'affaires dans la filature en laine peignée durant la quinzaine sous revue. On maintient difficilement l'avance obtenue en janvier et février. Les chargements en façons de filature sont moins nombreux, les cotes restent les mêmes. La situation de la filature en laine cardée est toujours difficile,

Il s'est remis des commissions assez impor tantes en mérinos à destination de l'intérieur, aux cours établis. Le commerce d'exportation se trouve toujours dans la même situation précaire. La saison d'été des nouveautés en laines peignées se termine dans de bonnes. conditions; la saison d'hiver n'est pas encore commencée. Les commissions en nouveautés se remettent de façon assez normale. La vente des flanelles est peu active.

A Roubaix Tourcoing, on a constaté, cette quinzaine, la présence en fabrique d'un assez grand nombre d'acheteurs: malheureusement les ordres n'ont pas été remis dans les mêmes proportions. Beaucoup de ces visiteurs se sont contentés de se renseigner sur les genres d'hi ver et activer les livraisons d'été.

L'article bouclé, de création nouvelle, promet d'avoir du succès à la saison d'hiver. Ce tissu est formé d'une chaîne en mohair noir inaltérable, le fond est en laine, de sorte que ce genre, teint en pièces, ne change pas le frison du mohair qui reste noir, tandis qu'on applique toutes espèces de nuances sur les fonds, tels que bleu marine, bleu ciel, rose, grenat, vert, etc., qui produisent le meilleur effet.

Pendant le mois de février dernier, il a été exporté de France pour 24.559.000 fr. de tissus de laine, contre 28.326.000 fr. en 1893, et 25.678.000 fr. en 1892. Les exportations en filés de laine n'ont atteint que 1.387.000 fr., contre 1.480.000 fr. en 1893, et 1.640.000 fr. en 1892,

La situation ne s'est pas modifice sensiblement en Angleterre ; ce sont surtout les affaires d'exportation qui manquent pour donner une pleine activité aux diverses industries lainières.

INVENTIONS ET PERFECTIONNEMENTS

NOIR RAPIDE ET UN SEUL BAIN DES TISSUS
LAINE, SOIE ET DES MÉLANGES COTON

Cette teinture est basée sur l'emploi d'un mordant nouveau qui, ajouté directement aut bain de campêche, donne « du coup» des noirs d'une grande beauté, sur laine, soie et sur mélanges de ces deux textiles.

Les chaines coton blanc ou en teintes claires s'y font également après un trempage de dix minutes en châtaignier coupé d'une égale quantité d'eau, puis rincés.

Ces diverses opérations ont été faites en notre présence sur des morceaux et coupons; le travail, évidemment, peut se faire aussi facilement en grand.

Nous avons vu plonger dans le bain de teinture, monté avec campèche, un peu de bois jaune et le mordant spécial (qui est en cristaux), des mélangés laine et soie, coton et soie et laine et coton, de différentes couleurs; ces étoffes ont été éventées trois fois, pour refonctionner et lever celles qui étaient suffisamment à point.

L'opération a duré quarante minutes, sans ébullition; les tissus étaient tous d'un très beau noir bleu, bien plein et bien couvert.

Pour les soieries, il faut un bain très corsé en mordant et en colorant pour arriver à l'intensité voulue.

Après le javelage, ces échantillons ont été comparés avec des soieries neuves à peu près de mêmes qualités; leur teinte était notablement supérieure à celles de ces dernières ; le noir était plus riche et dépourvu de reflets brunâtres.

Sur le même bain, nous avons vu teindre, en ajoutant très peu de colorant et peu de mordant, divers échantillons de laine, drap et étoffes de fantaisie de différentes couleurs, y compris des écossais; tous sont sortis de cette teinture, après 20 minutes de bouillon, d'un très beau noir bleu, et tous les fonds parfaitement couverts.

Le détenteur du procédé, étant très âgé, désire vendre la composition de ce mordant, soit à une grande teinturerie, soit à un fabricant de produits chimiques; il tient à rester en dehors de l'exploitation, étant retiré des affaires; aussi ne demanderait-il qu'une minime somme si l'acquéreur, prenant le brevet à son nom, lui laissait une part équitable dans les bénéfices. Il ne veut traiter qu'avec

des personnes offrant toutes garanties d'honorabilité.

Il est évident pour nous que son procédé permet de réaliser une importante économie de main d'œuvre, de temps et de combustible, tout en produisant des noirs d'une grande perfection. (Recue de la Teinture).

TEINTURE MÉCANIQUE AU MOYEN DES ALIZARINES ET AUTRES COLORANTS INSOLUBLES A MORDANT

Par MM. P. Erban et L. Specht

Les auteurs assurent que les couleurs insolubles à mordant, qui par leur insolubilité ne peuvent être utilisées dans les machines à teindre, et notamment les alizarines, peuvent cependant teindre à fond les textiles, lorsqu'elles sont employées en solutions alcalines et sans compression.

Quel que soit l'état du textile brut, en rubans de filature, en fils sur bobines, en tricots ou tissus, on l'imprègne d'abord par pression ou par aspiration, avec une solution obtenue en dissolvant les couleurs désirées dans la quantité appropriée d'un alcalin, sans qu'il soit du tout nécessaire d'une opération préparatoire pour ouvrir, dévider, etc., la matière textile; puis on la sèche ou on la vaporise; on la traite ensuite avec les mordants nécessaires et on termine le fixage de la couleur par un vaporisage.

Pour teindre en rouge turc, par exemple, on traitera la fibre en cannettes, bobines, pièces, rouleaux, etc., sans la développer au préalable, par un bain monté avec

Alizarine R. X. en pâte à 20 0/0
Ammoniaque.

Huile pour rouge ture
Eau.

14 kil. 080

3 lit. 500

9 lit. 600 50 lit. 200

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de nitrite et par une combinaison des matières diazoïques développées avec une solution alcaline de phénols, comme le phénol simple, la résorcine, l'acide pyrogallique, l'alpha naphtol et le béta-naphtol."

Mais, jusqu'à présent, ce fait n'aurait donné aucun résultat pratique, par la raison que les solutions de phénol qu'il faut employer sont par trop alcalines et détériorent beaucoup les filaments de provenance animale.

Le docteur Obermayer, étudiant depuis longtemps les matières albumineuses, a reconnu de la sorte que non seulement les filaments déjà mentionnés, mais aussi toutes les matières albumineuses et leurs analogues, se laissent diazoter au moyen de l'acide nitreux, et peuvent être combinés avec les phénols et leurs acides sulfoniques et carboniques employés dans l'utilisation des matières azoïques, ainsi qu'avec certaines amines aromatiques, et sans que leur structure et leur aspect subissent une détérioration quelconque lesdites combinaisons produisant des colorants d'un grand éclat et de grand teint, qui, par suite de la facilité avec laquelle ils peuvent être manipulés et du bon marché des amines et des phénols employés, offrent de grands avantages dans diverses applications industrielles.

Le procédé en question comprend, avec la méthode d'emploi des matières colorantes (méthode décrite en détail ci-après), les faits nouveaux reconnus par l'inventeur, savoir que les colorants obtenus par les amines se laissent à nouveau diazoter et combiner avec des amines, et qu'aux matières azoïques obtenues par ce procédé, ou par celui qui précède, on peut donner des nuances différentes en les soumettant à l'action des solutions des sels métalliques.

M. le docteur Obermayer décrit donc successivement:

I. Le procédé qu'il a trouvé le meilleur pour diazoter, mais qui n'entre que partiellement dans la nouvelle invention.

II. La combinaison des matières diazoïques obtenues par ce procédé, avec des phénols et les amines ou avec leurs acides sulfoniques et carboniques.

III. Le procédé pour produire des matières amidoazoïques obtenues par les amines.

IV. Le traitement des matières diazoïques obtenues soit des colorants azoïques, amidoazoïques et diazoïques par des sels métalliques pour en varier les nuances.

En décrivant chacun de ces quatre procédés, l'inventeur exposera les opérations à effectuer avec les différentes matières albumineuses, accompagnant chaque exposé d'exemples qui le feront mieux comprendre.

I. - MANIÈRE DE DIAZOTER Les divers essais faits par l'inventeur lui auraient démontré que, pour diazoter, il est

très important que les solutions d'acide nitreux soient très diluées, contenant 0,1 à 2 p. c. de soude nitreuse du commerce, à 80 p. c. environ, acidifiée par une quantité équivalente d'acide chlorhydrique ou d'acide sulfurique, qu'il faut les employer à froid, pendant 12 à 24 heures, et jamais ne les exposer à la lumière. Ce n'est qu'en se conformant à ces prescriptions qu'on pourrait réaliser des teintes uniformes.

Il y a lieu de faire remarquer que l'agitation. incessante de la matière traitée, pendant toute l'opération, joue un rôle important dans la réalisation de l'uniformité des teintes.

La manière de diazoter est à peu près la même pour la soie, la laine, les étoffes lainées, et toutes les matières albumineuses en général.

Les solutions diluées de l'acide nitreux donnent aux matières albumineuses une couleur jaune peu vive; par contre, cette couleur jaune deviendrait très vive avec l'emploi des solutions concentrées, et il en serait de même pour les teintures produites par la combinaison avec des phénols et des amines.

Procedé pour diazoter la laine et la soie

La laine bien dégraissée, ou la soic cuite, est mise, dans la solution de nitrite, préparée comme il a été expliqué ci-dessus, et on l'y laisse pendant 12 à 24 heures en l'agitant constamment. Le rapport entre la quantité du liquide et celle de la marchandise doit être tel que la laine ou la soie (il ne faut pas réunir en masse serrée) se trouve juste couverte par le liquide.

Il serait essentiel de soustraire l'opération. à l'influence de la lumière: par conséquent, si le bain doit agir pendant 12 heures, il sera préférable de l'employer pendant la nuit. On retire alors la matière traitée et, après l'avoir lavée à fond dans l'eau claire, on procède immédiatement à la combinaison avec des amines ou des phénols.

Les poils, les étoffes lainées, sont traités de la nième manière, avec cette seule différence que le bain doit durer 36 heures.

Les matières diazoïques produites sont très sensibles à la lumière. Si on les traite par des solutions de différents sels métalliques ou d'agents d'oxydation; chlorure de fer, chlorure de zinc, acétate de zinc, chromate de zinc, chromate de soude en solution tartrique, à l'exception du chlorure d'étain, on obtiendrait des couleurs brunes ou rouges brunes, plus ou moins vives et également très sensibles à la lumière, ce qui empêche de les employer dans la teinturerie. Mais si l'on traite les matières diazoïques sus-nommées par une solution diluée de chlorure d'étain, chauffée à environ 60° C, on obtiendrait avec une réduction apparente de la matière diazoïque, en très peu de temps, pour toutes les matières albumineu

ses citées et leurs analogues, une couleur
crême, résistant à l'action de la chaleur.

II.

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COMBINAISON DES MATIÈRES ALBUMINEU
SES DIAZOIQUES AVEC DES PHÉNOLS ET DES
AMINES, OU AVEC LEURS ACIDES SULFONIQUE
OU CARBONIQUE.

M. le docteur Obermayer aurait trouvé que les matières albumineuses diazoïques, comme la laine, la soie, le poil et les étoffes lainées et diazotées, peuvent être combinées avec des phénols, de la manière la plus simple et sans éprouver la moindre détérioration, lorsqu'on emploie soit des solutions neutres et aqueuses de phénols, chauffés à 80° C, soit des solutions froides de phénolates alcalins ayant une faible teneur d'ammoniaque et aucun excès d'alcali fixe libre. Il aurait trouvé, en outre, que les sels neutres des amines et la solution faiblement acétique des amines, soit chauffée à 80° C, soit froide, peuvent servir à des combinaisons produisant des colorants. Les solutions de phénols et d'amines, employées à cet effet, varieraient un peu sous le rapport de la concentration, qui influe sur l'éclat de la couleur produite. On pourrait dire, en général, qu'il suffit de prendre, pour chaque litre, de un à 10 g. des phénols, des phénolates alca lins, des sels alcalins, des acides sulfoniques ou carboniques du phénol, des sels d'amines ou des sels alcalins des acides amidosulfoniques. Lorsqu'on teint à froid, il y aurait lieu d'ajouter à la solution des phénolates alcalins environ 0.2 p. c. d'ammoniaque.

PROCÉDÉ POUR TEINDRE LA LAINE ET LA SOIE
DIAZOTÉE

Premier exemple. - La laine diazotée, comme il a été dit dans le procédé I, est mise dans une solution de béta-naphtol et 0.2 p. c. d'ammoniaque, à la température ordinaire. Après avoir laissé la laine dans le bain pendant douze heures en ayant soin de l'agiter fréquemment, on la retire et on la lave à froid. La belle teinture brune, tirant sur le rouge, qu'on obtient, résisterait même à des solutions saponacées chaudes. Les acides rendraient la nuance plus claire.

Deuxième exemple. La soie diazotée d'après le procédé I est mise dans une solution aqueuse, chauffée à 80° C (solution à 12 p. c. d'alpha-naphtol ), préparée en dissolvant l'alpha-naphtol dans un peu d'alcool ou d'esprit de bois, que l'on verse ensuite dans l'eau chaude. Après avoir laissé la soie dans ce bain pendant 15 à 28 minutes, en l'agitant constamment, on retire pour la laver à fond. La teinture rouge écarlate ainsi obtenue serait, comme toutes les teintes produites avec des solutions neutres, presque complètement insensible à à l'influence des acides et des alcalis.

Troisième cxemple. — La laine, diazotée d'après le procédé I, est mise dans une solution de soude naphtonique de 0.5 à 5 p. c. acidifiée par quelques gouttes d'acide acétique; on l'y laisse pendant 24 heures, en l'agitant souvent,

ou pendant 25 à 30 minutes, en chauffant la solution à 80° C; pendant ce temps, on retire la laine du bain et on la lave à fond. La teinte obtenue est rouge écarlate et très belle; elle résisterait aux acides et brunirait sous l'action des alcalis. Les acides régénéreraient le rouge.

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Quatrième exemple. La soie, diazotée d'a près le procédé I, est mise dans une solution de paraphenylenediamine chlorhydrique de 0.5 à 1 p. c., additionnée de la quantité équivalente d'acétate de soude, de préférence à froid; on laisse la soie dans ce bain pendant six jours, en l'agitant fréquemment.

Après ce laps de temps, la soie, qui, d'ailleurs, a une teinte noire foncée tirant sur le bleu, est retirée du bain et lavée à fond. Les alcalis produiraient des nuances tirant sur le brun, mais la teinte résisterait complètement aux acides faibles.

L'inventeur cite comme exemple les teintes obtenues par les phénols et les amines dont le détail suit :

Table A

Les matières albumineuses donnent, si on combine :

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No 1. Avec du chlorhydrate d'aniline une teinte rouge foncée.

No 2.

Avec du phénol, une teinte jaune

un peu rougeâtre.

Avec de ia résorcine, une teinte

No 3.
orange foncée.
No 4.

Avec du tanin, une teinte jaune un

peu rougeâtre.

No 5. Avec de l'alpha-naphtol, une teinte rouge écarlate.

No 6. Avec du béta-naphtol, une teinte écarlate claire, un peu jaunâtre.

No 7. Avec dù chlorhydrate d'alpha-naphtylamine, une teinte brune claire tirant sur le rouge.

-

No 8. Avec du chlorhydrate de béta-naphtylamine, une teinte orange.

No 9. Avec du chlorhydrate de métaphénylène-diamine, une teinte rouge violette foncée.

No 10. Avec de l'acétate de benzidine, une teinte brune de bois, un peu rougeâtre.

Toutes ces teintes sont obtenues avec des solutions neutres; elles résisteraient au savon, qui, traités par du savon, deviendraient un à l'exception de celles des numéros 5 et 6 peu plus foncées. Toutes sont destinées à la laine.

Il faut prendre assez de liquide pour que la matière diazo-albumineuse en soit couverte. Les bains utilisés peuvent être employés à nouveau en renforçant leur teneur en phénol, ou amine.

Les poils, étoffes lainées, sont traités de la même manière.

Pour les procédés qui précèdent, on peut
sulfoniques et carboniques suivants :
employer les phénols, les amines et les acides

Phénol, o-nitrophénol, trinitrophenol, crésol, thymol, cumol, pseudo-résorcine, acide pyrogallique (acide gallique ), tanin, alphanaphtol, bêta-naphtol, dinitro-beta-naphtol, dioxy-naphtaline, acide salicylique, aniline, o et p-toluidine, xylidine, cumidine, m-phénylène-diamine, p-phenylène diamine, toluy

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TRAITEMENT DES COLORANTS SPÉCIFIÉS EN II ET III PAR DES SOLUTIONS MÉTALLIQUES, OU DES AGENTS D'OXYDATION, POUR VARIER LES NUANCES.

M. le docteur Obermagner aurait trouvé, en outre, que lorsqu'on traite les colorants obtenus d'après les procédés II et III, par des so

lène-diamine, alpha naphtylamine, bêta-naph-lutions de différents sels métalliques chauffés

tylamine, naphtylène-diamine, benzidine, tolidine, dianisidine, soude beta-naphtylamine sulfonique 2.6 (Bronner), soude alphanaphtylamine sulfonique 1.4.

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III. PROCÉDÉ POUR PRODUIRE DES TEINTES DIAZOIQUES AU MOYEN DES TEINTES OBTENUES PAR LES AMINES, D'APRÈS LE PROCÉDÉ II.

Les teintures obtenues par les amines d'après le procédé II doivent évidemment leur pouvoir colorant aux matières amidoazoïques. En effet, en mettant ces colorants dans des solutions diluées d'acide nitreux, de la même concentration que celle indiquée dans le procédé I, on peut les diazoter à nouveau et les combiner avec des phénols ou des amines, obtenant soit des couleurs plus vives, soit des variations dans les nuances.

Le procédé pour les différentes matières albumineuses (soie, laine, poil), ainsi que pour les opérations et les concentrations des solutions, est identiquement le même que celui indiqué en détail en I et II. La table B donne. le détail de quelques teintures, obtenues par ce procédé.

Table B

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à 10° C ou par des agents d'oxydation, comme le chlorure de fer, le chlorure de zinc, l'acétate de ziac, le chromate de potasse et l'acide sulfurique, on obtient, après 20 ou 30 minutes, des colorants plus foncés, ou d'autres nuances d'un fort bel aspect. La table C, qui suit, donne quelques exemples et indique comment s'effectue la manipulation.

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rouge.

Le no 7 Le no 8 Le no 10

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Le n° 11 (de la table B) devient brun foncé

tirant sur le noir.

brun très foncé.

Le no 12 devient
Le no 13
Le no 14
Le no 15

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brun de bois très foncé.

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brun de bois foncé.

>>

Le no 16

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rouge foncé, tirant sur le brun.

brun de bois.

Lorsque les colorants de la table A sont traités pendant 30 minutes environ, dans une solution contenant 0.5 à 2 p. c. de chlorure de fer et 0.2 p. c. d'acide chlorhydrique, à une température de 50 à 80° C:

Le no 1 devient brun, tirant sur le jaune. un peu rougeâtre. brun clair, nuancé de rouge.

Le n° 2 Le no 3

>>

>>

Le no 4

brun clair, tirant sur le

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rouge foncé.

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rouge.

rouge un peu foncé, tirant

rouge très foncé.

brun havane, nuancé de

rouge.

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