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21e ANNEE

15 JUIN 1894.

LE JACQUARD

JOURNAL DE

L'INDUSTRIE

LAINIÈRE

Paraissant à EL BEUF le 15 et le 30 de chaque mois

Abonnements: France. . . . 15 francs par an Etranger.... 20 francs par an.

H. SAINT-DENIS, directeur

LES ABONNEMENTS SONT REÇUS DANS LES BUREAUX
DE POSTE AUX FRAIS DU JOURNAL;
ILS SONT FAITS POUR UNE ANNÉE ET SE
CONTINUENT JUSQU'A RÉCEPTION D'AVIS CONTRAIRE.

Note sur la teinture SOMMAIRE: Chronique, 161 en bleu indigo des tissus chargés en chlorure de baryum, 162.- Appareil à teindre ou à laver les · Montage: textiles en flocons ou en fils, 163. Genres été, 163. - Les tissus à la mode, 165 Association nationale de l'industrie lainière 166. La crise lainière, 167.- La production de la Anlaine en Italie, 167. Allemagne, 168, glelerre, 168 Régence de Tripoli, 168.- Possessions anglaises d'Asie, 169. -Les iles PhilippiLes îles Philippines en 1892, 169. Association de l'industrie et de l'agriculture françaises, 170. Les règlements d'atelier, 170, Législation commerciale franNouveaux brevets intéressant l'inçaise, 170 Revue des marchés, 171. dustrie lainière, 171. -Renseignements commerciaux, 173 - An

nonces.

CHRONIQUE

Elbeuf, 15 Juin 1894.

A Elbeuf, pendant le mois de mai, la fabrication de la nouveauté a été assez active, surtout en tissus de laine peignée. Les draps militaires, de couleur et d'administration ont été régulièrement demandés, bien que partout on se plaigne de la difficulté des affaires. Les draps noirs sont sans changement et tendent de plus en plus à être remplacés par les tissus cheviot ou en laine peignée. On signale une certaine reprise sur les draps de dame.

Il est sorti d'Elbeuf en mai dernier 366.100 kil. de draperies, et il en est entré 101.600 kil, soit un excédent de 264.500 kil.

Pendant le même mois de 1893, il était sorti 365.300 kil. de draperies, et il en était entré 100.350 kil., soit un excédent de 264.950 kil., d'où une différence de 450 kil. en faveur de mai 1893.

On a fait quelques affaires en exportation. A Fourmies, le peu de peignés qui s'est traité depuis quinze jours a été vendu à prix plutôt en faveur des acheteurs. Les blousses épurées se vendent assez couramment, mais les prix ont un peu baissé dans la quinzaine sous revue. Les peignages à façon de la région

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sont moins bien alimentés que d'habitude à pareille époque de l'année. L'alimentation des façons de filature est moins facile, avec cours sans amélioration. Les affaires en fils sont peu importantes, avec prix sans changement appréciable.

A Reims, les affaires en peigné sont meilleures cette quinzaine; les prix tendent à se raffermir, tant pour mérinos que pour croisés, ces derniers genres surtout jouissent d'une bonne demande. Les prix des blousses sont sans changement. En peignage l'alimentation est faible. Les affaires de la filature en laine peignée ont été encore bien restreintes cette quinzaine, toutefois les détenteurs se tiennent sur la réserve, attendant les évènements. En façon, l'alimentation est à peu près normale, sans changement dans les prix. Aucune amé lioration dans la filature en laine cardée, la situation est toujours mauvaise.

Il s'est fait quelques affaires en cachemires et mérinos durant la quinzaine sous revue, mais sans grand entrain. La situation est saine et l'alimentation assurée. Les commissions de nouveautés en peignés arrivent moins facilement que d'habitude à pareille époque. Les flanelles sont sans changement.

Ci-après le tableau des opérations de conditionnement, faites dans les cinq grands centres lainiers du Nord de la France, pendant le mois de mai 1894, comparée à celui de l'année 1893 :

ΜΑΙ

Laine peignée 1893

1894

Laine filée 1893 1894

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ne plus avoir son succès d'autrefois. C'est l'article cheviotte qui semble encore attirer l'attention.

Les difficultés survenues avec l'Espagne, à cause des tarifs douaniers, font surgir d'assez vives inquiétudes en Allemagne. De plus, la fabrication des étoffes de laine, particulièrement celle des tissus pour confectionneurs, a beaucoup diminué et le commerce est extrèmement calme. Il en résulte une faiblesse générale des cours, aussi bienen filés qu'en tissus. L'intérieur demande régulièrement, mais par petites quantités.

Les fabriques espagnoles jouissent d'une activité qu'elles n'avaient plus depuis de longues années. Tous les articles sont en faveur, surtout ceux destinés à la consommation du royaume.

La situation est moins favorable en Portugal; seuls les grands établissements font de bonnes affaires. Cependant, le voisinage de l'Espagne fait entrevoir aux industriels de Covilhaa une reprise prochaine.

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NOTE SUR LA TEINTURE EN BLEU D'INDIGO DES TISSUS CHARGÉS EN CHLORURE DE BARYUM

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Par M. André Dubosc (1)

L'un de nos confrères, M. Gaston Delory, a présenté dernièrement à notre Société un mémoire fort intéressant sur les inconvénients que présentaient, lors de la teinture en bleu, les tissus chargés en chlorure de baryum.

La réduction de l'indigo dans les cuves de teinture s'obtenant par le sulfate de fer et la chaux dans la plupart des cas, le liquide clair des cuves contient de notables quantités de sulfate de fer non décomposé par la chaux : ce sulfate, au contact du chlorure de baryum dont le tissu est chargé, donne par double décomposition du sulfate de baryte, précipité blanc qui souille et tache les pièces que l'on avait pour but de teindre en bleu parfaitement

uni.

Le chlorure de baryum, qui constitue un excellent chargeant des tissus, étant de plus en plus employé dans les tissages et son usage rendant, ainsi que M. Delory l'a fait observer, la teinture en bleu des pièces qui le contiennent à peu près impossible, il nous a paru intéressant de chercher par quel moyen com

1. (1) Communication à la Société industrielle d'Amiens.

mode et pratique on pourrait arriver à résoudre ce problème, teindre facilement et sans augmentation de prix des tissus chargés de chlorure de baryum.

La cuve de Schutzenberger à l'hydrosulfite de soude n'était point applicable, car les hydrosulfites précipitent tout comme les sulfates par le chlorure de baryum.

La cuve à la poudre de zinc pourrait à la rigueur, être employée; il en serait de même de la cuve de fermentation ou de la cuve à la fécule soluble de Benoist et Collin; mais tous ces procédés sont délicats et demandent de la part des ouvriers des soins et des précautions qu'il est difficile d'obtenir d'eux.

Il nous a paru qu'une autre méthode de réduction de l'indigo, peu connue en Normandie, mais assez souvent pratiquée en Belgique et dans le Nord de la France, semblait beaucoup mieux répondre à la question posée : ce procédé est basé sur la substitution du protochlorure de fer au protosulfate dans la cuve dinaire.

Sous l'influence de la chaux, le protochlorure de fer sera décomposé, selon la formule: Fe Cl + CaO FeO + Ca Cl donnant du chlorure de calcium et du protoxyde de fer.

Ce protoxyde de fer décomposera l'eau en s'oxydant, 2 FeO + HO= Fe2O3 + H, et l'hydrogène, mis en liberté, transformera l'indigotine bleue en indigotine blanche.

Aucun des éléments entrant dans la constitution d'une semblable cuve, chlorure de fer, chlorure de calcium, oxyde et peroxyde de fer, chaux, indigo, n'ont d'action sur le chlorure de baryum une pièce apprêtée avec ce sel peut donc être impunément teinte dans la cuve dont nous venons d'indiquer la composition, sans craindre les accidents que détermine la cuve ordinaire.

Les inconvénients que peut présenter la mise en pratique d'une telle cuve, sont ceux qui résultent de la difficulté où l'on se trouve de se procurer le protochlorure de fer exempt de sulfate. L'acide chlorhydrique du commerce, à l'aide duquel on prépare d'ordinaire le protochlorure, contient, en effet, dans les proportions sensibles, de l'acide sulfurique. Il

est facile de tourner cette difficulté: si on ajoute à la solution sulfatée de protochlorure de fer, une certaine quantité de chlorure de calcium ou même de baryum, il y a, par double décomposition entre le sulfate de fer et le chlorure, formation de protochlorure de fer et de sulfate de baryte ou de chaux.

=

FeOSO3+ CaCl CaOSO3 + FeCl FeOSO3+ BaCl = BaOSO3 + FeCl Sans préparer le protochlorure de fer à l'avance, on peut teindre avec la cuve que nous venons d'indiquer, sans de très grandes modi

fications aux marches ordinaires; il suffit de procéder comme suit :

Dans la cuve remplie d'une quantité suffisante d'eau, on met à dissoudre la quantité nécessaire de sulfate de fer. Après sa dissolution on ajoute la quantité de chlorure de calcium ou de baryum convenable pour précipiter la totalité de l'acide sulfurique contenu dans le sulfate. La précipitation achevée, on ajoute l'indigo et la chaux, la réduction se fait aussi rapidement que dans les cuves or dinaires. Le renourrissage des cuves se fait avec du protochlorure de fer préparé à l'avance, comme nous l'avons indiqué précédemment.

La dépense qui résulte de cette modification de la cuve à indigo est minime, car le chlorure de calcium, dont nous conseillons l'emploi pour la préparation du protochlorure, est un résidu de la fabrication du chlorure de chaux par la méthode Weldon, et sa valeur est minime.

Avec une cuve au protochlorure de fer, nous sommes arrivés à teindre, sans précipitation aucune, des tissus contenant jusqu'à 30 p. c de chlorure de baryum. MM. Cooper et Perrier, qui ont été mes collaborateurs dans ces recherches, ont pu même teindre des échantillons chargés à 65 p. c.

Bien que la cuve d'indigo au perchlorure ne constitue point une application bien originale des notions scientifiques à la pratique industrielle, nous avons cru bon de vous soumettre. Messieurs, le résultat des recherches que nous avons poursuivies, en cherchant à supprimer les inconvénients que présente à la teinture le tissu chargé en chlorure de baryum. Si les industriels peuvent trouver dans ce modeste travail quelques indications utiles, le but que nous nous étions proposé sera largement atteinte.

APPAREILS A TEINDRE OU A LAVER LES
TEXTILES EN FLOCONS OU EN FILS
Par M. E. Lebardt

Le textile est déposé dans un panier qui plonge dans la cuve à teindre; ce panier retient des tamis étagés qui supportent la matière textile en couches superposées et séparées évitant leur tassement; il est muni d'une disposition mécanique donnant le mouvement nécessaire à une teinture régulière.

Cet assemblage s'adapte à une cuve à teinture, dans laquelle le bain est mis en circulation par des injecteurs à vapeur débouchant obliquement dans la cuve, et qui produisent ainsi un mouvement giratoire du liquide tinctorial, ce qui maintient l'uniformité du bain par son agitation continuelle et aide à la ré gularité de la teinture.

Un jet de vapeur ascendant détasse quand il le faut les matières soumises à la teinture.

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Largeur sur le métier: 1 mèt. 60.
Rot: 62 broches au décimètre.
Passage des fils: 4 par brochée.

Commencer l'ourdissage et le tissage en raccord.

Retrait au foulage: 3 0/0 sur la longueur tissée.

Largeur définitive: 1 mèt. 45

Apprêt débrouillé.

Poids de fil dégraissé pour un mètre d'étoffe finie 0 kil. 450.

1.317

Désignation des fils :

A, peigné retors, nuance foncée, 28.000 mèt. au kil.

B, peigné retors, nuance claire, 28.000 mèt. au kil.

C, peigné retors, huance vive, 28.000 mètres au kil.

D, soie au 50.000 mètres, nuance vive.

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20

Tissu de fond

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Bas

Tissage:

2 clairs, B

2 foncés, A

2 clairs, B

3 foncés, A
4 clairs, B
4 foncés, A
4 clairs, B
1 foncé, A

2 duites, D 1 foncé, 4 14 clairs, B 244 foncés, A 4 clairs, B 2 foncés, A 1 clair, B

81 foncé, A 2 foncés, A 4 clairs, B 24/4 foncés, A

14 clairs, B

1 foncé, A

2 duites, D

1 foncé, A

24

14 clairs, B 4 foncés, A 4 clairs, B

3 foncés, A

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Tissu pour le Jacquard

Ourdissage :

15 clairs, A
4 fils, B
24 clairs, A
1 retors, C
8 clairs, A

52 fils.

Bas

Figurage de la lame

Tissage uni clair A.

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Nombre des fils: 3.264. 190 duites au décimètre.

Tissu pour 12 lames combinées

Il faut 12 lames combinées.

Bas

Largeur sur le métier: 1 mètre 70. Rôt: 48 broches au décimètre.

Passage des fils: 4 par brochée.

Côté de la châsse

Faire correspondre les fils B aux places indiquées.

Retrait au foulage: 10 0/0 sur la longueur tissée.

Largeur définitive: 1 mět. 40.
Apprêt brut.

Poids de fil gras: 0 k. 625.

Nota. Nous pouvons fournir sur demande particulière et contre rétribution de 3 fr. 50 par livraison ou 75 francs par an, des morceaux d'étoffe suivant les désignations ci-dessus.

L. B.

LES TISSUS A LA MODE

La température atmosphérique varie par bien des causes, et les vêtements que nous portons ont pour but principal de préserver le corps et de maintenir à l'état normal la chaleur résultant des fonctions organiques. Les étoffes de nos habits doivent donc être soumises à de trop brusques changements nuisibles pour la santé.

Contre le froid on utilise les matières qui concentrent la chaleur et la maintiennent en sa source; dans le cas contraire, on emploie celles qui ont la propriété d'accepter facilement cette chaleur et de la rejeter de même. Les vêtements dits les plus chauds (car ils ne le sont pas par eux-mêmes) sont d'abord les vêtements de laine, ensuite ceux de soie, puis ceux de coton et enfin ceux de lin. De plus, si on considère que les couleurs sombres absorbent la lumière, tandis que les claires la rejettent, on s'explique pourquoi les gens du Nord portent des vêtements de laine aux teintes foncées et ceux du Midi des tissus de ccton ou de lin aux nuances claires.

La fabrication subit l'influence de ces nécessités, et les lainages, d'un grand emploi en hiver, ont à lutter en été avec les produits plus en rapport avec l'hygiène. Cependant le fabricant d'étoffes de laine peut souvent opposer aux cotonnades et aux coutils des tissus très légers en peigné qui donnent de nombreuses satisfactions. En effet, on peut remarquer dans divers pays, même pendant les périodes les plus chaudes, des abaissements brusques de température pendant une même journée; ou encore, si on se livre à un exercice violent, course, jeu ou travail, la chaleur du corps est élevée au-dessus de l'atmosphère qui paraît plus froide; que l'exercice cesse dans l'un comme dans l'autre cas, les vêtements de lin ou de coton (c'est-à-dire bons réfrigérants) peuvent être nuisibles pour la santé, tandis que les lainages, même très légers, atténuent ces inconvénients.

C'est un des motifs qui ont fait adopter les lainages pour costumes de bains de mer, soit tout en peigné, soit en flanelle légèrement feutrée. Dans ces articles on fait du blanc pur, uni, ainsi que beaucoup de petites dispositions dans lesquelles le fond est blanc et les filets en couleur demi-ton.

On fait aussi quelques grands dessins en rayures ou carreaux, fonds en peigné blanc, filets en soie, en mohair, blanc également, ou aussi en retors fin, blanc et foncé, ou demiteinte. Ce sont de vrais fantaisies en leur genre, convenables pour costumes complets. On en fait également des gilets seuls que es tailleurs recommandent souvent, parce que ces marchandises leur laissent plus d'avantages que les coutils. Des blancs, dans cet esprit, Deuvent donc encore être essayés.

Si le goût continue à se porter beaucoup sur les genres rayés, on devra les varier par des moyens en dehors de ce qui se fait actuellement. Pour cela on songe à revenir aux effets en relief, genre côtelé, dont on va, en fabrique, tenter quelques essais.

Il est vrai que c'est dans les genres les plus délaissés que l'on peut rencontrer des effets nouveaux ou paraissant tels; mais comment le négoce accueillera-t-il ces articles? Le toucher en est si différent de ceux de la mode; les parties tour à tour minces et épaises, les reliefs et les creux donnnent à la main un volume factice qui contraste tant avec les tissus réguliers en usage, que l'on fera bien d'essayer des reliefs peu saillants au toucher et à fond de satin s'il sont larges.

L'époque où nous sommes est fertile en renseignements pour les grandes maisons de draperies. En centralisant les demandes que le commerce fait à leurs voyageurs, tant sur la récente collection d'hiver que sur les réassortiments en marchandises d'été, ces négociants. recueillent des indications précieuses sur les tissus que l'on abandonne sans retour et sur les nouveautés qui, favorablement accueillies, doivent être étudiées particulièrement et developpées sous toutes les formes.

Parmi les diverses recommandations que nous avons reçues des principaux drapiers de la capitale, nous devons citer ce qui a trait aux couleurs. Nous complèterons ainsi ce que nous avons dit sur ce sujet, dont les changements sont de plus en plus palpables.

Comme nous l'avons déjà constaté, dit le Journal des Tissus, à cause de la température, on reste encore pour l'été au couleurs claires et à celles de demi-ton, bien que de nouvelles nuances foncées prennent place dans les collections. C'est la suite de l'évolution commencée depuis quelques saisons.

Toutes les couleurs récemment en vogue vont être faites dans des tons plus foncés et cet assombrissement en change le caractère

aussi bien teintes pures que des mélanges. Quelques nuances sont plus en dehors du courant et méritent, à ce titre, d'être signalées à part. Tels sont le vert foncé reflet très peu olivâtre et le violet foncé dit «aubergine» d'un très joli reflet violacé.

Il est intéressant de constater les transformations successives des couleurs à la mode. A côté des gris qui sont de tout assortiment et d'un caractère neutre en quelque sorte, la vogue du bleu fut suivie par celle du bronze, l'un et l'autre encore recherchés d'ailleurs. Le vert vient ensuite et, comme contraste, le violet, dont l'aubergine est une des teintes les plus remarquables pour le costume masculin. Le goût s'est familiarisé peu à peu avec ces couleurs que la femme porte dans tous les tons; seulement on leur ôte la vivacité, la

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