Ville de VERVIERS (Belgique) CONDITIONNEMENT PUBLIC DES MATIÈRES TEXTILES Cie Fermière: A. JAMETEL & Cie Prime de la Société Industrielle de Verviers pour avoir contribué à la prospérité de l'arrondissement. NCTIONS GÉNÉRALES DES PROCÉDÉS DE FABRICATIO TRAITÉ DE MONTAGE RAISONNÉ DANS TOUTES SES PARTIES Par M. SORET Jeune. Cet ouvrage, dont le prix en librairie est de 35 francs, a été édité, avec l'approbation de la Societe industrielle d'Elbeuf. Rappelons à ce profus que le rapporteur de la Commission nommée par cette société pour examiner ce travail s'exprimait ainsi : « La théorie de la fabrication des tissus a déj Conné lieu à la production d'un certain nombre te traités, mais aucun, à notre connaissance, n'avait embrassé d'une façon aussi pratique la fabrication de la draperie nouveauté. « L'auteur a adopté comme méthode celle qui est, à notre avis, la plus claire. Il étudie d'abord chaque arm tre fondamentale, puis toutes celles qui s'y ratracaent. A la suite de chaque genre, se trouvent indiquées es proportions du montage ur les étoffes d'été, demi-saison et hiver, et le genre drapprêt qui leur convient le mieux. « Après avoir défini les tissus fondamentaux, l'auteur indique tout le parti qu'on en peut retirer au moyen des métiers mécaniques à 2, 3 et 4 lames, par la combinaison du rentrage des fils. Depuis quelques années, on est arrivé à tirer un grand parti des tissus double et triple toile, principalement dans la fabrication des articles paletots. L'auteur, après avoir étudié la théorie de ces genres de tissus, la fait suivre d'un grand nombre de brefs les plus usités. Il indique aussi moyens d'employer les matières secondaires en certaines proportions, de façon à produire des tissus à bas prix. Lauteur complète son ouvrage par quelques considérations sur la fabrication et les moyens de rechercher à chaque saison des artic.es nouveautés. « Il y a ajouté un grand nombre de planches re présentant le fonctionnement des navettes, depuis es poussages les plus simples jusou'aux plus compronés. «En résumé, l'ouvrage de M. Soret est le fruit du travail d'un homme du métier. C'est avant tout un ouvrage pr.tique qui sera d'une utilité journalière et incontestable, aussi bien au débutant qu'ua monteur expérimenté, qui pourra toujours y puiser des renseignements très précis. « Votre Commission n'hésite donc pas à vous proposer, Messieurs, de féciliter M. Soret sur l'oeuvre qu'il a entreprise et menée à bonne fin, et de l'autoriser à publier, avec votre approbation, la Revue analytique des Tissus anciens et modernes. « Elle espère, en même temps, que vous voudrez bien lui accorder un des prix que la Société décerne, à la fin de chaque année, auteurs de travaux utile». M. Sorel jeune reçut, en effet, la médaille d'or offerte par M. le Préfet au nom du département. ༥ La Société industrielle de Mulhouse ainsi que celle du Nord de la France, dont on connaît la compétence, apprécièrent hautement le nouvel ouvrage; d'autres sociétés firent de même, et les récompenses les plus flatteuses furent décernées à l'auteur. Nous expédions la Revue analytique MÉDAILLE DE BRONZE PARIS 1889 des Tissus, à toutes les personnes qui M Pour ses étuves de conditionnement nous adressent un mandat postal de 10 francs. 20e ANNEE 30 DÉCEMBRE 1893. LE JACQUARD JOURNAL DE L'INDUSTRIE LAINIÈRE Paraissant à ELBEUF le 15 et le 30 de chaque mois H. SAINT-DENIS, directeur LES ABONNEMENTS SONT REÇUS DANS LES BUREAUX Production d'in Machine à diviser les ver, 371. Traitement des étoffes de laine avant 378. Publicité. Réclames. 1 fr. la ligne. L'ensemble des onze premiers mois de l'année courante comparé à celui de la même période des deux années précédentes donne le tableau suivant; les sommes représentent des milliers de francs. Exportations: Tissus de laine. 1891 Plusieurs journaux de Paris et de province A Fourmies, il y a eu cette quinzaine un courant régulier d'affaires en peignés avec prix sans variation sensible. Pas de stocks en blousses chez le producteur et prix sans changement appréciable. Les laines arrivent de divers côtés et la situation des peignages à façon s'améliore. Même situation dans les filatures à façon; du reste, à cette époque de l'année, les affaires sont généralement rares. Petit courant d'affaires en fils avec prix sans changement. En tissus, l'alimentation est à peu Ils demandent que la convention francorusse étant modifiée chaque année, on négocie pour ramener les droits sur les tissus de laine peignée au double du droit sur les fils teints,près normale à prix trop discutés. que pour la Belgique on maintienne la situation actuelle, que d'autre part tous les efforts du gouvernement se portent à maintenir avec les républiques de l'Amérique du Sud le traitement de la nation la plus favorisée. L'exportation des tissus de laine de fabrication française est toujours peu satisfaisante. Pendant le mois de novembre, il n'en a été expédié que pour 16.800.000 fr.; alors que pendant le mois correspondant de 1892 l'exportation des mêmes articles s'était chiffrée par 24.191.000 fr. La sortie des filés de laine est supérieure de 250.000 fr. à celle de l'année dernière, mais reste inférieure de 500.000 fr. au chiffre de 1891. A Reims, en reigné, la quinzaine a été calme, sauf ces derniers jours, où il s'est fait quelques affaires sans changement dans les prix. L'écoulement des blousses est assez facile, aux cours de la quinzaine précédente. L'alimentation des peignages est moyenne. Les tentatives de relèvement des cours, faites à l'occasion de la vente de Londres n'ont pas abouti, les cotes sont redevenues ce qu'elles étaient avant les enchères, dans la filature en laines peignées. L'alimentation de la filature à façon a été moins suivie dans la quinzaine sous revue; les prix restent les mêmes. L'intérieur entretient son courant d'affaires en cachemires et mérinos, ainsi que certains centres d'exportation, qui n'achètent que des 1 communs. L'Angleterre et l'Amérique continuent à s'abstenir. Les affaires en nouveautes de laine peignée sont toujours soutenues, dates de livraison de plus en plus reculées. La situation des nouveautés est favorable; les suppléments commencent à arriver. Les producteurs écoulent toujours difficilement les flanelles et à de mauvais prix. Les fêtes et fin d'année nuisent aux affaires, en fabrique; mais causent une bonne ani. mation dans les magasins de confections des grandes villes, où, malgré la douceur de la température, il a été écoulé une grande quantité d'étoffes. La campagne, seule, est rétive aux achats. Roubaix-Tourcoing reçoit de bonnes commissions en articles d'été; le genre dit «<grisaille» est l'un des plus en faveur. On se plaint généralement des prix consentis, car ils ne laissent qu'un bénéfice dérisoire, même pour les genres à la mode. Pendant le mois de novembre, il a été expédié de la région de Mazamet (Labastide, Lacabarède, St-Amans, Labruguière) 88.694 kil. de draps, molletons et flanelles, 634.031 kil. de laine lavée et 251.674 kil. de peaux brutes. Il est arrivé 3.415.319 kil. de peaux en laine et 81.196 kil. de laine en suint. Ci-après le tableau des opérations de conditionnement, faites dans les cinq grands centres lainiers du Nord de la France, pendant le mois de novembre dernier, comparé à celui de la période correspondante de 1892: Fourmies Totaux. 346.947 164 567 1893 41 673 522.836 308.429 53 545 362.095 5.727.818 4.756 843 1.260.931 1.285.578 En Allemagne, les manufactures produisent peu d'articles d'été pour 1894. Un calme général règne dans les fabriques; le commerce des laines, comme celui des filés, et sans animation; les prix sont très bas. Des négociants de Manchester s'occupent actuellement de la création d'un service pour faire venir dans leur port les laines d'Australie et du Cap, afin d'économiser à l'industrie du Yorkshire les frais de ventes publiques à Londres et jouir des autres avantages pouvant résulter de l'importation directe. L'industrie lainière anglaise a un assez bon courant d'affaires pour l'intérieur, mais celles d'exportation laissent beaucoup à désirer pour certains genres. Jamais le commerce de l'Italie n'a été plus mauvais que maintenant. Des maisons anciennes quittent les affaires, et il ne s'en crée point de nouvelles. INVENTIONS ET PERFECTIONNEMENTS PRODUCTION D'INDIGO SUR LA FIBRE L'orthonitrophényl!actocétone, comme on sait, se transforme facilement en indigo par l'action des alcalis. Mais, par suite des difli cultés de fabrication de la cétone et de son peu de solubilité dans l'eau, la propriété du composé mentionné ci-dessus ne pouvait cependant pas être utilisée dans l'industrie. MM. Kalle et Cie ont réussi à transformer l'orthonitrophenyllactocétone en combinaisons très solubles dans l'eau, en la traitant par les sulfites. Dans cette opération, les impuretés qui souillent d'ordinaire le produit brut, restent complètement insolubles. Traitées par les acides, les solutions aqueuses des nouvelles combinaisons donnent un précipité de cétone chimiquement pure; traitées par les alcalis elles fournissent directement de l'indigo. Pour préparer les nouvelles combinaisons, on procède, par exemple, de la façon suivante: On chauffe, tout en agitant bien, dix kilogr. de cétone avec quinze kilogrammes d'une solution de bisulfite de soude à 35 0/0. A une température de 50-55°, l'émulsion d'abord formée disparaît rapidement, et il se produit une solution parfaitement claire, si la cétone employée était parfaitement pure. La combinaison avec le bisulfite de soude cristallise par le refroidissement sous forme d'aiguilles groupées concentriquement. Pour l'employer à la production d'indigo sur la fibre, on foularde ou on imprime la combinaison sur le tissu et on développe ensuite l'indigo au moyen d'une solution froide de soude caustique de 18 à 25 degrés Baumé, à l'aide de sels appropriés, tels que, par exemple, les carbonates, les borates ou acétates alcalins. MACHINE A DIVISER LES NAPPES DES CARDES Par M. Joh. Schmitz La machine qui fait l'objet de l'invention, n'a qu'un seul rouleau diviseur, et les petites courroies ou rubans d'acier ne sont pas croi sées. Ces courroies ou rubans sont placés les uns à côté des autres, tournent dans le même sens, et au-dessus d'eux sont disposées d'autres petites courroies ou rubans d'acier, de telle sorte que la nappe est guidée au-dessus du cylindre diviseur, soit entre deux courroies, soit entre une courroie et un ruban d'acier. ! TRAITEMENT DES ÉTOFFES DE LAINE AVANT LEUR MISE EN TEINTURE (Suite) Traitement des barèges pour noir 1o On rince les pièces au foulard dans deux bains d'eau chauffée à 30d. 2o On les enroule au foulard dans un bain d'eau chauffée à 30d et on les recouvre d'enveloppes en laine ou en toile. 30 On les couvre pendant trois heures à l'eau bouillante, et après l'ébrouissage on les laisse reposer du jour au lendemain, puis on les teint en noir. Des orléans chaîne noire Les orléans dont la chaîne coton a été teinte en noir avant le tissage se traitent comme les barèges pour noir. Termes des diverses manutentions qui ont lieu avant et pendant le dégorgeage de l'étoffe Les étoffes qui doivent recevoir les opérations de la teinture se classent dans un magasin spécial que l'on nomme magasin aux écrus. On y range les pièces par genres de tissus, puis un employé spécial vérifie leur métrage et marque au bout de chacune d'elles, à l'aide d'un crayon noir, des numéros d'ordre, de métrage, de largeur. Il inscrit ensuite ces divers numéros sur un livre. Brodeuses On nomme brodeuses les ouvrières chargées de reproduire à l'aiguille sur les bouts des pièces, avec des fils en coton, les numéros ou autres marques au crayon. Elles doivent suivre exactement les traces du crayon et emplo yer, pour que numéros soient bien visibles, des fils de coton de couleur grand teint, tels que les cotons teints en bleu de cuve ou en rouge de garance, ou des fils de coton teints et retors en deux ou trois couleurs, soit bleu et blanc, rouge et blanc, rouge et bleu, ou rouge, bleu et blanc. Quand les pièces sont brodées, on les range dans des casiers, par genres et par qualités d'étoffes. Vérification des tares Avant de faire tondre, griller ou dégorger les pièces, il faut les vérifier pour reconnaître si elles ont des tares. L'opération de la vérification, consiste à passer les pièces au large sur des rouleaux organisés en face d'une lumière convenable, et à les tirer dans le sens de la longueur entre la lumière et l'homme commis pour les vérifier. Chaque avarie ou chaque défaut grave sont signalés par des quintes. On nomme quinte un fil de coton qui est attaché à l'une des lisières de l'étoffe en face du défaut que l'on remarque, |