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fur et à mesure de leur apparition sur le marché. Les qualités supérieures sont plutôt délaissées et ne donnent lieu qu'à des ventes restreintes, à des prix relativement bas.

On constate peu de demandes en peignés de Buenos-Ayres: pas de changement appréciable dans les cours.

En blousses, les petits genres d'Australie de 2 fr. 50 à 3 fr. se vendent très bien les qua

goureuse ayant fait vider nombre de magasins de détail. Cependant le cours des filés se maintient, et l'on a des espérances pour une prochaine reprise sur l'article draperie. Le commerce de confection, à Berlin, est languissant.

lités supérieures sont moins recherchées, INVENTIONS ET PERFECTIONNEMENTS mais les négociants de la place les achètent en spéculation.

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SYSTÈME DE MACHINE A PRÉPARER ET TEINDRE
LES TISSUS

Par M. Arthur-Travis Clay

La machine se rapportant à la présente invention est destinée à la préparation et à la teinture des tissus.

Elle comprend une boîte munie d'un couvercle pouvant s'ouvrir sur des charnières et qui, en raison de son poids relativement considérable, se soulève par un mécanisme d'arbre, de chaines et de poulies, d'engrenage et de vis sans fin, et se tient en équilibre dans cette position par l'effet d'un contre-poids avec chaine et galet. Lorsque ce couvercle est rabattu, on le serre sur sa boîte à l'aide de vis et d'écrous pour obtenir l'étanchéité parfaite.

Le tissu que l'on doit traiter s'enroule sur un cylindre perforé dont un des tourillons est creux et s'introduit dans un arbre tubulaire. L'autre extrémité du cylindre perforé est fermée et pourvue d'un godet pour recevoir le second tourillon, qui est disposé, pour se mouvoir en avant et en arrière, de la même manière que l'arbre d'un tour à chariot. Chaque extrémité de la boite porte un presse-étoupes pour permettre aux tourillons de tourner, tout en conservant son étanchéité à la boîte. L'arbre creux entraine le cylindre perforé et le tissu enroulé dessus, dans le mouvement de rotation qui lui est imprimé par une roue engrenant avec une vis sans fin commandée par une poulie. Le mouvement de rotation du cylindre peut se renverser de temps à autre, si on le désire.

Pour le fonctionnement de l'appareil, l'arbre creux se met en communication avec une pompe aspirante qui produit le vide dans la boite. Ce vide réalisé, on introduit dans la boite à l'aide d'un tuyau perforé qui règne dans le bas, sur une grande partie de sa longueur, et cette vapeur ou toute condensation en résultant est aspirée par la pompe à travers le tissu et s'échappe par le tourillon du cylindre et l'arbre creux.

Le cylindre perforé continue de tourner pendant que s'opère la vaporisation, et le temps qu'exige ce traitement dépend de la qualité du tissu.

Pour la teinture, on introduit dans la boîte les matières tinctoriales et on les retire comime on le ferait pour de l'eau froide ou de l'eau

chaude, dans le cas où le traitement du tissu l'exigerait.

APPAREIL PERFECTIONNÉ POUR HUMIDIFIER l'air
DANS LES ATELIERS
Par M. Arthur Scott

L'appareil ayant trait à la présente invention a pour but d'humidifier l'air dans les ateliers usines et autres locaux, et grâce à une disposition perfectionnée, opérerait d'une façon plus parfaite et plus économique que les appareils usités actuellement en vue d'un travail analogue.

Cet appareil perfectionné est préférablement monté ou fixé sur le toit de l'usine ou de l'entrepôt. Il se compose d'un tuyau horizontal à section rectangulaire ou autre, qui amène l'air du dehors et qui est fermé du bout près de l'humidificateur; à la partie supérieure, tout près du bout fermé, est pratiquée une ouverture destinée à l'entrée de l'air du bâtiment dans le même humidificateur. A cet endroit, une valve pivote sur axe et elle est disposée de façon que l'une de ses parties bouche l'entrée d'air de l'intérieur de l'atelier, tandis que l'autre découvre le conduit de l'arrivée d'air du dehors, et vice versa, cette manœuvre se faisant par le simple jeu d'un balancier portant une chaîne ou une corde à chacune de ses extrémités. Un tuyau vertical, de préférence à section cylindrique, établit la communication du tuyau horizontal sus-mentionné avec l'appareil humidificateur.

Ce dernier consiste en un diffuseur ou pulvérisateur d'une forme spéciale, garni d'un nombre de branches radiales en cône tronqué, branches munies de veines, conduites et d'orifices correspondants pour bien diffuser, dans la salle ou l'usine, l'air ou l'atmosphère humide et la vapeur qui s'en dégage. La partie centrale du diffuseur est de forme cylindrique et s'accorde en grandeur avec le tuyau de communication qui lui amène l'air; elle est fixée au moyen d'une console à la poutre du comble et elle porte dans son axe vertical un arbre qui a ses coussinets dans les parties inférieure! et supérieure de ladite console; cette partie centrale du diffuseur reçoit dans le haut soit un souffleur perfectionné, soit un propulseur à air de toute autre forme; une poulie à gradins angulaires met l'arbre en mouvement par le dessous.

Le souffleur se compose d'ailes de forme spéciale; ces ailes sont établies avec une cambrure qui s'étend du centre jusqu'à la périphérie.

Entre le souffleur et le diffuseur ou pulvérisateur, on monte ou dispose un certain nombre de becs ou jets de vapeur dont on peut régler de débit. Une plaque trouée peut être fixée entre le diffuseur et les jets de vapeur pour donner une plus grande diffusion à la

la vapeur ou pour mieux la mêler avec l'atmosphère ou l'air améne par le propulseur.

Les jets de vapeur communiquent de l'humidité à l'air amené soit du dehors, soit de l'atelier; cet air humidifié est ensuite diffusé dans le bâtiment par le diffuseur ou pulvérisateur, et ainsi l'atmosphère y serait rendue humide d'une manière économique et parfaite.

MACHINE DESTINÉE A L'ÉPAILLAGE CHIMICO-ME-
CANIQUE DE LA LAINE
Par M. Colette

Cette machine permet de soumettre la laine d'une manière continue aux diverses opérations que comprend l'épaillage chimique, et qui étaient exécutées consécutivement dans des machines séparées. On supprime ainsi la main-d'œuvre que nécessitait le transport manuel de la laine d'une machine à l'autre.

Le trempage de la laine a lieu dans un bassin rempli du bain d'acide nécessaire ou de tout autre bain d'épaillage. Ce bassin est garni de rouleaux compresseurs s'appuyant l'un sur l'autre, ou d'une toile sans fin. Toutes les pièces de ce bassin doivent être en matière inattaquable aux acides ou être recouvertes d'une semblable matière.

Ce système de bassin de trempage est surtout avantageux en ce que la laine se trouve beaucoup de fois exprimée et imbibée à nou veau dans un très petit espace.

La laine est introduite dans le bassin à la main ou mieux par une batteuse chargeuse mécanique et, après avoir parcouru, en plein bain acide, le chemin entre les différents rouleaux, elle en sort vers le carboniseur.

L'opération du carbonisage s'effectue dans un grand cylindre en tôle d'environ deux métres de diamètre et ayant la longueur nécescessaire, 4, 6 ou 8 mètres et plus, selon la quantité de travail que l'on veut produire. Ce cylindre, garni extérieurement d'un cercle en fer faisant saillie, reçoit un mouvement rotatif des galets, sur lesquels reposent ces cercles, et ces galets reçoivent eux-mêmes le mouvement de la transmission de l'usine.

L'entrée de ce cylindre est fermée par une cloison fixée au plancher ou au plafond et munie de deux couvertures dont une reçoit une espèce de hotte par laquelle, au moyen d'une table sans fin, la laine entre dans le cylindre. L'autre ouverture de cette cloison sert à l'introduction de l'air chaud, de l'acide gazeux ou de l'alcali gazeux.

Pendant la chute de la laine décrite plus haut, celle-ci, subissant l'effort de ce courant, retombe obliquement en se dirigeant vers la sortie, et à chaque chute elle avance d'une certaine quantité. Ces mouvements répétés finissent par amener.complètement la laine carbonisée à la sortie.

En sortant du carbonisage, la laine tombe directement dans un bassin devant servir au désacidage, lequel se trouve placé à la sortie du cylindre carbonisateur; si les locaux dont on dispose ne permettent pas d'établir cette disposition, on y remédie en conduisant mécaniquement la laine par une toile sans fin.

Ce bassin servant au désacidage est le même que celui servant à l'acidage; il n'y a que le contenu qui en diffère; il est alcalin ou basique, tandis que le premier est acide. Ces deux bains, celui acide et celui alcalin ou basique, peuvent être aussi chauffés à la vapeur ou autrement.

La laine, tombant donc dans ce bassin à désacider, y reçoit le même mouvement que dans le bain à acider et tombe ensuite sur la toile qui la conduit au séchage.

L'appareil remplissant la fonction de sécheuse est un autre cylindre semblable à celui employé pour le carbonisage, seulement il peut être moins grand ou moins chauffé. Sortant de là, la matière végétale contenue dans la laine est carbonisée et la laine elle-même est désacidée et séchée.

Si l'on veut enlever complètement toute trace de matières étrangères, on peut, à la suite, y déposer un batteur broyeur dans lequel tombera la laine, et qui la débarrassera complètement des impuretés.

LES EXPLOSIONS DE CHAUDIÈRES A VAPEUR
Par M. A. Witz

Si les explosions sont redoutables, il faut reconnaître qu'elles sont rares, quand les chaudières sont en de bonnes mains.

Le fait qui me parait caractériser le mieux le progrès réalisé depuis dix ans, c'est qu'il se produit fort peu d'explosions dont on ne puisse déélarer la cause. On les attribuait autrefois, dit M. Ser, dans son remarquable cours de physique industrielle professé à l'Ecole Centrale, «à des causes exceptionnelles, mystérieuses, et le plus souvent au-dessus des prévisions; on les considérait presque toujours comme des cas de force majeure. Mais une étude sérieuse a fait reconnaître que les explosions étaient, au contraire, presque toujours dues aux causes les plus naturelles, et qu'on aurait pu les éviter avec des soins convenables dans la construction, la surveillance, la conduite et l'entretien ».

Il est rare, en effet, que les enquêtes officielles de l'Administration et officieuses des intéressés ne révèlent soit une défectuosité de l'appareil, soit une erreur ou une imprudence 'du chauffeur, à laquelle on doit attribuer l'accident survenu. Il peut arriver que l'information ne puisse être poursuivie à fond, parce que les témoins ou les auteurs de la catastrophe en ont été les premières victimes ou bien -encore parce que les organes suspects ont été détruits ou dispersés au loin on note alors l'explosion sous la rubrique des causes igno

rées. Malgré cela, cette catégorie d'accidents n'est guère que de 8 pour 100 de l'ensemble. Il est donc manifeste que le progrès des connaissances physiques et techniques a restreint, ici comme en toute chose, le domaine de l'inconnu.

Voici comment je crois devoir faire la classification des accidents de chaudières qui se sont produits depuis dix ans.

défectueuses d'établissement: 1.- Explosions produites par des conditions

Vices de construction; épaisseurs trop faibles, entretoises trop espacées, etc.

Vices de matière; pailles, criques, fentes, doublures, etc.

Vices de forme et de disposition; défauts de rivûre et d'armature, etc.

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COLLETS DE BROCHES DE FILATURE

Par la Société des ateliers de construction de Bitschwiller

Des longs tubes ont été imaginés par l'inventeur et placés entre les ailettes des bancs à broche, afin de maintenir les broches plus près de l'emmanchement des ailettes et de pouvoir marcher à une vitesse plus grande que ne le permettaient les petits collets employés généralement.

Cette amélioration présente encore des inconvénients auxquels remédie et pare le nouveau système. Les tubes en fonte sont très fragiles, leur partie filetée se détache assez facilement, la portée sur laquelle tourne le pignonesquive s'use très rapidement.

Le tube d'une seule pièce et les collets longs d'autrefois sont remplacés par un tube métallique creux sur lequel est fixée une douille : sur cette douille marche le pignon-esquive, dont la partie du haut est garnie d'antifriction, Ces diverses parties montées à écrou permettent la rechange en cas d'usure et peuvent être remplacés facilement.

1.218

Désignation des fils:

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Bas

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