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leur origine, venait s'ajouter le mauvais vouloir du filateur, du foulonnier, du marchand, qui refusaient de travailler le nouveau produit. Néanmoins, cette mauvaise volonté disparut en présence du bénéfice à réaliser, en même temps que s'aplanissaient les obstacles sous les efforts du progrès et avec les perfectionnement des l'outillage.

La nouvelle industrie amena l'établissemen, d'une autre industrie, celle de la confectiont dont le développement a été si rapide et qui doit son succès à la laine «renaissance». On sait que c'est grâce à la confection que les classes peu aisées peuvent aujourd'bui remplacer leurs vêtements de coton par des vêtements de laine.

Nous trouvons dans la Nature des renseignements intéressants sur l'histoire de l'industrie de la laine << renaissance >>.

Au début de l'industrie de l'effilochage, l'état rudimentaire des machines ne permettait de travailler que certaines catégories de chiffons, telles que les tricots; au fur et à mesure des perfectionnements, on effilocha les molletons, puis les flanelles vieilles, les mérinos; les progrès s'accentuant toujours, on traita les étoffes drapées, voire les feutres, enfin le dernier mot fut dit, lorsqu'on utilisa les déchets de chiffons. Ces diverses sortes de produits ont donné lieu à la création de deux qualités bien distinctes, le Mungo et le Shoddy.

Ces appellations d'origine anglaise nous amènent à dire que l'on est redevable à l'Angleterre, bien qu'arrivée la dernière, du véritable processus de l'industrie qui nous occupe, et dont le centre actuel est à Dewsbury, où pendant longtemps, avant la découverte de l'effilochage, il existait des machines qui déchiquetaient les couvertures de laine; le produit, vendu aux tapissiers et aux selliers, servait à remplacer la laine dans les matelas ou des objets de harnachement. Lorsque l'inventeur de la première machine à effilocher, M. Parr, eut produit sa première balle de laine, il n'entrevit pas, tout d'abord, la possibilité de la vendre pour en faire du drap. On lui conseillait même de renoncer à faire marcher sa machine, ce à quoi il répondait dans le dialecte du Yorkshire: A mun go, ou en bon anglais, It must go (elle doit marcher). Le mot est resté; en terme de métier, Mungo désigne tout ce qui se fait en draps foulės; quant au mot Shoddy, il s'applique à tout ce qui est effiloché en laine peignée, tricotée, couverture, tapis, molletons, etc.

Maintenant que voilà nos lecteurs superficiellement initiés, nous allons pénétrer dans un atelier d'effilochage; mais voyons d'abord le traitement que subit la matière première. A leur arrivée, les chiffons sont l'objet d'un battage mécanique destiné à éliminer les dernières traces de poussière que le triage a pu laisser ; on procède, après le battage, à un claasement minutieux par nature (drap, fantaisie, mérinos, bas, tricot, etc.), auquel succède une classification par couleur et par nuances de couleur (c'est ainsi que les bleus donnent dix nuances,

triage terminé, chaque nuance est reprise et les marrons quatre, les verts trois, etc.); ce soumise à un examen attentif au cours duquel lets, couture, droguet, c'est-à-dire les chiffons toute trace de coton doit disparaître fils, ourappelés «< chaîne coton »; ceux-ci sont traités d'une façon spéciale appelée « carbonisation »>, dont nous parlons plus loin.

Après ces différentes manutentions, on passe à l'ensimage ou lubrification des chiffons, destinée à faciliter une partie des transformations mécaniques ultérieures; la matière grasse employée est l'huile d'olive ou l'acide oléique, ce dernier de préférence, parce que le dégraissage se fait plus facilement et plus rapidement que si l'on employait un corps de nature végétale. L'opération de l'ensimage consiste à étendre les chiffons en couches peu épaisses, qu'on arrose d'oléine dans une proportion qui varie avec la ceux-ci sont prêts à l'effilochage, qui s'effectue nature et le poids des chiffons; dans cet état, avec des machines spéciales.

L'organe principal de ces machines est un tambour d'un diamètre variant en 50 centimètres et 1 mètre, et garni, sur sa surface externe, de pointes en acier au nombre de 8.000 et 12.000. Les chiffons sont étalés par l'ouvrière sur une toile sans fin, et viennent s'engager entre deux cylindres cannelés appelés alimentaires, tournant avec une vitesse de 5 à 12 tours à la minute, suivant la plus ou moins grande dureté de la matière traitée. Les pointes d'acier passent à 1 ou 2 miltimètres des alimentaires. Ön devine ce qui se passe aussitôt que le chiffon se présente, il est en quelque sorte déchiqueté par les pointes d'acier du tambour qui tourne à raison de 800 à 1.000 tours.

La laine effilochée reste sous forme de duvet entres pointes et en est détachée, et entraînée dans la caisse placée sous la machine, par l'action énergique du courant d'air engendré par le rapide mouvement de rotation du système. Mais il arrive que des morceaux de chiffon sont arrachés sans être effilochés ; ils sont alors projetés tangentiellement au tambour, en vertu de leur poids et de la force centrifuge, contre les parois du chapiteau; ils tombent dans une sorte d'auge placée à l'extrémité de chaque machine; là ils sont repris et remis sur la toile sans fin.

Toutes les machines sont recouvertes d'un chapiteau ou caisse en bois, afin d'éviter que les produits de l'un se mélangent avec ceux d'une autre dont la nuance n'est pas la même. Des contre poids, placés à l'extrémité de bras de levier, agissent snr les alimentaires augmentant ou diminuant la pression des cylindres, selon qu'on a affaire à du « Mungo » ou à du « Shoddy ».

La laine effilochée en duvet est ensuite soumise à l'action d'une cardeuse à hérissons; celle-ci la transforme en une nappe légère et continue, d'un mètre de large environ; dans cet état la laine « laine renaissance» est prête pour la filature.

L'art de l'effilocheur ne consiste pas seulement dans la conduite des opérations précitées, il lui faut résoudre certains problèmes qui nécessitent une connaissance approfondie de la combinaison des couleurs; quand il effiloche des chiffons bleus, marrons ou blancs, il obtient de la laine renaissance bleue, marron ou blanche, cela va sans dire; mais le filateur a souvent besoin de nuances intermédiaires, il envoie un échantillon à l'effilocheur, qui est obligé de livrer un produit semblable.

Nous avons été à même de voir une nuance bleue obtenue en mélangeant à l'effilochage des chiffons provenant de capotes de soldats, avec des chiffons fournis par les tuniques de facteurs le résultat en laine renaissance était identique à l'échantillon. A côté de la question de couleur, vient se placer celle non moins difficile du prix. Pour y satisfaire, notre industriel a recours à des mélanges de différentes qualités: des chiffons vieux et neufs, par exemple, et dame! il faut être du métier pour découvrir le stratagème qui est décelé par les connaisseurs, grâce à un phénomène de dichroïsme peut facile à percevoir. De son côté le filateur fait des mélanges de laine mère et de laine renaissance qui lui sont dictés par le prix de vente. Il s'ensuit que certaines étoffes sont fabriquées entièrement avec de la laine régénérée.

Ce que nous venons de dire suffit amplement pour se faire une idée de l'énorme développement qu'a pris l'industrie de la laine renaissance, développement dont l'influence s'est fait sentir sur le prix des chiffons qu'on payait au début 3 et 4 francs les 100 kilogrammes, et qui valent aujourd'hui 25 et 30 francs la même quantite; les rognures de flanelle blanche valant 20 à 30 centimes le kilogramme, il y a quarante ans, coûtent actuellement 350 à 400 francs les 100 kilogrammes. Aussi ce commerce, ainsi que les industries s'y rattachant, représente un mouvement considérable; on peut admettre qu'annuellement chaque habitant, en France, met au rebut au moins 8 kilogrammes de diverses étoffes de laine, représentant, pour 36 millions d'individus, un chiffre de 288 millions de kilogrammes dont la valeur peut être évaluée à 150 millions de francs.

D'un autre côté, en admettant qu'un mouton de petite taille donne 1 kil. 50 à 2 kil. 50 de Laine et qu'un de grande taille fournit 5 à 8 kilogrammes, cela fait une moyenne de 4 kilogrammes par tête, sur lesquels il faut retrancher environ 40 pour 100 de perte; après nettoyage, désuintage, désurgeage, etc., on a 2 kil. 40 de laine utilisable; un calcul très simple montrera qu'il faudrait plus de 100 millions de moutons pour remplacer la laine artificielle, quantité qui est loin d'exister en France.

Il nous reste quelques mots à dire sur le traitement des chiffons appelés « Chaine-Coton >> dans lesquels la trame seule est en laine qu'il faut séparer. Ce traitement que l'on nomme

carbonisation consiste à soumettre, dans les chambres ou appareils ad hoc, les chiffons dont s'agit, à l'action d'un courant de gaz chlorhydrique; celui-ci attaque la partie végétale de l'étofle, qu'un simple battage et brossage suffit à éliminer laissant intacts les filaments de laine qui sont prêts ainsi à subir l'effi'ochage. Différents appareils rotatifs perfectionnés ont été imaginés, mais le principe reste le même ; c'est d'ailleurs celui qui est connu sous le nom d'épaillage dans l'industrie du tissage.

LES CONSÉQUENCES DU BILL MAC-KINLEY

ANGLETERRE

L'Angleterre paraît être un des pays d'Europe qui souffre le plus de voir les Etats-Unis fermer leurs portes à ses produits. Quoique le Bluee-Book anglais de 1891 n'ait pas encore paru, on peut toutefois assurer dès à présent que les produits envoyés par le Royaume-Uni en Amérique ont subi une décroissance sérieuse, qui parait avoir atteint surtout les produits suivants: fer blanc, tissus de laine, fers et rails, machines. En effet le chiffre des exportations anglaises en Amérique, qui était dans le duxième trimestre de 1890 de 53 millions de dollars, est descendu dans la période corres

pondante de 1891 au chiffre de 4 millions.

Sur vingt-quatre des grandes villes manufacturières anglaises, six seulement ont vu leurs exportations progresser, les dix-huit autres sont en recul plus ou moins marqué. Si Cardiff et Liverpool sont parmi les premières, au contraire Londres a vu baisser ses exportations de près de 5 millions de dollars et, pas plus que ceux de Manchester, ses industriels ne peuvent plus vendre en Amérique, leurs étoffes, leurs lainages, leur laine filée.

Les produits dont l'exportation a reçu le conp le plus sensible sont les suivants :

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même vont jusqu'à déclarer qu'en présence du mécontentement de certaines classes de la société américaine, la législation du bill ne saurait être longtemps maintenue, et ils en donnent comme preuve la difficulté que les Américains rencontrent en Allemagne à trouver des industriels qui consentent à exposer en 1893 leurs produits à Chicago.

Chez les fabricants de tissus de laine surtout, le mécontentement paraît grand. Ils ont vu non seulement se fermer le marché américain qui avait été de tout temps, le plus grand débouché des différentes branches de l'industrie textile en Allemagne, mais le commerce intérieur lui-même en a subi un contre-coup. Les grandes fabriques de tissus de Silésie et de Saxe qui travaillaient surtout pour l'Amérique du Nord, se voyant privées de leur plus important débouché ont irondé de leurs produits les marchés allemands, et ont ainené l'avilissement des prix de vente. La baisse des tissus a produit celle des filés de laine et de coton. Les tissus de tricot ont beaucoup souffert des nouveaux droits qui sont de 105 0/0.

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Le dimanche 14 février, d'immenses placards affichés à Amiens annonçaient l'ouverture, pour le 17 courant, d'un déballage sous le titre : << Tournée commerciale des Magasins généraux du tissu, siége social, 3, rue St-Joseph, à Paris ».

L'Union commerciale d'Amiens assigna immédiatement devant le tribunal de commerce le gérant du déballage, M. Gazave.

Le jugement a été rendu. M. Gazave a fait défaut.

Attendu, dit le jugement, que Gazave, déballeur, vient de s'installer à Amiens pour mettre en vente diverses marchandises, et notamment des articles de chemiserie, bonneterie, lingerie, tissus, toiles, tapisseries et nouveautés;

Qu'il fait appel au public par la voie de la presse et au moyen d'affiches de grandes dimensions apposées en grand nombre en ville;

Que ces réclames sont mensongères; que Ga zave annonce l'ouverture de son déballage pour le mercredi 17 courant, sous l'annonce fallacieuse de « Tournée commerciale des Magasins généraux du tissu, dont le siége serait à Paris, rue Saint-Joseph, 3 »;

Que Gazave ne fait que le métier de déballeur, et que, à Paris, rue Saint Joseph, 3, il n'a point de magasins, mais un simple pied-à terre ;

Qu'il publie que les marchandises qu'il met en vente proviennent de docks, magasins de la ville de Paris, rue Montmartre, ce qui est inexact;

Qu'il annonce que la vente sera faite au prix d'expertise et publie un tableau de ses prix en mettant en regard la valeur qu'il attribue à la marchandise et son prix de vente bien inférieur à la valeur ;

Que tous ces faits, promesses fallacieuses, mise en scène, affirmations erronées sont de nature à tromper le public et caractérisent bien la concurrence déloyale...

Par ces motifs, le tribunal a fait défense à M. Gazave d'opérer la vente des marchandises par lui annoncée, et ce sous peine d'une contrainte de 100 fr., qui serait acquise à chacun des demandeurs pour chaque journée pendant laquelle le déballeur contreviendrait à cette disposition.

M. Gazave a été, en outre, condamné à faire disparaître les affiches qu'il a fait apposer dans la ville d'Amiens, et défense lui est faite de distribuer des prospectus ou réclames portant le titre cité plus haut.

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Le terme, en dehors de diverses affaires de reports, n'a représenté que très peu d'animation. La fermeté signalée dans la dernière revue s'est maintenue pendant les premiers jours et les cours ont encore haussé de 1 fr. 50 à 2 fr. ; mais par suite du calme, ils ont ensuite à peu prés reperdu cette amélioration.

En clôture, les cours ont encore fléchi de 1 fr. 50 à 2 fr., mais cette nouvelle baisse a fait se traiter des affaires assez importantes.

Les ventes se sont élevées à 2.825 balles.

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Anvers, 20 février. Les affaires sont reslées limitées aux besoins courants. Les acheteurs voudraient obtenir de nouvelles concessions que les détenteurs ne sont pas encore disposés à accorder, la baisse de l'agio sur l'or à Buenos-Ayres y rendant les achats de plus en plus difficiles: les propriétaires retiennent leurs laines à la campagne ou les mettent en dépôt, de sorte que la saison se traîuera, selon toutes les apparences, en longueur.

A terme, des échanges de mois rapprochés contre plus éloignés faits à prix un peu plus élevés que la cole de samedi dernier ont stimulé les ache'ears encore hésitants, qui ont entraîné à leur tour le découvert. Ceux qui avaient vendu à prix supérieurs aux cours actuels ont voulu profiter de ces derniers pour s'assurer le bénéfice, et la hausse s'est ainsi fai!e progressivement.

En dernier lieu, l'avance obtenue a fait surgir plus de vende irs, de sorte que les affaires ont repris plus d'animation.

Les nouvelles de l'industrie n'annoncent toujours pas d'amélioration et rien ne fait encore prévoir que les prix puissent monter de beaucoup.

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fectueuses qui n'atteignent pas les cotes établies sont immédiatement retirées, surtout parmi les Cap courtes et laissant à désirer pour la nature et la propreté.

Si, d'un côté, les laines à carde de nature maigre, jaunes et surchargées de matières végétales sont plus abordables, il faut constater d'autre part, que les qualités fines irréprochables pour la draperie, sont d'une grande rareté et réalisent souvent les hauts cours de l'année dernière. Cette remarque s'applique également aux agneaux fins, longs, blancs, soyeux et d'une grande propreté.

En résumé, la situation générale semble s'améliorer.

Londres, 17 février. L'ouverture de la deuxième série de ventes est fixée au mardi 29 mars. Les quantités à offrir, non limitées, absorberont au moins 4 à 5 semaines. Cette série de ventes se trouvera, par conséquent, interrompue par les fètes de Pâques.

Londres, 20 février. La clôture de la fro série de ventes publiques vient d'avoir lieu avec assez d'entrain aux cours établis.

Dans la dernière période des enchères, les vendeurs ont résisté énergiquement à une réaction ultérieure en retirant les lots qui n'atteignaient pas la cote.

Actuellement, les meilleures laines mérinos, longues, nerveuses et propres d'Australie, les genres fins à carde irréprochables pour la draperie supérieure, les agneaux fins bien poussés, très propres d'Australie sont aux cours de l'année dernière. La demande active pour les bons agneaux croisés de l'Australie et de la NouvelleZélande les a fait renchérir de 7 à 10 0/0, tandis que les croisées premières délaissées par les Etats-Unis, ont fléchi a'autant.

Dans tous les autres genres plus ou moins défectueux, les fluctuations ont été limitées de 5 à 7 0/0, exceptionnellement davantage, si ce n'est dans les Cap de Bonne-Espérance courtes et chargées de matières végétales, qui sont surabondantes et supportent difficilement la concurrence des geores similaires d'Australie pour l'épaillage.

Il est resté un bon concours d'acheteurs de tous les pays, parmi lesquels les Anglais et les Américains ont opéré avec le plus d'entrain. Assez calme au début, l'Allemagne a été plus active vers la fin. Avec beaucoup de réserve, la France a fait une bonne moyenne d'achats, mais beaucoup moins que d'habitude.

On estime que l'exportation a enlevé 180.000 balles pour les pays précités, ainsi que pour la Suisse, la Belgique, l'Autriche, l'Italie, etc. Les Etats-Unis en ont pris 16.000 balles.

Dans l'ensemble, le choix des Australie est considéré comme très bon, malgré certains défauts déjà signalés. Les laines de la nouvelle tonte de la Tasmanie et de la Nouvelle-Zélande paraissent meilleures que celles de l'année dernière.

Le résultat de cette vente tend à prouver que les consommateurs de laines bru'es paraissent résolus au rétablissement de la marge nécessaire, dans les différentes branches de leur industrie, en commençant par les matières premières. En outre, ils concentrent leurs efforts pour limiter la production, et éviter les stocks de produits fabriqués, sur lesquels les spéculateurs en tissus opèrent fructueusement depuis trop longtemps, puisque les prix des vêtements sont restés stationnaires dans le détail.

Dans les 40 catalogues, on a offert en 23 jours, 276.291 balles d'Australie et 37.814 balles du Cap de Bonne-Espérance, soit ensemble 314.105 balles des colonies, donnant une moyenne de 13.656 balles par jour. Sur 28.840 balles reti rées, une faible partie a été réalisée entre séances ou aux enchères ultérieures.

La 2me série d'enchères commencera le 29 mars prochain et comprendra tous les arrivages jusqu'à 4 heures de relevée.

Posen. La situation sur le marché de la laine à Posen reste languissante et les prix s'établissent de plus en plus en faveur des acheteurs. Pour le moment, il y a peu d'espoir de voir se produire bientôt une amélioration, les nouvelles qui arrivent des autres marchés signalent toutes des marchés calmes avec des prix en baisse.

Les quelques affaires, qui ont été conclues, pendant les quinze derniers jours, se réduisent à quelques lots de laine pour la fabrication des draps de bonne qualité, qui ont été achetés par des négocian's Silésiens et par des fabricants de la Lusace. Pour ces affaires, la bai-se de prix s'est élevée à 10 et 12 marcks, comparative ment aux prix de la dernière foire aux laines. En laine de toisons, des fabricants de La Marche ont acheté quelques lots, au prix de 110 à 112 marcks. Les laines non lavées restent très négligées et il n'en a été vendu que de petits lots de bonne composition, au prix de 50 marcks, à des négociants en gros du dehors. Les acheteurs principaux, qui visitent d'habitude la place de Posen, manquent depuis longtemps.

Dans la province de Posen, les affaires ont été absolument nulles.

E. DELSART,
Vice-Gonsul de France.

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L. Verdelon, Teissier et Cie, nouveautés, Grande-Rue et rue du Chapitre, à Nîmes. M. Verdelon continue seul. 25 janvier 92.

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F. Demblon-Flipo, laines, blousses et déchets, 51, rue du Château, à Tourcoing. Liquid.: les associés. 22 janvier 92. François fils et Rassat, laines, couvertures, 182, avenue de Saxe, à Lyon. Liquid: les associés. 27 janvier 92. Jules Lussiez et Cie, teinture des laines, 71, boulevard Gambetta, à Roubaix. Liquid.: M. Lussiez. — 25 janvier 92. Richer et Dufour, tissus en consignation, 10, rue du Sentier, à Paris.. M. Dufour continue seul. — 5 février 92. Le Tessier, Loche et Cie, nouveautés, « Aux Trois Frères », 6, boulevard St-Denis, à Paris. Liquid.: M. Navarre, 61, rue des Petits-Champs. - Jugeinent du 27 janvier 92

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E. Loiselier et E. Piroton, confections pour dames, robes et manteaux, 15, boulevard des Italiens, à Paris. Liquid M. Loiselier. 10 février 92.

Versini et Gianesini, tailleurs, 3, r. de la Paix, à Paris. 30 janvier 2.

Siffran Forge, tailleurs, 7, cours Lafayette, à Lyon. Liquid.: M. Forge 29 janvier 92.

Jules Verdol et Cie, mécaniques Jacquard, système Verdol, 1, passage des Mûriers, à Paris. Liquid.: M. Terdol qui continue seul. 6 février 92.

Liquidations Judiciaires Jean Hondeville, draperie, à Riscle (Gers). - 3 février 92. Liquid.: M. Laffitte.

Charpentier-Gra din et Cie, draperies, 24, rue CamilleRandomg, à Elbeuf, et personnellement Louis Charpentier Grandin, Clément Charpentier et René Charpentier. 9 févrir 92 - Liquid.: M, Dubois. Marche frères, 'ailleurs, 28, boulevard des Italiens, cidevant, actuellement 15, rue Auber, à Faris, compo

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