10, RUE TH.-CHENNEVIÈRE, 10, ELBEUF ATTACHES POUR DRAPERIES ATTACHES DITES ELBEUVIENNES ATTACHES POUR PRESSES-ATTACHES ATTACHES-ÉTIQUETTES Envoi franco du prix courant sur demande KOERTING FRERES INGÉNIEURS-CONSTRUCTEURS PARIS. 20, rue de la Chapelle, 20. PARIS APPAREILS A JET, PULSOMÈTRES, INTALLATIONS DE CHAUFFAGES ET DE SÉCHOIRS 70 MÉDAILLES EN OR, VERMEIL & ARGENT Humidificateurs d'air à jet d'eau; les appareils les plus simples, les meilleurs marché et les plus efficaces. Installations à forfait avec toutes garanties de rendement et de bonne marche. Injecteurs universels alimentant avec de l'eau à 6o. Pas de réglage, pas de bâtis. Pulsomètres, Elévateurs à jet de vapeur, Ventilateurs, Condenseurs automatiques, Pur geurs, Robinetterie, graisseurs à graisse solide. Installations complètes de Chauffage et de Séchoirs au moyen de nos Tuyaux et Elémen ailettes, nouveaux modèles. Grande surface de chauffe, bon marché. Entreprises à forfait. Garanties. PAPIER ANTI-MITIFUGE Breveté S. G. 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SAINT-DENIS, directeur LES ABONNEMENTS SONT REÇUS DANS LES BUREAUX DE POSTE AUX FRAIS DU JOURNAL; SOMMAIRE: Chronique, 195. Nouveaux colorants, 196.- Tissus hydrofuges et aérifères, 197 - Foulage et feutrage, 197. Formation de nappes de laine aux étaleurs à balance, 191. Montage: Genres hiver, 197.- La théorie du séchage, 199. Ghambre de commerce de Bordeaux, 200. Laines d'Australie, 21. La situation de l'industrie laiuière, 202. Chambre de commerce de Verviers, 203. Exposition internationale de Chicago, 204. Régence de Tripoli, 204. - Note historique sur la draperie, 204. - Revue des marchés, 206 - Renseignements commerciaux, 208. Annonces. CHRONIQUE Elbeuf, 15 Juillet 1892. Le dernier bulletin de la Chambre de commerce d'Elbeuf constate que, pendant le mois de juin, la fabrication a été active. Les tissages de nouveauté ont été pleinement occupés, mais on prévoit que la saison se terminera plus tôt que de coutume. Les draps militaires et d'administration, les draps de livrée et de voiture ont continué leur marche régulière, et ont eu un écoulement satisfaisant. Les draps de dames ont été moins demandés, et les tissus cheviot ont, au contraire, augmenté leur production. Il est sorti d'Elbeuf en juin dernier, 524.900 il. de draperies, et il en est entré 127,300 kil. soit un excédent de 387.600 kil. Pendant le même mois de 1891, il était sorti 512.030 kil. de draperies, et il en était entré 24.780 kil. soit un excédent de 387.250 kil., l'où une différence de 350 kil. en faveur de uin 1892. Quelques petites affaires en exportation. A Reims, la demande en peigné ne s'est pas éveillée cette quinzaine, le calme s'est au conaire plutôt accentué et les prix s'en ressentent n peu. Les rentrées de peignages en blousses e sont pas très abondantes, et s'écoulent assez acilement à des prix sans changement appréable. Pour les peignages l'alimentation est oujours insuffisante. Les affaires sont peu actives dans la filature n laines peignées. L'alimentation reste difficile ans la filature à façon, et les prix sont désas treux. La situation est sans changement dans la filature en laine cardée. Quelques affaires en mérinos ont été traitées à très bas prix, mais le marché reste toujours sans activité. L'exportation a fait, en mérinos, 118/000 des offres qui pour la plupart n'ont pas pu être acceptées Pas d'affaires en cachemires. Sauf pour l'article molleton. Les commissions de nouveautés arrivert à peu près dans les conditions habituelles. En flanelles les affaires sont très calmes. A Fourmies, les affaires sont à peu près nulles en peignés dans la région depuis le dernier bulletin. Les prix se maintiennent pour les blousses épurées, qui se vendent relativement mieux que les blousses anglaises. L'alimentation devient peu abondante en façons de peignage. Nous n'avons pas encore d'amélioration à signaler en façons de filature. Depuis huit jours il y a eu plus de propositions en fils pendant la quinzaine précédente, mais à des prix que les producteurs ne peuvent pas accepter. En tissus la situation reste toujours aussi difficile. Quelques établissements de la région de Fourmies suspendent leur marche, pour cause de réparations ou d'inventaires; en réalité, parce que les affaires ne vont pas. Nous ne voulons pas assombrir le tableau, dit le Journal de Fourmies, mais il est certain que notre industrie traverse une crise. On parle de réduire encore le nombre d'heures de travail et, de fait, on y sera bientôt forcé, si une amélioration en se manifeste pas. Ci-après le tableau des opérations de conditionnement, faites dans les cinq grands centres lainiers du Nord de la France, pendant le mois de juin dernier, comparé à celui de la période correspondante de 1891: L'exportation des tissus de laine cardée de fabrication anglaise est un peu plus faible que l'année dernière à la même époque. Pendant les cinq premiers mois de 1892, le RoyaumeUni n'a, en effet, expédié à l'étranger que 20.645.600 yards de tissus en laine cardée, valant 2.300.448 liv. st., ce qui constitue une diminution d'environ 2 1/2 pour cent sur les exportations de l'année précédente. Quant aux tissus de peigné, il en a été exporté 57.370.000 yards, valant 3.527.693 liv. st., ce qui représente, en moins sur les cinq premiers mois de 1891, 6 0/0 comme quantité et 2 0/0 comme valeur. L'exportation des filés de laine a atteint 16.837.000 livres de poids, valant 1.530.805 liv. st., soit une augmentation de 4 1/2 0/0 en quantité et 1/2 0/0 en valeur sur les expéditions de l'an dernier. Pendant les deux premiers mois de cette année, avant l'application des nouveaux tarifs douaniers, l'Angleterre, ainsi que la Belgique et l'Allemagne, avait expédié en France des quantités considérables de tissus de laine cardée, au point même de gêner d'une manière sensible la production nationale. Actuellement, la presque totalité de ces étoffes est dans la consommation et nous allons main tenant jouir des avantages du relèvement des droits de douane. L'effet s'en fera d'autant mieux sentir que les importations de draperies et autres tissus de laine cardée de fabrication étrangère diminuent dans de grandes proportions. Nous ne possédons encore que des chitfres concernant le Royaume-Uni de la GrandeBretagne, mais ils sont significatifs. En juin 1891, il avait été expédié d'Angleterre en France 565.200 yards de draperies et autres étoffes de laine cardée; pendant le même mois de 1892, il n'est entréen France de provenance anglaise que 391.000 yards, soit une difference en moins de 174.000 yards, c'est-à-dire près d'un tiers. La valeur de ces étoffes était de 68.874 livres sterl. en 1891: en 1892, elle est de 57.908 liv. st., soit une différence de 10.966 liv. st. ou 274.150 fr. C'est donc environ 160.000 mètres de tissus de laine cardée que l'Angleterre a envoyés de moins en France pendant le mois dernier et que, conséquemment, nos fabriques auront à fournir en plus à la clientèle de notre pays. Il est probable que les résultats du mois de juillet seront encore meilleurs, car les avis qui nous parviennent annoncent un calme profond dans les demandes du commerce français à la fabrique anglaise. A Bradford, les affaires sont calmes et surtout non rémunératrices. En article de fantaisie à bon marché, on a fait très peu ces temps derniers; depuis peu seulement, on constate une légère reprise. A Leeds, sur les ordres pour la saison d'hiver, il vient des retours en nombre satisfaisant et les prix sont soutenus. Beaucoup de négo ciants, ayant de grands stocks, se montrent désireux d'écouler leurs marchandises avant de commencer les inventaires. INVENTIONS ET PERFECTIONNEMENTS Nouveaux colorants L'azo-bordeaux et l'azo-cochenille sont deux nouveaux colorants azoiques. L'azo-bordeaux teint la laine et la soie dans un bain acide en bordeaux, tandis que l'azo-cochenille donne à la fibre une nuance rouge-bleu, semblable à celle de la cochenille. Les couleurs excellentes par leur netteté et leur brillant extraordinaire ; elles sont très solides à l'air et à la lumière, elles ne déteignent pas et ne déchargent pas au frottement. Ces colorants s'égalisent bien en teignant uniformément à fond les étoffes épaisses et elles trouvent emploi aussi, avec avantage, pour les nuances mode claires et tendres. Les deux nou veaux colorants fournissent des teintes absolument solides aux alcalis et au soufre; mais cependant les teintes obtenues sur soie ne résistent pas au lavage, et les nuances obtenues sur laine ne sont pas solides au foulon et elles ne peuvent pas être foulées ensemble avec les marchandises tissées en blanc. L'azo-cochenille et l'azo-bordeaux peuvent être combinés avec tous les colorants azoïques à teindre en bain acide. Pour la fibre végétale, les nouveaux produits ne sont pas à employer. Procédé de teinture pour laine. - Teindre la marchandise bien lavée une heure dans un bain bouillant avec 2 à 50/0 d'acide sulfurique, 10 0/0 de sulfate de soude et la puantité suffisante de décolorant. Rincer. S'il est nécessaire, on peut augmenter encore l'addition d'acide sulfurique, vu que les deux colorants montent uniformément, même en présence d'une quantité considérable d'acide. (Journal de Teinture). Tissus hydrofuges et aérifères Par M. Chevallot Le procédé consiste à passer les tissus dans un bain chaud de stéarate neutre de soude ou de polasse, pris dans ue second bain d'un sel soluble, à base d'alumide, de baryte, de chaux, de cuivre, de fer, de manganèse, de strontiane ou de zinc; ces sels étant des acétates, azotates, chlorures ou sulfates. Il se forme ainsi un stéarate métallique neutre, qui se fixe aux tissus à la manière d'un mordant. Ces stearates se distinguent des oléo-margarates qui s'oxyden: à l'air en perdant leurs propriétés hydrofuges et qui sont bi-basiques, alors que les stéarates sont mono-basiques. Pour l'application du procédé, il faut faire un savon directement avec : Dans les appareils pour peser la laine avant son introduction dans les cardes, la matière est amenée par la table ou par la carde alimentaire, puis enlevée par une aile de cuir, un volant ou un cylindre à dents, et conduite dans le plateau de la balance. Il en résulte que la laine arrive par gros morceaux dans la balance et que le pesage se produit avec des différences sensibles, dont l'influence est nuisible pour le travail ultérieur. Un autre inconvénient ressort des plateaux de la balance, plutôt profonds que larges, d'où la laine vidée tombe en tas élevé, au lieu de s'étaler en largeur; il se produit donc des intervalles sur le tablier à étaler, et on a besoin d'un mécanisme spécial pour étaler la laine uniformément sur la table. C'est à supprimer ces inconvénients, en amenant la laine à la balance sous forme de nappe ou de ruban mince, que l'inventeur a travaillé. 375 à 750 gr. On trempe les tissus dans ce savon, on les tord légèrement, et on les passe, à chaud également, dans une dissolution métallique, comme il est dit ci-dessus, à 40 ou 50 grammes de sel par litre. Les deux bains se donnent à une température de 60°. Pour l'emploi sur laine, on ajoutera de l'acide phénique à l'un des bains, afin de préserver la laine des vers et des mites. Foulage et feutrage M. Benjamin Preston a fait breveter des perfectionnements aux machines à feutrer, dans le 2.640. 170 duites au décimètre. Il faut 16 lames. Bas Largeur sur le métier: 1 mètre 65. Passage des fils: 4 par brochée. Retrait au foulage: 3 0/0 sur la longueur tissée. Largeur définitive: 1 mèt. 40. Apprêt rasé. Poids de fil dégraissé pour un mètre d'étoffe finie: 0 k. 775. |