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15. QUELLE EST LA CAUSE DE L'OPPRESSION DE POITRINE qu'on éprouve en montant sur une montagne? par le D' GOEBEL. ( Heidelberg, klinische Annalen; Tom. V, 1er cah., p. 70 ),

Cette cause est, selon l'auteur, la flexion plus grande et continue de l'articulation coxo-fémorale; flexion par laquelle les viscères abdominaux sont repoussés en haut vers le diaphragme, d'où résulte un rétrécissement proportionné de la cavité du thorax, et, par suite, la gêne de la respiration.

Dans la grossesse, l'hydropisie ascite, l'hypertrophie du foie, l'accumulation excessive de la graisse dans l'abdomen, etc., le thorax est également rétréci plus ou moins, et il en résulte une gêne de la respiration analogue à celle qu'on éprouve en montant sur un plan incliné. En montant à reculons, ce qui est d'ailleurs très-fatiguant, on n'éprouve point d'oppression, mais aussi la flexion excessive des cuisses n'a pas lieu; au contraire, lorsqu'on marche sur un plan horizontal, mais en fléchissant fortement le corps sur les cuisses, on ne tarde pas à éprouver la gêne de la respiration. L....TH.

16. DIE IDIOPATHISCHE CHRONISCHE SCHLAFSUCHT.- Le sommeil léthargique (cataphora) idiopathique et chronique, décrit et éclairci par des observations; par M. H. B. Schindler. Un vol. in-8° de xiv et 367 p.; prix, 1 thlr. 8

berg 1829; Krahm.

gr.

Hirsch

Cet ouvrage paraît offrir beaucoup d'intérêt d'après les annonces des journaux allemands.

17. SUR QUELQUES LÉSIONS PRODUITES PAR LA FOUDre, communiquées par le D' RISTELHUeber. (Journal de la Soc. des sci. agric. et arts; Bas-Rhin; no 1er, p. 84).

La foudre tomba sur une aile de la caserne de Montélimar, trois soldats en furent atteints et éprouvèrent divers accidens, suites de la commotion et du choc de ce météore. Les accidens primitifs furent combattus avec plus ou moins de succès. Mais plus tard ces troismilitaires éprouvèrent divers symptômes d'irritation vers la vessie; un d'eux, qui eut un membre sphacélé par suite de l'action de la foudre, succomba; on trouva des graviers dans sa vessie. Les deux autres sont de même atteints de la gravelle et

ne s'étaient jamais plaint d'aucune incommodité vers la vessie avant l'accident dont ils ont manqué être victimes. Est-ce hazard, ou cet état de la vessie chez les trois individus est-il la suite du trouble produit par l'effet de la foudre. Telle est la question que propose M. Ristelhueber.

18. RECHERCHES CHIMIQUES SUR LE LAIT DE FEMME; par M. MEGGENHOFEN. (Zeitschrift f. Physiologie, von Tiedemann und Treviranus, Tom. III, cah. 2, p. 274 ).

M. Meggenhofen s'était déjà occupé de ce sujet dans sa dissertation inaugurale (1); les recherches qui vont être consignées ont été faites au laboratoire de chimie de Heidelberg, sous la direction de M. L. Gmelin.

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La table suivante donne un aperçu des différentes sortes de lait qui ont été examinées.

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(1) Dissertatio inaug. sistens indagationem lactis muliebris chemicam.

Francofarti ad Monum, 1826.

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Le lait depuis A jusqu'en U était pris chez des personnes bien portantes ; celui depuis V jusqu'en Y venait de femmes malades. La femme I avait déjà été réglée à l'âge de 12 ans. Les femmes Qet R avaient leurs règles pendant qu'elles nourrissaient. Le lait de la personne S était très-blanc; celui de la personne T était également bien blanc et épais. La personne V avait mis au au monde un enfant qui était déjà arrivé à un commencement de putréfaction; le lait ne put être obtenu que par une expression forte et douloureuse; il était épais et filant. La personne W était vénérienne. Le lait de la femme X était peu épais et fournissait une petite proportion de crême; l'enfant de cette personne souffrait de convulsions et de maux d'yeux. Le lait Y fut pris chez une femme affectée de fièvre puerpérale.

Action des réactifs chimiques. Les expériences furent faites à la température de 7 à 15° R. La quantité de lait employée fut toujours de 24 gouttes, auxquelles on ajoutait 4, 6 ou 8 gouttes du réactif, de telle manière que la quantité d'un réactif employé restait constante pour les différentes sortes de lait.

Dans le tableau suivant, la lettre Cindiquera la coagulation, et les chiffres 1, 2 et 3 indiqueront que cette coagulation a été faible, moyenne ou prononcée. La lettre R indiquera la couleur rouge. Lorsqu'il n'y aura pas eu de changement appréciable, on mettra O. Les vides dans le tableau proviennent de ce qu'il n'y avait pas eu de quantité suffisante de certaines espèces de lait, pour qu'on ait pu les soumettre à tous les réactifs.

SORTES DE LAITS.

RÉACTIFS.

B

C

cide hydrochlorique.

cide acétique...

ydrochlorate de protoxide d'étain.
cetate de plomb neutre..
us-acétate de plomb..
lfate de fer (vitriol vert).
ydrochlorate de protoxide de fer..

alfate de cuivre...
roto-nitrate de mercure.
ablimé..

Vitrate d'argent.

lcool de 36° Beaumé.

Ceinture de noix de galle.
Teinture de tournesol.

C. 2 C. 2

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C. 2 C. 2 0

00

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C 2 C. 3C. IC. IC. IC. 3C. 2C. 2

C. 2C. 3C.

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C. I 0 O C. I 0 O 0 0 0 0 0
1]C. 2C. IC. 2C. IC. 2C. IC. IC. IC. I
C. IC. I 0 O C. I 0

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C. 3 C. 3C. 3C. 3C. 3C. 3C. 3 C. 3C. 3 C. 3C. 3 C 3

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C. 3 C. 3C. 3C. 3C. 3 C. 3 C. 3[C. 3[C. 3 C. 3 C. 3 C. 3

R

R

R

R R R

R

R

R

R

R

Il résulte de ces expériences que le plus souvent le lait de femme ne se coagule pas à la température ordinaire par l'influence des acides et de plusieurs sels métalliques. Ce qu'il y a de remarquable, c'est que le lait qui se coagule le plus facilement est celui qui est sécrété peu de jours après l'accouchement, quand même il soit le moins riche en caséum. Du reste, toutes les espèces de lait, traitées par l'acide hydrochlorique, l'acide acétique, l'acétate de plomb et le sublimé, se caillèrent dès que le mélange fut chauffé; il n'y eut que le lait K qui, traité par l'acide acétique, ne put être amené à la coagulation, malgré l'élévation de la température à 80° R. Le lait de femme est, d'après l'auteur, plus coagulable que celui de vache.

Cent parties de lait de femme ont fourni par l'évaporation ou par l'incinération les résidus suivans :

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(1) Sur cette quantité 0,089 parties étaient solubles dans l'eau, et

0,156 étaient insolubles.

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Il résulte de là que le lait de femmes bien portantes fournit par l'évaporation 10 à 12 de résidu sec (1). Le lait pris peu de temps après les couches fournit moins de résidu sec que celui qu'on prend plus tard; mais, d'un autre côté, le premier fournit plus de cendres, et contient par conséquent plus desels. La partie soluble des cendres contient du carbonate, du sulfate et de l'hydrochlorate de potasse et de soude; la partie insoluble dans l'eau est composée de carbonate et de phosphate de chaux et de magnésie, et de quelques traces d'oxide de fer. Les trois sortes de lait S, K. et T ayant été évaporées et traitées par l'alcool, ont donné les résultats suivans.

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19. DE L'IMAGINATION CONSIDÉrée dans ses effets directs sur L'HOMME ET LES ANIMAUX, ET DANS SES EFFETS INDIRECTS SUR LES produits de la geSTATION, avec une notice sur la génération et les causes les plus probables des difformités de naissance, etc.; par J. B. DEMANGEON, D. M., etc. 2° édit. In-8° de 560 p.; prix, 7 fr. Paris, 1829; Rouen frères.

Cet ouvrage est la réimpression d'un mémoire anciennement inséré dans la Bibliothèque médicale en 1807, T. XVII, mais beaucoup augmenté par les additions subséquentes de l'auteur, puisées dans la plupart des écrits anciens et surtout modernes sur le même sujet. Il paraît que M. Demangeon se proposait de traiter cette matière dans le grand Dictionnaire des sciences médicales, mais qu'en ayant été dissuadé par sa mauvaise santé, il a pris sa revanche en recueillant nombre de passages de ce dictionnaire dans son ouvrage.

(1) M. Payen a évalué ce résidu à 13 et 14 0/0 (Journal de Chimie med., Tom. IV, p. 118).

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