L'Année littéraire et dramatique, ou, revue annuelle des principales productions de la littérature française et des traductions des œuvres les plus importantes des littératures étrangères, classées et étudiées par genres, avec l'indication des événements les plus remarquables appartenant à l'histoire littéraire, dramatique et bibliographique de l'année, Volume 2

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L. Hachette, 1860 - Books

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Page 3 - Les astres émaillaient le ciel profond et sombre, Le croissant fin et clair parmi ces fleurs de l'ombre Brillait à l'Occident...
Page 173 - N'imposent qu'à des gens qui ne sont point d'ici. On sait que ce pied plat, digne qu'on le confonde, Par de sales emplois s'est poussé dans le monde, Et que par eux son sort, de splendeur revêtu, Fait gronder le mérite et rougir la vertu. Quelques titres honteux qu'en tous lieux on lui...
Page 11 - Place au fourmillement éternel des cieux noirs, » Des cieux bleus, des midis, des aurores, des soirs ! » Place à l'atome saint qui brûle ou qui ruisselle ! » Place au rayonnement de l'âme universelle ! » Un roi c'est de la guerre, un dieu c'est de la nuit. » Liberté, vie et foi, sur le dogme détruit'! » Partout une lumière et partout un génie ! » Amour ! tout s'entendra, tout étant l'harmonie ! » L'azur du ciel sera l'apaisement des loups. « Place à Tout! Je suis Pan; Jupiter!...
Page 18 - II va, ce glorieux navire, Au droit, à la raison, à la fraternité, A la religieuse et sainte vérité Sans impostures et sans voiles, A l'amour, sur les cœurs serrant son doux lien, Au juste, au grand, au bon, au beau... - Vous voyez bien Qu'en effet il monte aux étoiles!
Page 341 - POUJADE (EUG.) Chrétiens et Turcs, scènes et souvenirs de la vie politique, militaire et religieuse en Orient.
Page 436 - L'esprit d'autrui par supplément servait. Il entassait adage sur adage ; II compilait, compilait, compilait; On le voyait sans cesse écrire, écrire Ce qu'il avait jadis entendu dire, Et nous lassait sans jamais se lasser : Il me choisit pour l'aider à penser.
Page 16 - C'est la mère, vois-tu, qui frappe à notre porte : Ouvrons aux deux enfants. Nous les mêlerons tous. Cela nous grimpera le soir sur les genoux. Ils vivront, ils seront frère et sœur des cinq autres. Quand il verra qu'il faut nourrir avec les nôtres Cette petite fille et ce petit garçon, Le bon Dieu nous fera prendre plus de poisson. Moi, je boirai de l'eau, je ferai double tâche, C'est dit. Va les chercher. Mais qu'as-tu? Ça te fâche? D'ordinaire, tu cours plus vite que cela.
Page 11 - C'est l'élargissement dans l'infini sans fond, C'est l'esprit pénétrant de toutes parts la chose ! On mutile l'effet en limitant la cause ; Monde, tout le mal vient de la forme des dieux. On fait du ténébreux avec le radieux ; Pourquoi mettre au-dessus de l'Etre, des fantômes ? Les clartés, les éthers ne sont pas des royaumes.
Page 3 - Comme un bœuf ayant soif penche son front vers l'eau. » Ainsi parlait Booz dans le rêve et l'extase, Tournant vers Dieu ses yeux par le sommeil noyés ; Le cèdre ne sent pas une rose à sa base, Et lui ne sentait pas une femme à ses pieds.

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