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fusses, unmittelbar nach der Tenotomie mit sofortigen Anlegen des Gypsverb. (Archiv für klin. Chirurgie. Berlin, 1861, Band I, p. 488).

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BARWELL (R.), On the Cure of the Club Foot without cutting Tendons and on certain new methods of treating other Deformities. London, 1863; 2° édit., 1865.

HUETER (C.), Aetiologie de Fusswurzel Contracturen (Archiv für klinische Chirurgie. Berlin, 1863, Band IV, Seite 125).

VOLKMANN (R.), Zur Aetiologie des Klumpfusses (Deutsche Klinik, 1863).

TILLAUX, De l'appareil (platré) qu'il convient d'employer après la ténotomie dans le traitement (Bull. de therap., 1867, LXXII).

NELATON (A.), Appareil pour le trait. du pied bot (Bull. de thérap., 1868, t. LXXIV, p. 141). STRECKEISEN, Notizen über Bau u. Behandlung des Klumpfusses. Basel, 1868.

ANNANDALE (Thom.), The Treatment of congenital Talipes varus in the Infant (Edinburgh med. journ., 1869, febr., vol. XIV, p. 681).

LANNELONGUE (0.), Du pied bot congénital, thèse de concours pour l'agrégation. Paris, 1869. MICHAUD, Note sur la pathogénie du pied bot congénital (Arch. de physiol., 1870, vol. III, p. 586). LUCKE, Zur Behandlung, der Fussverkrummungen mit Anwendung elastich. Züge., 1870. Über den angeboreenn Klumpfuss. Leipzig, 1871.

JOMARD (P.), Du traitement des pieds bots par le massage forcé, thèse de doctorat. Paris, 1871, n° 04.

GOSSELIN, Tarsalgie des adolescents (valgus douloureux), lésions anatomiques de cette maladie. Bulletin de l'Académie de médecine, t. XXXI, p. 144, et Clinique chirurgicale de l'hôpital de la Charité, t. I, p. 151 à 172. Paris, 1873; 3" édit., 1878.

BARTELS (Max), Pes varus acquisitus traumaticus (Archiv für klinische Chirurgie. Berlin 1873, Band XV, p. 91).

THORENS (J.-H.), Documents pour servir à l'histoire du pied bot congénital, thèse inaugurale. Paris, 1873, planches et index bibliogr.

DURRUEIL (de Montpellier), Cours complémentaire de la Faculté de médecine de Paris. Orthopédie (Gaz. hebdom., 1874, p. 114 et 165).

MOSENGEIL (K:-V.), Drei Fälle von Missbildung im Bereich der Extremitäten (Arch. für klin. Chirurgie. Berlin, 1874, Band XVI, p. 521). Fixations Methode des Fusses in einer erzwungenen Stellung beim Erharten des Gypsverbandes (ibid. p. 525). Bull. de la Soc. anat. BLIN, 1852, p. 376; 1849, p. 327, 312; p. 118. CHASSAIGNAC, 1836, p. 73. DESPRÉS, 1836.

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BROCA, 1851; 1852, DUBRUEIL, 1863, p. 54. FOLLIN, 1851. FOUCHER, 1851. PAMARD, 1860, p. 110. RENDU, 1872, p. 599. THORENS, nov. 1871. - VERNEUIL, 1858, p. 373. TARNIER, 1854, p. 109. BOUVIER (H.), Dictionnaire encyclopédique des sc. méd. Paris, 1871, 2a série, t. IV, art. MAIN BOTE.

Courbures idiopathiques du rachis.

LACHAISE (C.), Précis physiologique sur les courbures de la colonne vertébrale, ou Exposé des moyens de prévenir et de corriger les difformités de la taille particulièrement chez les jeunes filles sans le secours des lits mécaniques à extension. Paris, 1827, in-8° avec 6 pl. COULSON, On Deformities of the Chest and Spine. London, 1837, in-8°.

CHAILLY et GODIER, Précis sur la rachidiorthosie, nouvelle méthode pour le redressement de la taille sans lits mécaniques ni opérations chirurgicales. Paris, 1842, in-8.

GUERIN (J.), Sur la déviation du rachis (Bull. de l'Acad. de méd., Paris, 1842, t. VII, p. 856: Gas. med. de Paris, passim).

BOUVIER, Déviation du rachis, absence de contracture des muscles du dos (Bull. de l'Acad. de méd., 1842, t. VII, p. 856).

DANCEL, Traitement des fausses ankyloses. Paris, 1813.

MEYER (H.), Die Mechanik der Scoliose (Virchow's Archiv für path. Anat., Berlin, Bd XXXV, p. 225).

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DUBREUIL (de Marseille), Guérison des déviations latérales de la colonne vertébrale par la détorsion du rachis sans l'emploi d'aucun moyen mécanique. Marseille, 1862, in-8°. SCHILDBACH (de Leipzig), Die Formen der habituellen Skoliose (Jahrbuch für Kinderheilkunde, Leipzig, 1868, p. 23.- Die Untersuchung und Messung Skoliotischer (ibid., p. 286). BARWELL, Lateral Curvature of the Spine. London, 1868, 2a edit.; 1870, 3a edit. PRAVAZ (Joanny), Essai sur les déviations latérales de la colonne vertébrale. Amsterdam, 1862, in-4°. - Du traitement des déviations de la colonne vertébrale (Bull. de la Soc. de chirurg., 1875, p. 295).

Voyez en outre les ouvrages énumérés ci-dessus, p. 196, et la bibliographie de l'article RACHIS.

ORTHOPNÉE. Voy. ASTHME, t. III, p. 583.

PANAS.

ORTIE. Histoire naturelle. Trois espèces d'orties sont mentionnées au Codex français; ce sont l'Ortie blanche, l'Ortie brûlante et

l'Ortie dioïque.

A. ORTIE BLANCHE, Lamier blanc, Lamium album, L. Famille des LABIÉES. Plante herbacée, vivace, indigène, très-commune dans les haies et au bord des chemins. La tige carrée, ascendante, haute de 3 à 5 décimètres, est presque glabre; les feuilles moyennes pétiolées, cordiformes-acuminées, hispides; les feuilles supérieures presque sessiles. Les fleurs sont tubuleuses, bilabiées, blanches : le tube courbé et resserré un peu au-dessus de la base, se dilate et s'élargit peu à peu vers la gorge; il est muni d'un anneau intérieur de poils; la lèvre supérieure très-velue, voûtée, obtuse, est marquée supérieurement d'une double carène; la lèvre inférieure est trilobée; les deux lobes latéraux sont courts et aigus, he lobe médian est large et échancré: les étamines saillantes didynames sont rapprochées et parallèles sous la lèvre supérieure; les anthères velues, à deux loges opposées bout à bout, s'ouvrent par une fente commune; les nucules sont trigones à sommet tronqué.

L'ortie blanche a quelque ressemblance avec l'ortie brûlante, dont elle se distingue aisément par sa tige carrée, ses fleurs blanches et bilabiées et ses feuilles dépourvues de poils urticants.

On a longtemps attribué à cette plante des propriétés astringentes; on en employait les fleurs en infusion contre la leucorrhée, on en faisait boire le suc à la dose de 60 à 120 grammes; mais elle ne possède même pas les propriétés aromatiques de la plupart des labiées: on s'accorde généralement à la considérer comme inerte.

B. ORTIE BRULANTE, Ortie grieche, Urtica urens, L. Famille des URTICÉES. C'est une plante indigène, annuelle, très-commune dans les décombres et aux voisinage des lieux habités, haute de 30 à 50 centimètres; les feuilles sont velues, opposées, ovales, portées sur de longs pétioles.

Les fleurs, disposées en grappes axillaires, sont monoïques et verdàtres; les males offrent un périanthe à quatre divisions étalées, et quatre étamines dont les filets opposés aux divisions du périanthe sont infléchis pendant l'estivation; les femelles sont pourvues d'un périanthe à quatre divisions inégales, deux grandes dressées et appliquées l'une contre l'autre, et deux petites étalées; l'ovaire supère, uniloculaire et monosperme, porte un stigmate sessile et velu; le fruit entouré du périanthe persistant et membraneux a l'apparence d'une baie.

Les poils dont la plante est couverte sont canaliculés et glanduleux, remplis d'un liquide àcre et caustique. Ces poils sont constitués par une cellule conique très-allongée, rigide, terminée par une petite ampoule légèrement infléchic, enchassée sur un support cylindrique (Duchartre).

La pointe du poil s'introduit sous l'épiderme au moindre contact et sy brise en déversant dans la piqure le liquide irritant contenu dans la cellule rompue. Les poils deviennent inertes par la dessiccation.

C. Ortie dioïque ou grande ortie, Urtica dioica, L. Famille des URTICEES, indigène, très-commune. Tige tétragone, haute de 65 centimètres à 1 mètre,

pubescente, fibreuse; feuilles opposées, lancéolées-cordiformes, dentées, pourvues de poils moins urticants que ceux de l'ortie brûlante; fleurs dioïques, herbacées, en grappes pendantes.

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Composition. D'après Saladin, les orties contiennent une matière azotée, de la chlorophylle, de la cire, de la gomme, une matière colorante noirâtre, du tannin, de l'acide gallique et de l'azotate de potasse; de plus, d'après le même auteur, les poils contiennent du carbonate d'ammoniaque, auquel il attribue leur propriété urticante.

Thérapeutique. Pharmacologie. Les poils des orties, en pénétrant sous l'épiderme, déterminent une douleur cuisante accompagnée de rougeur et de gonflement du derme et bientôt suivie d'une vive démangeaison très-analogue à celle qui caractérise la dermatose urticaire. Dès la plus haute antiquité, cette propriété a été utilisée pour produire la stimulation de la peau en vue de réveiller l'activité nerveuse et circulatoire, ou bien en vue d'obtenir une dérivation révulsive. On peut, en effet, tirer quelque parti de la fustigation plus ou moins étendue par les orties fraîches, dite urtication, pour réveiller l'activité nerveuse locale dans les cas de paralysies sans lésions des centres nerveux, dont l'origine est rhumatismale ou hystérique; on peut surtout y recourir pour rappeler et fixer à la peau un exanthème languissant, la variole, la scarlatine, la rougeole. Quant à la révulsion proprement dite, on peut l'obtenir plus efficace et moins douloureuse par d'autres moyens, notamment par les préparations de moutarde noire (voy. MOUTARDE, t. XXIII, p. 155).

Le suc de l'ortie brûlante a été vanté comme utile, à la dose de 15 à 20 grammes, pour combattre les métrorrhagies; nous croyons que la matière médicale offre des agents plus rationnels et plus sùrs. J. JEANNEL.

ORTIÉE (fièvre). Voy. URTICAIRE.

OS. ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE (all. Knochen; angl. Bone). La charpente intérieure du corps des animaux vertébrés est formée par des organes dont la solidité contraste avec la mollesse des autres tissus et dont l'ensemble constitue soit le squelette, soit le système osseux. Tandis que le squelette, soit naturel, soit artificiel, représente une sorte d'édifice dont les diverses pièces sont unies entre elles par des liens qui assurent leur contact, leurs rapports, le système osseux embrasse la totalité des os envisagés au point de vue des caractères qui leur sont communs et qui les distinguent des autres organes de l'économie.

L'os est un organe complexe, d'une composition différente, suivant qu'il est frais ou desséché. A l'état frais, c'est-à-dire pendant la vie, il est entouré d'une membrane d'enveloppe fibro-vasculaire, le périoste, qui le recouvre dans la plus grande partie de son étendue; la substance blanche et dure qui en forme la masse est creusée d'un réseau de cavités de formes et de dimensions variables, dont les unes renferment un élément anatomique caractéristique; les autres, de la moelle, des vaisseaux et des nerfs; à ces parties constituantes s'ajoute enfin la couche cartilagineuse qui se substitue au périoste sur les extrémités articulaires et leur fournit un revêtement protecteur.

Lorsque l'os a été soumis à une macération prolongée et ensuite desséché, toutes les parties molles qui entrent dans sa composition ont disparu; la substance blanche et dure qui, seule, a résisté constitue le tissu osseux proprement dit, dont l'étude doit nécessairement précéder celle des autres parties constituantes, périoste, tissu médullaire, vaisseaux et nerfs, cartilages articulaires.

I. Tissu osseux. - Comme tous les tissus de l'organisme, il présente une structure uniforme, quel que soit l'os que l'on envisage; ce qui diffère, c'est la texture, dont les principales variétés correspondent à l'ancienne et classique division des os en longs, larges et courts. Cette division, basée à la fois sur la conformation extérieure et intérieure, les dimensions, la répartition et les usages des diverses pièces du squelette, mérite d'être conservée, parce qu'elle répond à des différences essentielles dont la connaissance importe autant au chirurgien qu'à l'anatomiste.

A. STRUCTURE. Quand on examine au microscope une tranche de tissu osseux prise sur une coupe longitudinale d'un os long desséché, on observe: 1° une substance blanche, amorphe, transparente (pourvu toutefois que la lamelle soit suffisamment mince); 2° de petits corps noirs, ovoïdes, étoilés, à prolongements multiples; 3° des canaux rectilignes, ramifiés, anastomosés (fig. 57).

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Le même examen pratiqué sur une coupe transversale, montre que la substance fondamentale est décomposable en lamelles concentriques, que les corpuscules sombres sont également disposés en zones régulières autour d'ouvertures circulaires, qui ne sont autres que les sections transversales des canaux cylindriques indiqués ci-après (fig. 58).

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H, Canaux de Havers. - L, Lamelles osseuses et ostéoplastes disposés en zones concentriques autour des canaux de Havers.

Tels sont les points essentiels qu'une observation superficielle permet de constater facilement ; quand on se place dans des conditions déterminées et qu'on emploie des réactifs appropriés, le microscope révèle d'autres détails que nous aurons à signaler successivement.

a. La substance fondamentale est de la nature de celles qu'on rencontre dans tous les tissus de substance conjonctive. Longtemps considérée comme présentant une étroite analogie avec la substance amorphe intercellulaire du cartilage hyalin, elle en diffère néanmoins, non-seulement par sa composition chimique, mais encore par l'aspect strié de certaines de ses lamelles et par la présence, sur certains points, d'un réseau de fibres conjonctives ou élastiques (fibres de Sharpey), qui forment dansl'os une trame plus ou moins analogue à la trame fibreuse d'une foule d'organes.

b. Les corpuscules osseux (ostéoplastes) ont été comparés à des insectes myriapodes; ils sont creusés dans l'os comme les chondroplastes dans le cartilage; leur forme est irrégulièrement ovoïde; leur nombre considérable (on en a compté de 700 à 900 sur une surface d'un millimètre carré);

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