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devant les tribunaux français; que c'est évidemment et uniquement dans le but de combler cette lacune que des projets de loi ont pu être soumis, à différentes époques, aux diverses assemblées législatives;

Mais que l'on ne saurait en induire que la législation soit insuffisante pour poursuivre un fait de publication par la voie de la presse, qui, après avoir eu lieu à l'étranger, se serait ultérieurement accompli en France; que le délit commençant au jour de la publication en France, il est incontestable que les tribunaux français sont compétents pour en poursuivre la répression;

Attendu que l'auteur de l'écrit incriminé peut être poursuivi comme complice de la publication sans qu'il ait le droit de prétendre à aucune indemnité, en excipant de la circonstance que ledit écrit a été dans l'origine composé et publié à l'étranger, s'il est évident, en fait, qu'il a été dans son intention de concourir à la publication en France, puisqu'il aurait fourni les moyens de cette publication; qu'admettre le système contraire serait arriver à cette déplorable conséquence de tenir une porte incessamment ouverte aux plus dangereuses attaques contre l'ordre social, la morale publique et les bonnes mœurs, puisqu'il suffirait à l'écrivain de faire imprimer et publier son œuvre par delà la frontière, et qu'il lui serait loisible, après son retour en France, de se retrancher dans son inviolabilité, lorsque la publication de cet ouvrage s'y serait perpétrée et serait l'objet de poursuites judiciaires contre les distributeurs et colporteurs, et autres agents de publicité; Attendu qu'il n'est point exact de dire qu'en le poursuivant comme complice, la poursuite à son égard serait transformée, puisqu'il a été établi qu'en aucun cas le rédacteur d'un écrit imprimé ne peut jamais être poursuivi que comme complice de la publication; qu'en effet il n'en peut être autrement, puisque son écrit n'appartient qu'à lui seul, tant qu'il demeure à l'état latent et inerte, et que le délit ne prend un corps qu'au moment où cet écrit naît au jour de la publicité;

Attendu que les principes généraux du droit criminel sur la complicité sont applicables en matière de délit commis par la voie de la presse, puisqu'il n'y a pas été dérogé, qu'en cette matière, non plus qu'en aucune autre, le complice ne saurait être poursuivi plusieurs fois pour le même fait, alors même que les moyens par lui procurés à l'auteur principal auraient donné lieu à des délits postérieurs au jugement prononcé contre lui, s'il n'est point établi que, depuis ce jugement, il leur ait prêté de nouveau son assistance; qu'ainsi ce serait tirer une conséquence exagérée d'un principe juste que de prétendre qu'on serait dans la nécessité de poursuivre indéfiniment l'auteur d'un écrit, même après qu'il aurait été condamné, à mesure que des faits de publication successifs seraient déférés à la justice;

Attendu, en fait, qu'à diverses époques, et notamment dans le courant des années 1852 et 1853, des ouvrages imprimés ayant pour titre : la Voie mystérieuse, la Veille du sacre et la Magistrature impériale, ont été intro duits et publiés en France; que ces ouvrages y ont été distribués et colportés sans autorisation; que ceux qui se sont ainsi publiés, distribués et colportés ont été poursuivis et déclarés coupables d'excitation à la haine et au mépris du gouvernement, d'offenses envers la personne de l'Empereur, d'attaque contre le respect dû aux lois, et de colportage d'écrits sans autorisation;

Attendu que Callet s'est rendu complice desdits délits, s'il résulte des faits de la cause qu'il ait eu l'intention coupable d'y participer, puisqu'il a procuré les moyens qui les ont préparés, facilités et consommés;

Attendu que cette intention est evidente, qu'elle résulte tant du format lui-même des ouvrages incriminés que de leur texte, puisqu'il n'intéresse que des Français et ne concerne que des événemens accomplis en France; que notamment, dans un passage desdits écrits, l'auteur, personnifiant la Voix mystérieuse, lui fait dire: « Qu'elle est comme la vérité, qui passe à travers les douaniers et les gendarmes, et qui entre comme l'air et le jour à travers les portes closes et les murs les plus épais ».

Attendu en outre, que, le 28 février 1852, il a été saisi à la douane de Paris, dans la malle du nommé Barbe, condamné pour ce fait, le 14 août suivant, à un mois d'emprissonnement et 100 fr. d'amende, 63 exemplaires intitulés : la Voix mystérieuse; qu'il résulte des aveux de Callet luimême qu'il avait connaissance de ce transport, et qu'il n'est pas possible d'admettre, malgré ses explications, qu'il y soit resté complétement étranger;

Par ces motifs, déclare Callet coupable d'avoir, à diverses époques, et notamment en 1852 et 1853, en se rendant complice de l'introduction, de la distribution et de la publication en France d'ouvrages imprimés ayant pour titre la Voix mystérieuse, la Veille du sacre, et la Magistrature impériale, commis les délits : 1° d'excitation à la haine et au mépris du gouvernement; 2° d'offenses envers la personne de l'Empereur; 3o de distribution ou colportage d'écrits sans autorisation; 4° d'attaque contre le respect dû aux lois; délits prévus par les art. 1 de la loi du 17 mai 1819, 4 du décret du 11-12 août 1848, 2 du même décret, 1 de la loi du 27-29 juillet 1849, 3 et 6 de la même loi, 86, 59 et 60 du code pénal;

Condamne Callet à un an d'emprisonnement, 1,000 fr. d'amende et aux dépens. (Siècle. 24 mars).

Heureusement pour M. Callet que les tribunaux ont ignoré que les écrits colportés étaient de M. Callet lui-même, sous des pseudonymes.

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Les sieurs Pierre-Jean Buisson, cordonnier; Antoine-Louis Rousseau, doreur; François-Eugène Crosnier, boulanger; Pierre Thirion, expéditionnaire; Jules-Louis Esnault, menuisier; Gilbert Amilhault, négociant; Hippolyte Magen, homme de lettres, et Jean-Baptiste Brunet de l'Argentière, chimiste, étaient traduits hier devant le tribunal correctionnel, 6o chambre, sous la prévention, Thirion, d'avoir, en 1855, été trouvé détenteur d'un sabre de guerre; Buisson et Esnault, d'avoir, en 1854, tenu un loterie non autorisée; Thirion, Crosnier, Buisson, Rousseau et Amilhaut, d'avoir, en 1854, 1° commis publiquement des offenses envers la personne de l'Empereur et des membres de la famille impériale; 2° excité à la haine et au mépris du gouvernement; 3° adressé aux militaires des armées de terre et de mer des provocations ayant pour but de les détourner de leurs devoirs et de l'obéissance due à leurs chefs; 4o attaqué le respect dû aux lois et l'inviolabilité des droits qu'elles ont consacrés; 5o cherché à troubler la paix publique en suscitant la haine ou le mépris des citoyens les uns contre les autres; 6o outragé et tourné en dérision une religion dont l'établissement est légalement reconnu en France; 7o provoqué au crime d'assassinat, sans que ladite provocation ait été suivie d'effet; 8° provoqué à l'attentat ayant pour but d'exciter la guerre civile, en armant ou portant les citoyens à s'armer les uns contre les autres, sans que lesdites provocations aient été suivies d'effets; 9° provoqué à l'attentat contre la personne de l'Empereur, sans que lesdites provocations aient été suivies d'effets; 10° provoqué à l'attentat dont le but est soit de détruire ou de changer le gouvernement, soit d'exciter les citoyens à s'armer contre l'autorité impériale; 11° diffamé, injurié les Cours, tribu

naux, corps constitués, autorités et les administrations publiques, et outragé publiquement des fonctionaires publics ou ministres d'une religion reconnue en France, à raison de leurs fonctions et qualités.

Les sieurs Magen et Brunet de l'Argentière ont fait défaut.

Le tribunal, sur les conclusions conformes du ministère public, a condamné Rousseau à un mois de prison, 500 fr. d'amende; Buisson et Thirion, à un an, 500 fr. d'amende; Crosnier à huit mois, 500 fr. d'amende; Esnault et Amilhault, à six mois de prison, 500 fr. d'amende, et Magen et Brunet de l'Argentière (par défaut), à cinq ans de prison et 10,000 fr. d'amende.

(29 mars.) M. Hippolyte Magen est refugié à Bruxelles, où il fait imprimer, sous des pseudonymes, des pamphlets contre son pays.

LA NÉCROPOLE LITTÉRAIRE.

Les feuilles quotidiennes ne peuvent perdre de temps à rechercher les dates précises des décès qui surviennent dans les sciences et les lettres ; aussi se bornent-elles à se servir d'une formule très élastique: Monsieur un tel vient de mourir, lorsque déjà plusieurs semaines se sont écoulées depuis l'événement. En voici une preuve : les journaux de Paris ont annoncé vers le milieu de mars la mort récente de Ferdinand Seré, qui remonte à la fin de novembre dernier. Les décès d'écrivains français à l'étranger sont connus plus tardivement encore, quand ils le sont. Ainsi, aucun journal de la capitale n'a annoncé, jusqu'à ce jour, la mort d'un homme qui a été connu du monde des bibliophiles, et surtout de la fraction parisienne, M. Colomb de Batines. Dès-lors il est difficile pour nous, et presque impossible de procéder d'après un ordre rigoureusement chronologique, dans nos nécrologies mensuelles, ainsi qu'il serait à désirer. Nous sommes donc forcé de faire de la rétrospectivité.

SERÉ (Ferd.-Alex.), éditeur artistique, et non homme de lettres, comme pourraient le faire croire les frontispices des ouvrages édités par lui, car F. Seré n'a rien écrit, sinon l'article « nourriture », dans « le Moyen-Age », lequel encore lui a été esquissé. F. Seré était né à Paris, en 1817. Ancien employé du généalogiste (C. Drigon) de Magny, il rêva et exécuta, lui homme intelligent, dessinateur habile et archéologue né, diverses publications artistiques, dans lesquelles l'érudit Paul Lacroix le seconda de toute son activité. Malheureusement, la période de 1847 à 1850, dans laquelle Seré les entreprit, était peu favorable: leurs exécutions étaient très dispendieuses, et les amateurs s'occupaient alors de toute autre chose que des publications de F. Seré. Créées sans ressources financières, F. Seré eut besoin pour les continuer d'avoir recours à des habiles, qui forcèrent l'artiste à se transformer en industriel d'une probité peu sévère. F. Seré fit faillite, en 1851, et fut mis à Clichy, en 1854. Après son élargissement, qui eut lieu dans la même année, Seré succomba, à Paris, le 23 novembre 1854, à l'âge de 37 ans et demi, partie par suite des tourments que lui causait l'embarras de ses affaires, partie par des chagrins domestiques, laissant M. Paul Lacroix, l'agent de ses succès primitifs, à se démêler et à défendre ses intérêts avec les créanciers qui se sont partagé les dépouilles de l'éditeur.

Ainsi que nous l'avons dit précédemment, F. Seré n'a point écrit; mais il a publié comme éditeur, très intelligent, les ouvrages dont suivent les titres :

I. Le Moyen-Age et la Renaissance. Histoire et description des mœurs et usages, du commerce et de l'industrie, des sciences, des arts, des littératures et des beaux-arts en Europe. Texte entièrement inédit, par MM. de Barante, Batissier, Beugnot, etc., etc. Publié sous la direction de M. Paul Lacroix, édition illustrée, etc. Paris, F. Seré, 1847 et ann. suiv., 5 vol. in-4 carré, illustrés d'un très grand nombre de planches en or, argent et couleur. Le prospectus avait promis l'ouvrage en six volumes divisés en 250 livraisons. II. Le Livre d'or des métiers. Histoire des corporations ouvrières; communautés, jurandes et confréries des métiers et des marchands en France et en Belgique, depuis leur origine jusqu'à leur suppression en 1789, précédée de Recherches sur les six corps des marchands de la ville de Paris et sur le commerce au moyen-âge; par P. L. [Paul Lacroix ], bibliophile Jacob et Ferdinand Seré. Paris, Marescq, 1849 et ann. suiv. Cet ouvrage était annoncé devoir former 6 vol. grand in-8 Jésus, divisés en 200 livraisons qui devaient paraître en cent séries de 2 livraisons chacune. Chaque série renfermant toujours 16 pages illustrées de gravures sur bois, une peinture miniature ou 2 planches imprimées à part. Chaque corps de métier eût formé un tout complet, qui pouvait être acquis séparément. La première série renfermait les orfèvres, joailliers et bijoutiers. D'autres métiers ont été publiés, tels que l'Histoire de la charpenterie, etc. 1851, l'Histoire de la coiffure, de la barbe et des cheveux postiches, etc. 1851, — Histoire de l'Imprimerie, 1852, — Histoire des cordonniers, etc., 1852, en tout 5 volumes, mais nous doutons que l'ouvrage ait été achevé.

III. Livre d'heures, d'après les mss de la Bibliothèque nationale. Gr. in-8 de 200 pag. (dont 20 miniatures) entièrement illustrées en or et couleurs. IV. Histoire de l'Instruction publique en Europe, et principalement en France, depuis le Christianisme jusqu'à nos jours. Universités, colléges, écoles des deux sexes, académies, bibliothèques, etc.; par A. Vallet de Viriville. Paris, F. Seré, 1849-52, in-4, orné de 4 mignatures, de 12 planches imprimées à part, et de plus de 200 gravures intercalées dans le texte, exécutées d'après les monuments historiques, sous la direction et avec le concours de M. Ferdinand Seré.

V. La grande Bohéme. Histoire des royaumes d'Argot et de Thunes du duché d'Egypte, des enfants de la Matte, des races maudites et des classes réprouvées; par MM. Fr. Michel et Ed. Fournier. Paris, F. Seré, 1850 et années suiv., 3 vol. in-8 Jésus, illustrés. Cet ouvrage a été reproduit scus le titre d'Histoire des hôtelleries, cabarets, hôtels garnis, etc.

VI. La Tribune chronométrique. Journal consacré aux intérêts et à l'ins truction professionnelle des membres de la corporation des horlogers; par Pierre Dubois, horloger. 1851, gr. in-8 avec gravures.

VII. Histoire de la Prostitution chez tous les peuples du monde, depuis l'antiquité la plus reculée jusqu'à nos jours; par Pierre Dufour [M. Paul Lacroix]. Paris, Martinon, 1851-52, 6 vol. in-8, ornés de 20 grav. sur acier.

VIII. Les Arts somptuaires du Ve au XVIIe siècle (Mobilier civil et religieux. Costumes religieux, civils et militaires). Paris, F. Seré, Martinon 1852 et ann. suiv., in-4. L'ouvrage devait comprendre de 180 à 200 livraisons. Chaque livraison composée de 2 planches en or, argent et couleur. Les planches, dont le format était double, comptaient pour deux planches, Toutes les cinq livraisons, les deux lithochromies étaient remplacées par 16 pages de texte. La mort n'a pas permis à F. Seré de conduire loin cet ouvrage, qui, commencé par M. Paul Lacroix, est aujourd'hui continué par

MM. Mathieu et Louandre, et publié par M. Hangard-Maugé, sous le titre de: Les Arts somptuaires, Histoire du costume et de l'ameublement, et des arts et industries qui s'y rattachent.

COLOMB DE BATINES (le vicomte Paul), bibliophile et érudit bibliographe, né à Gap (Hautes-Alpes) en 1811. Il était le fils aîné de Jean-PaulCyrus Colomb, avocat-général à la Cour royale de Paris lors de la chute de Charles X, et ancien député. Le jeune Paul était entré comme surnuméraire au ministère des finances, mais déjà il avait la passion des livres : les quais étaient tellement explorés par lui qu'il n'arrivait habituellement à son bureau qu'à deux heures. L'administration ne s'arrangea pas du peu de zèle de M. Paul Colomb. Il n'était pas chef de division. Il fut remercié. Il s'en alla près de sa mère, qui vivait à Gap, et prit, par suite de la mort de son père, la gestion des propriétés de la famille. Ce fut après la mort de l'ancien avocat-général que Paul Colomb, nom sous lequel il avait été connu jusqu'alors, prit le titre de vicomte que n'avait pas pris son père, et le surnom de Batines, que n'avait jamais porté le magistrat. Vicomte et beau cavalier, Colomb de Batines put faire un riche parti. Son mariage le fit venir se fixer à Vienne, en Dauphiné, où, tout en s'occupant d'industrie, il put enfin donner carrière à son goût pour les livres. Ce fut dans les Revues de Dauphiné et de Vienne qu'il publia ses premiers essais, ainsi que dans des Mélanges biographiques et bibliographiques que nous citons plus bas; comme bibliophile il fit réimprimer quelques anciens opuscules. Jeune, ardent, homme de plaisir, imprévoyant, la fortune de Colomb de Batines fut bientôt compromise. Pour la rétablir, il transporta ses pénates à Paris, et son amour pour les livres le fit s'établir libraire. Le noyau de sa librairie fut sa propre bibliothèque, à laquelle il joignit le fonds de Crozet dont il se rendit acquéreur, et ouvrit boutique, d'abord quai Voltaire, puis rue d'Anjou-Dauphine. Intelligent et instruit, il devait réussir. Pour se faire connaître, il ressuscita un petit journal, le Bibliologue, qui était mort sous nous, sous le titre de Moniteur de la librairie, que nous dûmes continuer plus tard; édita, fit des ventes, et était en bon chemin pour arriver à la fortune. Mais, hélas! des goûts de gentilhomme, dont il ne sut pas se départir, étaient à satisfaire, et les affaires s'y prêtaient peu. Un jour, il joua un mauvais tour à l'un de ses confrères, qui n'est pas le moindrement gentilhomme, et celui-ci, pour s'en venger, au risque de déshonorer une famille toute entière, eût poursuivi à outrance notre étourdi, s'il n'avait pas eu le bon esprit, après avoir reconnu la gravité de sa faute, de fuir de France. Colomb de Batines alla en Italie, se fixa à Florence, qu'il a habité dix ans, devint bibliothécaire d'un seigneur italien, directeur du Corriere de l'Arno, et l'âge tuant l'effervescence de la jeunesse, fit de Colomb de Batines un homme sérieux, qui a laissé des travaux très estimables. Colomb de Batines est mort le 14 janvier 1855, à Florence, n'ayant encore que 43 ans. Nous connaissons de lui, dont nous fûmes l'ami, les publications suivantes :

I. Bibliographie des patois du Dauphiné. (De l'impr. de Pontier, à Aix.) Grenoble, Prudhomme, 1835, in-8 de 20 pag.

Tiré à 150, dont 140 sur papier grand raisin, et 10 sur papier de couleur. Ces derniers sont numérotés. (Voy. le no VI.)

II. Lettre à M. Jules Ollivier (de Valence), membre correspondant de la Société royale des antiquaires de France, contenant quelques documents sur l'origine de l'Imprimerie en Dauphiné. (De l'impr. d'Allier, à Gap.) Paris, Techener, 1835, in-8 de 16 pag.

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