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Plinio memoratarum. Gotha, 1858, in-8°, br. 11. Poggendorff (J. C.). Biographisch-literarisches Handwörterbuch zur Geschichte der exacten Wissenschaften. 1. Lfg. Lex.-8. Geh. Leipzig, 1858, liv. 1, gr. in-8°, br. 10 fr. 75 112. Prideaux (H.). An Historical Connection of the Old and New Testaments; comprising the History of the Jews and neighbouring Nations, from the Decline of the Kingdoms of Judah and Israel to the Time of Christ. With an Account of the Rabbinic Authorities, by Rev. A. M'Caul. New edit. by J. T. Wheeler. London, 1858, 2 vol. in-8°, cart. en t. 113. Redding (C.). Fifty Years' Recollections, Literary and Personal; with Observations on Men and Things. London, 1858, 3 vol. in-8°, cart.

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114. Beid (Capt.). The Plant-Hunters; or, Adventures among the Himalaya Mountains. London, 1858, in-12, cart. en t. 115. Report of the Commissioners of Patents for the Year 1856. Vols. 1, 2, 3: Arts and Manufactures. Vol. 3 containing the plates and Index. Vol. 4 Agriculture, with 50 plantes. Washington, 1857, in-8°, cart. en t. 116. Beports of Explorations and Surveys, to ascertain the most practicable and economical Route for a Railroad from the Mississipi River to the Pacific Ocean, made under the direction of the Secretary at War in 1853-54. Vol. 3, with three geological maps. Washington, 1857, in-4°. cart. en t. 117. Reynold (Ch. de). International nautical telegraph for the use of men-of-war and merchant vessels, accepted by the english admiralty for international communications, and by the governments of Austria, Belgium, Denmark, France, etc. Seconde édition, 2 vol. in-8°, avec planches en couleur, cart. 118. Richter (J. P.). The Campaner Thal; or, Discourses on the Immortality of the Soul. New edit. London, 1858, in-12, cart. en t. 119. Botondo (A.). Historia descriptiva, artistica y pintoresca del real monasterio de San Lorenzo, comunmente llamado el Escorial, dedicada á LL. MM. Gr. in-fol., liv. 1 à 10, chaque livr. 120. Rückert (Th. J.). Klinische Erfahrungen in der Homöopathie. Leipzig, 1858, liv. 23, in-8°, br. 2 fr. »

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132. Spencer (H.). Essays Scientific and Speculative. By Herbert Spencer. Reprinted chiefly from the Quarterly Reviews. London, 1858, in-8°, cart. en t. 133. Staudinger (F.). Die Rechtslehre vom Lebensversicherungsvertrag. Erlangen, 1858, in-8°, br. 4 fr. » 134. Stephen (H. J.). New Commentaries on the Laws of England (partly founded on Blackstone). 4th edit. prepared for the Press by Jacob Stephen. London, 1858, 4 vol. in-8°, cart. en t. 105 fr. 135. Symington (A. J.). The Beautiful in Nature, Art, and Live. London, 1858, 2 vol. in-8°, cart. en t. 26 fr. 25 136. Symonds (W.). Memoirs of the

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Life and Services of Rear-Admiral Sir William Symonds; with Correspondence and other Papers relative to the Ships and Vessels constructed upon his Lines. Edited by J. A. Sharp. London, 1858, in-8°, cart. en t. 137. Tooke (W.). The Monarchy of France its Rise and Progress, and Fall. New edit. London, 1858, in-8°, cart. en t. 138. Vehse (Ed.). Geschichte der deutschen Höfe seit der Reformation. 41. Bd. Die kleinen deutschen Höfe, vol. 7. Die Mediatisirten. Hamburg, 1858, in-8°, br. 139. Verzeichniss der Bücher, Landkarten etc., welche vom Juli bis zum December 1857 neu erschienen oder neu aufgelegt worden sind, etc. Leipzig, 1858, in-8°, br 140. Vierordt. Die Erscheinungen u. Gesetze der Stromgeschwindigkeiten d. Blutes nach Versuchen. Frankfurt, gr. in-8°, br. 141. Walpole (H.). The Letters of Horace Walpole, Earl of Orford. Edited by Peter Cunningham. Now first Chronologically arranged. 9 vols. Vol. 7. London, 1858. Cart. en t. 142. Warren (G. K.). Explorations in the Dacota Country in the Year 1855. Washington, 1857, in-8", cart., cartes. 143. Weisbach (J.). Lehrbuch der Ingenieur u. Maschinen-Mechanik.

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3 Aufl. Braunschweig, 1858, vol. 2, liv. 5, 6, in-8°, br. à 144. Weiss (H.). Kostümkunde. Handbuch der Geschichte der Tracht, d. Baues u. Geräthes v. den frühesten Zeiten bis auf die Gegenwart. Stuttgart, 1858, liv. 4, in-8°, br. 3 fr. 35 145. Winter (B.). Handbuch der christlichen Religions Wissenschaft. Regensburg, 1857, 3 vol. in-8", br. 11 fr. 75 146. Woerl (F. E.). Atlas der Schlachten, Treffen u. Belagerungen aus der Geschichte der Kriege v. 1792 bis 1815. Verbessert u. m. Einleitgn. begleitet von F. v. Dürrich. Freiburg, 1858., liv. 1 à 6, 4, br., à 147. Wunderbar (R. J.). Biblischtalmudische Medicin (Neue Folge.) Staatsarzneikunde u. gerichtl. Medicin der alten Israeliten. Riga, 1857, vol. 2, liv. 1, in-8o, br. 148. Zeit (Unsere). Jahrbuch zum Conversat.-Lexikon. Leipzig, 1858, liv. 12.

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149. Zeitschrift f. Philosophie u. philos. Kritik. Hrsg. v. J. H. Fichte, H. Ulrici u. J. U. Wirth. Halle, 1858, vol. 32.

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150. Zeitschrift österreichische botanische. Red. A. Skofitz. Wien, 1858, in-8°, br. L'année, 151. Zeitung (Botanische). Red. : H. v. Mohl. D. F. L v. Schlechtendal. 16. Jahrg. Leipzig, 1858, in-4°. L'année,

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M. FERDINAND WOLF

ET

LES ROMANCES ESPAGNOLES.

Primavera y flor de romances, o coleccion de los mas viejos y mas populares romances capellanos, por Don Fernando Jose Wolf y Don Conrado Hofmann, 2 vol. in-12; Berlin, 1856. Ueber eine Sammlung spanischer Romanzen in fliegenden Blättern auf der Universitäts- Bibliothek zu Prag, von Ferdinand Wolf, in-4o, Vienne 1850. Rosa de romances ó Romances sacados de las Rosas de Juan Timoneda, por Don Fernando Jose Wolf, in-12, Leipsick, 1846. Ueber die Romanzen-Poesie der Spanier, von Ferdinand Wolf, in-8°, Vienne, 1847. Proben portugiesischer und catalanischer VolksRomanzen, mit einer literarhistorischen Einleitung, von Ferdinand Wolf, Wien, gr. in-8°, 1856.

Le nom de Romance nous reporte à un temps déjà bien ancien où le peuple espagnol avait sa langue à part, le roman, et se plaisait à entendre des compositions naïves qui lui exprimaient ses sentiments et ses idées. Malheureusement les vieilles romances se sont insensiblement transformées : elles ont suivi pas à pas les développements de la langue, et se sont conformées aux changements des mœurs; puis les poëtes de profession ont voulu les rajeunir et les embellir à leur usage, s'en faire un gagne-pain ou un moyen de célébrité, et il n'en est plus resté que le sujet et l'étiquette. Mais le sujet rappelle trop souvent ces métaux précieux, jadis la richesse d'un pays, qui reçoivent successivement vingt empreintes et dont le titre baisse à toutes les refontes, et l'étiquette s'applique à des vers de nature si diverse, historiques ou de pure fantaisie, amoureux ou comiques 2, didactiques ou dévots, purement

Si l'on en excepte le Cid, aucun héros n'a inspiré plus de romances que Bernaldo del Carpio, et les historiens les plus nationaux reconnaissent que, selon toute apparence, il n'a pas même existé.

2 On les appelle même burlescos.

TOME 1. -

28 FÉVRIER 1858.

13

narratifs ou lyriques, que Romance est aujourd'hui un nom banal qui ne désigne plus qu'une petite pièce de poésie en vers de huit syllabes, souvent même mal comptées, et personne ne chicane sur le nombre. Si, par aventure, il nous restait encore quelques romances primitives, telles qu'elles ont été improvisées du douzième au quinzième siècle sur les bords du Guadalquivir ou dans les vallons de la Sierra-Morena, dont une main respectueuse aurait seulement enlevé la rouille qui empêchait d'en apprécier la forme, nul ne pourrait le savoir la plus ancienne édition ne remonte qu'au milieu du seizième siècle, et aucun manuscrit ne nous en a conservé de plus vieilles leçons. L'émulation d'archaïsme, qui s'était emparée des faiseurs de poésie populaire, et la grossièreté naturelle des soldats, qui, le soir, devant leurs tentes, chantaient en les traduisant dans la langue des camps les traditions dont leurs grand'mères avaient bercé leur enfance, ont même, selon toute apparence, singulièrement interverti la chronologie des romances. Si l'on en excepte quelques traits originaux qui ont échappé au badigeon littéraire, ce sont précisément les plus anciennes qui paraissent les plus modernes, et il en est beaucoup parmi les plus récentes que l'on croirait réellement antiques.

Si ces anachronismes de la langue, et quelquefois des idées, ne permettent pas à la critique de rétablir l'ordre des temps et d'y ranger chaque romance à sa date, elle n'est point forcée d'accepter comme une nécessité du sujet le chaos des premiers romanceros. Elle peut, en se donnant quelque peine, distinguer le vieux naturel des falsifications du neuf, et la rudesse naïve d'un poëte qui chante, ainsi que l'oiseau des bois, les sentiments que le bon Dieu lui a donnés, des affectations de naïveté qu'on a méditées à sa table de travail, et de la rusticité apocryphe d'un bel-esprit qui s'est drapé dans un sarrau. Mais il y avait dans les romances originales un goût si prononcé de terroir et un esprit tellement national, que, pour peu qu'on fût Espagnol de race, il n'était pas malaisé de les contrefaire. Leur gravité un peu solennelle

Ainsi, par exemple, la romance de Grimaltos et Montesinos, Muchas voces oi decir (dans Wolf, Primavera, t. II, p. 251), est un véritable fabliau, et une autre qui appartient à la même tradition, En las salas de Paris (Ibidem, p. 273), un petit roman de chevalerie.

2 Cancionero de romances, Emberes, Martin Nucio, sans date: avant la dernière publication de M. Wolf, on regardait comme antérieur La Silva de varios romances, Zaragoza, 1550, Estévan G. de Najéra. Selon M. Ticknor, History of spanish litterature, t. I, p. 110, quelques romances auraient cependant été déjà imprimées en 1511 dans le Cancionero general de Valence. Personne n'a encore malheureusement songé à recueillir les mélodies.

se retrouvait naturellement dans le ton et les moindres paroles de tout homme pénétré de la vérité de ce qu'il racontait et de sa propre importance. Cette roideur de l'inspiration et son impassibilité apparente, cette simplicité d'expression si dédaigneuse de la rhétorique et des ambages, cette imagination qui ne déviait jamais de la droite ligne, tenaient à la volonté bien arrêtée des poëtes de garder leur quant à moi et d'être ceux qu'ils étaient1. Leur poésie n'avait qu'un but: redire sur le même air les traditions qu'on leur avait apprises, et ils les répétaient, en conscience, comme des gens d'honneur qui témoigneraient devant une cour de justice. Mais, malgré cette opiniâtreté à mettre leur imagination au service de leur mémoire, malgré cette préoccupation constante de leur dignité, c'était le vrai souffle de la poésie qui agitait leurs ames. Les romances en sortaient d'un seul jet, sans soudure d'aucune sorte; tout le pittoresque du sujet se mettait naturellement en relief, toutes les circonstances qui ajoutaient à l'effet se groupaient, chacune à sa place, et saisissaient l'intelligence comme une réalité. Ce n'était pas le simple récit d'une histoire ancienne, mais un témoignage vivant et frémissant encore des passions du moment.

Quelques caractères trahissent cependant les imitations les mieux réussies. Les romances de première formation sont moins développées, moins complètes, moins préoccupées de l'effet et des personnages; elles supposent une tradition plus présente à tous les souvenirs, qui les mette en scène et les conclue; malgré l'apparence, leur sujet véritable n'est point le récit d'un événement avec toutes ses circonstances et accessoires, mais le sentiment, l'émotion populaire qu'il a dû exciter parmi les contemporains : ce sont, en un mot, les moins personnelles et les moins littéraires. Naguère encore ces différences étaient plutôt soupçonnées que reconnues; l'âge d'une romance était une question de tact que chacun décidait sans raison aucune, selon ses impressions du moment, et des distinctions aussi vagues ne pouvaient diriger la critique. Elle en était réduite à grouper confusément ensemble toutes les romances qui se rapportaient au même héros ou aux mêmes aventures, et à admirer sur échantillon le chaos. M. Huber fut le premier qui voulut y introduire un ordre plus systématique, qui distingua les différentes couches et en expliqua l'histoire; mais il ne songeait qu'au romancero du Cid, et la plus grande difficulté d'une théorie était précisément l'immense variété des sujets et la diversité des inspirations. Un savant dont l'activité féconde s'est fait un domaine de toute la poésie du

Yo soy quien soy.

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