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La crémaillère, avançant ainsi jusqu'au nez Y, arrive derrière la détente T et

la détache de dessous la barre O, comme on l'a ci-dessus décrit; ladite barre O

tombe dans la coulisse de la barre R avec sa roue M désengrenée de la crémaillère F; en conséquence, le détour arrêtera à ce moment, et la roue O s'engrènera comme elle est représentée dans le dessin.

On se rappellera que O est sur le même arbre qui conduit M, lequel arbre tombe et continue à tourner par le mouvement de la poulie folle, et conséquemment tourne en même temps le colimaçon dans le sens inverse du chariot en venant, ce qui ramènera le chariot; lequel retour du chariot je ne réclame pas comme mon invention.

La crémaillère est spontanément et de nouveau ramenée à la même position qu'elle se trouvait avant le détour, aussitôt que la manivelle détourne les broches de la direction où elles tournent quand elles filent; de sorte qu'il fera que la roue B soit encore engrenée avec la crémaillère de dessus pour retourner dans la même direction; le levier Y doit être suffisamment pesant pour aider la crémaillère à revenir.

J'ai aussi à faire remarquer que je fais marcher la crémaillère E à une petite distance avant qu'elle vienne engrener avec B, et en faisant que ladite crémaillère E, se trouvant plus courte que la crémaillère. F, donne du temps à la manivelle pour s'arrêter avant qu'elle soit forcée de détourner; et plus effectivement, pour arrêter la manivelle, je force, dessus pendant peu de temps, afin que les dents de la crémaillère engrènent avec la roue B de la manière suivante : à peu près à la fin de la manivelle (voyez fig. 3), une détente ( 18) est placée pour marcher sur un petit arbre (26) dans la direction de la flèche, et est forcée d'agir ainsi; mais ladite détente est tenue à l'angle droit avec la crémaillère D par le ressort (274, qui, quand il est arrêté (ledit petit arbre 26), est fixé sur ladite crémaillère D. Ladite détente ne peut pas marcher dans le sens contraire à la flèche quand elle s'arrête à l'angle droit comme ci-dessus mentionné; un petit goujon dans le trou de la détente se trouve correspondant à une place vide dans le col de l'arbre fixe et l'empêche d'aller plus loin; on peut de même obtenir ce moyen par un goujon fixe sur la crémaillère, comme il est montré dans la fig. 3°.

Je dois faire remarquer que les détentes attachées au chariot, qui seront ciaprès mentionnées, sont faites pour marcher dans le même sens. Maintenant que la crémaillère D marche en avant, comme on l'a décrit ci-dessus, ladite détente (18) fera mouvoir le levier (19) sur son centre, et en conséquence fera que le ressort (20) agira comme une pression sur le volant ou manivelle, jusqu'à ce que ladite détente se détache du levier, lequel doit être

ajusté de manière à ce qu'il ait lieu avant que la crémaillère E engrène dans la roue B.,¦•

Quand la crémaillère revient, la détente tourne sur son petit arbre en passant sur le levier sans produire aucun effet sur le ressort pendant que le chariot est en œuvre.

:

Il est dans la direction de la flèche (29, fig. 1e) une tige (30) attachée au chariot, placée pour venir en contact avec une corde (31) attachée à la détente W, qui tourne sur le goujon (32), qui est fixé dans la détente W, laquelle détente W se meut sur un autre goujon (35) attaché à une partie convenable du bâti on verra que ladite pièce peut jouer de droite à gauche, mais se trouve empêchée de marcher dans une direction contraire par un petit arbre (34), qui est fixé à la même détente, et ainsi le goujon (30) agira de suite sur la jambe X., et par conséquent lèvera la barre O, laquelle barre se trouvera soutenue par la détente T, et peut être vue dans les positions dessinées. On verra plus loin que la crémaillère, ainsi marchant, comme il a été décrit auparavant, la chaîne K est remontée, et comme cette chaîne est attachée au levier Y comme à Z, ledit levier Y sera, par conséquent, élevé à ce bout où se trouve attachée la chaîne; l'autre bout du levier Y est fait pour marcher sur un arbre (28), lequel arbre est fixé à la tête du bâti et stationnaire.

Maintenant, quand le chariot sort dans la direction de la flèche (29, fig. 1o) et avec la crémaillère droite A (laquelle crémaillère droite est faite pour monter et descendre en conduisant les barres à coulisses, lesquelles barres à coulisses se trouvent fixées sur le devant du chariot), le pied de ladite crémaillère droite se trouvera en travers du levier Y, quand le chariot s'arrêtera, et nommément ledit levier Y sera alors sous le pied de ladite crémaillère verticale à l'angle droit, et quand ledit levier Y est levé par la crémaillère D, rentrant, ainsi qu'il est décrit ci-dessus, la crémaillère verticale A agira sur la roue B. Une partie du devant du chariot (46), avec une broche, est vue fig. 1, et montre comme la crémaillère A et la roue B sont placées; cependant ce chariot et ces broches ne font pas partie de mon invention.

re

Maintenant que da noue B se trouve fixée sur l'arbre que tient ordinairement le fileur, il arrivera que la baguette ou fil de fer pour placer les fils sur la broche, quand la crémaillère A remonte au moyen du susdit levier Y, la partie élevée du bras en fer tombant où est attachée la baguette ou fil de fer, descendra. (La manière de baisser la baguette est connue des fileurs qui travaillent à la main.)

La crémaillère verticale A est pour mouvoir ladite roue Bà tel point et à

un espace tel qu'il est nécessaire de placer le contre-poids de baguette à la hauteur voulue par la broche, et l'élévation de la crémaillère verticale A déterminera, d'après cela, quel espace le bout du levier Y qui lève la crémaillère doit traverser.

J'ai à faire remarquer qu'il est bien de s'arranger de manière que ledit bout du levier Y soit mis en action un peu avant d'agir sur la crémaillère verticale A, afin que l'opération de détourner soit en pleine activité avant que la baguette ou fil de fer ne commence à renvider les fils; ceci est le procédé pour mettre la baguette en bas, combiné et ci-joints avec le détour.

A ce bras C pour la baguette qui est mue par l'opération de la crémaillère perpendiculaire A ci-dessus mentionnée, je mets une broche au petit rouleau D, quand le chariot est presque sorti et justement avant qu'il s'arrête, ledit rouleau D repoussera à une petite distance le levier I, de manière que ce levier se mouvra sur son petit arbre (16, fig. 1).

Ledit rouleau D est montré par des points, comme justement arrivé contre le levier I, qui maintenant sera poussé comme il a été dit précédemment, el comme il est montré par des points dans la fig. 1o.

Maintenant que le levier Y fait monter ledit rouleau D de la manière décrite auparavant, ledit rouleau passera par-dessus le levier I, lequel levier se remettra de nouveau dans la première position contre le plateau ou barre (no 2), que j'appellerai la barre à former la bobine.

Par son seul poids (17), comme il est représenté dans le dessin, le rouleau D s'élèvera et sera supporté au-dessus du levier, tel qu'il est montré dans le cercle ponctué.

L'usage de ce levier est que, quand le chariot avance et que la crémaillére A quitte le levier Y, ladite crémaillère ne tombera pas avant que le rouleau D ne soit sur ladite barre à faire la bobine; maintenant la barre à faire la bobine doit être aussi longue que l'aiguillée du chariot et faite pour marcher de haut en bas, par le moyen d'écrous, comme il sera décrit ci-après.

Sur une barre (47) (laquelle dite barre est attachée comme à 49, ou, autrement dit, attachée au bâti de la tête de roue 48 (fig. 3), parallèle audit bâti, comme il est montré dans la même fig. 3), ladite barre à faire la bobine doit être placée de manière que le bout qui est le plus près du portecylindre doit être en proportion aussi bas que l'autre bout, de manière à ce que la course voulue ou nécessaire soit obtenue pour faire une bonne bobine.

J'appelle la course une telle longueur ou espace sur la broche qui se trouve occupée par le renvidage sur les fils commençant de la partie de la broche à laquelle la baguette en fil de fer est mise quand le chariot commence à mar

cher et finissant à cette partie de la broche où la baguette se trouve de nouveau reprise.

Quand le chariot ferme, ce qui est généralement compris par tous les fileurs; par exemple, si deux pouces de course sont requis, en supposant que le centre du rouleau D soit à la même distance du centre de la baguette S; comme le poids de la baguette se trouve de ce coté le plus rapproché de la barre à faire la bobine, le porte-cylindre doit être de deux pouces plus bas que l'autre bout; ainsi, pendant l'ouverture du chariot, ladite barre à faire la bobine supportera la broche ou rouleau D, lui permettant, par l'inclinaison ci-dessus mentionnée, d'être graduellement baissé, et ainsi élève le contre-poids de la baguette de deux pouces pendant la rentrée du chariot.

Comme la bobine est faite par courses successives, et que chaque course agit sur une partie conique pour renvider les fils, il serait bien que ladite barre à former la bobine ne fût pas baissée ou inclinée dans une ligne droite de la partie la plus élevée à la partie la plus basse, mais plutôt dans une ligne courbe, afin de baisser le contre-poids de la baguette et traverser successivement plus vite de bas en haut la course qui améliorera la forme de la bobine.

Comme la circonférence de ladite partie conique diminue graduellement du commencement au bout de la course de la barre à faire la bobine, elle doit être formée de telle manière que l'on désire que la bobine soit faite. L'expérience montrera mieux la forme de ladite courbe de la barre à faire la bobine, observant toutefois que toute partie convexe sur la surface de la barre à faire la bobine fera des concavités sur la surface de la bobine, si le bout d'en bas du contre-poids en fer de la baguette est fait pour être soutenu et dépssae la barre à former la bobine. Si on désire employer ou construire une barre à faire la bobine arrangée de manière à ce qu'elle ait son effet sur l'autre bout de la baguette du bas C et I, où le contre-poids tombant est fixé, de les concavités et convexités de ladite machine ou barre à faire la bobine auront un effet contraire sur la bobine à celui ci-dessus mentionné. Pour mettre les fils tendus sur les bobines pendant l'arrivée du chariot, je fixe une poulie E sur l'arbre de manivelle, et une autre poulie F perpendiculairement aúdessus, laquelle poulie peut être traversée par un mouvement dépendant ou non de la machine à filer; et un bout de courroie G, que j'appellerai courroie de friction, pendu sur la poulie dernièrement mentionnée, ira, sans être trop tendu, autour de la poulie E; maintenant, quand cette courroie sera plus ou moins tendue, elle fera tourner dans une même proportion plus ou moins vite la manivelle, tandis que le conducteur de la courroie de la machine à filer sera sur la poulie folle.

H H, Sont deux petites poulies que j'appellerai poulies de friction ou poulies de tension, et ces poulies de tension ou de friction peuvent, à volonté, presser contre la courroie G, par le moyen du poids J, suspendu sur la ponlief, attachée au levier pendant K, qui remue sur une broche (43), ce qui aura le même effet de tourner plus ou moins la manivelle comme ci-dessus; mais ceci est arrêté par une détente (21), qui a son mouvement sur une broche (22), de même par une avance ou saillie L, qui est fixée à la barre O, et qui garde ledit levier K suspendu ; mais, quand le chariot sort, une avance ou saillie repousse la partie d'en bas de ladite détente à environ (25) et la met dans la position où il est montré par les lignes ponctuées, et dégage ainsi le levier K de ladite détente à son autre bout. On verra que le bout (23) de la détente (21), étant le plus lourd, aura une tendance à tomber; mais un ressort (44) est mis de manière à l'empêcher de tomber plus bas qu'il ne faut. Maintenant, quand le détour cesse et que la barre O tombe, avec elle l'avance ou saille L, le levier suspendu (17) devient libre (la détente (21) étant dégagée du levier K, comme il a d'abord été observé), et les poulies de friction agiront sur la courroie G et feront tourner la manivelle, ce qui fera tourner les broches ainsi renvidant les fils, tandis que le chariot retourne autant qu'il est nécessaire.

L'expérience montrera que le poids J est nécessaire pour laisser la friction de la courroie agir ou couler pour maintenir les fils dans une tension convenable, tandis que le chariot retourne; si le poids est trop lourd, il cassera les fils, et s'il est trop léger, le fil se bouclera en tombant, tandis que le chariot approche du porte-cylindre; mais leur force unie agira contre l'impulsion de la manivelle. Si la courroie de friction n'agit pas avec trop de force, si la manivelle doit retourner en partie pendant que le chariot rentre (ce qui dans ma maison n'existe pas), ladite friction ou les poulies de friction feront de même, si les poids sont mis convenablement pour garder, ainsi qu'il est dit plus haut, les fils dans une tension convenable; quand le chariot est fermé, il pousse un levier M (fig. 1"), se mouvant sur une broche (35). Pour ne pas causer un choc trop fort, je le fais pousser contre un ressort N, la tige attenante 0 à ce moment ramène le levier K suspendu et détruit la friction de la courroie. Ici, de nouveau, pour adoucir l'action soudaine, j'applique un ressort P quand la poulie de friction s'engage à la courroie de friction, comme on l'a décrit ci-dessus ; une réaction aurait lieu, et je la préviens par un ressort ( 24), fixé à un bout de levier suspendu K, lequel ressort passe dessous les dents (25), lesquelles dents en crémaillère sont à la partie inférieure de ladite détente (21); ce ressort, en conséquence, cessera son action quand le chariot commence à rentrer, et met la détente (21) en liberté, et à revenir à la première position;

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