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en contact avec l'arbre vertical 7, auquel, à son extrémité inférieure, est adaptée une roue dentée 6, engrenant dans une vis sans fin 5 de l'arbre hori

zontal 4.

Comme il y a deux cylindres délivrants, avec quinze bandes ou rubans de cardes chacun, et aussi deux rouleaux-peignes, le rouleau-peigne supérieur 94 reçoit le mouvement par la courroie 93, fig. 1, provenant de l'arbre 88, qui porte la poulie go, qui est mue par la courroie croisée 92 de la poulie 89 sur l'arbre z. Le rouleau-peigne inférieur 95 reçoit le mouvement par la courroie 102, provenant de la poulie 91, sur l'arbre 88.

Le rouleau d'amène 84, fig. 1, porte une poulie 83, qui est mue par la courroie provenant de la poulie 96 sur l'arbre z; et le rouleau d'amène 85 par sa poulie 105 et la courroie 104, reçoit le mouvement par la poulie 103, sur l'arbre z.

La rotation de l'arbre supérieur 74, fig. re, qui porte les deux poulies 78 et 82, est commandée par la poulie 76, sur l'arbre 31, au moyen de la courroie 98, passant au-dessous de la poulie de frottement 97, à la poulie 77, sur l'arbre 74. L'arbre inférieur 75 est tourné par celui 74, portant la poulie 78, dont la courroie (non indiquée) passe sur la poulie 79 et la poulie 80, communique le mouvement aux poulies des tubes 81, contre lesquels la courroie est maintenue par les poulies de frottement 106.

Pour supprimer les poulies de frottement 106, les tubes rotatifs peuvent aussi être mis en mouvement par un ou deux petits tambours placés immédiatement au-dessous des tubes, dont les poulies seront à gorges, pour recevoir une petite corde, soit en coton ou laine, qui enveloppe leur périphérie, et le petit tambour est mis en mouvement par une poulie et courroie placées convenablement en rapport avec une poulie motrice quelconque de la machine.

On peut aussi supprimer les rouleaux-peignes 94 et 95, en rapprochant l'embouchure des tubes rotatifs 49 à la distance de neuf lignes environ des cylindres délivrants ƒ, de manière que la torsion opérée par lès tubes en détache la lame de laine délivrée. Pour cette opération, la denture des rubans de cardes des cylindres délivrants doit être bien entretenue et sans crochets, On peut aussi faire usage de peignes pour mieux détacher les fibres. - Dans le cas où le tube rotatif prenne directement la lame de laine du cylindre délivrant, la rotation du cylindre peut être un peu plus accélérée que celle des rouleaux d'amène 84 et 85.- Ces divers moyens ne sont relatés que pour écarter toute prétention à des changements ou perfectionnements dans ce système, et pour que le filateur puisse choisir le moyen qu'il croira le plus avantageux pour lier les fibres superficielles dans le corps de la mèche.

La bobine u est maintenue par l'équerre à charnière 44, et on peut suppri

mer les plateaux 45; mais, dans ce cas, le mouvement transversal de va-etvient doit être accéléré longitudinalement, pour que la mèche ne dépasse pas les bords de la bobine.

La mèche, ayant traversé le tube rotatif, est enveloppée un demi-tour sur l'anneau adapté en avant au tube, pour lui donner la torsion requise, et, de là, elle passe entre les rouleaux d'amène, fig. 2.

Les rouleaux-peignes 94 et 95 ne doivent pas avoir plus de vibration que ne comporte la largeur du ruban de carde sur le cylindre délivrant, et les barres à guides 113 et 114 ne doivent traverser un plus grand espace que celui occupé par la mèche sur la bobine, dont le nombre est réglé par leur emploi aux machines à filer à fin.

Il est à observer ici que la troisième carde-finissoire diffère aussi des deux premières dans le nombre des rouleaux travailleurs et débourreurs et dans quelques autres parties du mécanisme appartenant à l'ancien système, qui, n'étant pas réclamé, n'a pas été si spécialement décrit que les parties constituant les perfectionnements pour produire une filature en gros ou mèche continue.

Filature en fin.

Par ce nouveau système, les loquettes et le métier à filer en gros, ou le billy, étant supprimés, la mèche continue provenant de la troisième carde ou finissoire, est transportée sur les bobines, et sans opération intermédiaire, derrière la mécanique, ou jenny, à filer en fin, comme faisant partie du nouveau système, et dont la description suit.

Pl. 3°, fig. 3 et 4°, Représentent :

1° L'élévation longitudinale de derrière du métier avec le côté des mouvements; 2° le côté du métier en élévation, avec les mécanismes; 3° l'élévation de face du chariot à broches; 4o plusieurs pièces détachées de détail.

a, Est le bâti du métier; b, le chariot à broches, sortant et entrant sur les roues à rainures 1, adaptées aux arbres 53, fig. 3°. La poulie 43 porte la cordeguide de chariot. Le montant c porte le rouet d, dont la corde 56 entoure la poulie j sur le tambour. 21 est une vis sans fin sur l'arbre 15, qui commande la roue entée 33, sur l'arbre 16.

m, Poulie libre ou perpétuelle sur l'arbre 12, à côté de 26 la poulie fixe reçoit le mouvement, par la courroie 44, de la poulie 20 du moteur principal. Près des poulies m et 26 est la fourche 19, qui guide la courroie 44 sur l'une ou l'autre de ces poulies, pour arrêter ou activer la marche du métier, et cette fourche-guide 19 reçoit l'impulsion par le pied de l'ouvrier fileur sur un châssis posé à terre; au lieu que,dans les métiers en usage, cette opé

ration est produite par la main de l'ouvrier agissant sur une barre longeant en dessus des mâchoires ou du porte-cylindre.

Sur le même arbre 12 est la grande poulie n, dont la courroie 54 passe sur le devant d'un côté du métier par-dessus la poulie-guide 2, ensuite autour la poulie sur le tambour à broches 32, entre deux pointes-guides 40; elle arrive à la poulie libre 35, sur le montant c, pour, entre deux autres guides 41, rejoindre la grande poulie n.

k, fig. 3o, Est une poulie libre sur l'arbre du tambour à broches pour arrê ter la marche du métier, sans suspendre le mouvement de la poulie motrice 26, Le levier à mouvement central 39, fig. 4, est en contact avec la barre 40.Et l'équerre 38, fig. 5, est suspendue au point d'angle dont le fil de fer 37 communique de 38 au coude 36. La branche 38 porte contre le levier 39, fig.4, de manière que, quand le chariot à broches sort, la branche supérieure de l'équerre 36 frappe contre un taquet en fer en dessous, du côté du bâti, et relève les barres contre le levier 39. Le levier 39 étant en contact avec 40, la branche 41 porte la corde ou courroie 54 sur la poulie fixe 32 de l'arbre à tambour, et les broches reçoivent le mouvement.

Lorsqu'une torsion suffisante est donnée au fil, l'arbre vertical 16 opère sur le levier 39, et l'arrêt 50, travaillant dans les entailles 49, libère le levier 39, et le ressort adapté à la barre 40 porte la courroie 54 sur la poulie libre k du tambour à broches. Le taquet 14 sert, en cas que l'arbre vertical 16 tourne plus d'une révolution, pour le maintenir dans une des entailles 49, pendant qu'il tourne.

La corde 47 opère la sortie du chariot les deux tiers de la course, et l'ouvrier fileur fait le reste. Cette corde provient de la poulie p, sur l'arbre 28, fig. 3o, et passe sur la poulie-guide 11, pour ensuite traverser en dessous du chariot dans une boîte, vue fig. 6°, dans laquelle se trouve un coin 48, portant sur la corde qui est dominée par un levier 25, à ressort, pour attirer la corde dans la boîte, et l'y maintenir pour la sortie du chariot. Quand le chariot est suffisamment sorti, à la volonté du fileur, une goupille 24, sur le côté du chariot, vient en contact avec le levier d'équerre à détente 22, à la longue branche duquel est adaptée une chaîne, pour attirer à 25 le levier 23, avec le coin 48, afin de libérer la corde 47. Lorsque le levier 25 est sorti, une entaille dans la branche supérieure le maintient.

Du moment que le chariot est rentré en dessous des mâchoires ou du portecylindre, un taquet, adapté au côté du chariot b, vient en contact avec le. coude 23, et dégage le levier 25, pour maintenir derechef la corde 47.

L'arbre r, fig. 3°, fait mouvoir la corde du chariot 47, pour amener ou sortir la filature en gros provenant des bobines f. Et la poulie o reçoit le..

mouvement de l'arbre 12.

A l'extrémité opposée à la poulie o, l'arbre r porte une roue dentée, qui commande une roue intermédiaire y, engrenant dans la roue entée sur l'arbre 28. Cet engrenage peut varier en proportion, et à la volonté du fileur, pour accélérer plus ou moins la sortie du chariot, suivant la nature du filé qu'on veut produire.

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L'arbre q porte un pignon denté engrenant dans la roue sur l'arbre r, et la petite poulie sur l'arbre q donne le mouvement à la grande poulie w; sur l'arbre, qui porte une roue dentée 42, commandant le pignon sur l'arbre 27.

L'arbre supérieur z porte une grande ppulie s, dont la courroie communique avec la poulie sur l'arbre q, et la petite poulie u, sur l'arbre z, commande la poulie t sur le tambour longitudinal e.

L'extrémité de l'arbre q, qui porte la roue dentée, peut être engrenée et désengrenée; elle est tenue hors de contact par un ressort, et elle est maintenue engrenée par un levier 3, qui a son point de mouvement à 3. Quand le chariot rentre, le taquet 58 arrive en contact avec le levier 3, et fait engrener le pignon de l'arbre q dans la route dentée de l'arbre r.

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Le levier 3 est maintenu, par un arrêt 6, sur l'arbre 4, et 5 est un autre bras sur le même arbre pour dégager le levier 3, et 55, fig. 3o, est un taquet pour détourner l'arbre 27, à l'effet d'élever le marteau ou boule x. — Maintenant, lorsque le chariot rentre, et que le levier maintient le pignon de l'arbre engrené, la petite poulie sur cet arbre commande la poulie w, sur l'arbre v, dont la roue dentée engrène dans le pignon sur l'arbre 27, qui en reçoit le mouvement; ainsi 55 tourne et fait remonter le marteau x, qui, arrivant à sa perpendiculaire, tombe et frappe sur le bras 5, qui, étant réuni à 4 et 6, fait descendre 6, pour libérer le levier 3, qui dégage aussi l'arbre q, et arrête ainsi la rotation du tambour à bobines e, pour délivrer une plus ou moins grande quantité de mèche. On pourrait aussi employer un engrenage à déclic sur l'arbre v, opérant sur l'arbre 27.

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Si le métier à filer porte des mâchoires 29, comme l'indique 6, fig. 4°, il y a une poulie 9, travaillant sur la pédale 8, qui a une baguette montante 51, fig. 3, en contact avec un levier 52, lequel est suspendu à son centre et adapté à la mâchoire. Lorsque le chariot rentre, la poulie 2 fait descendre la pédale 8, qui relève le levier 52, et celui de la mâchoire sous laquelle il y a un taquet, qui la maintient ouverte. Et, quand le chariot sort, la camme 10 frappe contre le levier 7, qui est en contact avec la baguette 3o. La goupille 30, étant en communication avec la baguette 30, il y a un fil de fer adapté à 46, et, de là, au taquet qui maintient l'ouverture des mâchoires. riot sort, 10 soulève 7 et laisse tomber la mâchoire.

Et, lorsque le cha

Si, au lieu de mâchoires, on se servait de cylindres cannelés pour délivrer la mèche, alors le mouvement de ces cylindres serait pris de l'arbre q, et l'arbre 30 serait supprimé.

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La baguette h sert à guider le fil sur les broches... La manivelle 17 est pour tourner le tambour et envider le fil sur les broches, en rentrant le chariot. Le tambour e, tournant, fait dévider la mèche contenue sur les bobines ƒ, provenant de la carde-finissoire, et 45 est la contre-baguette.

4925.

BREVET D'INVENTION DE CINQ ANS

en date du 25 juin 1836,

Au sieur CHIRE (Pierre), à Rouen,

Pour un fusil se chargeant par la culasse.

Ce fusil se charge par les orifices des tonnerres, en mettant les deux chiens en repos et en pressant la détente d (Pl. 3o, fig. 1o à 9°), et en même temps en faisant tourner les tonnerres sur leur axe: il présente, dans cette position, les deux bouches qui ont besoin d'être chargées.

Cette charge s'exécute avec ou sans cartouches, et avec une promptitude extraordinaire. Les cartouches n'ont pas besoin d'être spéciales pour ce fusil; celles que l'on fait pour la guerre conviennent parfaitement; l'usage de la baguette devient inutile, il suffit pour l'enfoncer dans l'orifice de se servir du doigt. Pour la charge à plomb, une baguette de 2 à 3 pouces est nécessaire. Le canal du bois de ce fusil, fig. 2o, est à coulisse, et vient se poser à volonté sur les orifices des deux tonnerres inférieurs, à l'effet de préserver les charges de l'action de l'air ou de la pluie.

Ce fusil étant chargé, pour éviter les accidents, lorsque l'on ne veut plus tirer, il suffit de tourner les tonnerres sur leurs angles (voir la fig. n° 10); dans cette position, les chiens ne battent plus sur les cheminées, et aucun feu ne peut avoir lieu.

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