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comme la partie (25) s'élèvera alors, je ne répéterai pas que le bout du chariot venant dans la direction de la flèche sous la barre à faire la bobine à la flèche (29, fig. 1re), il dégage la détente (21) du levier suspendu K, lequel levier sera de là retenu seulement par l'avance ou saillie L de la barre de support O, et quand le détour cesse et que la barre O tombe, le levier suspendu K est mis en liberté avec les poulies de friction, court à la courroie de friction, et là agit jusqu'à ce que le chariot ferme et pousse le levier droit M, par lequel les poulies de friction sont de nouveau dégagées. Une petite broche (42), fixée sur le levier suspendu K, passera sur la saillie de la détente (21), Laquelle détente tiendra maintenant fermé ledit levier suspendu K jusqu'à ce que le chariot, à sa première arrivée, dégage encore ladite détente, comme auparavant décrit.

Je récapitulerai maintenant les effets des divers mouvements décrits cidessus; quand le chariot est à l'extrémité de son allongement, et tient la détente (21) dégagée du levier suspendu K, comme pointé (fig. 1), la barré O étant de là représentée par des points dans la fig. 1; dans le même temps, le filage cesse, et la courroie qui est sur la poulie fixe passe sur la poulie folle; la détente L se lève et laisse la crémaillère D en liberté; la roue l est fixée sur la poulie folle, mue en même temps par la crémaillère D, et arrête en même temps la manivelle. Quand la crémaillère D est en mouvement, elle baisse ou descend et engrène avec une roue fixée sur l'arbre de la manivelle, ce qui cause le retour de ladite crémaillère, et tire en même temps le levier Y, qui fait que le poids de la baguette baisse les fils sur la partie des broches où le renvidage et la course doivent commencer; la crémaillère maintenant marche aussi loin qu'il est nécessaire pour le retour. Pendant ce temps, il baissera la baguette aussi bas que nécessaire, et l'avance ou saillie faisant mouvoir la barre O, en la faisant baisser, et avec elle la roue qui fait marcher la crémaillère et qui, conséquemment, désengrène avec la cré– maillère, sera maintenant tenue en bas par la détente W, comme on le voit dans la fig. 1, et en même temps les poulies de friction engagent dans la friction. la courroie G ; la détente (21) et la saillie L étant maintenant éloignées, le poids se trouve lui-même supporté sur la barre à former la bobine, et le colimaçon est mis en mouvement pour amener le chariot. Maintenant le chariot va dans la direction des flèches élevées au-dessus de la barre à former la bobine.

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Ladite barre à former la bobine guide la baguette dans la direction des flèches pour former la traverse voulue pour la course; la poulie de friction fait que le fil est renversé, et, quand le chariot se ferme, le poids se détache de la barre à former la bobine dans la direction de la flèche courbe et retombe dans

la dernière position, et les poulies de friction sont de suite détachées de la courroie de friction par le levier vertical M; le colimaçon s'engrénera de la manière ordinaire avec sa poulie conductrice sur l'arbre de manivelle, et ensuite quittera la roue qui l'a mis dans un mouvement en sens inverse, et le chariot repartira de nouveau, et en venant il mettra encore de nouveau la barre O dans la position des points marqués fig. ire, et justement avant que l'arrêt dégage la détente (21) de son levier suspendu K.

Il est aussi convenable de faire observer que le dessin de la fig. 1 représente la situation des différentes parties de la machine, au moment où le chariot vient, et avant qu'il soit arrivé à la jambe X ; et la bobine presque finie, on verra que le colimaçon est engrené avec l'arbre de manivelle; la barre de support O est en bas et sera présentement mise en haut, quand l'avance ou saillie du chariot arrivera sous ladite jambe X.

Le levier suspendu K est maintenant seulement retenu par la détente (21) la barre à faire la bobine est presque à la plus basse extrémité, en ce que la bobine est à peu près finie. On se rappellera que, quand la courroie conductrice traverse de la poulie folle à la poulie fixe ( ce qui se fait de la manière ordinaire), la détente L, qui tient la crémaillère et l'empêche de marcher, est abandonnée pour se remettre d'elle-même dans son ancienne position, par le levier w, qui est mû, et ladite crémaillère est ramenée où elle était auparavant; le détour commence par le tour de la manivelle pour la filature, comme il est ci-dessus mentionné. Je dois aussi faire observer qu'ordinairement une détente tient le chariot dehors, à la fin de sa longueur ou aiguillée, laquelle détente est généralement mue par le fileur, lorsqu'il fait baisser son levier ou baguette; cette détente est mue par mon moyen, quand le susdit levier Y est levé par la crémaillère D, ledit levier passant sous ladite détente à l'angle droit ; aussi, dans la susdite description, ai-je montré comment je détourne et baisse le poids ou levier, rentre le chariot, et, par conséquent, renvide le fil mécaniquement, ce qui n'avait été fait jusqu'ici qu'à la main, ou tenté ou essayé inutilement et sans succès.

Mais, comme il est aussi nécessaire que le détour soit dans la même proportion, en baissant le poids, il doit progressivement diminuer pendant que la bobine s'augmente et se forme. Je conduis ceci de la manière suivante :

Une saillie (2) est fixée à une barre R, qui est attachée au chariot; cette détente est faite pour marcher sur une broche ou goujon hors de la position d'angle droit avec le chariot sur sa route, mais est empêchée de tourner dans le sens contraire par un ressort ou un arrêt, comme on le voit à (2), et de la même manière que la détente (18, fig. 3), comme il a été décrit ci-dessus : à chaque aiguillée du chariot, la détente prend une dent de la roue du rochet

n° 3, laquelle roue de rochet est maintenant dans sa propre position par un ressort ordinaire pour les roues droites; ces roues font partie d'une révolution du pignon (4), lequel pignon fait marcher la roue (5), à laquelle est fixée la roue d'angle (6), laquelle dernière roue forme l'écrou du boulon à vis (7), et en même temps tourne l'arbre (8), ainsi que la roue d'angle (9), laquelle dite roue d'angle (6) forme l'écrou (10). Ceci baissera graduellement la barre à former la bobine à chaque aiguille, et plus loin la roue cidessus mentionnée (5) est engrenée dans la roue C. Il sera maintenant aisément vu que, quand la détente (2) sortant du chariot fait mouvoir la roue de rochet (3), par le moyen décrit ci-dessus, elle baissera à la fois la barre à faire la bobine, et ensuite tournant l'écrou V, approche la détente T dans une direction vers l'arbre de manivelle, et là le dessous est progressivement diminué dans la même proportion que la barre à faire la bobine.

La crémaillère ne traversant pas le même espace que la détente T est aussi vissée plus proche dans la direction de la flèche (29); le levier Y ne sera pas élevé si haut qu'avant, et le porte-baguette, par conséquent, couchera les fils un degré plus haut sur les broches qu'auparavant. Ainsi je dis qu'en mettant en mouvement la roue de rochet à chaque aiguillée du chariot, le détour est cause que la course est un degré plus haut sur les broches et sera effectué dans une égale proportion; par conséquent, le fileur ou le fabricant de machines déterminera aisément l'espèce d'écrous et filets à l'égard du nombre de dents qui peuvent être nécessaires pour l'effet ci-dessus; mais cependant ces roues et écrous peuvent être variés : cette variation est entièrement dépendante des numéros qu'on voudra obtenir.

J'ai ici à faire remarquer qu'il serait à désirer d'allonger la course en même temps que le procédé de faire la bobine marche; il serait seulement nécessaire de mettre les roues de manière à pouvoir faire marcher les écrous (7 et 10) de la barre à former la bobine; on peut le faire de manière à être baissé plus que l'autre.

Une opération de plus reste à décrire, c'est la formation de la bobine. Il est bien connu par le fileur qu'aussi souvent que la course sur les bobines est changée en montant sur la broche (comparativement parlant) un petit degré, à chaque aiguillée la bobine sur la broche enfle un peu, et à peu près au milieu et à la fois le haut et le bas, comme deux cônes attachés l'un à l'autre par leur base; mais, quand elles s'enflent et que l'on suppose qu'elles sont assez grosses, la course, à chaque aiguillée, doit être plus haute sur la bobine. Il n'est pas nécessaire de décrire la bobine ni la manière de la faire, mais pour augmenter le degré de la course sur la broche, comme il a été dit plus haut. Par mon invention, j'imagine une jambe (11) attachée à la barre à

faire la bobine, de manière qu'elle puisse être placée plus haut ou plus bas; le pied de cette jambe, qui est arrondi, comme on l'a vu (fig. 8.), agira suffisamment dans le mouvement de la barre à faire la bobine, sur un ressort (12); à ce ressort est une broche (13); maintenant, quand ce ressort (12) sera pressé et avec lui ladite broche, un autre ressort (14) forcera une autre détente (15), à angle droit avec le chariot, et les mettra en action sur une roue de rochet (3); quand ladite détente est hors d'action, il en sera comme il est montré par des lignes ponctuées (fig. 3). Le criquet ira une fois aussi vite (car deux dents de la roue de rochet agiront sur lui); conséquemment les degrés de courses augmenteront proportionnellement, le détour, par conséquent, diminuera dans la même proportion; plus de détentes sur le même principe peuvent être appliquées, si on le trouve bon et nécessaire. J'ai aussi à observer que la jambe (11) ci-dessus mentionnée doit être fixée de manière à permettre d'agir sur ladite détente dans le même temps que la bobine est suffisamment épaisse.

Supposons que l'on désire que la course augmentant commence à 1o 31 du bas de la bobine; le pied de ladite jambe doit être à 1° 3' plus haut que ledit ressort (12) au commencement de la bobine, pourvu, toutefois, que la tige de la baguette soit également longue, depuis le centre de la broche qui traverse sur la barre à former la bobine, au centre de la baguette, comme du centre de la baguette au centre du porte-baguette; supposant, de plus, le centre de la broche D au centre de la baguette, s'il y a seulement 4° et demi, et de là à la baguette 6o, alors l'abaissement de la barre à faire la bobine s'arrête à l'élévation du porte-baguette, comme 3 à 4, et chaque chose qui y est liée dans la même proportion; comme le ressort (12) marche avec le chariot, et la jambe étant stationnaire, il passera sur le pied de la jambe (11), après que ladite jambe aura mis la dé- · tente additionnelle en liberté, de la manière ci-dessus décrite. J'ai ici à remarquer que, si le chariot est trouvé revenir trop vite du porte-cylindre à la fermeture, on peut aisément prévenir cet accident en donnant plus ou moins d'inclinaison à la barre sur laquelle le chariot s'avance, ou en faisant que la roue ramenant le chariot vienne dans une rainure formée à cet effet dans lesdites barres; il serait à désirer de prendre le baisse-baguette hors la bobine ou les broches, quand le chariot ferme plus vite qu'au commencement et plus tard à la fin; ceci peut être effectué en ayant la barre à former la bobine un peu plus courte, et cette partie de la tige de la baguette un peu plus longue; cet effet sera au commencement de la bobine; quand la machine à faire la bobine est à son plus haut point, le rouleau D quittera la machine à faire la bobine un peu plus longtemps avant que le chariot rentre que quand c'est la

fin de la bobine; quand la barre à faire la bobine est plus basse, ce sera mieux entendu en se référant à la fig. 8, dans laquelle (50) représente le porte-cylindre, (51) la distance à laquelle sont les broches du porte-cylindre quand le chariot est rentré, (52 et 53) les positions respectives du poids de côté du portebaguette et la machine à faire la bobine, au commencement de son opération, (54 et 55) les positions respectives du poids de côté en fer et de la barre à faire la bobine à la fin de l'opération. Maintenant on verra facilement que la distance de 53 à D est telle que, par là, le côté en fer a abandonné la barre à faire la bobine plutôt au commencement qu'à la fin.

Je dois aussi observer qu'au lieu d'avoir deux poulies de commande sur l'arbre de manivelle, comme c'est l'usage, c'est-à-dire une poulie fixe et une poulie folle, trois poulies peuvent être appliquées, nommément une à laquelle ni rond ni machine d'aucune sorte ne sont attachés, mais ceci n'est pas matériel; aussi longtemps que la barre de support est en bas, la poulie f décrite agira sur la poulie folle.

Ayant donc, par les descriptions précédentes, décrit et rendu certaines la nature de mon invention et la manière dont elle doit être exécutée, je déclare que je ne borne pas mon privilége pour qu'elle soit établie seulement de la manière décrite, mais je réclame le droit et le privilége exclusif de travailler par tous autres moyens et arrangements mécaniques sur les principes de mon invention.

4921.

BREVET D'IMPORTATION DE DIX ANS

en date du 28 avril 1838,

Au sieur ROTCH (Benjamin), de Londres,

Pour des dispositions perfectionnées dans les bobines de filature.

Pl. 1", fig. 1o, Représente l'invention, vue de côté. On y voit la disposi→ tion toute nouvelle et la situation relative des bobines verticales et horizon

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