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ler s'il est aux pièces pour ne pas afficher un gain notablement supérieur à celui qui est payé généralement dans les travaux analogues. Dans les industries ainsi régies ou dans ces spécialités, la réduction des heures de travail pourra n'apporter aucune perturbation à la production, cela est évident, mais c'est l'exception.

Dans d'autres, où l'ouvrier n'est pas absolument commandé par la machine, il est pos sible que la diminution de temps n'ait pas pour conséquence une diminution proportionnelle de production. Mais, à moins d'une industrie qui n'ait pas senti l'aiguillon de la concurrence ou lutté contre les exigences d'une crise, il ne faut pas croire que, par un pur effort de volonté, l'ouvrier puisse d'un coup regagner une heure par jour et à plus forte raison deux heures. Il faudrait, pour le penser, lui attribuer une indolence qui ne se rencontre plus guère; même on peut dire que là où il y a eu récemment des passages difficiles et quand les salaires aux pièces, qui sont de règle, ont par moments diminué, l'ouvrier s'est activé pour retrouver son gain et, à cette heure, il n'y a rien ou presque rien à reprendre de temps perdu. Sans doute, par une réglementation plus sévère du travail à l'entrée et à la sortie des ateliers on retrouverait quelque chose dans un certain nombre d'usines; ce ne serait pas là une amélioration du sort des ouvriers.

Il y a deux sortes de surmenages dans le travail: l'un, par la durée excessive; l'autre, par l'intensité exagérée. Celui qui fait huit Par kilomètres à l'heure se fatigue plus que celui qui met une heure et quart à les parcourir; et il n'est pas absolument indispensable de faire le plus de travail possible dans le moins de temps possible. Cette manière de faire qui réussit à des Anglais sanguins et entraînés de longue date ne convient pas à tous les tempéraments, ni à tous les pays, ni dans tous les travaux. Nous le disons pour ceux qui prétendent se soustraire aux conséquences de leurs réformes en affirmant d'une manière à peu près générale que ni les entreprises, ni les ouvriers ne se sentiront d'une réduction de travail de une heure ou même de deux heures parce que la production sera sensiblement la même. L'exemple, cité par le tissage d'un industriel du Nord, qui est en même temps député, M. Michau, vient précisément à l'encontre de ce que l'on veut en tirer, puisqu'après être parvenu durant quelques jours à soutenir la production avec un travail d'une durée restreinte les ouvriers ont vite cessé de donner une intensité suffisante et ont préféré revenir à l'ancien système. Ils n'ont pas voulu se surmener, tout simplement.

Une autre expérience en tissage, sur le travail de dix heures, analogue à celle faite chez M. Michau, a été suivie, récemment et pen

dant deux mois, dans les ateliers d'un des membres de notre compagnie, M. Paul Legros, de Wignchies, et a donné Iss résultats qu'il fallait en attendre les ouvriers ont perdu proportionnellement sur leurs salaires et ils se sont trouvés unanimes à désirer reprendre leur journée complète.

Nous devons ajouter que ce qui a pu être tenté dans le tissage, bien que sans succès, n'eut même pas été possible un instant en filature, de l'avis de tous les hommes compétents.

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Voyons donc les choses comme elles sont. Après avoir reconnu qu'un certain nombre d'industries importantes, dans notre région, peuvent, sauf les cas exceptionnels et d'urgence, s'accommoder d'un travail de onze heures nous ne disons pas encore de dix heures et que le travail de douze heures dans celles qui exigent un effort physique continu depasse normalement les efforts de l'ouvrier, nous devons cependant, puisqu'on veut des règles applicables à tout et partout, exposer la situation qui résulterait pour les deux industries les plus importantes de notre ressort, celle de la laine et celle du fer, du projet de loi en discussion s'il était adopté.

L'industrie de la laine, dans la région de Fourmies, doit lutter contre l'industrie similaire d'Allemagne puisqu'elle exporte 40 0/0 de sa production, et elle lutte en subissant les surcharges qui résultent en Europe du poids des impôts, du taux des salaires plus élevés et d'un régime commercial généralement protectionniste. On admettra que cette concurrence est déjà difficile actuellement; on s'en persuadera mieux encore si on se rend compte. des progrès faits en Allemagne et qui résultent de la quantité de laines mises en œuvre dans ce pays. L'Allemagne employait en:

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soit donc, en dix ans, une augmentation de 195 0/0.

Or, dans ce pays, la durée du travail des hommes adultes n'est pas limitée, et elle est, en fait, de douze heures et demie à treize heures dans l'industrie similaire.

Chez nous, la réduction à onze heures, par le seul fait de la répartition des frais généraux sur une production moindre, augmenterait les prix de revient de 1.30 0/0 si la limitatian se faisait à onze heures, et de 2.33 si la limita tion se faisait à dix heures.

LE MARCHÉ DES LAINES A ANVERS

EN 1896

Pendant les premiers mois de l'année 1896, l'industrie lainière continuant à être activement occupée, les prix dénotèrent sur le marché d'Anvers beaucoup de fermeté, et aux enchères de février, ils marquèrent une avance de 10 0/0 sur les cours cotés à la fin décembre

atteindre en mars le maximum de la

hausse de cette année, soit 15 0/0. A partir d'avril, il se manifesta un ralentissement dans la marche des affaires. Le ton du marché devint lourd, les transactions furent languissantes, et aux enchères de juin les prix retrogradèrent, pour s'établir un peu au-dessous des cours de la vente de février.

Aux enchères de septembre, toute l'avance précédemment acquisè était reperdue.

A ce niveau, les cours se soutinrent facilement en présence d'une demande suivie, et lors des enchères de novembre, une reprise dans la demande s'étant produite, les prix se relevèrent de 5 à 7 0/0 pour tous les genres mérinos. Cette avance est la plus value des cours actuels comparés à ceux cotés fin décembre 1895. La fin de l'année a été très calme.

Pour les laines croisées, les fluctuations de prix sur la place d'Anvers n'ont présenté que de légers écarts, sauf pour les agneaux croisés, dont les cours établis au début de la campagne ne se maintinrent que faiblement.

Laines diverses ventes 20 balles, Austra lie et 19 balles d'Espagne. Stock 31 décembre: 101 balles Australie, 393 balles Cap et 1.346 Espagne et diverses.

Peaux de mouton stock au 30 novembre dernier 53 balles. Arrivages: 192 balles. Ventes balles. Passage: 175 balles. Stock,

31 décembre : 73 balles.

Le total du stock disponible des laines se chiffre au 31 décembre par 3.657 balles.

CARTERON,

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Londres et Harwich se contrebalancent, mais malheureusement il en est de même de Southampton et de Liverpool, tandis que Folkestone et Newhaven sur la côte Sud et les ports de l'Humber sur la côte Est ont également souffert.

La réduction dans les expéditions de Folkestone et de Newhaven provient de ce que les achats de la France ont diminué, les exportations de tissus de laine à destination de ce pays ayant passé de 25.600.000 yards en 1890 à 20.400.000 en 1895. Si l'on fait abstraction de Folkestone et Newhaven comme ports d'exportation et de la France comme pays importateur, les exportations de tissus de laine ont été comme suit:

Exportations de tissus de laine (en millions de yards) Destination

Différence

1895 1890

pr 1895

Consul Général de France.

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ANGLETERRE

MOUVEMENT COMMERCIAL DE LIVERPOOL
EN 1895

D'après le rapport annuel de l'administration des douanes britanniques, la valeur des échanges du port de Liverpool avec les possessions anglaises et l'étranger s'est élevée en 1895 à 173.710.848 liv. st. contre 173 millions 334.614 liv. st. en 1894.

Les tissus de laine occupent à Liverpool le second rang dans le mouvement de l'exportation, tant pour le volume que pour la valeur.

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Les exportations pour l'Amérique du Nord accusent, comme on le voit, une augmentation de 18.000.000 de yards. Or, Liverpool, qui est le port par excellence pour les expéditions à destination des Etats-Unis et du Canada, a vu, en 1895, ses exportations diminuer de 9 mil lions de yards comparativement à celles effectuées en 1890. Southampton, par contre, a exporté 8.000.000 de yards de plus qu'en 1890. Il est permis d'en conclure que ce port a détourné de Liverpool une partie de ce com merce. Londres a vu ses exportations diminuer de 2.000.000 de yards. Liverpool expédie en

core la moitié des tissus de laine exportés au Royaume-Uni, mais, comme pour les tissus de coton, la concurrence des autres ports se fait vivement sentir ici.

LAURENT COCHELET.
Consul de France.

ESPAGNE

COMMERCE DE BARCELONE EN 1895

Les relations commerciales entre la France et l'Espagne ont été régies pendant l'année 1895 par l'accord du 27 décembre 1894, en vertu duquel les deux pays s'appliquent leurs tarifs les plus réduits.

Les importations de France à Barcelone accusent, cette année, une diminution de 10 millions de piécettes (juste ce que nous avions gagné en 1894) qui est supportée presque complètement par nos industries textiles et par les laines brutes.

Les filés et tissus d'origine anglaise n'ont subi aucune variation à l'importation, et se

porter leurs établissements industriels en deçà des Pyrénées. Malheureusement l'eau, qui constitue un élément essentiel à la vitalité de cette branche de l'industrie, fait en général défaut en Espagne et cette difficulté a déjà paralysé les tentatives en ce sens.

En ce qui concerne le commerce maritime, c'est l'Angleterre qui tient la tête; les laines brutes provenant des entrepôts anglais représentent les 86 0/0 de l'importation par mer; cette nation a même gagné près de 150 tonnes sur le chiffre de 1894; son apport a été en 1895 de 834 tonnes. Après la Grande-Bretagne viennent l'Italie (58 tonnes), la France (43 tonnes), la Belgigue (15 tonnes).

Exportations de Catalogne

Produits

Laines et poils Peaux brutes.

1894

1895

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L'accroissement énorme constaté dans les sorties de laines brutes provient des fortes

sont maintenus au chiffre de 8.500.000 pié-expéditions qui ont été dirigées l'année der

cettes.

Les laines brutes sont passées de 3.100.000 piécettes à 8.400.000, les cotons bruts de 400.000 à 1.500.000.

Importation des laines et poils

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L'importation des laines brutes par la voie de terre qui depuis 1891, oscillait entre 1.900 et 2.200 tonnes, a diminué de moitié relativement au chiffre de 1894. Cette baisse considérable provient d'une loi douanière promulguée en Espagne en mai 1895. Ainsi que je le disais dans mon rapport précédent, cette loi votée à l'instigation des éleveurs de ce pays, a porté les droits du tarif minimum, à l'entrée des laines peignées ou cardées écrues, de 48 à 80 piécettes, et ceux du même tarif applicables aux laines peignées ou cardées teintes, de 55 à 100 piécettes.

Cette mesure a également pour but, dans l'intention du législateur, de favoriser le développement de l'industrie du lavage et du peignage dans la péninsule. Aussi certains de nos compatriotes lésés dans leur commerce d'exportation par des taxes quasi-prohibitives se sont ils déjà préoccupés de la question de savoir s'il y aurait intérêt pour eux à trans

nière de Catalogne en France. En 1894, les ventes de laines catalanes en France, envoyées par mer, se chiffraient par 210 tonnes, v lant 57.000 piécettes; sur un total de 418 tonnes et 182.000 piécettes. En 1895, on a exporté d'ici en France pour 2.123 tonnes évaluées à 950.000 piécettes, sur 2.290 tonnes évalées à 1.267.000 piécettes.

Les causes de cette augmentation extraor dinaire résident dans le déficit accusé en 1895 par la production française et la dépression enregistrée dans les importations de la République Argentine et de l'Australie. Par contre, pendant le dernier exercice, le rendement des laines dans le Nord de l'Espagne a été très élevé, et il en est résulté une baisse générale des prix dans toute la Péninsule, baisse qui s'est accentuée encore davantage pour les acheteurs français, par suite de la hausse du cours du change entre les deux pays.

Les principaux clients de la principauté sont la France (3.070.000 piécettes), l'Angleterre (1.354.000), l'Italie (667.000), les colonies espagnoles (304.000) et la Belgique (98.000). Barcelone écoule dans ces cinq pays les 80 0/0 du total de son exportation maritime. La hausse de 1.300.000 piécettes constatée dans le trafic par la voie ferrée est due principalement aux laines brutes qui passent de 137.000 à 1.447.000 piécettes. La progression considérable réalisée par cette matière première s'explique par les raisons qui viennent d'être exposées plus haut. Les peaux brutes gagnent aussi quelques points.

A. PONSIGNON,
Consul Général de France.

CHAMBRE DE COMMERCE DE SEDAN

M. le Président de la Chambre de Sedan a adressé les deux lettres suivantes à M. le Ministre du commerce:

Sedan, le 3 février 1897.

Le Président de la Chambre à Monsieur le Ministre du commerce, de l'industrie, des postes et des télégraphes, Paris.

MONSIEUR LE MINISTRE,

J'ai communiqué à notre Compagnie, réunie le 23 janvier dernier, la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'adresser à la date du 18 décembre 1896, relativement aux déclarations en douane. Une commission, composée' de trois membres, MM. Ch. Bertèche, A. Blanchard et Ch. Boutmy, a étudié attentivement cette question, et je m'empresse, M. le Ministre, de vous transmettre, en le recommandant, à votre bienveillant intérêt, le rapport dont les considérants et les conclusions ont été adoptés à l'unanimité par la Chambre de Sedan.

Rapport de M. Ch. Bertèche

Considérant que de nombreux commerçants se plaignent de ne pouvoir se rendre compte des frais divers que réclament les commissionnaires en douane pour les opérations faites par leur entremise;

Considérant que les condamnations. récemment prononcées contre une des maisons les plus importantes de commerce, établissent le bien-fondé de ces réclamations ;

Considérant que le seul moyen de faire cesser ces abus est d'exiger des commissionnaires une déclaration distincte par destinataire, pour que ce dernier puisse réclamer la quittance des droits de douane afférents aux marchandises qui lui sont expédiées, et vérifier l'exactitude des débours dont on lui demande le paiement;

Considérant qu'il n'y a pas lieu de s'arrêter aux craintes, formulées dans la circonstance, d'indiscrétion sur le secret d'opérations com merciales, attendu que cet inconvénient, s'il existait, serait largement compensé par la sécurité donnée aux commerçants de ne payer aux commissionnaires que le montant exact, des droits de douane;

Par ces motifs,

La Chambre de Sedan estime qu'il est urgent de prier M. le Ministre des finances de présenter le plus tôt possible au Parlement le projet de loi nécessaire pour obliger les commissionnaires en douané à déposer des déclarations distinctes par destinataire.

Le Rapporteur,

BERTECHE. Ch.

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Séance du 23 janvier 1897

(Extrait du registre des délibérations)

A la demande de plusieurs négociants de la ville, M. Louis David expose que lors des expéditions de colis postaux contre rembourse

ment de la valeur de la marchandise, les Compagnies de chemins de fer exigent de l'ex péditeur deux feuilles de même taxe, de telle façon que le retour de l'argent coûte aussi cher que le transport de la marchandise, ce qui est véritablement exagéré et nuit à ces genres de transactions.

La Chambre prenant en considération les motifs ci dessus, prie M. le Ministre du commerce d'intervenir auprès des Compagnies de chemins de fer à l'effet d'obtenir une différence sur ces prix de retour d'argent. Elle estime qu'au lieu de O fr. 85 ou 1 fr. 05 suivant le poids du colis, une rémunération uniforme de O fr. 50 serait bien suflisante.

Pour copie conforme :

Le Président,

Louis BACOT.

NOUVEAUX BREVETS

INTÉRESSANT L'INDUSTRIE LAINIÈRE

259.154. Martinot. Application aux bobinoirs à frottoirs pour laine et autres matières filamenteuses, d'un tube à fausse torsion on entonnoir à palette rotative, remplaçant les frottoirs ou manchons en cuir de buffle.

259.240. Schlumberger et Co. Perfectionnements aux machines à peigner système Heilmann à mouvement alternatif.

259.315. Montforts. Système de machine à brosser et à étirer les écheveaux de fil.

259.179. Smallwood et Thomas. - Per fectionnements apportés aux appareils de blanchiment, de lavage et de teinture du fil ou de la mèche en canettes et en bobines.

259.195. Boeringer. Procédé perfectionné pour mordancer la laine et d'autres fibres animales à l'aide de chromates, d'acides lactiques et d'acides minéraux.

259.137. Baltus. Disposition de mouvement s'appliquant aux métiers à tisser supprimant radicalement les rafles.

259.335. Blin et Blin. Substitution aux manchons, frotteurs en cuir ou autres de tabliers ou manchons en drap tissé ou tricoté, soit pure laine, soit laine et coton, soit tout coton, soit en toutes matières textiles employées seules ou mélangées de quelque nature qu'elles soient.

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259.276. Jeune. Perfectionnements aux métiers rectilignes à bonneterie.

259.384. Attwood Machine Co. fectionnements aux métiers à filer.

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Ventres et More. Linc et Crois.

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Agneaux Ventres et Morc

Marseille, 4 février.

1 40 à 1 60 1.25 à 1.35 0.70 à 0.96

1.15 à 1 25 1 05 à 1.15 053 à 0.80

La première quinzaine du mois sous revue a été fort calme ; ensuite une demande suivie s'est manifestée pour les Etats-Unis et a donné lieu à quelques affaires. C'est moins le besoin que la possibilité d'un droit d'entrée prochain qui a amené cette demande. Nos cours se sont par suite raffermis, mais pour certains genres seulement; en effet, les laines à tapis n'ont pour ainsi dire pas participé au mouvement.

La fabrique du continent continue à se tenir à l'écart et ne prend part que d'une façon res- i treinte aux achats qui se font.

L'ensemble des ventes: du mois s'élève à environ 6.200 balles.

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Roubair-Tourcoing. Les ventes publiques du 26 au 29 janvier n'ont donné qu'un résultat médiocre pour les blousses, dont on a dû retirer une bonne partie; la baisse pour cet article peut être taxée de dix à quinze centimes. Par contre, les déchets se sont plutôt maintenus, et ont été assez disputés, sans baisse appréciable pour les beaux genres.

Malgré la fermeté des cours sur les marchés de laine brute la confiance manque et nous ne savons pas obtenir sur les peignés la hausse nécessaire pour rétablir l'équilibre.

La vente du disponible est toujours très difficile et les prix sont désastreux pour les producteurs. Dans ces conditions, l'importation se montrera forcément très réservée, et il est à prévoir que nous n'aurons pas pour nos

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