B, peigné retors, nuance claire, 22.000 mèt. au kil. Passage des fils: 6 par brochée. Faire correspondre les retors C, D aux places indiquées. C, comme B, autre nuance claire. Retrait au foulage: 20/0 sur la longueur D, soie au titre de 75.000 mèt., nuance vive, tissée. deux bouts employés comme un. La dépression anormale subie par les cours de l'article laine pendant l'année 1894, dépression due aux mécomptes survenus dans l'exportation du fabriqué ainsi qu'à la position générale des affaires se modifia dans un sens favorable pendant l'année sous revue. Les débouchés pour les Etats-Unis d'Amé rique prirent, ainsi que cela était prévu, un accroissement considérable en Europe; cette situation nouvelle limita la baisse dès le mois de février et la confiance revint peu à peu amenant une grande activité dans les transactions; les ventes de Londres constatérent progressivement cette amélioration qui atteignit en septembre environ 35 0/0 sur les cours de janvier, malgré une augmentation de production d'environ 7 0/0 sur l'année précédente. Cependant, l'ouverture de la campagne aux pays de production influença en octobre les marchés lainiers; les cours rétrogradèrent d'environ 10 0/0 et semblent actuellement se fixer à cette nouvelle base sur laquelle l'importation peut opérer largement. Les stocks restant en solde de la dernière campagne sont relativemeut minimes; la position industrielle est prospère et, si la baisse récente a pu provoquer un désarroi momentané, le prix modéré du revient de la laine importée actuellement donne toute confiance dans l'avenir; la production générale parait devoir rester stationnaire. Les transactions en disponible sur notre marché ont été moins importantes que l'année précédente; les importations, également réduites, laissent notre stock en laines Plata sensiblement égal à celui de fin décembre 1894. Les laines Buenos-Ayres de la tonte 1894/95 ont été supérieures, principalement au point de vue de conditionnement, à celles de la tonte. précédente. Les provenances diverses et particulièrement les Chili ont bénéficié de l'amélioration des cours et eurent un débouché facile. Terme. Les prix faciles à la Plata firent encore légèrement fléchir nos cours en janvier, soit 96 fr. pour février coté fin décembre 98 fr. 50; les prix se raffermirent en février et regagnèrent jusqu'à 10 fr. 50, soit mars 108 fr. 50; le cours de 114 fr. fut obtenu en mars, mais la situation resta indécise et une réaction lente ramena nos prix à 108 fr. pour rapproché en clôture avril. L'ouverture à cette époque des ventes de Londres donnant 5 0/0 baisse sur clôture du 30 mars accentua cette faiblesse, mais la confiance revint bientôt de très forts ordres d'achat, principalement pour compte spéculation, ne trouvèrent que de rares contre-parties à la baisse acquise; les prix regagnèrent facilement 6 fr. 50 avec un mouvement d'affaires considérable provoqué par les ventes des marchés voisins. Cependant l'amélioration se généralisa bientôt ; nos cours gagnèrent à nouveau facilement en juin 4 fr. 50, et, continuant leur mouvement ascendant, atteignirent leur maximum en septembre (octobre 138 fr.). De forts ordres de vente sur mois éloignés, provoqués par l'ouverture des marchés de production, joints aux réalisations de haussiers, donnèrent lieu en octobre à un vif recul des prix; décembre, mois sur lequel portaient les plus forts engagements tomba de 139 fr. 50, cote maximum en septembre, à 120 fr.; les cours subirent des réactions sensibles; cependant, l'état général médiocre des affaires en novembre donna lieu, à nouveau, à des réalisations importantes qui ramenèrent la valeur du rapproché à 113 fr., mais dont le brus que arrêt permit une reprise de 6 fr.; G. et F. AsSSELIN, LES LAINES A MARSEILLE EN 1895 Nous constatons que le chiffre de nos importations pour l'année 1895 a dépassé celui de l'année précédente; il en est de même du chiffre des ventes effectuées sur place. Notre stock à ce jour est de 16.400 balles contre 30.300 balles à pareille époque il y a un an. Cette statistique est satisfaisante en tous points et prouve que notre marché lainier conserve son importance. Au début de l'année 1895, les affaires étaient très calmes, et nos détenteurs, comptant toujours sur une reprise pour l'exportation, résistèrent aux offres qui leur étaient faites; ce n'est que vers le mois de mai qu'ils se sont décidés à vendre au cours, et, dès le mois de juin, notre stock tombait à 13.000 balles. L'exportation prit une grande part aux achats et la fabriqué française y contribua aussi plus largement que d'ordinaire. Indépendamment des achats de notre stock, des affaires à livrer furent traitées dans les pays de production, mais malheureusement, comme cela arrive presque toujours, les prix montant rapidement, dépassèrent bientôt les cours des entrepôts. Les premiers arivages de la nouvelle tonte trouvèrent un débouché rapide, vu leur bonne qualité, mais, à partir de tin octobre, la situatuation est de nouveau au calme et nous clôturons l'année avec des affaires languissantes, les détenteurs refusant de se soumettre aux offres en baisse. La bonne opinion que l'on s'était formée tout d'abord sur les rendements probables du nouveau produit, s'est trouvée en grande partie confirmée par les arrivages jusqu'ici assez importants, et ce sont de nouveau les laines croisées des basses régions du Sud et des côtes de l'Atlantique qui promettent des rendements exceptionnellement élevés. Quelques lots que l'on a réussi à vendre, ont pu être, en toute confiance, taxés près de 70 0/0 et même au-dessus; de plus, la qualité du produit d'un grand nombre de bergeries se rapproche beaucoup du genre Australie, et, d'une façon générale en ce qui concerne le lustre, la douceur, la nuance et la nature, nous aurons rarement vu une laine croisée aussi parfaite. LES LAINES DE BUENOS-AYRES En revanche, le défaut des nouvelles laines est de contenir sensiblement plus de chardons que l'an dernier, d'où il résulte que le revient des lots non chardonneux se calcule forcément à un niveau relativement très élevé par rapport aux lots renfermant des chardons. Cet inconvénient rend surtout les affaires pour les Etats-Unis très difficiles, et les quelques acheteurs directs arrivés de cette contrée, se montrent par le fait absolument passifs et semblent disposés à nous quitter bientôt. Quant aux acheteurs pour compte français, ils paraissent moins s'inquiéter de l'excès de chardons et jusqu'ici ce sont eux qui ont montré le plus d'intérêt, tandis que l'Allemagne, l'Alsace exceptée, se tenait sur la réserve. Cette situation se prolongera sans doute, car nos vendeurs résisteront un certain temps. D'après les avis que nous recevons, il est à craindre que les cours d'aujourd'hui tiennent la fabriqué éloignée du marché, et à notre avis, les détenteurs instruits par le passé, agiront sagement en facilitant les transactions par quelques concessions afin de ne pas arriver à la nouvelle récolte avec un stock trop lourd. Christian SAUERWEIN, Nos marchés sont encore peu garnis en laines fines et l'intérêt pour cette sorte est bien faible jusqu'à présent; mais la situation. devra changer lorsque les genres à grands rendements feront leur apparition. En attendant, les prétentions des détenteurs sont si exagérées qu'il ne faut pas songer à un courant d'affaires continu. Suivant les provenances, la palme appartient comme toujours au Sud, c'est-à-dire aux districts comme Magdalena, Vila, Rauch, Vecino, Ayacucho, Les Flores, Azul, etc., où la pluie a été abondante, tandis que plus en avant vers le Sud, dans les Tres Arroyos, Necochea, Pringles, les rendements paraissent devoir différer de ceux de l'an dernier. Il en est de même pour les territoires nationaux. La laine de l'ouest est bonne, d'une légèreté remarquable, mais peut-être par-ci parlà plus chardonneuse que l'année dernière ; celle du Nord est beaucoup meilleure elle est propre, sèche et claire, et sa proportion de chardons est à peine supérieure à l'an passé. La gale a sévi cette année plus qu'à l'ordinaire, mais dans toutes les estancias bien soignées, on est arrivé à s'en rendre maître. Pour résumer nos appréciations, la nouvelle laine nous parait plus naturée, plus sèche, plus propre, plus claire et de meilleure apparence, quoique plus chardonneuse que celle de l'an dernier. Les rendements nous semblent devoir être en grande partie supérieurs. A dater du 28 octobre, une pluie violente, accompagnée d'orages et d'un grand froid, est tombée sans discontinuer, pendant toute une semaine, si bien qu'une partie des animaux tondus a péri; dans beaucoup d'endroits les pertes en troupeaux sont évaluées à 20 0/0. Les laines non tondues encore, n'en ont, par contre, été que mieux lavées et nous pouvons nous attendre, à partir du mois de décembre, à recevoir une grande quantité de laines remarquablement légères. Telles sont les appréciations émises par une importante maison de Buenos Ayres ; nous sommes persuadé qu'on ne les aura pas lues sans profit. Toutefois les droits de ce tarif sont réduits des deux cinquièmes pour les deux premières classes de laines; ils sont rétablis sans déduction pour les laines de troisième classe. Pour les lainages, le mode de taxation du système Mac Kinley parait complètement rétabli il l'est sûrement pour les tissus, qui n'étaient pas taxés à la surface et peut être aussi pour ces derniers, sans exception. Comme les lainages et les tissus forment un élément essentiel de notre exportation aux Etats-Unis nous rappellerons brièvement la classification établie par le tarif Mac-Kinley. Les laines, mérinos et métisses et les laines courtes de l'Argentine, del Australie, du Cap, etc., formaient la première classe. Elle était taxée à raison de 11 cents par livre et le sera de 0 dollar 066, si le tarif entre en vigueur. cien droit spécifique sur la laine réduit de 0 dollar 11 à 0 dollar 066 par livre. Les droits nouveaux sur les lainages seraient plus forts que ceux d'aujourd'hui, mais resteraient inférieurs à ceux du tarif MacKinley. N'oublions pas cependant que les tapis et similaires seraient purement et simplement régis par le tarif Mac-Kinley. Nous ne sommes pas non plus bien fixés sur le régime des étoffes pour vêtements de femmes et d'enfants, doublures, etc. Ils ne payaient plus qu'un droit ad valorem, Celui-ci se cumulait, Mac-Kinley regnante, avec un droit spécifique au yard carré ou au poids. Ce dernier entrait en vigueur, si le tissu pesait plus de 4 onces par yard. On peut admettre que ces tissus lourds suivront le règne des autres lainages. Pour les autres, le doute subsiste. En résumé, le projet de tarif adopté par la Chambre des Représentants est un retour en arrière. Moins rigoureux que le tarif MacKinley, il pèserait cruellement sur nos industries des lainages et des confections, chargées d'un impôt nouveau qui ne sera pas moindre de 75 fr. par 100 kil. et s'élèvera jusqu'à 300 francs. Heureusement, tout n'est pas encore terminé, le Sénat atténuera peut-être le tarif voté par la seconde Chambre et le Président Cleveland s'y opposera sans doute de toutes ses forces. Il est vraiment déplorable qu'après une si courte période de répit le commerce d'exportation soit de nouveau menacé par une réaction de l'esprit exclusiviste en Amérique. ITALIE COMMERCE ET INDUSTRIE DE FLORENCE EN 1894 La crise économique que traverse l'Italie depuis quelques années a fait également sentir ses effels à Florence. Comme dans toute la Péninsule, la faculté d'achat des consommateurs a beaucoup diminué dans ma résidence, surtout en ce qui concerne les articles de luxe, et cette diminution est surtout notable dans les rapports avec la France qui était le principal fournisseur des produits supérieurs. Obligé de restreindre ses dépenses, l'acheteur florentin n'a pas hésité à sacrifier le goût, l'art, la richesse, le fini des objets à l'avantage immédiat, au bon marché." A l'exportation, la France perd près de 300 kilog. sur les tissus de laine cardée et plus de 5.000 kilog. sur les tissus de laine peignée; elle gagne environ 300 kilog, sur les tulles et 100 kilog. sur les tapis L'Allemagne gagne 129.442 kilog. avec les fils de laine peignée simples, 4.500 kilog. sur les fils retors, près de 15.000 kilog. sur les tissus de laine peignée, près de 1.000 kilog. sur les tapis; elle perd plus de 5.000 kilog. sur les tissus simples de laine cardée et plus de 2.000 kilog. sur les tissus imprimés de laine cardée. L'Angleterre gagne plus de 4.000 kilog. sur les tissus de laine peignée simples et perd 7.000 kilog. sur les tissus de laine cardée et 500 kilog. sur les tapis. Industrie de la laine. L'industrie de la laine a une notable importance dans la province de Florence, particulièrement dans la commune de Prato où se rencontrent de nom breux ateliers, spécialement pour la filature et le tissage de la laine mécanique. Parmi ces ateliers, on en compte 9 qui s'adonnent au déchirage et à la carbonisation des chiffons, un au lavage des chiffons, 39 à la filature, 5 au tissage seul, 6 à la filature et au tissage réunis et 10 au finiment et à l'apprêt des tissus. Ces ateliers sont dirigés par 63 industriels, dont la plupart ne possèdent pas d'établissements qui leur soient propres, mais ont des boutiques en location; les ateliers les plus importonts disposent de moteurs hydrauliques auxquels il peut être suppléé par des moteurs à vapeur, au cas où l'eau manque. Le déchirage et la carbonisation des chiffons. sont des opérations inhérentes à la fabrication de la laine mécanique, renaissance ou effilée nom donné, comme l'on sait, à cette laine qui ne provient pas directement de la tonte, mais qui est obtenue en effilant des tissus préexistants, en y détruisant tout entrelacement produit soit par la filature, soit par le tissage, pour rendre les fibres libres et séparées les unes des autres. - On désigne sous le nom anglais de shoddy la laine mécanique provenant des articles de bonneterie et de couvertures: les fibres de cette laine sont généralement plus longues parce qu'elles sont moins abîmées dans l'opération du déchirage. On appelle mungo les déchets des tailleurs et rognures de vêtements qui sont généralement constitués par des étoffes foulées et plus dures. Le mungo se distingue en neuf et en vieux, suivant qu'il s'agit de rognures d'étoffes qui n'ont pas été portées ou de morceaux de vêtements. Le shoddy est toujours composé avec de la laine ayant servi. Enfin on nomme extracto la laine provenant de tissus à chaîne de coton comme les orléans. Les drilles de laine, chiffons, rognures des couvertures, châles, habits, toute la récolte des chiffonniers en un mot, soat d'abord désinfectés, puis classés d'après leur qualité, et unis dans le commerce, répartis entre 25 types qui ont des dénominations diverses. L'industriel qui achète ces chiffons procède d'abord à la sprintatura, opération qui consiste à détacher avec des ciseaux toutes les coutures: les chiffons forment ainsi deux lots, ceux qui ne contiennent que de la laine et ceux qui con |