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Machine GARNETT pour ouvrir les bouts de fil et déchets de lain

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Paraissant à EIBEUF le 15 et le 30 de chaque mois

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H. SAINT-DENIS, directeur

LES ABONNEMENTS SONT REÇUS DANS LES BUREAUX

DE POSTE AUX FR113 DU JOURNAL;
ILS SONT FAITS POUR UNE ANNÉE ET SE
CONTINUENT JUSQU'A RÉCEPTION D'AVIS CONTRAIT E.

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Perfectionnements dans l'impression des étoffes de toute nature, 98. Dégraissage des laines par les dissolvants neutres, 98. Montage Genres été, 99. : Les tissus à la mode 18. L'extension du tissage à façon dans les lainages 10. - Fils retors simples et de fantaisie, 103. Moyen pratique pour reconnaitre avec quel colorant une matière a été teinte, 105 - Nouveaux tarifs généraux, 105.–Rapports trimestriels belges 106 Nouveaux brevets intéressant l'industrie lainière, 197. Revue des marchés, 107. Renseignements commerciaux, 108

Annonces.

CHRONIQUE

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Elbeuf, 15 Avril 1895

La dernière note de la Chambre de commerce d'Elbeuf constate que, pendant le mois de mars, la fabrication de la nouveauté a continué son activité des mois précédents. Il n'y a eu aucun changement dans la situation de la draperie pour uniformes, administrations. et livrées, qui conserve son courant régulier. Les draps noirs sont toujours faiblement demandés. Les tissus peignés sont restés en fa veur, et les tissus cheviot augmentent chaque jour leur production.

Il est sorti d'Elbeuf en mars dernier, 514.600 kil. de draperies, et il en est entré 109.200 kil. soit un excédent de 403.400 kil.

Pendant le même mois de 1894, il était sorti 519.050 kil. de draperies, et il en était entré 111.200 kil., soit un excédent de 407.850 kil., d'où une différence de 2.450 kil. en faveur

de mars 1894.

Quelques affaires assez sérieuses en expor tation.

A Fourmies, peu d'affaires en laines peignées ont été traitées cette quinzaine. Cependant les prix se maintiennent bien. Les blousses épurées sont toujours recherchées et les prix s'améliorent encore un peu. L'alimentation des façons de peignage est à peu près normale. La situation des façons de filature continue à se maintenir tant comme prix que comme alimentation. La vente des fils reste peu animée; on n'a traité que peu d'affaires

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depuis quinze jours. Les demandes en tissus continuent à être assez nombreuses, mais il est très difficile d'obtenir une augmentation de prix sensible,

A Reims, les affaires en peigné ont été actives cette quinzaine, avec une légère avance; c'est avec satisfaction qu'on voit les cours s'affermir sans exagération. Les cours des blousses sont sans changement. Les affaires en fils peignés ont été actives surtout au début de la quinzaine. L'avance acquise jusqu'ici dans l'ensemble s'élève en moyenne à 5 0/0. Les broches à façon sont alimentées pour plusieurs mois, à prix sensiblement meilleurs. Pas d'amélioration dans la filature en laine peignée.

La situation des cachemires et mérinos s'est un peu améliorée, mais les prix ne sont pas encore en rapport avec la hausse des matières et des façons. La vente des nouveautés en laine peignée se continue avez assez d'activité, les acheteurs se plaignent des retards dans la livraison des commissions. La saison des nouveautés n'est pas encore. commencée. La demande en flauelles s'est un peu ralentie,

A Roubaix-Tourcoing, on est satisfait de ia situation dans la vente des tissus, qui s'effec tue d'une manière régulière et avec tendance à la hausse. Les suppléments d'été sont pris avec une légère augmentation de prix.

Il est bon de signaler, comme l'un des arti- ' cles heureux de la saison, le crépon, qui, cette année, a un succès réel, depuis surtout qu'en plus du noir, nuance primitivement acceptée, on ajoute maintenant les nuances nouvelles comme le blanc nacré, le mauve aurore, le rouge bengale aux reflets emflammés, le bleu bluet, le corinthe et le vert herbier. Cet article est étudié sérieusement pour l'hiver; malheureusement, le crépon, qui se fabrique avec des matières fines, ne permet pas d'obtenir un genre assez lourd.

En Angleterre, l'état général de l'industrie reste favorable. La consommation est grande et l'exportation continue à se faire sur une vaste échelle, comme le montrent les chiffres suivants, concernant les prix de Bradford

pour les Etats-Unis: Mars 1895, 492.000. contre 91.000 en 1894.

L'exportation des étoffes atteint en mars 1895 le quadruple de celle du même mois en 1894, celle des tissus de laine peignée 145.000 livres contre 20.000 et celle des tissus de laine cardée 42.000 livres contre a peine 200.

INVENTIONS ET PERFECTIONNEMENTS

PERFECTIONNEMENT DANS L'IMPRESSION DES ÉTOFFES DE TOUTE NATURE

Le procédé général pour effectuer une impression sur un tissu de n'importe quelle nature consiste à déposer sur le tissu un mélange renfermant de la matière colorante et de l'épaississant. L'excès de cet épaississant, que ce soit de la gomme, de l'amidon, de la fécule ou de la farine, doit être enlevé ensuite au moyen d'un lavage soigné; ce lavage est coûteux, difficile et entraîne des risques pour l'étoffe.

La maison si connue de Lyon, Bonnet, Ra mel et Cie a inventé un procédé qui a pour but d'obvier à ces inconvénients et de suppri mer le lavage. L'objet de ce procédé est de substituer aux épaississants habituels des substances susceptibles de s'évaporer et de se dissocier par l'effet d'une élévation de tempé

rature..

D'après ces messieurs, les résultats les meilleurs ont été obtenus avec certains sels d'ammoniaque ou de méthylamine les formiates, les acétates et les carbonates d'ammoniaque, chlorhydrate de méthylamine, l'oxalate de méthyle. Toutes ces substances sont d'excellents épaississants pour les matières auxquelles on les mélange, sans qu'il en résulte d'altération, et, quand on soumet ces mélanges à des élevations de température, telles que, bien entendu, les tissus puissent les supporter sans être le moins du monde. détériorés, ces substances disparaissent sans laisser de traces, tout en abandonnant la matière colorante qui se fixe alors seule sur le tissu.

L'emploi de ces nouvelles substances épaississantes n'aurait pas seulement l'avantage de simplifier les opérations de l'impression actuelle en supprimant le lavage, il aurait encore les avantages particuliers, pour l'impression des tissus de laine, de supprimer le chlorage et, pour l'impression des tissus de soie, de permettre l'utilisation de matières colorantes qui ne peuvent pas être employées actuellement par suite de leur défaut de resistance au lavage.

DÉGRAISSAGE DES LAINES PAR LES DISSOLVANTS NEUTRES

Les dissolvants neutres sont le sulfure de carbone, la benzine, les essences minérales et

autres liquides du même genre, qui dissolvent et entraînent les corps gras sans modifier leur nature, contrairement aux savons et alcalis, qui saponifient ou émulsionnent les matières grasses pour les extraire des laines.

Par l'emploi des dissolvants neutres, on peut recueillir et utiliser les matières grasses, et récupérer le dissolvant; c'est toujours par un procédé distillatoire qu'on obtient cette séparation, et la méthode n'est économique que si l'on reconstitue le dissolvant, tout au moins, qui a déjà servi.

Le premier appareil imaginé pour ce genre de dégraissage, est celui de M. Deiss (1856), basé sur l'emploi du sulfure de carbone.

Depuis ce moment, les appareils continus proposés pour le désuintage de la laine brute ont été brevetés en Angleterre ce sont ceux de Thomas, de Singer et Judell, de G. et A. Burnell. Mais il y a peu de temps, un brevet a été pris en France par MM. Dramez, Vassart et Delattre, pour le même objet c'est leur appareil que nous nous proposons de décrire; mais tout d'abord nous donnerons quelques indications sur les précédents.

L'appareil Thomas, breveté en Angleterre, en 1871, est le premier où le travail du dégraissage se fit d'une façon continue, en forçant la successifs. Il a été proposé principalement matière à passer dans des bains dégraisseurs pour le traitement des tissus.

C'est une longue cuve en fer divisée en compartiments séparés les uns des autres et complètement fermée. Chacun de ces compartiments est muni de cylindres essoreurs et de rouleaux conducteurs. Le premier compartiment renferme de l'eau, le second du sulfure de carbone ou un hydrocarbure quelconque : il comporte autant de divisions qu'il est nécessaire; un troisième contient de l'eau; un quatrième constitue une chambre à vapeur pour chasser les dernières traces du dissolvant employé. Enfin un cinquième compartiment renferme encore de l'eau. Suit un appareil à sécher.

Dans l'appareil Singer et Judell, la laine en toison passe dans une première série de douze cuves contenant du sulfure de carbone, puis dans une seconde de cinq cuves renfermant de l'eau, enfin dans une chambre à vapeur destinée à la sécher. Tout le système est clos. La laine est entraînée entre deux tabliers. et au sortir de chaque cuve elle est comprimée entre des cylindres essoreurs. Le dissolvant suit une marche contraire à celle de la matière. Le liquide dégraisseur est récupéré en dehors.

Dans la machine à désuinter les laines, de G. et A. Burnell, les cuves ont la forme de V; il n'y en a qu'un ou deux pour chaque liquide dégraisseur. La partie centrale de ces réservoirs est occupée par un cylindre entouré d'un certain nombre d'autres cylindres plus petits

qui sont pressés contre lui par des ressorts. Au fond des cuves, un système rotatif enlève continuellement les impuretés. La laine amenée par le tablier passe entre le grand cylindre et les petits; un courant du liquide dégraisseur entre du côté où sort la laine et ressort près de l'entrée de la laine.

L'appareil de MM. Dramez, Vassart et Delattre se compose d'une série de bacs, munis à leur sortie de cylindres esoreurs. La laine passe dans chacun successivement entre deux tabliers. L'ensemble de ces cuves est enfermé de façon à ce que les vapeurs du dissolvant puissent être recueillies et récupérées.

Le premier de ces bacs renferme le dissolvant où la laine abandonne sa graisse; le second, de l'eau froide qui prend les sels de potasse; le troisième de l'eau chaude qui purge du dissolvant entraîné, si on ne fait pas la purge à sec aussitôt après le passage en dissolvant. La série des opérations se termine par un léger bain de savon à la façon ordinaire.

L'emploi des dissolvants neutres n'est pas nouveau, dit le brevet. Mais aucun procédé pratique n'est actuellement suivi dans la grande industrie. Les dispositifs brevetés sont trop compliqués, d'un fonctionnement irrégulier, intermittent et peu pratique. Notre méthode, au contraire, se distingue par la simplicité de ces organes, la continuité de ses opérations et la régularité de ses résultats.

Pour assurer l'eflicacité de leur système, les auteurs font passer la laine au besoin pour chacune des opérations dans deux ou trois bacs successifs.

Si l'emploi des dissolvants neutres ne paraît. pas se propager en France pour le dégraissage des laines, cela tient vraisemblablement au prix des dissolvants.

On les récupère, il est vrai, en grande partie, mais celle perdue est encore importante.

Le liquide de ce genre le moins coûteux et par conséquent le plus avantageux, est l'huile légère de pétrole (essence minérale); mais en France, les droits de douane en portent le prix à 40 fr. l'hectolitre, alors qu'en Angleterre et en Belgique, il n'est que de 15 fr.

Cela explique pourquoi cette méthode s'est peu développée chez nous, dit la Revue de la Teinture.

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Nombre des fils: 7.254.

320 duites au décimètre.

Il faut 15 lames combinées.

Largeur sur le métier: 1 mètre 55.

Rót: 78 broches au décimètre.

Passage des fils: 6 par brochée

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Faire correspondre les foncés A aux places B, clair au titre de 11.000 mèt. au kil. indiquées.

Retrait au foulage: 30/0 sur la longueur tissée.

Largeur définitive: 1 mèt. 40,

C, retors composé de 2 fils au 11.000 mètres, nuances vives, 30 tours au décimètre.

D, retors fantaisie, nuances foncée et claire, 5.500 mètres au kil.

Tissu pour 15 lames

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Bas

Bas

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