! son de contrats en fabriqué ou en demi-fabriqué. Les détracteurs de ce genre d'affaires sont forcés eux-mêmes d'en reconnaître le côté essentiellement pratique pour la rapidité et la sécurité des affaires, tant d'importation que de négoce. Ceux-là seuls qui n'en ont jamais pu comprendre le mécanisme ou qui ont intérêt à le décrier osent encore élever la voix pour demander des restrictions à son applica tion. Et cependant, celui qui sait se servir des marchés à terme est infiniment moins spéculateur par le fait que celui qui ne s'en sert pas ou n'a jamais su s'en servir. A bon entendeur salut! G. & F. ASSELIN, courtiers. LES LAINES A MARSEILLE EN 1894 Le mouvement de l'article sur notre place, pendant l'année 1894, ne diffère pas essentiellement de celui de 1893. L'importation des diverses provenances n'a pas varié d'une façon sensible, si ce n'est en ce qui concerne les laines de Mésopotamie, dont le chiffre a plus que doublé, comblant ainsi les légères diminutions qu'on peut remarquer sur d'autres qualités. Notre stock à ce jour est de 30.000 balles contre 32.000 balles l'année dernière à pareille époque. Durant toute l'année les affaires ont été languissantes. L'espoir qu'on fondait sur l'abolition du bill Mac-Kinley ne s'est pas réalisé. Non seulement les prix ne se sont pas relevés à la suite de l'adoption du tarif Wilson donnant libre entrée aux laines brutes aux EtatsUnis, mais encore la demande a été plutôt en diminuant. La seule explication que l'on en puisse donner est la situation déplorable des affaires en général, dont les causes sont une production toujours croissante de la presque totalité des matières premières coïncidant avec une diminution dans les ventes des produits ma nufacturés, conséquence forcée des cours désastreux des produits du sol qui sont la base de la prospérité et le grand facteur de la richesse publique. Dans ces conditions, les bas prix du début de l'année que l'on croyait avoir atteint la limite extrême, ont encore subi une dépréciation nouvelle, et nous constatons aujourd'hui, une différence de 5 à 8 0/0, suivant qualités avec ceux de l'année dernière. L'avenir de l'article dépendra de la reprise générale des affaires. On espère qu'un mieux pourra se manifester après cette longue interruption dans la production des manufacturés, et, sans oser compter sur une amélioration dans les cours, nous pensons qu'on peut s'attendre à une demande plus suivie. L'abolition du droit d'entrée aux EtatsUnis dispensera les importateurs d'aller chercher dans les pays de production une réduction du premier coût qui les faisait profiter naguère d'une diminution de droits, et Marseille deviendra de plus en plus le grand entrepôt des laines du bassin de la Méditerrannée où les acheteurs trouveront toujours le plus grand choix de marchandises et les garanties les plus sûres de la loyale exécution de leurs ordres. Christian SAUERWEIN, courtier. LE MARCHÉ A TERME A ROUBAIX-TOURCOING Voici un extrait des délibérations du Conseil d'Administration de la Caisse de Liquidation de Roubaix Tourcoing: Principe du marché à terme La coexistence des marchés d'Anvers et de Leipzig oblige Roubaix et Tourcoing à maintenir le leur; ces marchés, qui sont la conséquence des grandes transformations du commerce international, peuvent rendre des services, mais une sage et rigoureuse réglementation est nécessaire. Sur ce point, le Conseil est en complet accord avec les Chambres de commerce de Roubaix et de Tourcoing. Courtiers L'expérience semble démontrer qu'il y aurait avantage à en restreindre le nombre. Mais comme le Conseil se trouve en présence de situations intéressantes, il lui paraît difficile d'y procéder par voie de suppression. Les deux modes auxquels il croit devoir s'arrêter en ce moment, c'est la diminution : 1o par extinction; 2° par radiation en cas de manquement d'un courtier aux devoirs stricts de sa charge, tels qu'ils sont définis par la loi et nos règlements. A partir du 1er janvier 1893, le courtage sera réduit à 30 francs (en ce non compris la Commission de la Caisse de Liquidation). Obligation par les courtiers de n'opérer qu'à la corbeille La vente de valeurs en marchandises à la corbeille n'existe nulle part. L'étude de cette question doit donc être faite d'une façon complète et le Conseil y met toute diligence. Types. - Suppression du type Australie AB Elle est généralement demandée et ne paraît présenter aucune difficulté; il est certain qu'il est impossible de régler avec un seul type le prix du peigné d'Australie et que la cote de ce seul type est de nature à nuire aux prix de de toutes les autres qualités des peignés de cette provenance. En conséquence, le Conseil est d'avis de supprimer co type pour la campagne pro chaine, sauf à s'entendre avec la Chambre arbitrale sur les voies et moyens à prendre pour arriver à l'extinction de ce type. Pour les Buenos-Ayres A. Le Conseil maintient le type unique actuel tel qu'il est constitué d'après les articles de son règlement. B. Il est également d'avis de créer un second type de peigné plus conforme aux dessins de la fabrique et de la filature, c'est-à dire d'une qualité propre à faire une bonne chaîne simple no 32, expertisé avec une bonification de 1 0/0, une diminution de 1 0/0, avec facilité pour le livreur, dans le but d'éviter les étranglements, de fournir du type 2 avec une indemnité qui représente non seulement la différence de valeur mais encore une sorte d'amende. La quantité normale de chardons est fixée, pour ce type, à 10, avec tolérance jusqu'à 20 par kilog. Filières Le Conseil adopte l'avis que les filières ne puissent plus être livrées que d'un seul et même lot de peignage. C. Le Conseil est d'avis qu'il y a licu de créer un type de laine brute de bonne qualité courante, genre du Havre, sur la base de 36 0/0 de rendement expertisé avec 3 0/0 de bonification, 3 0/0 de réduction. Ce type of frirait aux importateurs la possibilité qu'ils recherchent d'assurer, par avance, la vente de la plus grande partie de leurs achats à la Plata. Le Conseil prend les résolutions suivantes : Clients La Caisse de Liquidation n'admettra comme clients que les industriels ou négociants de Roubaix et Tourcoing appartenant soit à l'industrie, soit au commerce de la laine. Crédits Les crédits seront réglés et limités suivant l'importance réelle et le crédit de chaque maison, notamment pour celles qui, opérant pour leur propre compte en même temps que pour celui de clients ou correspondants étrangers, se trouvent souvent en même temps vendeurs et acheteurs et influencent plus facilement le marché. Les maisons de banque ne seront plus autorisées à faire enregistrer pour leur compte que des affaires de reports et seront tenues, pour leurs opérations d'achat et de vente, à déclarer sur chaque contrat pour le compte de qui ces opérations sont faites. Cette mesure aura pour effet d'empêcher des affaires pour des personnes auxquelles le marché à terme est ou devrait être interdit; elle présentera aussi l'avantage d'empêcher les maisons qui ont leur plein enregistré à la Caisse de Liquidation de contracter de nouveaux engagements en se soustrayant au paiement de dépositifs plus élevés prévus par le règlement de la Caisse de Liquidation. Pour copie conforme : Le Président du Conseil d'Administration, Signé: Louis CORDONNIER. ALLEMAGNE SITUATION DU MARCHÉ DES TEXTILES EN ALLEMAGNE, AU MOIS D'OCTOBRE 1894 Mannheim, le 20 novembre 1894. Au moment où, par suite des réductions de droits consacrées par le nouveau tarif des douanes aux Etats-Unis, les industriels allemands croient pouvoir écouler dans ce pays de plus grandes quantités de leurs produits, il est intéressant de voir jusqu'à quel point leurs espérances ont chance de se réaliser. Un journal commercial de Munich s'occupe de cette question, tout en passant en revue la situation des principaux articles du marché des textiles. Voici comment il s'exprime : « Le mois d'octobre, d'ordinaire un des plus calmes au point de vue de la vente des étoffes, est devenu, pour divers motifs, cette année, plus intéressant que d'habitude. Parmi ces motifs, il y en a trois qui l'emportent sur tous les autres: l'attente générale de la direction que vont prendre les prix des laines dans les deux dernières ventes aux enchères de Londres, le développement des affaires en coton sous l'influence de la nouvelle qui s'affirme de plus en plus, d'une récolte colossale imminente; l'animation des affaires qu'on attend d'une plus grande demande de la part des EtatsUnis. En ce qui concerne ces trois points, on peut dire que ceux qui voient en noir ont eu de nouveau raison; la laine et le coton ont encore baissé de prix, et les commandes qu'on attendait de la part des Etats-Unis n'ont pas été faites dans la mesure qu'on espérait ». Laine. - En ce qui concerne la laine, après que les ventes de Londres se furent ouvertes å des prix de cinq pour cent supérieurs à ceux de la série de juillet, ceux-ci sont retombés au niveau dudit mois, et en certains cas, encore au-dessous. La raison de cette baisse doit être attribuée exclusivement au stock considérable et à des importations excessives que la demande ne peut absorber, et aussi à la crainte trop justifiée que la surproduction au Cap, en Australie et à la Plata ne contribue encore à augmenter la disproportion. Des 293.000 balles offertes en vente jusqu'au 12 octobre, jour de clôture des ventes, on a dû en garder 62.000 pour les enchères qui commenceront le 22 novembre. L'Amérique, sur laquelle on comptait pour diminuer le stock, a pris en tout 13.000 balles. D'après le nouveau tarif américain, la suppression du droit élevé sur les laines n'entrera en vigueur que le 1er janvier 1895, et jusqu'à cette époque, les taxes anciennes sont applicables aux étoffes de laine. A un moment, on avait cru que le nouveau tarif serait applicable aux articles en laine peignée (worsteds), tandis que les produits de laine cardée (woollens) restaient soumis à l'ancien. La décision prise par l'instance supérieure de ne pas admettre cette manière de voir est conforme à la logique, mais il en résulte pour l'Europe un retard dans les effets avantageux du nouveau tarif. Comme nous l'avons déjà montré, les espérances de vente plus considérable se rattachent principalement au traitement complètement modifié des articles de laine, tandis que les autres textiles n'ont reçu que des faveurs médiocres. Il est évident que cette période de transition a créé une situation provisoire qui est d'autant plus défavorable à la prompte manifestation des conséquences avantageuses du tarif, que les fabricants d'articles de laine en Amérique font les plus grands efforts pour tirer parti complètement des modifications de ce tarif qui leur sont, sans aucun doute, très utiles. Depuis l'année dernière, les machines en activité pour la fabrication de la laine dans la Nouvelle-Angleterre, auraient augmenté de cinquante pour cent et l'on ferait des efforts fébriles pour les développer encore. Les fabri cants comptent, et ils ont pour eux la probabilité, réduire l'importation des articles en laine d'Europe à certaines spécialités qu'ils ne savent pas produire actuellement, mais ils espèrent bien confisquer à leur profit le marché national dont ils attendent une plus grande capacité de consommation. Cela peut être exact pour un grand nombre d'articles, mais les Américains s'exagèrent leur indépendance, en ce qui concerne la production des matières textiles chez lesquelles la mode et le goût jouent un rôle. Il s'agira donc pour l'Allemagne de conserver la supé riorité en déployant un goût parfaitement artistique dans l'établissement de ses modèles. Les Américains cherchent aussi à se rendre indépendants des marchés de laine européens et à faire de New-York un grand entrepôt des laines, avec ventes publiques. La bourse des laines de New-York doit s'ouvrir avec l'année nouvelle. Tout d'abord, on s'aperçoit de la concurrence des Américains par leurs achats de laine en Australie. Ils ont pris une part active aux ventes de Sydney et ils font des préparatifs importants pour la campagne qui va s'ouvrir à la Plata. En somme, il est indifférent pour les intéressés aux prix de la laine que l'Amérique al lège le marché dans un pays ou dans un autre, pourvu qu'elle arrive à le dégager et à délivrer les affaires de cette pesanteur qui amène la baisse continuelle de la matiere première. Dans cette situation, il est assez singulier de constater, et cela s'explique uniquement par l'attraction des bas prix, que l'activité des fabriques est restée normale, et qu'à certains endroits elle est très accentuée. Seul, le marché à terme des fils peignés suit de nouveau un chemin pénible. Il a subi, dans la première partie du mois, une déroute complète qui a déprimé le peigné bien au-dessous des prix cotés à parité pour la laine à Londres. La faiblesse du marché à terme a été mise completement au jour par ce fait qu'elle a contribué à augmenter la langueur des enchères à la clôture des ventes dans cette ville. S. DE CHAPPEDELAINE, Consul de France. TUNISIE Tarif des droits d'exportation sur les laines et les animaux de l'espèce ovine Un décret, en date du 13 décembre 1894, contient les dispositions suivantes : Art. 6. Le tarif des droits d'exportation sur les laines est modifié ainsi qu'il suit : Laines en suint et déchets de laine, 12 fr. par 100 kilog. Laines lavées, 20 fr. par 100 kilog. Le droit d'exportation de 10.20 0/0 ad valorem qui frappe les laines filées est supprimé. Le tarif des droits de sortie sur les peaux n'est applicable qu'aux peaux brutes. Les fragments ou portions de peaux brutes sont traités comme les peaux entières dont ils proviennent, les rognures et déchets propres uniquement à la préparation de la colle forte ou à l'amendement des terres, comme les os et cornes d'animaux. Art. 7. Les animaux de l'espèce ovine, exportés par les frontières de terre, du 1er avril au 30 juin, revêtus de leur pleine laine, sont frappés, à leur sortie de la Régence, d'un droit de O fr. 30 par tête. CONSTANTINOPLE Le commerce d'importation à Angora Presque tous les articles d'importation pourraient se vendre directement à Angora ; mais pour certains produits qui sont ici partagés entre trop de mains, on ne peut obtenir que de petites commandes, ce qui ne plait pas précisément aux fabricants. Ceux-ci tiennent à un minimum trop élevé pour cette ville, et les acheteurs de la place sont, en conséquence, obligés de se procurer en seconde main, à Constantinople, ces marchandises, telles que les cotonnades anglaises, les lainages et les soieries. Voici les articles qui s'importent directement à Angora : Les draps lustrés venant de l'Autriche et les draps nouveautés fournis par la Belgique, P'Allemagne et l'Angleterre... La France pourrait principalement vendre à Angora les lainages de Roubaix, les draperies nouveautés, etc., si toutefois les fabricants français n'exigeaient pas un minimum d'expé dition trop élevé, des prix trop chers et des con ditions trop rigoureuses. Le commerce d'importation à Janina Les principaux articles d'importation sont : Les draps, confections et objets d'ameublement importés par Vienne, Constantinople et la Belgique ; ... Importation de vêtements confectionnés Le Royaume-Uni est, avec la France, le principal fournisseur de l'archipel en produits manufacturés. En ce qui concerne l'habillement, l'Allemagne, assure-t on, fait une concurrence importante pour l'article vêtements pour dames, genre tailleur; les fabricants de confection de Berlin importent des quantités considérables de draps anglais et français, payant le droit d'entrée en Allemagne, qui est de 13 0/0, et réexportent ces mêmes draps à letat manufacturé, à Londres, etc., d'où ils sont distribués et vendus à des prix auxquels ne peut encore descendre le même article anglais. La confection allemande parait être en faveur. Elle paraît moins article tout fait» el n'exige pas souvent de retouches. Le procédé consiste à suspendre le vètement par un dressage spécial aux épaules, obtenu par des epaulettes intérieures faites de tissus durs, drap de crin par exemple, ce qui a pour effet de tenir l'étoffe; puis, au moyen de coutures en baguettes, on assure, jusqu'à un certain point, le maintien des lignes de coupe. Laines. Le marché des laines en Wurtemberg souffre depuis de longues années d'une baisse constante des prix. Les laines nationales sont dédaignées et le public leur préfère celles des colonies qui sont plus souples et plus brillantes. En ce qui concerne particulièrement cette année, la disette de fourrage a amené une nouvelle baisse des cours qui n'est comparable qu'à celle qui s'était produite en 1848. Jusqu'au mois de mai, les affaires en laines venant d'outre-mer ont été très actives; plus tard, les crises qui sont survenues aux Etats-Unis et en Australie, le fâcheux état du marché en Angleterre et l'abaissement du change en Autriche les ont rendues languis santes. Laines à tricoter. L'année 1893 s'était ouverte sous des auspices favorables pour ce produit. On croyait généralement à la fermeté des cours et meine à leur hausse. Ces espérances ne se sont pas toutes réalisées; toutefois le courant d'affaires a été normal et, à la fin de l'année, il semblait qu'on pût envisager avec confiance la situation en pensant à campagne nouvelle. Tricots à la mécanique. - Depuis nombr d'années la fabrication des articles tricotés, bas, etc., n'avait point été aussi active qu'en 1893. Beaucoup d'affaires ont été faites avec la Roumanie. Bien des établissements ont dû augmenter leur personnel et ce n'est qu'au prix d'efforis très grands, qu'ils ont pu arriver à satisfaire leur clientèle. Pour l'exportation, ce sont les qualités les moins dispendieuses qui ont été les plus recherchées. Les prix de vente, très réduits par la concurrence, n'ont pas donné grand profit aux fabricants. Confections. Cette année encore le nombre des affaires traitées par les maisons de confections a été en augmentant, mais ce progrès apparent n'a été acquis qu'au prix de la réduction des bénéfices faits sur chacune d'elles. Au printemps et en été les transactions ont eu une activité très satisfaisante. En automne, elles ont été plus languissantes; quelques maisons ont dû même, avant la grève avortée du mois de mars dernier, consentir une augmentation de salaires à leurs ouvriers. Le commerce des fils a fait approximativement la même quantité d'affaires qu'en 1892, mais à des prix moins avantageux. Les fabricants de fils de laine ont, dès le début de l'année, consenti des diminutions de leurs prix; malgré cela, sauf pendant quelques semaines, ils n'ont pas eu beaucoup de de commandes. Ils se plaignent fort de la con currence déloyale que leur font les colporteurs qui livrent à la clientèle qu'ils leur enlèvent, et à des prix qui paraissent tout d'abord avantageux, des marchandises étrangères au pays qui n'ont pas le poids annoncé. Le Consul Général de France, 240.409. D'Hector de Rochefontaine. Appareil destiné à la teinture à sec des tissus de tous genres. 240.486. - Fanchamp-Nicolai. - Nouvelle machine pour laver au large, à effet multiple pour draps et étoffes. 240.310. Diederichs. Mécanisme réduisant le nombre des cartons pour le changement des navettes dans les métiers à plusieurs couleurs. 240.375. - Société Camille Brun et fils. Système de déroulement automatique d'ensouples de chaîne dans les métiers à tisser. 240.361. Wifgand. - Perfectionnements dans les passementeries. 240.509. - Gunst. Bas et chaussettes à parties remplaçables. 233.104.- Société Générale de Bonneterie. - Certificat d'addition au brevet pour perfectionnements aux métiers à bonneteric. On peut se procurer dans les 48 heures, les extraits des brevets sus mentionnés au prix de 5 franes, par brevet; ce prix est réduit à 3 francs, pour les abonnés de notre journal qui envoient leur quittance d'abonnement à la Société Internationale des Inventions Modernes, 15 bis, boulevard SaintDenis, à Paris. REVUE DES MARCHÉS Havre, 31 décembre. - Les affaires en laines disponibles, sur notre marché, ont été plus calmes pendant la première quinzaine du mois; l'intérêt se porta principalement sur la vente publique qui eut lieu les 12 et 13 courant, et à laquelle les quantités suivantes furent présentées et en presque totalité vendues: 2.176 balles de Buenos-Ayres, 5.850 balles de Russie, 174 balles de Smyrne, 19 balles de Rio-Grande, 17 balles du Pérou, 360 balles divers, total 8.596 balles, Cette vente avait attiré de nombreux acho teurs, tant Français que Belges, Anglais et Allemands. La première séance, comprenant les Buenos-Ayres et diverses, se fit avec grande animation à la pleine parité des cours du terme (décembre, 96 fr. 50), et la seconde composée de laines de Russie, avec entrain croissant à la même parité. La fabrique fit quelques nouveaux approvisionnements pendant la seconde quinzaine. Petit courant d'affaires en laines Chili. Prix inchangés. L'amélioration survenue aux enchères de Londres pendant les premiers jours du mois fut contrebalancée par des prix plus faciles à la Plata où on put traiter autour de 103 fr. pour notre type terme. Les cours fléchirent à nouveau de 2 fr. 50. Une légère reprise provoquée par le résultat favorable de notre vente publique, fut reperdue, l'approche de la fin |