Pendant l'année 1882, le nombre des ouvriers blessés a été de 14, soit 1,09 par 1,000. Contrairement aux années antérieures, les recettes ont dépassé les dépenses. Voici d'ailleurs un relevé établissant la comparaison avec les années antérieures : Le nombre des exploitations associées, ayant opéré des versements à la Caisse pendant l'année 1882, a été de 63, savoir: 56 mines de houille et 7 mines métalliques. Le nombre des ouvriers occupés en 1882, aux établissements affiliés, a été de 25,000 dont 1,131 aux mines métalliques concédées. Celui des journées de travail de 7,432,853. Le montant des salaires de fr. 23,832,463; le salaire moyen annuel de l'ouvrier de 953 francs et son salaire moyen journalier de fr. 3-20. Le tableau suivant permet de comparer les chiffres qui précèdent avec les chiffres correspondants de la période quinquennale 1877 à 1881 : (1) Rapporteur M. Jules Van Scherpenzeel-Thim. L'année 1882, comparée à la moyenne des cinq années précédentes, bien que comptant 356 ouvriers en moins, a fourni en plus 126,443 journées de travail et 375,141 francs de salaires. Le salaire moyen annuel s'est accru de 67 francs et le salaire journalier de fr. 0-12. A. Caisse commune de prévoyance. L'ensemble des recettes pendant l'exercice 1882 a été de fr. 508,158-48, somme qui se subdivise comme suit : Montant de la contribution des exploitants à raison de 13/4 p.% du montant des salaires payés aux ouvriers. fr. Subvention de l'Etat.. ld. de la province. Intérêts des capitaux placés Recette extraordinaire Total des recettes. 411,313 61 11,402 » Les dépenses, pendant le même exercice, se sont élevées à L'excédent des recettes sur les dépenses se chiffre ainsi à la somme de fr. 574-52. Les cinq années précédentes avaient donné les résultats suivants : Les opérations de la période quinquennale 1877-1884 ayant produit un déficit de fr. 262,597-62, la Commission administrative a reconau l'impérieuse nécessité d'augmenter les ressources de la Caisse. Sur sa proposition, l'assemblée générale des associés a décidé que, pendant trois années, à partir de 1882, la cotisation sera portée de 1 1/2 à 1 3/4 p. % du montant des salaires. C'est grâce à cette mesure que les recettes de l'année 1882 ont pu équilibrer les dépenses et même fournir le léger boni de fr. 574-52 renseigné plus haut. Il est à craindre que l'augmentation de ressources consentie par les associés ne devienne définitive en présence du chiffre élevé des secours accordés aux vieux mineurs invalides. En même temps qu'elle adoptait la mesure susdite, l'assemblée générale décidait que la cotisation qui, jusque là, était, pour moitié, formée par des retenues sur les salaires des ouvriers, serait dorénavant tout entière à la charge des exploitants. En arrêté royal du 30 décembre 1881 a ratifié ces décisions. Le nombre des acciden's survenus en 1882 dans les mines associées a été de 81; celui des ouvriers tués et blessés, par suite de ces accidents, a été respectivement de 59 et 34, soit 3,2 tués et 6,6 blessés de moins que la moyenne des cinq années précédentes comme le montre le tableau suivant : Les personnes ayant joui en 1882, soit d'une pension viagère ou temporaire, soit de secours extraordinaires sur les fonds de la Caisse, sont au nombre de 3,402. Le montant des sommes distribuées à ces divers titres a été de fr. 499,532-66. Ces chiffres sont sensiblement supérieurs à ceux de la dernière période quinquennale renseignés ci-après : L'augmentation du nombre des pensions et des secours résulte, d'une part, des veuves et des orphelins délaissés par les victimes du coup de feu survenu, en décembre 1881, à la houillère Marie, des charbonnages Cockerill; d'autre part, du nombre toujours croissant des mineurs invalides que la Caisse admet à participer aux secours extraordinaires. Ces derniers se sont élevés en 1882 à 48 p. % de la dépense totale, aussi la Commission administrative reconnaissant l'impossibilité de demander de nouveaux sacrifices aux exploitants après ceux qu'ils viennent de s'imposer, se voit-elle dans la nécessité de rendre plus sévères les conditions d'admissibilité aux secours pour les vieux mineurs, en exigeant qu'ils aient atteint l'âge de 60 ans et soient devenus absolument incapables de travailler. Il ne sera fait d'exception à cette règle qu'en faveur des ouvriers qui compteront au moins trente années de service dans les mines associées. Voici comment se sont réparties les pensions viagères, temporaires et les secours extraordinaires : 1o pendant l'année 1882; 2o en moyenne, pendant la période quinquennale 1877-1881: |