Voici les principaux faits, que ces deux tableaux mettent en évidence. § 1. RENSEIGNEMENTS STATISTIQUES. 188 établissements industriels ont été affiliés aux diverses Caisses pendant l'année 1882, savoir: 155 charbonnages; 13 mines métalliques; 6 minières; 7 carrières; 5 usines; 2 sociétés de transport. Ces 188 établissements ont occupé 104,510 ouvriers. L'année précédente renseignait 211 établissements ayant occupé 103,910 ouvriers, ce qui donne, pour l'année 1882, une diminution de 23 établissements et une augmentation de 600 ouvriers. Les salaires se sont élevés à la somme de 99,216,215 francs pour 31,217,348 journées de travail. L'année précédente, il avait été payé 94,457,977 francs pour 30,801,112 journées de travail. Les taux moyens du salaire annuel et du salaire journalier ont été en 1882 respectivement de fr. 949-35 et de fr. 3-18; en 1881, il avait été de fr. 909-03 et de fr. 3-07, c'est donc une augmentation de fr. 40-32 sur le salaire annuel et de fr. 0-11 sur le salaire journalier, en faveur de l'année 1882. La situation des cinq dernières années est indiquée, à ces divers points de vue, dans le tableau ci-après : Les chiffres globaux de l'année 1882, sont donc non seulement supérieurs à ceux de la moyenne des cinq dernières années, mais pour la plupart, dépassent même notablement ceux de ces années. § 2. RECETTES ET DÉPENSES DES CAISSES COMMUNES DE Les recettes de 1882, ainsi que l'indique le tableau-annexe II, sont inférieures aux dépenses d'une somme de fr. 21,119-14; les premières n'ayant été que de fr. 1,910,742-73, tandis que les dernières se sont élevées à fr. 1,931,861-87. Cet écart entre les recettes et les dépenses est, cependant, inférieur de fr. 111,154-65 à celui obtenu l'année précédente, lequel s'élevait à fr. 132,273-79. Par suite de cette diminution de recettes et d'augmentation dans les dépenses, le fonds de pension et tombé à 6,322,035 francs. Voici quelles sont les différences entre les recettes et les dépenses de 1881 et celles de 1882. Le tableau ci-après renseigne celles des six Caisses qui ont clôturé leurs opérations en boni ou en déficit, pendant l'année 1882: TOTAUX. 1,910,742 73 1,931,861 87 46,959 82 68,078 96 D'où il résulte que les Caisses de Mons, du Centre, de Liège et du Luxembourg ont non seulement équilibré leurs recettes et leurs dépenses, mais encore ont réalisé ensemble un boni de fr. 46,959-82; tandis que les deux autres Caisses ont subi un déficit de fr. 68,078-96. Il y a néanmoins une amélioration notable dans les résultats de cette année comparativement à ceux de l'année précédente, vu que les deux Associations, qui, en 1881, étaient encore en déficit, ont obtenu cette année un boni de fr. 2,242-86. La Caisse de Charleroi est encore celle qui a le déficit le plus important; il est cependant bien moins élevé qu'en 1881: fr. 63,774-14 contre fr. 116,287-35. La Caisse de Namur, quoique étant encore en déficit, a vu celui-ci diminuer sensiblement, de fr. 5,138-58, qu'il était l'année passée, il est descendu cette année à fr. 4,304-82. Le tableau ci-après renseigne les différences en plus ou en moins, survenus de 1881 à 1882, dans les recettes des six Caisses : TOTAUX. . 1,910,742 73 1,790,665 89 122,999 62| . 2,922 78 120,076 84 D'où il ressort que les recettes de l'année 1882, présentent, comparativement à celles de 1881, un boni de fr. 120,076-84. Cette augmentation provient des Caisses de Mons, Charleroi, Centre, Liège et Luxembourg. La Caisse de Namur seule a vu ses recettes diminuer. L'année précédente, les recettes, comparativement à celles de 1880, avaient présenté une différence en moins de fr. 12,397-99. C'est le contraire qui se montre aujourd'hui. Voici un tableau analogue pour les dépenses : Ainsi les Caisses de Charleroi, de Namur et du Luxembourg ont vu leurs dépenses diminuer de fr. 35,255-56 et celles de Mons, du Centre et de Liège, augmenter de fr. 44,178-35, relativement à 1881. Le tableau-annexe II donne les sommes partielles suivant lesquelles se décomposent les recettes et les dépenses globales relatives à l'année 1882, savoir: Détail des recettes s'élevant ensemble à la somme de fr.1,910,742-73: a. Retenues sur les salaires. b. Cotisations des exploitants c. Cotisation extraordinaire des exploitants du fr. 490,797 87 1,057,608 09 28,655 90 44,049 85 Couchant de Mons d. Subvention de l'Etat. e. Subvention des provinces 9,650 00 f. Intérêts des capitaux et autres recettes 279,981 02 Somme égale, fr. 1,910,742 73 Détail des dépenses s'élevant ensemble à la somme de fr. 1,931,861-87 : Comparées à celles de 1881, les dépenses de 1882 sont augmentées de fr. 22,547-36 du chef des pensions et diminuées de fr. 20,587-99. du chef des secours et de fr. 328-42 du chef des frais d'administration On remarquera également qu'en 1881, la retenue sur les salaires donnait la même somme que celle fournie par les cotisations des exploitants, tandis que cette année cette dernière somme dépasse la première de fr. 566,810-22. Cela provient de ce que, pour la Caisse de Liège, aucune retenue n'a été faite sur les salaires. Si les Caisses n'avaient à leur disposition pour faire face à leurs charges, que les retenues sur les salaires et les cotisations des exploitants, la différence entre les dépenses et les recettes, s'élèverait cette année à fr. 383,455-91 = (1,931,861-871,548,405-96.) Les différences pour les trois derniers exercices, étaient les sui vantes : |