3 hectares dans le fond de son bassin, mais encore de supprimer le réservoir que celui-ci offre aux eaux superficielles et d'où elles s'écoulent dans les travaux inférieurs du siège Braconier. Une partie de la venue, que l'on évalue en moyenne à 50 mètres cubes à l'heure, pourra être ainsi épuisée par le Bonnet à la profondenr de 93 mètres au lieu de l'être à 220 mètres. La machine que l'on vient de monter à cet effet au puits Bonnet est à traction directe; son piston a 1 mètre de diamètre et 3 mètres de course; le diamètre des pompes est de 0,48. Le puits d'aérage a été approfondi jusqu'au niveau de 500 mètres sans rencontrer la faille de Saint-Gilles et a été maçonné depuis le niveau de 445 mètres jusqu'au fond. Cet enfoncement, qui avait pour but de préparer l'approfondissement du puits no 1, a permis d'entreprendre le travail à deux niveaux différents à 378 mètres par un chassage dans Cinq-Pieds et à 438 mètres par un chassage dans Dure-Veine. On a creusé 8 mètres en descendant au premier point d'attaque et 12 mètres en montant au second. Le puits n'est creusé que sur un diamètre de 2m,50; on l'élargira ensuite en descendant au diamètre définitif de 4,20. Dans la partie supérieure il est elliptique; on lui donnera dans l'avaleresse la forme circulaire et on y ménagera un compartiment pour les échelles. A la surface, on a terminé l'appropriation de la paire suivant les nouvelles dispositions adoptées. Trois ponts de déchargement ont été construits; deux d'entr'eux sont munis de trémies analogues à celles du siège de Tilleur. L'un en possède deux qui sont surtout réservés aux pierres; l'autre est destiné au chargement des galiots qui sont dirigés vers la paire centrale et a trois trémies deux de 700 et une de 500 hectolitres. L'éclairage de la paire se fait au moyen d'un régulateur Jaspar alimenté par une machine Gramme. Huitième arrondissement. Bicquet-Gorée. L'installation de la nouvelle machine d'exhaure au niveau de la galerie d'écoulement, c'est-à-dire à la profondeur de 65 mètres par rapport à l'orifice du puits de Bicquet, a été achevée. Cet appareil, du système rotatif, mis en service il y a quelques semaines, élève 200 mètres cubes d'eau par heure en marchant à la vitesse de 13 tours par minute. Il fonctionne avec une régularité très satisfaisante pendant douze heures par jour. Grâce ce renfort très important des moyens d'épuisement dont la mine disposait déjà, ou pourra développer l'exploitation dans la zone septentrionale, riche mais aquifère, de la concession. Bonne-Foi-Hareng. Malgré l'installation du triage mécanique qui, d'après les prévisions, devait faciliter l'écoulement des produits, l'extraction journalière moyenne n'a pas dépassé 65 tonneaux. Le placement des échelles de sauvetage dans le puits d'air jusqu'à la profondeur de 85 mètres est terminé. Ces échelles inclinées de 70 degrés sont munies de paliers en fer à claire-voie et ne paraissent pas exercer une influence sensible sur la ventilation de la mine. La tranchée sud, au niveau de 138 mètres, a recoupé la Grande-Doucette près de la limite de la concession. On devra donc s'élever dans cette couche avant de diriger vers la Petite-Doucette une bacnure qui puisse recouper celle-ci dans l'intérieur du territoire concédé, et permettre d'y reprendre des massifs laissés par une ancienne exploitation. Le siège de Bonne-Foi-Hareng semble, du reste, être considéré par l'exploitant comme n'offrant plus de ressources en profondeur et où l'on doit se borner à prendre, en remontant à la surface, les parties de couches que les anciens ont abandonnées. La voie montante à établir dans Grande-Doucette, en partant de l'étage de 138 mètres, sera poussée jusqu'au puits, afin de pouvoir descendre au niveau de cet étage les déblais de la bacnure à creuser vers le nord, à la profondeur de 85 mètres, pour servir à l'aérage des futurs chantiers de cette région. On évitera ainsi l'établissement d'un accrochage au niveau de 85 mètres pour l'extraction des pierres. Abhooz. Production journalière 135 tonneaux. La tranchée de reconnaissance vers nord, partant de Grande-Veine-d'Oupeye, à l'étage de 211 mètres, n'avait point encore, avons-nous vu dans le précédent rapport, atteint la couche Belle-et-Bonne à la longueur de 250 mètres. A ce point un sondage de 0m,05 de diamètre a été foré sur une longueur de 63 mètres, perpendiculairement aux strates, c'est-à-dire en faisant un angle d'à peu près 12 degrés avec la verticale. Ce travail, remarquable par son importance et les difficultés inhérentes à la disposition des lieux, a été exécuté par quatre ouvriers divisés en deux postes se relayant après huit heures de travail. Il a exigé 800 journées de 8 heures, duré cinq mois et coûté, en main-d'œuvre, 2,600 francs, soit 44 francs par mètre, en moyenne. Malheureusement, soit que les prévisions de la Direction du charbonnage relativement à la distance comprise entre Grande-Veine d'Oupeye et Belle-et-Bonne ou à l'existence simultanée de ces deux couches qui, en fait, pourraient n'en être qu'une portant des noms différents à Abhooz et à Bicquet-Gorée, ne se soient pas réalisées, soit que Belleet-Bonne se trouve rejetée par une cassure restée inaperçue, le forage n'a pas rencontré de couche de combustible. On hésite à exécuter le cuvelage du bure d'Elva où une couche de grès donne, à la profondeur de 34 mètres, une venue d'eau de 300 à 400 mètres cubes qui retombe actuellement au niveau de 335 mètres. Il est possible que, reculant devant la dépense qu'il exigerait, on se borne à recueillir les eaux à la profondeur de 35 mètres et à les élever directement à la surface au moyen d'une pompe spéciale mue par un moteur existant au puits d'Elva. - Espérance à Herstal. L'extraction quotidienne a atteint 140 tonneaux dans les derniers jours de l'année dernière; on compte pouvoir la porter à 180 tonneaux. Afin de pouvoir augmenter la production, on continue à chercher des débouchés à l'étranger; mais l'installation d'un criblage mécanique, décidée en principe afin de faciliter la vente des charbons, n'est point encore sortie de la période des études, Aucun travail préparatoire n'a été exécuté à cette mine pendant le semestre. Petite-Bacnure. Le bouxtay partant de la couche l'Envie, au niveau de 225 mètres, a été poussé jusque 110 mètres de profondeur sans donner de résultat utile. Il a probablement traversé la couche Lophaye en dérangement. Dans le nord de la concession, une recherche partant de la PetiteDoucette et ayant pour objectif la couche Grande-Bovy, est restée infructueuse. Il est probable que l'on prolongera pour reconnaître cette couche, soit la bacnure Nord de l'étage de 225 mètres, soit celle qui existe à la profondeur de 144 mètres. Grande-Bacnure. La tranchée sud, en creusement à l'étage de 207 mètres pour reconnaître la couche Halballerie, a rencontré celle-ci en dérangement, contrairement aux espérances que l'on avait formées. La nouvelle machine d'épuisement, à traction directe et à condensation, montée au siège Gérard-Cloes, continue à fonctionner d'une manière très satisfaisante. Cet appareil a été construit par la Société anonyme de la Meuse. Voici, d'après un rapport de M. l'Ingénieur Ban neux, les résultats des expériences auxquelles il vient d'être soumis pour sa réception définitive : << Le charbon employé est le quart-gras de Gérard Cloes, 40 p. % de << roulant provenant des haveries de quelques couches dérangées et « d'une composition comportant 32 p. % de cendres. Batterie. Pendant le semes tre, les modifications déjà annoncées aux appareils de triage des charbons ont été exécutées en grande partie et des lavoirs ont été établis. Ces nouvelles installations ne fonctionnent pas encore, mais seront prochaine ment expérimentées. Siège Beaujonc. Les travaux préparatoires en voie d'exécution à ce siège ont pour but d'y reprendre par l'étage de 235 mètres l'exploitation dans la couche Mona vers l'Est et de l'établir, au même étage, dans les couches nommées Première-Chute et Deuxième-Chute par les exploitants du vieux puits de l'Offeld. Ces dernières veines, correspondant à Gosmin et à Beguine, ont été recoupées en prolongeant les tranchées nord situées aux niveaux de 235 et de 191 mètres. Quant à la couche Mona, les chantiers à l'est y ayant été abandonnés en 1877 à une certaine distance de la tranchée principale de l'étage de 235 mètres, il a été jugé plus économique de la recouper par bacnures partant de Dure-Veine que de réparer les anciennes galeries. Prochainement le déhouillement pourra étre repris dans Mona, vers l'est. Par contre, les tailles à l'ouest de cette couche, comprises entre 235 et 194 mètres, viennent d'être abandonnées par suite d'une série de dérangements. Bure-aux-Femmes. Ce siège, |