Page images
PDF
EPUB

La vallée de la couche Huit-Paumes, à l'étage de 637 mètres, au sommet de laquelle fonctionne la machine d'exhaure intérieure retirée de l'étage de 585 mètres, a atteint une longueur de 100 mètres.

Partant du pied de cette vallée, un bouveau ouest est en cours d'exécution en vue de recouper les couches supérieures Dix-Paumes nos 9, 7 et 6.

Grand-Mambourg-Liège.

Puits no 4 (Neuville). On continue

la réparation du guidonnage de l'ancien puits no 1.

Puits no 3 (Résolu). — A l'étage de 420 mètres, le bouveau de retour d'air levant, vers la couche no 4, est arrivé à la distance de 140 mètres du burquin descendu sur la dite couche. Comme ce bouveau pourrait rencontrer les exploitations antérieures du puits de la Grande-Machine, exploitations sans eau, mais pouvant renfermer du grisou, on fait précéder le front de deux trous de sonde de 2 mètres de longueur; le tirage à la poudre est suspendu pendant le travail de sondage

Fiestaux. — Puits no 4 (Sainte-Marie). — Le charbonnage de Fiestaux a été acquis par la Société de Marcinelle, à Couillet, qui s'est mise en mesure de reprendre l'exploitation au puits no 4, en même temps qu'elle y exécutait divers travaux de recherche.

Noël-Sart-Culpart.

Puits Saint-Xavier.

Les moyens d'ex

haure étant insuffisants pour épuiser la venue, les eaux remontent dans les travaux et sont maintenant au niveau de 330 mètres.

On a décidé d'installer sur le puits d'aérage une puissante machine d'exhaure actuellement en construction dans les ateliers de la Société anonyme de Marcinelle et Couillet. Elle sera horizontale et du système rotatif; le balancier affectera une forme triangulaire, il pivotera autour du milieu de sa base et sera attaqué par son sommet.

Les pompes seront du système Rettinger.

Le niveau principal d'exhaure sera établi à 240 mètres.

Entre les niveaux de 226 et 295 mètres, un massif de charbon sera laissé dans les couches, afin d'intercepter autant que possible l'arrivée des eaux dans les étages inférieurs; la couche Dix-Paumes, malheureusement, est déjà complètement exploitée entre ces niveaux.

Les eaux des couches du midi reviendront par le bouveau de 228 mètres pour se déverser dans le burquin de 12 mètres de profondeur qui a été creusé à 30 mètres au nord du puits.

A partir du fond de ce burquin, on pratique vers nord un bouveau de tenue qui atteint 30 mètres et sera poursuivi jusqu'à la couche GrosPierre, qu'il recoupera à 60 mètres environ.

[ocr errors]

Le niveau principal d'exhaure est fixé à 240 mètres, mais pour l'avenir on se propose d'en avoir un second au point le plus bas de la mine; on approfondirait à cet effet le puits d'aérage et l'on placerait un système de pompes entre le fond du puits et le niveau de l'exhaure principal où les eaux provenant du fond de la mine seraient déversées. Réunion, à Gilly. Puits Saint-Paul. Dans le courant du mois de novembre dernier, il s'est produit un effondrement du massif de charbon compris entre une chasse en ferme vers le levant de la couche Gabriel, à l'étage de 62 mètres, et le bouveau nord du puits SaintPierre du charbonnage du Centre de Gilly, à l'étage de 80 mètres. Les eaux de ce bouveau, qui ne sert plus que de voie d'exhaure aux anciennes exploitations du puits Saint-Pierre et qui était fermé par un serrement traversé par une prise d'eau, ont fait irruption dans les travaux du puits Saint-Paul en occasionnant la mort d'un ouvrier.

Trieu-Kaisin. Puits no 6. - On a revêtu d'une maçonnerie la partie du puits d'aérage qui avait été recarrée du niveau de 291 à celui de 208 mètres, de manière à présenter un diamètre intérieur de 2m,50, égal à celui que ce puits possède jusqu'à la profondeur de 535 mètres. Il reste à recarrer et à maçonner le puits entre la surface et le niveau de 208 mètres, où sa section n'a que 1m,60 à 1m,80 de diamètre. Puits no 8. On a commencé à vider l'étage de 740 mètres qui était noyé depuis plusieurs années. Le puits d'extraction, en dessous de 707 mètres, est encombré de toute espèce de matériaux, notamment une vieille cage; aussi n'était-il pas possible d'y faire descendre des tonnes pour l'épuisement.

[ocr errors]

On a pratiqué l'exhaure par un burquin d'aérage allant du niveau de 707 mètres à celui de 740 mètres. Un réservoir en maçonneric est établi à 707 mètres et reçoit les caux que la tonne relève du burquin; de là elles sont extraites de temps en temps et remontées à la surface dans des berlaines étanches. Au fur et à mesure que le niveau baisse dans le puits d'extraction, on en opère le déblai.

La tonne qui se meut dans le burquin est attachée à un câble rond en fils de fer, qui, par deux poulies de renvoi, est ramené dans le puits d'extraction; à la surface, il passe sur une molette et s'enroule sur le tambour d'un treuil à vapeur.

A l'étage de 640 mètres du puits n° 8, le bouveau nord, qui était arrêté à Gros-Pierre, a été continué sur une longueur de 60 mètres, afin d'établir une communication entre le puits « des Pays-Bas » et celui de

« Sébastopol ». On continue le percement de ce bouveau qui sera probablement poursuivi au nord de ce dernier puits, afin de recouper les dressants des couches de la série inférieure.

Puits d'exhaure no 2. On a maçonné la ravale faite précédemment jusqu'au niveau de 376 mètres. Il reste à monter un jeu de pompes pour puiser les eaux au niveau de l'exhaure général du puits no 3.

Boubier. Ce charbonnage est aujourd'hui complètement éclairé à la lumière électrique; depuis deux ans déjà, le triage mécanique est éclairé au moyen d'une lampe Jaspar et l'on vient de poser dans les autres locaux du charbonnage des lampes Edison. Dans ce dernier système, l'électricité est produite par une machine dynamo-électrique construite spécialement en vue de l'éclairage par les lampes Edison, c'està-dire, fournissant la tension nécessaire pour produire un bon éclairage, sans toutefois brûler les lampes.

Cette machine est actionnée par le moteur du ventilateur Lambert.

De chaque pôle de la machine part un fil de cuivre rouge de 0,006 de diamètre servant de conducteur. Ces deux fils, supportés par des poteaux munis d'isolateurs, sont conduits vers les endroits à éclairer; ils forment une ligne de 400 mètres de longueur. Sur ce circuit principal, on greffe des dérivations dans lesquelles on intercale les lampes. Le courant doit forcément traverser celles-ci, car le circuit principal n'est pas fermé.

L'installation du Boubier comprend 93 lampes et 2 carcels, dont 67 fonctionnent d'habitude. Si nous comparons maintenant cet éclairage électrique à l'éclairage au gaz qu'il remplace, nous arrivons à la conclusion qu'il lui est supérieur à tous les points de vue.

En effet :

10 On obtient beaucoup plus de lumière avec les 67 lampes Edison qu'avec les 67 becs de gaz auxquels on les a substituées, sans compter que la lumière est plus belle;

20 Le nouvel éclairage n'est aucunement entravé par le vent ou la pluie;

3o Le danger des explosions qui existait avec le gaz est supprimé. Ajoutons que le danger des décharges électriques n'existe pas; on peut impunément saisir à la fois les deux conducteurs, la machine Edison étant construite pour marcher à faible tension. (Les lampes Edison ne présentent relativement qu'une faible résistance au passage du courant);

40 Il fallait, avec le gaz, un surveillant spécial pour l'éclairage; avec le nouveau système, cet agent est supprimé, l'aide-machiniste est chargé lui-même de la surveillance des appareils;

5o L'éclairage électrique l'emporte encore au point de vue du prix de revient; en effet, l'installation a coûté 8,000 francs, soit 1,600 francs de dépense par année, à condition d'amortir en cinq ans. Il y a ensuite une somme de 1,400 francs pour le remplacement des lampes cassées (cette somme ne peut être dépassée, car elle est calculée d'après le nombre d'heures d'éclairage et en se basant sur ce fait que chaque ampe est garantie pour marcher 800 heures).

Nous pouvons ensuite compter 400 francs de petites réparations et 600 francs de combustible, ce qui donne au total 4,000 francs par an. L'éclairage au gaz coûtait, tout compris, 6,300 francs, soit 2,300 francs de plus que le précédent.

L'éclairage électrique du charbonnage du Boubier fonctionne très régulièrement depuis plusieurs mois déjà.

Dans le principe, il arrivait que toutes les lampes s'éteignaient subitement; cela provenait d'une communication établie entre les deux conducteurs ou d'une rupture de l'un de ces conducteurs, ou de la communication de l'un de ces conducteurs avec la terre. Aujourd'hui, la ligne est en bon état et ces inconvénients ont disparu.

-

Gouffre. Puits no 7. La réparation, à l'étage de 176 mètres, de la chasse couchant de la veine « Babylone » a été continuée sur une longueur de 193 mètres, de sorte que ce travail est arrivé à la distance de 358 mètres du bouveau nord où se trouve le petit travers-bancs midi creusé en 1873, vers les travaux inondés de « Maton » ou « Veine à clous » exploitée, il y a environ 50 ans, par l'ancien puits de BonneEspérance.

Ce petit travers-bancs avait été arrêté à la longueur de 20 mètres; on l'a poursuivi sur une longueur de 8m,50 et par un sondage de 12 mètres es eaux ont été abattues.

jes

Cette opération conduite avec prudence a parfaitement réussi; le volume du bain était d'environ 50,000 mètres cubes.

Divers travaux sont en cours d'exécution, en vue de reprendre autant que possible l'exploitation des couches supérieures, ce qui augmentera la production en bon demi-gras et rendra au charbonnage son ancienne réputation.

Oignies-A iseau.

· Puits no 4.

A l'étage de 311 mètres, on pour

suit le creusement du bouveau sud, et depuis le 17 septembre dernier, on opère ce travail à l'air comprimé.

L'installation à la surface se compose d'un compresseur Dubois et François, à soupapes solidaires, mis en mouvement par l'ancienne machine d'extraction du puits no 1 que l'on n'a pas changée de place. L'air est foulé dans un réservoir d'où il se rend au siège no 4 par une canalisation de 5 centimètres de diamètre.

La perforatrice est également du type Dubois et François. Jusqu'à présent on n'est pas sorti de la période d'essai; depuis le jour de la mise en marche jusqu'au 31 décembre 1882, l'avancement n'a été que de 60 mètres, dont 40 mètres, à vrai dire, dans un terrain très dur (quérelle).

Plusieurs brigades d'ouvriers ont été successivement employées à la perforation et se sont rebutées au bout de quelques jours. Enfin, cependant, la Direction du charbonnage vient de signer un contrat assez important avec une nouvelle brigade mise au courant du travail et tout fait espérer que maintenant l'on pourra marcher plus rapidement. Il sera possible alors de comparer les deux modes de travail.

« PreviousContinue »