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divisés sans inflammation n'appartient pas plus que le reste à M. Guérin.

M. GUERIN: La cause est entendue, le public jugera.

M. LE PRÉSIDENT: Aucun autre orateur n'ayant demandé la parole sur la thoracocentèse, la discussion est close.

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OUVRAGES OFFERTS A L'ACADÉMIE.

De la maladie kystique du testicule, par M. le docteur E. Conche. Iodothérapie, ou de l'emploi médico-chirurgical de l'iode et de ses composés, par M. le docteur Boinet (ouvrage présenté par M. Velpeau au nom de l'auteur pour le concours au prix Itard).

Exposé des travaux de la Société des sciences médicales du département de la Moselle, 1864.

Bulletin des séances de la Société impériale et centrale d'agriculture de France, compte rendu mensuel rédigé par M. Payen, secrétaire perpétuel, 2e série, t. XX, n. 9.

Rapport sur les travaux du Conseil central d'hygiène publique et de salubrité de la ville de Nantes, 1863.

La France médicale, n. 77 et 78.

Gazette médicale de Strasbourg, n. 9.

Journal de médecine de Bordeaux. Septembre.

Gazette hebdomadaire de médecine et de chirurgie, n. 39.

Annuaire de la Société météorologique de France, 2o partie, f. 1 à 6. Gazette des eaux, n. 392.

Gazette médicale de Paris, n. 39.

Le Courrier médical, n. 39.

Le Mouvement médical, n. 27.

La Médecine contemporaine, n. 19.

L'Abeille médicale, n. 40.

Revue de thérapeutique médico-chirurgicale, n. 19.
Bulletin général de thérapeutique, 30 septembre.

Union médicale de la Provence. Septembre.

Revue médicale française et étrangère, 30 septembre.

Journal des connaissances médicales pratiques, n. 27.

L'Union médicale, n. 116 à 118.

Gazette des hôpitaux, n. 114 à 116.

Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences,

t. LX, n. 13.

SÉANCE DU 10 OCTOBRE 1865.

PRÉSIDENCE DE M. BOUCHARDAT,
VICE-PRÉSIDENT.

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

CORRESPONDANCE OFFICIELLE.

M. le ministre de l'instruction publique adresse à l'Académie :

I. Un travail de M. le docteur MONOT, médecin à Montsauche (Nièvre), sur l'industrie des nourrices et la mortalité des petits enfants. (Commissaires: MM. Jacquemier et Blot.)

II. Une lettre de M. MORAND et un mémoire de M. Manuel Maria de Fuentes sur le traitement du choléra. (Commission du choléra.)

III. Une lettre par laquelle M. LÉON PARENTEAU, notaire à Cierp (Haute-Garonne), rappelle l'envoi qu'il a fait en d'autres temps, d'un mémoire de sa composition sur le choléra. (Renvoi à M. Barth, rapporteur.)

M. le ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics transmet à l'Académie :

1. Un mémoire descriptif de deux appareils à sudation, inventés par M. ANDRIEUX (de Brioude).

II. Le rapport de M. le docteur SCHNEIDER sur une épidémie de fièvre typhoïde qui a régné à Thionville (Moselle) pendant l'année 1865. (Commision des épidémies.)

III. L'extrait d'un ouvrage publié par M. REBOLD sur les

épidémies et sur les épizooties. (Commissaires: MM. Rayer, Leblanc, Bouley et Reynal.)

IV. Un rapport du conseil d'hygiène du département de la Gironde, sur les vaccinations pratiquées dans ce département pendant l'année 1864.

V. Un rapport de M. le docteur BESANÇON, médecin-major à l'hôpital du Dey, à Milianah (Algérie), sur le service médical de l'hôpital militaire thermal d'Hammam-Riza, pendant l'année 1864. (Commission des eaux minérales.)

VI. Des échantillons d'une eau minérale située dans la commune de Beaulieu (Haute-Loire), pour être analysés dans le laboratoire de l'Académie. (Même commission.)

VII. Les recettes et échantillons de divers remèdes préconisés pour le traitement des plaies, des rhumastimes et contre le choléra. (Commission des remèdes secrets et nouveaux.)

VIII. Le tableau des vaccinations pratiquées dans le département de la Seine pendant l'année 1864. (Commission de vaccine.)

CORRESPONDANCE MANUSCRITE.

I. M. Ant. AGUILAR, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences de Madrid, accuse réception à l'Académie des to mes XXVIII et XXIX de son Bulletin.

II. M. le docteur CABROL, médecin principal chef de l'hôpital militaire thermal de Bourbonne-les-Bains, adresse à l'Académie son rapport général sur le service médical de cet établissement pendant l'année 1864. (Commission des eaux minérales.)

III. Médication rationnelle de l'angine couenneuse et du croup d'emblée par le baume de copahu et le poivre de cubèbe. - Mémoire de M. le docteur TRIDEAU. (Commissaires : MM. Bergeron et Delpech.)

IV. MM. BONNARD, DEBENEY, HOFFMANN, NYSS, POGGIOLI, ROBERT, SANDRAS et SIGNORET Soumettent à l'Académie, les

uns, des considérations sur l'épidémie de choléra sévissant actuellement, les autres, certains modes de traitement de leur invention pour combattre cette maladie. (Renvoi à la commission du choléra.)

V. M. le docteur MOREL, médecin en chef de l'asile Saint-Yon à Rouen, adresse à l'Académie plusieurs ouvrages de sa composition pour le concours au prix Itard, année 1867. Ces ouvrages sont inscrits sous le n° 2 du concours.

VI. M. GIBERT demande la parole à l'occasion du procès-verbal: «Par suite, dit-il, de l'importante communication qui vous a été faite dans la dernière séance par notre savant collègue, M. le docteur J. Guérin, je désire présenter une remarque que je crois utile et opportune. Il y a un grand intérêt à distinguer de prime abord les diarrhées inflammatoires ou bilieuses, qui peuvent se montrer sous le règne de l'épidémie cholérique, de celles qui doivent être rattachées à cette épidémie. Or, il existe un signe constant, infaillible, facile à saisir, que je n'ai jamais vu manquer dans le cours des trois grandes épidémies de 1832, 49 et 53-54, qui sert à faire connaître sur-le-champ la diarrhée développée sous l'influence miasmatique. Ce signe se tire de l'état de la langue. Tandis que dans les diarrhées simplement irritatives ou bilieuses la langue se présente rouge, sèche et pointue, dans l'imminence du choléra, et à plus forte raison lorsqu'il est déclaré, la langue est large, pâle, humide, blanche et recouverte d'un enduit muqueux plus ou moins épais. Ce n'est pas assurément, que je prétende que tous les sujets qui présentent cet état de la langue doivent être infailliblement attaqués du choléra; mais, du moins, ils subissent l'influence épidémique, et il suffit de la présence ou de l'absence de ce signe pour indiquer les précautions à prendre ou pour dissiper complétement les alarmes qu'on aurait pu concevoir... ce qui, bien entendu, ne dispense pas des mesures de repos et de régime commandées par la prudence en pareil cas. J'ajouterai, quant à la diarrhée prémonitoire, que, dans l'épidémie actuelle, trois vieillards, pensionnaires de l'asile de la Providence

DES GROSSES PIERRES DANS LA CYSTOTOMIE. 33 (chaussée des Martyrs, à Montmartre) dont je suis le médecin, ont été enlevés en deux jours, la semaine dernière, par un choléra foudroyant, et sans diarrhée antécédente, dans l'espace de dix heures, de onze heures et de vingt-quatre heures. Aussi, tout en adhérant à la règle générale si bien posée par notre savant collègue, je ne puis me refuser non plus à admettre les cas exceptionnels dont j'ai pu constater un certain nombre, tant en ville que dans mes salles de l'hôpital Saint-Louis, où j'ai eu à soigner plusieurs centaines de cholériques, pendant le cours des épidémies précitées. »

LECTURES.

I. Du morcellement des grosses pierres dans la cystotomie, par M. CIVIALE.

L'extraction d'une pierre vésicale dure et volumineuse par le périnée ou par l'hypogastre est une opération généralement grave, qui a exercé la sagacité des chirurgiens les plus éminents. Les uns ont cherché à casser la pierre par la percussion (1); les autres ont eu l'idée de la faire éclater dans la vessie.

La pratique n'a point consacré ces divers essais.

On a imaginé aussi de modifier les incisions périnéales ; mais tout ce qui a été dit en leur faveur ne prouve pas qu'elles détruisent le principal obstacle à la sortie de la pierre; car la grande difficulté existe au col de la vessie. Les succès allégués tiennent à d'autres causes. Ici la gravité est en raison de la disproportion entre le volume de la pierre et le diamètre de la plaie (2).

Quiconque a opéré ou vu opérer dans ces conditions, se

(1) On sait qu'un chirurgien de l'antiquité, Ammonius d'Alexandrie, brisait dans la vessie, au moyen d'un ciseau de statuaire, en frappant dessus avec un marteau, une pierre qu'il ne pouvait extraire. De là son surnom de lithotomos ou casseur de pierres.

(2) Voyez Parallèle, p. 442 et suiv.

T. XXXI. N° 2.

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