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américaines n'atteignait que 20%, ce qui avait pour conséquence une lutte sur le marché intérieur et à l'exportation plus terrible que jamais:

"In order to retain semblance of control our members find themselves compelled to meet outside competition from makers who in normal times could for our purpose be completely disregarded. Indeed, they were surprised and I may say annoyed when I asked them to make some gesture that would be interpreted on this side as one of co-operation. They asked us to try to visualise the efforts they are making to overcome their difficulties, and said that if throwing away good money right and left in a competitive effort to maintain control of the situation on behalf of everyone and thus retaining the tonnage in the common pool was not enough, they did not know what more they could do. Talk is useless in the circumstances. The situation seems worst in plates, bars and semis. Visit seems imperative."

M. Meyer ne put que répliquer que tout arrangement était nécessairement basé sur l'observation des tonnages et des prix convenus et qu'il était impossible de songer à s'entendre si les usines américaines refusaient d'accepter aucune restriction.

Un exemple illustre la mentalité des usines américaines: un télégramme des Etats-Unis transmis par Mr. Outwater aux Comptoirs et nous proposant certaines réductions de prix pour les tôles, profilés etc., réductions qui devaient s'appliquer aussi bien aux marchés européens qu'aux marchés d'outre-mer, se terminait par la phrase: "Il est possible que mes amis aux Etats-Unis aient déjà appliqué ces prix sans attendre votre réponse."

On dut, au début do mois de janvier, reconnaître que la situation était intolérable, les Américains sous-cotant les prix partout, même en l'absence de tout outsider. Il fallait peut-être que nous baissions nos prix, mais il fallait avant tout obtenir des garanties des usines américaines. Aussi se mit-on d'accord pour déléguer aux Etats-Unis MM. Dieudonné et Elliot, auxquels se joignirent Lord Dudley et Mr. Spencer Summers.

C'est à ce moment que Mr. Outwater mit en avant l'idée d'effectuer une distionction entre

1°) les marchés dits d'influence américaine Japon, Mandchourie, Chine; Cuba, le Mexique, les pays de l'Amérique du Sud à l'exception de l'Argentine, et

2°) tous les autres marchés, dits d'influence européenne.

Pour les premiers, où l'intérêt américain paraissait plus grand, nous proposâmes aux Américains que les prix soient discutés et fixés de commun accord, les Américains ayant, pour la seconde catégorie, l'obligation de respecter les prix fixés par les Comptoirs. l'initiative de la cotation de prix de lutte étant laissée aussi, pour ces pays dits d'influence européenne, aux Comptoirs. On ajouta :

"As soon as possible, adequate machinery will be established to determine whether outside competition is genuine or otherwise and to meet it in the most orderly way."

Les sous-cotations dont on se plaignait étaient trés souvent le fait d'intermédiaires (brokers) qui essayaient d'enlever des affaires à n'importe quelles conditions pour les placer ensuite chez les usines américaines, affiliées ou dissidentes. Ces usines étaient complétement dans la main de ces marchands. Des tonnages importants étaient ainsi vendus les yeux fermés sans que les usines connaissent la destination finale des marchandises. La marge existant entre les prix intérieurs américains et les prix d'exportation permettait la spéculation. La résponse des Américains à nos propositions fut:

"We are in general accord with minute. However, from our point of view prices Europe & Empire markets very high which we are sure will result in a loss of business to outsiders. Therefore feel we should be exempted on tonnage secured by outsiders until Europe agreed to allow us to meet this competition. However leave it to your judgment advise."

Sir Charles Wright, Président en exercice de la B.I.S.F. et Mr. Grace, Président de la Bethlehem Steel, échangèrent des messages cordiaux et optimistes auxquels il est inutile de s'attacher longuement, étant donné que tous les jours qui suivirent furent marqués d'incidents, de propositions, protestations et réclamations de part et d'autre, les Américains prétendant nous imposer des prix ridiculement bas et les Groupes européens se plaignant de leur attitude.

La délégation des Groupes européens arriva en Amérique le 4 février. Elle remit aux présidents des grandes sociétés américaines un mémorandum pro

posant les modalités d'exécution des accords. Les principes en étaient les

suivants:

1°) Le respect des quotes est la base de tout arrangement.

2°) Il est nécessaire de lutter contre la concurrence des dissidents.
3°) Les prix convenus doivent être respectés.

4°) L'administration des arrangements devrait être confiée à un comité de direction (appelé plus tard Comité de Londres) composé d'un délégué de l'E. I. A., d'un délégué britannique, d'un représentant américain et d'un délégué neutre, désigné par la Maison Peat, Marwick, Mitchell & C° et ayant voix prépondérante. Ce comité devrait avoir la plus grande autorité possible et, en particulier, celle d'obliger les Groupes en avance à protéger les autres par la cotation de prix appropriés.

Toutes les affaires importantes devraient lui être soumises afin qu'il désigne de cas en cas le Groupe chargé de les suivre. La centralisation devrait être complète pour les demi-produits, le fil machine, les tôles navales. La délégation rencontra chez les présidents des grandes sociétés américaines beaucoup de compréhension: ils acceptèrent sans difficulté les principes généraux proposés et déclarèrent envisager, pour l'application des accords, la constitution d'une "Steel Export Association of America" groupant toutes les sociétés intéressées et qui serait à même de prendre des engagements formels en invoquant l'autorité du Webb Pomerene Act, engagements que les usines n'étaient pas à même de prendre individuellement en raison des lois.

Les rapports établis par MM. Dieudonné et Elliot (voir annexe 2) soulignent pourtant que les directeurs commerciaux des sociétés américaines firent preuve jusqu'au dernier jour de beaucoup moins de compréhension. C'est ainsi, par exemple, qu'ils allèrent jusqu'à proposer que l'on neutralise certaines exportations dissidentes, les Groupes européens ne luttant pas, selon eux, avec suffisamment d'énergie. Quoi qu'il en soit, nos représentants avaient obtenu une déclaration bien nette de responsabilité de

Mr. Grace pour Bethlehem Steel Export C°
Mr. Fairless pour U. S. Steel Products C°

Mr. Wysor pour Republic Steel C°

Mr. Purnell pour Youngstown Sheet & Tube C°

Mr. Hackett pour Jones & Laughlin Steel Corp.

Mr. Hook pour Armco International

Mr. Holloway pour Whelling Steel Corp.

Mr. Wolcott pour Lukens Steel Co

Mr. Weir pour National Steel C° (Weirton Steel & Great Lakes Steel) Ils avaient accepté complètement l'accord négocié en février 1937 et toutes ses conditions y compris la prise en charge des exportations des dissidents et les bases de références (1934 avec droit de dépassement sur base des chiffres donnés pour 1936). Ils s'étaient engagés, en ce qui concerne les feuillards et bandes et les tôles fines et galvanisées, à mettre en vigueur un accord définitif avec date de départ appropriaée (on accepta celle du 16 mars).

M. Dieudonné dit, à la fin de son rapport:

"Nous avons posé le problème sur un meilleur terrain, rectifié des points de vue et dissipé des malentendus. Je ne me dissimule pas que des difficultés sont encore à craindre, mais si la constitution et la direction de l'Association américaine d'exportation sont favorables et si le Comité de Londres est composé de délégués sérieux et compréhensifs, le principal danger ne résidera rieux et compréhensifs, le principal danger ne résidera plus que dans nos propres organisations."

Les semaines qui suivirent le retour de la délégation ne confirmèrent pas, malheureusement, les espoirs qu'on était en droit d'avoir.

Les chiffres (incomplets d'ailleurs) recueillis par Mr. Elliot faisaient dé jà apparaître de sérieuses avances américaines et Mr. Outwater, resté à New-York, noux envoyait télégramme sur télégramme. Un voici quelques-uns, à titre d'exemple:

"We continue to lose substantial tonnage plates bars rods semis to outsiders in your zones especially Scandinavia and South Africa and cannot impress upon you too strongly immediate reduction prices should we find it necessary due to unability come to agreement outsiders. Suggest (suivent les prix proposés) Your continued opposition to reduction prices is building up big tonnage against our quotas for which we must take relief until we are allowed in agreement with you on price to defend ourselves and eliminate outsiders."

Réponse Elliot :

"We consider price reductions unnecessary and harmful your brokers must still be misrepresenting situation to you Robor who usually works with Bethlehem have secured order against SAR Tender for 1048 tons plates at 50/— under British price. We consider danger genuine outsiders taking substantial tonnage negligible. Ask you to take steps to ensure all cooperating firms observe prices and give protection as agreed."

Réponse Outwater:

"Genuine outsiders have taken within the last week 7000 to 9000 tons for Japan alone which offered to us at $2 to $3 per ton reduction which we refused. SAR Tender for 1048 tons not placed with any of our members . . ."

En dépit de cés difficultés, Mr. Elliot continuait à croire à la bonne foi du Groupe américain et à son désir de collaboration loyale. Il dit: "Mr. Outwater a été nommé préident de la Steel Export Association qui est en voie d'organisation et il faut l'aider. On doit évidement s'attendre à des difficultés du fait des marchands et des outsiders et il serait dangereux d'entrer dans toutes les propositions de réduction de prix qui pourraient être faites. D'un autre côté, il faudrait se garder de risquer la perte d'affaires par une trop grande rigidité." Des divergences règnent entre nous: alors que le Bureau des tôles de Dusseldorf par exemple juge que des réductions de prix ne sont pas nécessaires et qu'on nous manoeuvre, les Groupes français et belge sont partisans d'une politique de lutte très énergique.

On répond aux Américains qu'on pourrait leur laisser éventuellmement le droit d'accepter des offres fermes inférieures aux prix officiels, pour le cas où il serait prouvé de façon sûre que des outsiders sont sur ces affaires et sous condition que le principe de rétrocession soit accepté.

Il faut dire qu'on souffrait gravement à cette époque, dans les Comptoirs, de l'indiscipline des vendeurs; les infractions étaient trés nombreuses. Cette période a été la plus mauvaise qu'on ait jamais connue. On était, après le boom de 1937, tombé très bas :

[blocks in formation]

Les prix étaient encore élevés; on craignait d'aller trop loin dans les réductions, de crainte de provoquer le réserve de la clientèle et d'amener un effondrement. Les renseignements qu'on possédait sur la situation du marché et sur l'activité des outsiders étaient plus ou moins exacts et souvent difficiles à vérifier.

C'était en réalité la plus mauvise époque qu'on puisse imaginer pour l'établissement d'une collaboration avec un groupe composé d'usines affamées et n'ayant jamais eu de'organisation entre elles et en face duquel se trouvait un groupe de dissidents possédant une énorme capacité.

Un nouveau délégué américain arriva en mars à Londres: Mr. TODD, animé d'un sincére désir d'arriver à quelquechose; il n'a pas ménagé ses peines, sa tâche était extrêment difficile.

Il nous informa bientôt que les perspectives d'adhésion des dissidents étaient de plus en plus mauvaises. On note pourtant une certaine amélioration de la situation en ce qui concerne les prix, mais la question des tonnages devient extrêment aigiue. La situation des avances et retards établie à fin avril et ne couvrant par conséquent que 5 mois d'application fait apparaître les avances américaines suivantes :

[blocks in formation]

En présence de cet état de choses, Mr. Todd nous remet, le 16 mai, une note demandant en ordre principal:

1° que la clause IV (responsabilité des dissidents) ne soit pas appliquée, 2° que l'on établisse un règlement spécial pour les avances accumulées du groupe américain.

Il indique que pour les produits lourds les expéditions américaines effectuées jusqu'à fin mars se sont partagées par 58% pour les usines affiliées et 42% pour les dissidents, soit

37% d'exportations dissidentes en aciers marchands

28% d'exportations dissidentes en tôles fortes
56% d'exportations dissidentes en demi-produits
52% d'exportations dissidentes en poutrelles
23% d'exportations dissidentes en fil-machine.

En tôles fines, les dissidents exportent en temps normal 5 à 10%; ils font maintenant 22%; leur capacité de production atteint près de 3.800.000 t par an. Le 26 mai, une délégation composée de MM Greenwood, Bash, Mundle, Bellamore et Outwater arrive en Europe. Ces Messieurs déclarent, tout en protestant de leur bonne volonté, que de grands progrès ont été faits dans l'organisation du Groupe américain, mais que malheureusement la question des outsiders est, en raison de la situation du marché, devenue si aigüe qu'un accord final est improbable si l'on maintient le principe de la responsabilité de leurs exportations. Beaucoup de sociétés américaines n'ont pas d'organisation d'exportation et sont donc livrées aux marchands pour leurs ventes. Aux reproches qo'on leur adresse au sujet des avances prises délibérément par les sociétés affiliées, ils répondent que le Groupe américain a attiré à maintes reprises l'attention du Cartel sur la nécessité à maintes reprises l'attention du Cartel sur la nécessité d'abaisser les prix; le Cartel n'a pas voulu le faire; dans ces conditions, les usines n'ont pas pu empêcher les clients de leur passer des commandes.

A une question posée par Mr. Elliott concernant la constitution du Comité de Londres, dont la création avait été décidée en janvier à New-York, Mr. Greenwood répond que son groupe est prêt à l'accepter, pourvu que l'accord soit signé aux Etats-Unis, et il ne peut l'être que si l'on trouve un règlement de la question des dissidents.

Aprés divers échanges de propositions et contre-propositions, on arrive, le 14 Juin 1938 à Paris à un uouvel accord qui prévoit ce qui suit:

1° L'arrangement du 26 février 1937 est mis ein vigueur à dater du 15 Juin 1938 (on passe donc l'éponge sur tout ce qui s'est passé depuis), pour la période s'étendant jusqu'au 31 décembre 1940.

2° Il est accepté définitivement par

U. S. Steel Products Co,

Bethlehem Steel Export Co,

Republic Steel Co.

La délégation promet l'adhésion (qui est une condition de lo'accord) de

Youngstown Sheet & Tube Co,

Jones & Laughlin Steel Co,

Wheeling Steel Co,

National Steel Co,

Lukens Steel Co,

Newport Rolling Mills,

Otis Steel Co,

Armco International,

Allen Wood Steel Co,

Pittsburg Steel Co.

3° La S. A. E. engage, au point de vue tonnage, sa responsabilité à 100% pour les exportations de ses membres et celles des dissidents à concurrence de 10 % de la quote-part américaine, à 50 % pour les exportations des dissidents au-delà de 10%, jusqu'à 20%.

La S. A. E. n'a plus de responsabilité pour les exportations dissidentes au delà de 20%. Chacune des parties aura un droit de dénonciation pour le cas où le volume des exportations des dissidents rendrait l'arrangement impracticable.

4° Les exportations de "breakdowns" seront comptées comme tôles fines, étant entendu qu'un règlement spécial devra encore être recherché concernant le règlement des avances éventuelles dûes à ces breakdowns; la question des prix devra, elle aussi, être examinée.

5° Les clauses du "Main Agreement" existant entre l'E. I. A. et la B. I. S. F. sont confirmées et acceptées par le Groupe américain et entrent par conséquent en vigueur.

Disons tout de suite que cette seconde tentative d'accord n' eut guère plus de succès que la première. Nous érivions en septembre 1938, peu de temps avant le second voyage de Lord Dudley et de MM Elliot, Summers et Peech aux Etats-Unis:

"La situation reste très peu satisfaisante; nous ignorons quelle est la position exacte des négociations qui ont lieu aux Etats-Unis ea combien de firmes ont, à ce jour, ratifié l'accord. Plus de trois mois se sont passés depuis le mois de juin et nous en sommes à peu près toujours au même point. Il est inadmissible que certaines Compagnies comme la Pittsburg Steel acceptent une liason en certains produits et resten libres dans las autres.

"Au point de vue du mécanisme d'application des accords, le Comité de Londres ne fonctionne pas, les échanges de statistiques ne sont pas organisés, les quotesparts elles-mêmes ne sont pas encore exactement calculées, les situations d'avances et retards sont incomplètes, les chiffres fournis ne se rapportant qu' à une partie des usines seulement. Au surplus, les données que l'on posséde montrent que le groups américain est déjà en avance sensible. Il est grand temps que l'autorité instituée pour contrôler les chiffres et imposer aux parties le respect de ce qui a été convenu soit mise à même de travailler.

"Au point de vue prix nos discussions restent pénibles. Nous avons documenté les Américains de façon complète sur nos prix, la façon dont ils ont été établis, nos extras, nos listes de frets. Ils paraissent les ignorer complètement. Nous savons très mal comment ils travaillent; nous ne possédons pas même la liste complète des frets au départ de New-York. Mr. Todd nous a demandé de procéder à certaines réductions de prix. Nous nous rendons bien compte de la nécessité de suivre les prix des dissidents, mais nous ne sommes pas convaincus de la nécessité de réduire pour cela nos prix officiels. La centralisation des affaires et la cotation de prix spéciaux de lutte suffisient à notre avis. Nous désirons que les Américains collaborent avec les Bureaux Centralisateurs et leur soumettent les affaires cas par cas comme tous les autres Groupes. Nous recevons chaque jour des informations relatives à des souscotations américaines; la Bethehem et Steel Products sont les premières à les faire. Il semble y avoir non seulement lutte contre les dissidents mais aussi entre les usines américaines et contre nous. "Nous n'avons pas réussi à obtenir de la part des Américains d'engagement formel concernant l'observation vis à vis de rerollers étrangers d'une politique d'abstention de cotations et de fournitures de demi-produits et fil-machine, politique qui est pourtant de l'intérêt de tous."

Mr. Elliot définite de façon analogue les questions à discuter aux Etats-Unis en octobre:

"a) to ascertain why so little, if any, progress has been made to complete Paris agreement of June 14th, 1938,

"b) to obtain explication of the continuance of delays in furnishing statistics, lack of frankness in the interchange of information and instances of unilateral price reduction damaging to all parties,

"c) to determine what steps could be taken to overcome these difficulties and to secure effective completion of the Paris agreement."

Il donne dans son rapport, fin octobre, la raison de cet état de choses: "The explanation of these questions lay, primarily, in the general atmosphere of bitterness and animosity prevailing in the industry. In this atmosphere, adustments of internal quotas had proved quite impossible. Principals had become more and more absorbed in their domestic difficulties and the Executives of the S. E. A., lacking leadership, were rapidly reverting to conditions prevailing before the February visit. They went so far as to claim that the Paris Agreement of June 14th was binding, even if no additional signatures were obtained, and that the three American signatories could therefore retain the whole American quota, with no more than a 10% to 15% responsibility for the remaining American manufacturers."

"Les négociations de New-York furent difficiles. Mr. Elliot dut mettre Mr. Todd en possession d'une lettre très énergique précisant sous quelles conditions les Groupes européens traitaient (voir annexe 4). Mr. Todd n'épargna pas ses efforts et contrairement à toute attente, il réussit à obtenir, le 18 octobre, l' accord de toutes les Sociétés intéressées, seuf pour les tôles :

"Contrary to recent experience, a spirit of helpfulness and determination to overcome obstacles was shown by all present and agreement was, in fact, eventually reached in such a way as to enable signatures to be obtained for all

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