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plantes des pieds fussent tournées vers le ciel ; puis un troisième s'avance avec une baguette, et frappe sur la plante des pieds de Monsieur Jourdain, disant en musique uno, doué, trẻ, quatro, cinqué, sei, etc. Cela fait, on défait les pieds de Monsieur Jourdain et on l'assit sur un fauteuil, puis on salue le turban et on le lui remet sur la tête, puis on lui fait encore deux révérences, et ainsi finit la cérémonie de la bastonnade. Il trouve aussi que le Mufti ne devroit pas frapper sur le livre. Il trouve tout le reste fort bien, mais la langue que l'on y parle n'est du tout point turque ni arabe, et ils n'y entendoient rien, excepté eïvallah. Il fut aussi fort charmé du petit ballet que l'on dansa à la fin de la comédie, et surtout des demoiselles habillées à l'espagnole. »

Le Moliériste, numéro de septembre 1884, p. 184-187 article de M. René de Semallé, sur l'intention qu'aurait eue Molière de parodier dans la Cérémonie turque les cérémonies de la consécration des évêques (voyez la Notice, tome VIII, p. 22-24). La Semaine dramatique, dans le Journal des Débats des 2 et 23 mars 1885: articles de M. J.-J. Weiss sur la Cérémonie turque. Molière et le cérémonial turc à la cour de Louis XIV, article de M. Albert Vandal dans la Revue d'art dramatique du 15 juillet 1888, tome XI, p. 65-80.

Pour certains jeux de la scène du Maître de danse (11de de l'acte I), voyez au volume du Deuxième Centenaire mentionné plus loin, p. 236, 3e alinéa.

Conférence faite par M. Albert Chabrier, le 10 janvier 1889, avant la représentation du Bourgeois gentilhomme: au tome Ier, p. 75 et suivantes, du volume mentionné plus haut, p. 127, 7o alinéa. Le Bourgeois gentilhomme, comédie de Molière... mise en vers par M*** (de Montbrun1), avec des divertissements par M. Hullin; représenté sur le théâtre de l'Odéon le 12 février 1814. (Histoire... de Molière, par Taschereau, 3e éd., Bibliographie, p. 297.) La Testa riscaldata, opéra bouffe de Paër, traduit du Bourgeois gentilhomme et représenté à Parme en 1797 (d'après CastilBlaze, au tome II, p. 39, de Molière musicien).

Sur le singulier arrangement musical qui fut entendu dans une représentation du Bourgeois gentilhomme donnée à l'Opéra en janvier 1852, voyez une lettre de M. Weckerlin adressée à M. Sarcey et publiée dans le Temps du 24 février 1890.

Psyché: voyez ci-après le numéro 33.

1. Pseudonyme, paraît-il, de François ou Hyacinthe Decomberousse.

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I

Le Phormion de Térence a en partie servi de modèle à Molière (Notice, tome VIII, p. 389 et 390). — Quelques souvenirs des Bacchides et de l'Épidique de Plaute ont été relevés tome VIII, p. 473, note 1, et p. 476, note 3. Tout au début de sa comédie, Molière a pour la seconde fois imité le dialogue d'exposition de la Sœur de Rotrou (16451) : voyez la scène i de l'acte II de Mélicerte, tome VI, p. 171, et la citation faite là en note; il a, scène i de l'acte II, p. 418, emprunté un trait à la dernière scène de l'acte Ier de la même comédie de Rotrou. Sur la scène du sac (la nde de l'acte III), dont l'idée a été prise soit des Farces tabariniques (comme on pourrait l'induire d'un passage célèbre de l'Art poétique de Boileau, chant III, vers 393-400), soit des Facétieuses nuits de Straparole, et dont une première ébauche se trouvait peut-être dans une ancienne farce, attribuée par conjecture à Molière et intitulée Gorgibus dans le sac, voyez la Notice, p. 390 et suivantes2. Molière a tiré bon parti dans la scène vii de l'acte II de sa comédie (scène de la Galère) et dans la scène de l'acte III (récit de Zerbinette) de deux scènes du Pédant joué, farce de Cyrano de Bergerac, composée probablement en 1645, imprimée in-quarto, chez Ch. de Sercy, en 1654 nous avons donné en appendice, tome VIII, p. 519 et suivantes, les scènes de Cyrano (la ive de l'acte II et la nde de l'acte III). Sur une ressemblance qu'on a indiquée entre le début de la scène de la galère et certaines scènes italiennes, voyez la Notice, p. 398 et note 3.

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Lettre en vers à Monsieur, de Robinet, datée du 30 mai 1671.

Nouvelles remarques sur tous les ouvrages du sieur D*** (par Pradon). La Haye, Jean Strik, 1685 : I volume petit in-4°. Page 36 (citée à la Notice, p. 394).

Joguenet ou les Vieillards dupés, contrefaçon des Fourberies de Scapin. Paul Lacroix l'a, d'après un ancien manuscrit, fait connaître, dans la Revue des provinces du 15 janvier 1865. Il l'a fait imprimer en 1868, à Genève, dans sa Collection moliéresque, n'en ayant d'ailleurs fourni, comme il le reconnaît lui

1. Imprimée in-quarto en 1646 (Achevé du 3 septembre).

2. Sur une correction proposée pour le vers 399 du chant III de l'Art poétique, voyez la Notice, p. 401.

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3. Un Manuscrit du souffleur de la troupe de Molière, lettre à M. Édouard Fournier, p. 112-119, suivie, p 120-131, de l'acte III de ce Joguenet.

même1, qu'une copie <«<fautive et incomplète ». La Revue critique d'histoire et de littérature du 25 juillet 1868 contient, p. 58-61, sur cette publication, un article auquel M. C. Galusky répondit, le 5 septembre suivant, dans la même Revue, p. 157-160. Voyez, p. 393 de notre tome VIII, la Notice des Fourberies de Scapin.

Le Phormion de Térence et les Fourberies de Scapin de Molière, étude de M. le docteur C. Humbert, écrite en français et insérée dans le Programme de l'école réelle d'Elberfeld. Imprimerie de Sam. Lucas, août 1859: in-4°.

Les Fourberies de Scapin, articles de M. Édouard Thierry insérés au Moliériste de décembre 1885 et de janvier 1886.

33.-Psyché.

La vraie source de l'histoire de Psyché et de l'Amour est, comme on sait, aux livres IV-VI des Métamorphoses d'Apulée. Un Ballet royal de Psyché, ouvrage de Bensserade, avait été dansé à la Cour le 17 janvier 1656. Deux ans avant la tragédie-ballet avait paru le roman de la Fontaine intitulé les Amours de Psyché et de Cupidon: Paris, Claude Barbin, 1669, achevé d'imprimer du dernier jour de janvier; in-8°.

Gazette du 24 janvier 1671.

Lettres en vers à Monsieur, de Robinet, datées du 24 janvier, du 25 juillet, du 1er août, du 26 septembre, du 3 et du 24 octobre 1671, du 23 janvier et du 26 novembre 1672.

Idée des spectacles anciens et nouveaux (par l'abbé de Pure), 1668; in-12 pages 311 et suivantes, y est décrite la salle du palais des Tuileries où la tragédie-ballet fut d'abord représentée (M. Marty-Laveaux a reproduit cette description dans sa Notice de Psyché, au tome VII du Corneille, p. 280-282).

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Le livret de l'opéra de Psyché (voyez plus haut, p. 43, 4o alinéa) parut in-quarto, sans doute dès le 19 avril 1678 : Psyché, tragédie. Représentée par l'Académie royale de musique. On la vend à Paris, à l'entrée de la porte de l'Académie royale de musique, au Palais-Royal, rue Saint-Honoré. Imprimé aux dépens de ladite Académie. Par René Baudry, imprimeur ordi1. Note au numéro 233 de sa Bibliographie moliéresque, dont on peut voir encore les numéros 232 et 1732.

naire du Roi et de ladite Académie; 1678 » : in-4°. La partition ne fut publiée que quarante-deux ans plus tard : « Psyché, tragédie mise en musique par M. de Lully..., représentée par l'Académie royale de musique, en l'année 1678. Partition générale imprimée pour la première fois..., J.-B.-Christophe Ballard, 1720 » : in-folio.

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Psyché, opéra-comique en trois actes, représenté pour la première fois, au théâtre de l'Opéra-Comique, le 26 janvier 1857. Poème de MM. Jules Barbier et Michel Carré. Musique de M. Ambroise Thomas.... Partition piano et chant.... Paris, H. Lemoine, 1857 : in-8°.

Psyché, articles de M. Édouard Thierry insérés au Moliériste d'avril et de mai 1887.

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Extraits, datés du 24 octobre, du 5 et du 12 décembre 1671, de la correspondance de l'agent brandebourgeois Beck, publiés par M. le docteur W. Mangold dans le Musée Molière (Molière-Museum) du docteur Schweitzer, tome II, ve fascicule (avril 1883), p. 174 et 175 (cités tome VIII, p. 529, note 2, et p. 532, note 5). Gazette du 5 et du 12 décembre 1671, p. 1168 et 1191 (citée p. 532 et 533, et p. 534 et 535 du tome VIII).

Mémoires de Mademoiselle de Montpensier, édition Chéruel : tome IV, p. 311.

Lettre en vers de Robinet à Monsieur, datée du 20 février 1672. Notes de Brossette sur Boileau, au manuscrit français de la Bibliothèque nationale n° 15 275: folio 13 verso; et à l'appendice du volume de la Correspondance entre Boileau Despréaux et Brossette publié par Laverdet (1858), page 517.

Recherches sur le séjour de Molière dans l'Ouest de la France en 1648, par Benjamin Fillon. Fontenay-le-Comte, 1871: in-8°. Page 13: voyez la Notice, tome VIII, p. 530 et 531.

Sur ce dont le Sage, dans Turcaret (1709), et Voltaire, dans l'Enfant prodigue (1736), peuvent être redevables à la Comtesse d'Escarbagnas, voyez la Notice, tome VIII, p. 542-544.

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Les Visionnaires, comédie de Desmarets de Saint-Sorlin; Paris, 1637; in-4° le caractère d'Hespérie, l'une des visionnaires, a été donné à la Bélise des Femmes savantes : voyez tome IX, p. 27 et 28, p. 79 et note 2, p. 86 et note 1. Quelques détails ont été empruntés par Molière à l'Asinaire de Plaute (voyez tome IX, p. 74, note 1), au Fedele de Luigi Pasqualigo ou à la traduction qu'en a faite Larivey (voyez même tome, p. 98, note 3), au Roman bourgeois de Furetière (voyez même tome, p. 39).— Pour les rapprochements qui ont été faits avec la Femme silencieuse de Ben Jonson (1609), avec la comédie de Calderon intitulée On ne badine point avec l'amour (1637), avec la Comédie des Académistes de Saint-Évremond (1650), avec l'Académie des femmes de Chappuzeau (1661), voyez la Notice, tome IX, p. 38, p. 35-38, p. 43 et 44, p. 39-42.

Le Mercure galant (publié par Donneau de Visé), tome Ier, 1672, achevé d'imprimer le 25 mai: 1° lettre du 12 mars, p. 208 et suivantes; 2° lettre du 19 mars, p. 218 et 219. de juillet 1723, p. 129 et 130.

Le Mercure

Gazette du 24 septembre 1672 (passage cité tome IX, p. 32).

Lettre de Bussy au Père Rapin, du 11 avril 1673; dans l'édition de la Correspondance de Bussy donnée par M. L. Lalanne, au tome II, p. 241 et 242.

Menagiana: tome III, p. 23, avec une Addition de la Monnoye. OEuvres de Boileau Despréaux, édition de Brossette, 1716, tome Ier, p. 31 : fin de la Remarque sur le vers 60 de la satire ш.

La Ménagerie, dédiée « A S. A. R. Mademoiselle »; s. 1. n. d. (par l'abbé Cotin, vers 1659); in-12. Voyez tome IX, p. 18 et note 1.

M. Willems, dans la première de ses Annexes aux elzeviers, sous le numéro 1753, mentionne une réimpression hollandaise du libelle. Il avertit que le nom du libraire est imaginaire : l'emploi d'un certain fleuron démontre que le volume a été imprimé par Abraham Wolfgang, à Amsterdam :

La Ménagerie, par M. l'abbé Cotin, et quelques autres pièces curieuses. A La Haye, chez Pierre du Bois, au Palais, 1666: petit in-12, à la Sphère, de 65 pages et 3 feuillets blancs. — La Ménagerie n'occupe que les 37 premières pages; à la suite viennent le Chapelain décoiffé, « en deux façons », dit M. Willems, et une pièce fort libre intitulée Galanterie.

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