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Traductions portugaises.

« CASTILHO. Theatro de Molière. Sexta e ultima tentativa: O DOENTE DE SCISMA, comedia em 3 actos, trasladada de prosa a verso; reprensentada pela primeira vez no theatro do Gymnasio, no dia 7 de março de 1874. Obra posthuma. Por ordem e na typographia da Academia real das sciencias de Lisboa. 1878 » : I volume in-16.

Sur cet essai d'un Malade imaginaire versifié, et, pour emprunter les expressions du critique, « rajeuni, nationalisé », sur les autres adaptations qui ont été publiées précédemment (de 1869 à 1879), par M. le vicomte de Castilho, du Médecin malgré lui, de Tartuffe, de l'Avare, des Femmes savantes et du Misanthrope, voyez, dans la Revue du Monde latin, numéro du 25 décembre 1883, tome Ior, p. 453 et suivantes, un article de M. F.-J. de Santa-Anna Nery.

Au tome II, Ive fascicule, p. 176, du Musée Molière du docteur Schweitzer, est citée une traduction de l'École des femmes qui fut publiée, in-quarto, à Lisbonne en 1782.

Traductions russes.

« La Société des auteurs dramatiques de Moscou a décidé que les OEuvres complètes de Molière seraient traduites sous sa surveillance et publiées sous son patronage. »> (Note du Moliériste, au numéro de juin 1880, p. 96.)

Dans un intéressant article, publié par le Livre, no du 10 novembre 1884, sous ce titre : Les Influences françaises en Russie. Molière : ses traducteurs, ses imitateurs, ses critiques et ses interprètes en Russie, M. Mikhaïl Achkinasi a annoncé la publication très prochaine (qui s'est en effet achevée à SaintPétersbourg avant la fin de l'année 1884) d'une traduction de Molière comprenant vingt comédies, et précédée d'une biographie du poète, œuvre de M. Alexis Vesselovsky, le professeur de l'Université de Moscou, l'auteur de remarquables études sur Tartuffe, Dom Juan et le Misanthrope.

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« Au moment où nous traçons ces lignes, dit M. Achkinasi, p. 367, on annonce une grande édition des œuvres de Molière. Elle se composera de trois forts volumes in-8° de 500 pages. Le premier tome donnera la Biographie de Molière écrite par notre savant moliériste, M. Vesselovsky, et contiendra les huit pièces suivantes : l'Étourdi, le Dépit amoureux, les Précieuses ridicules, l'École des maris, l'École des femmes, la Critique de l'École des femmes, l'Impromptu de Versailles et le Mariage forcé. Le second tome renfermera Dom Juan, le Misanthrope, le Médecin malgré lui, le Tartuffe, l'Amphitryon et l'Avare. Le tome troisième donnera George Dandin, Pourceaugnac, le Bourgeois gentilhomme, Scapin, les Femmes savantes et le Malade imaginaire. Ces traductions sont faites par différents écrivains; les pièces en vers sont reproduites de même par quelques-uns de nos poètes en vogue: M. Minaev, qui s'est fait connaître également par des traductions de Victor Hugo et de Barbier; M. Kourotchkine, habile traducteur de Béranger, et M. Grigoriev. En définitive, la Russie aura élevé à Molière, en 1884, un monument littéraire qu'elle lui devait depuis longtemps. Molière a été aussi traduît en petit-russien, en arménien et dans la langue géorgienne.

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Une traduction du Médecin malgré lui due à la princesse Sophie Alexievna Romanoff fut représentée à Moscou en septembre 1678. Voyez, p. 340, le premier des articles que M. Pierre de Corvin (Nevsky) a publiés, du mois d'août 1888 au mois d'avril 1889, dans la Grande Revue, Paris et Saint-Pétersbourg, sous le titre de Le Théâtre en Russie depuis ses origines jusqu'à nos jours, étude historique et littéraire.

Sur une traduction des Fourberies de Scapin par Wasili Teploff, voyez le Moliériste d'avril et d'août 1882, p. 26 et 153; et sur le traducteur, voyez le même recueil, no de mai 1882, p. 61.

D'après le Moliériste de septembre 1880, p. 189, une nouvelle traduction russe de l'École des maris, par M. Grigorieff, venait de paraître à SaintPétersbourg.

M. Likhatchew a fait représenter avec succès, le 2 janvier 1889, sur le théâtre Alexandra de Saint-Pétersbourg, une traduction nouvelle, en vers libres, du Tartuffe voyez le Moliériste de février 1889, p. 352.

Traductions en turc.

Une traduction en turc du Misanthrope était en la possession d'Ernest Aniel, et a été par lui léguée à la Comédie-Française : voyez le Moliériste d'octobre 1884, p. 221.

Sur quelques imitations populaires de scènes de Molière, voyez l'article de M. Alphonse Thalasso au Moliériste de janvier 1888, p. 289 et suivantes : Molière en Turquie.

B.

OUVRAGES RELATIFS A MOLIÈRE.

I.

Écrits relatifs aux pièces détachées du théâtre de Molière et à quelques-unes des poésies.

L'Étourdi: voyez plus loin, p. 123, le numéro 6.

Dépit amoureux : voyez plus loin, p. 124, le numéro 7.

I. - Les Précieuses ridicules.

La Précieuse ou le Mystère de la ruelle. Dédiée à telle qui n'y pense pas1 (par l'abbé Michel de Pure, qui a signé la dédicace du nom de Gelasire). Paris, Pierre Lamy, ou Guillaume de Luyne, ou Charles de Sercy, 1656-1658 : 4 parties ou volumes petit in-8°.

Voyez la Notice, tome II, p. 22-25, et le Cours de littérature dramatique de Saint-Marc Girardin, tome V, p. 78 et suivantes.

Voyez aussi, sur la comédie de la Précieuse que l'abbé de Pure avait fait jouer par les Italiens en 1656, l'article de M. Jules Couet inséré au Moliériste d'août 1880 on trouve cité là un récit épisodique de la III' partie du roman (p. 473 et suivantes, particulièrement p. 494-499) qui peut donner quelque idée de l'un au moins des incidents de la comédie italienne.

La Muse historique de Loret, apostille à la lettre du 6 décembre 1659, et lettre du 30 octobre 1660 (citées dans notre tome II, p. 19 et 30).

1. Tel est le titre de la Ia partie (1656); celui de la IIa (achevée d'imprimer le 15 juin de la même année 1656), ainsi que celui de la III (achevée le 30 décembre uivant), est : la Précieuse ou les Mystères de la ruelle; la IV partie (achevée le mai 1658) est intitulée le Roman de la Précieuse ou les Mystères de la ruelle.

Récit en prose et en vers de la farce des PRÉCIEUSES (par Mlle des Jardins, qui porta plus tard le nom de Mme de Villedieu). Paris, Claude Barbin, 1660; in-12. Il est reproduit en appendice dans notre tome II, p. 118 et suivantes.

La Déroute des Précieuses, mascarade. Paris, Alexandre Lesselin, 1659: in-4°. A été réimprimée, avec une notice, par M. Victor Fournel, au tome II des Contemporains de Molière, p. 499 et suivantes.

Molière et Madeleine Béjart, deux portraits peints par Abraham Bosse, article de M. Alexis Martin (avec deux fac-simile), au Moliériste de novembre 1882, p. 22 et suivantes.

Il s'agit de portraits représentant Molière en Mascarille et Madeleine Béjart en Madelon des Précieuses ridicules. Ainsi se trouve bien confirmée l'une des attributions de rôle faites dans le Moliériste d'avril 1882 (p. 30); tout à fait vraisemblable est aussi l'attribution du rôle de Cathos à Catherine de Brie, et celle du rôle de Marotte à Marie Ragueneau, la future femme de la Grange.

La Cocue imaginaire (par F. Doneau : ci-après, p. 121, au no 2), 1660. Voyez le passage de l'avis Au lecteur cité tome II, p. 20. Lettre de Thomas Corneille mal datée du 1er décembre 1659; au tome II, p. 751, colonne 1, du Corneille de l'édition grand in-octavo de Firmin Didot (1837), d'après le manuscrit français n° 12 763 de la Bibliothèque nationale. Passage cité tome II, p. 25, et plus complètement à la Notice biographique, p. 219 et 220, où la date, certainement postérieure à la reprise des Précieuses du 2 décembre, est discutée (note 2 de la page 219). Les Véritables Précieuses, comédie (en un acte, en prose, par Antoine Baudeau de Somaize); Jean Ribou, 1660; petit in-12. La première édition fut achevée d'imprimer le 7 janvier, et la seconde le 6 septembre; celle-ci est augmentée d'un Dialogue de deux Précieuses sur les affaires de leur communauté.

Les Précieuses ridicules, comédie représentée au Petit-Bourbon. Nouvellement mises en vers (par le même Somaize). Jean Ribou, 1660 (achevé d'imprimer du 12 avril). Seconde édition, Jean Ribou, 1661 (achevé d'imprimer du 12 mars); petit in-12. Voyez notre tome II, p. 48, note 3.

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Le Grand Dictionnaire des Précieuses ou la Clef de la langue des ruelles (par le même Somaize). Jean Ribou, 1660 (achevé d'imprimer du 12 avril); in-12.-Seconde édition, revue, corrigée, et augmentée de quantité de mots. Estienne Loyson (associé au

privilège de Jean Ribou), 1660 (achevé d'imprimer du 20 octobre); in-12.

Le Procès des Précieuses, en vers burlesques, comédie (par le même Somaize). Estienne Loyson (ou Jean Guignard), 1660 (achevé d'imprimer du 12 juillet); in-12.

Le Grand Dictionnaire des Précieuses, historique, poétique, géographique, cosmographique, chronologique et armoirique, où l'on verra leur antiquité, coutumes..., comme aussi les noms de ceux et de celles qui ont jusqu'ici inventé des mots précieux (le titre courant est le Grand Dictionnaire historique des Précieuses). Dédié à Mgr le duc de Guise par le sieur de Somaize, secrétaire de Mme la connétable Colonna (Marie de Mancini, mariée depuis deux mois). Paris, Jean Ribou, 1661 (achevé d'imprimer du 28 juin); 2 volumes in-8°: une Clef, paginée à part, a été jointe

au second.

M. Livet a reproduit, en 1856, dans la Bibliothèque elzévirienne de P. Jannet, les deux Dictionnaires, les Véritables précieuses et le Procès des Précieuses de Somaize, et accompagné ce recueil d'une Préface, de notes, et d'une Clef historique et anecdotique. Des Précieuses ridicules mises en vers, il n'a naturellement donné que la dédicace à Mlle Marie de Mancini et la Préface.

Le Songe du Rêveur (opuscule en vers). Guillaume de Luyne, 1660; in-12 voyez notre tome IX, p. 569-571.

Nouvelles nouvelles, divisées en trois parties, par Monsieur de******; Paris, Pierre Bienfaict, 1663 (privilège du dernier février 1662; achevé d'imprimer du 9 février 1663); 3 volumes in-12: voyez la IIIe partie, p. 223 et 224.

Sur ce livre, attribué, dans nos deux premiers volumes, au comédien de Villiers, mais qui appartient sans doute possible à Jean Donneau de Visé, voyez tome III, p. 112, note 1, et la Notice biographique, p. 220, note I.

Menagiana, 1re édition, 1693. Page 278 (passage cité tome II, p. 14).
Segraisiana, 1721. Page 212 (passage cité tome II, p. 15 et 16).
La Société précieuse au dix-septième siècle, article de M. Ferdinand
Brunetière, inséré au numéro du 15 avril 1882 de la Revue des
Deux Mondes, puis au tome II des Études critiques de l'auteur
sur l'histoire de la littérature française.

A propos des Précieuses ridicules, par M. Henri Dalimier. Saint-Lô, 1890: brochure in-12.

D'après la Bibliographie moliéresque (no 1692), la comédie des Précieuses ridicules mise en opéra-comique par P. L. Moline,

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