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fait en feutre, en étoffe de laine, de coton ou de fil, ou bien enfin consiste en une plaque de métal percée de trous capillaires.

e, f, g, h, Tuyau garni d'un robinet conduisant les liquides du fond des cuves a, b, c, d aux parties supérieures des mêmes cuves b, c, d, a.

i, Tuyau de la colonne d'eau faisant opérer la compression.

k, Tuyau communiquant avec le précédent; ils alimentent chaque cuve. 1. Robinets placés au fond des cuves, et communiquant avec un même tuyau n, par lequel sortent les liquides filtrés.

172,

Robinets pour vider les cuves.

e, Vis et écrous qui, à l'aide de la barre p, servent à fermer hermétiquement les couvercles q.

r, Trou d'évaporation pour l'air; il est fermé par un bouchon à écrou. Les trois robinets k, qui appartiennent aux cuves b, c, d, étant fermés, on refoule dans le tuyau i l'eau qui vient se rendre dans la partie supérieure de la cuve a par un des tuyaux k, le seul ouvert présentement; l'eau, ayant été filtrée une fois, passe dans la cuve b par le tuyau e, qui va du fond de la cuve a à la partie supérieure de la cuve b; l'eau reçoit une seconde filtration et passe de là dans la cuve c par le tuyau f, disposé comme le tuyau e, et enfin dans la cuve d, d'où on la soutire par le robinet / ou celui m, placés tous les deux au fond de la cuve.

3510.

4 mai 1827.

BREVET D'INVENTION DE DIX ANS,

Au sieur HAVARD, fondeur et fontainier, à Paris,

Pour un appareil inodore pour les siéges d'aisance.

Description générale.

Cet appareil se compose d'une enveloppe en fonte, appelée communément la culotte, formée par un fond et un couvercle joints ensemble par quatre boulons et leurs écrous en cuivre; cette enveloppe renferme le mécanisme de

l'appareil; elle est percée de deux ouvertures, l'une dans la partie qui forme le couvercle, afin de recevoir une cuvette en faïence ou porcelaine, qui ne diffère des cuvettes ordinaires que par quelques dispositions particulières d'ajustement; l'autre, opposée à celle-ci, dans la partie de la culotte qui est disposée pour s'emboiter dans les tuyaux employés ordinairement dans la construction des fosses d'aisance.

A côté de l'ouverture supérieure, celle pour recevoir la cuvette, se trouve une partie carrée, en élévation, faisant corps avec le couvercle, et semblable à une cheminée; cette partie est terminée par deux ouvertures : l'une pour le passage d'une tige à anneau qui monte et qui descend à volonté; l'autre pour celui d'un tuyau, garni d'un tampon, auquel est embranché d'équerre un autre tuyau qui porte l'eau dans la cuvette; l'eau ne trouve passage qu'autant que le tampon est soulevé par la tige qui fait ouvrir et fermer la valve bouchant l'orifice de la cuvette. Pour faire jouer le mécanisme de cet appareil on soulève la tige à anneau, et cette tige, au moyen d'une bascule dentée qui s'engrene avec elle, fait ouvrir et fermer la valve. Pendant le même temps, un mentonnet, qui fait corps avec cette même tige, soulève le tampon logé dans la partie en équerre avec le conduit d'eau, et donne passage à l'eau pour se répandre dans la cuvette; enfin on laisse retomber la tige à anneau, et le tampon ainsi que la valve reprennent chacun leur place, c'est-à-dire viennent fermer toute communication avec l'extérieur.

Cet appareil a tout son mécanisme renfermé dans l'enveloppe en fonte que l'on nomme ici la culotte, il peut être adapté sans aucun embarras à tous les siéges d'aisance; pour cela, le tuyau de conduite porte une bride en cuivre qui sert à se raccorder avec le tuyau du réservoir qu'on peut avoir à sa disposition.

Par l'examen des figures, on reconnaîtra facilement avec quelle solidité toutes les parties de l'appareil sont combinées entre elles, ce qui rend cet appareil susceptible d'une durée égale à celle des parties les plus solides des constructions auxquelles on pourra l'adapter.

Explication des figures.

Pl. 5, fig. 1, Coupe verticale de l'appareil.

Fig. 2o, 3o et 4°, Pièces détachées du mécanisme.

a, fig. 1 et 5, Tuyau coudé en cuivre portant une bride qui, au moyen de deux vis à écrou en cuivre, se raccorde avec le tuyau du réservoir qui doit fournir de l'eau; ce tuyau porte, à la partie opposée à la bride, un taraudage inférieur qui sert à le visser par la pièce e dont on parlera plus bas.

b, Vis et écrous en cuivre servant pour le raccord du tuyau a et pour fixer ensemble les deux parties séparées de l'enveloppe de plomb renfermant tout le mécanisme de l'appareil; ces vis, dont une est représentée en particulier par la fig. 4o, sont au nombre de six; deux d'entre elles, celles de la bride du tuyau a, sont un peu plus longues que les autres.

c, Rondelles de cuir qui se placent entre le tuyau a et la pièce e, assemblées au moyen de leur taraudage; cette rondelle est destinée à empêcher le filtrage de l'eau.

Fig. 5, Tampon logé dans la pièce e servant à ouvrir le passage à l'eau qui arrive par le tuyau a, quand il est soulevé par le mentonnet ou taquet de la tige.

e, fig. 7o, Pièce de raccord que l'on peut appeler la cage du tampon ou le porte-tampon; elle forme un T avec l'extrémité d'un tuyau non représenté ici, et qui fait communiquer l'eau avec l'intérieur de la cuvette: cette pièce, comme nous l'avons dit, est fixée avec le tuyau par son taraudage supérieur; sa partie inférieure est adaptée au couvercle de l'enveloppe de plomb, au moyen de sa partie taraudée, sur laquelle se visse l'écrou g placé dans l'intérieur de cette enveloppe.

Quand le tampon d logé dans son intérieur se trouve soulevé, ce qui arrive quand on fait monter la tige n, l'eau qui arrive par le tuyau a se répand dans la cuvette, au moyen de l'extrémité de ce tuyau non indiqué.

f, Rondelle de cuir placée entre la pièce e et le couvercle de l'enveloppe auquel elle est adaptée, afin de boucher toute issue.

g, Ecrou qui sert à fixer la pièce e au couvercle de la culotte ou enveloppe. La fig. 6 le représente séparément; on peut en voir le diamètre et l'épaisseur.

h, Coulisseau adapté dans l'enveloppe de plomb à la hauteur du point de jonction des deux parties qui la composent; mais, comme on l'a dit, par la vis b ce coulisseau sert à maintenir la tige à crémaillère n dans son mouvement rectiligne vertical.

i, fig. 1 et 2o, Armature de la valve j, composée d'une cuiller cintrée suivant la courbe de la valve et de deux tourillons qui pivotent dans les deux supports / adaptés au couvercle de l'envoloppe x, y.

k

j, Valve en cuivre rouge étamé servant à boucher l'orifice de la cuvette v qui plonge dans sa partie concave; elle est constamment remplie de l'eau amenée dans la cuvette par ce tuyau non représenté; cette valve est fixée à son armature au moyen de deux vis ou rivets.

La fig. 2o représente en plan la valve avec l'armature i.

k, Deux supports servant à recevoir les tourillons de l'armature de la

valve j; ces supports sont fixés au couvercle de l'enveloppe x, y, au moyen de leur taraudage, sur lequel se visse l'écrou 1.

m, Tube en cuivre qui termine la partie du couvercle de l'enveloppe et qui ressemble à une cheminée; ce tube sert de conducteur à la tige à crémaillère n; il porte à sa partie supérieure une plaque q, qui effleure la superficie du système total de siéges inodores, et à sa partie inférieure un épaulement sur lequel il repose, en laissant entrer dans l'intérieur de l'enveloppe sa partie taraudée, sur laquelle se visse l'écrou p, qui sert à la maintenir.

n, Tige portant une boucle o qui sert à la saisir, un taquet ou mentonnet, et enfin une partie dentée z servant, quand elle est soulevée, à imprimer ce même mouvement au tampon d et à faire mouvoir la valve j, comme on le verra plus loin.

o, Boucle pour saisir la tige n.

P1 Écrou servant à fixer le tube ou conduit m au-dessus de la partie du couvercle semblable à une cheminée.

q, Plaque en cuivre dépendante du conduit m; on en a expliqué l'usage. r, Écrou fixé à la partie supérieure de la tige n, et formant un épaulement qui sert d'arrêt lorsqu'on laisse tomber cette tige.

s, Cuir placé entre l'écrou r et la plaque q.

1, Pièce en cuivre adaptée au moyen d'un taraudage et d'un écrou à l'armature i de la valve j; cette pièce forme bascule; elle est dentée, et la crémaillère z, qui s'engrène avec cette partie, fait opérer à la valve j un quart de conversion pour ouvrir et fermer l'orifice de la cuvette v.

", Cuvette en faïence ou en porcelaine.

x, Partie supérieure.

, Partie inférieure de l'enveloppe formant couvercle.

Ces deux parties sont assemblées au moyen de quatre vis et de leurs écrous.

3511.

18 mai 1827.

BREVET D'INVENTION DE DIX ANS,

Aux sieurs LEMONNIER (Armand), mécanicien, et MAITRE (Joseph), demeurant, l'un à Châtillon-sur-Seine, l'autre à Villotte, département de la Côte-d'Or,

Pour une machine à faire et perforer les bandes à roues dites embattages, et les cercles de roues et autres de différentes dimensions.

Description.

Une des figures de la Pl. 5o représente cette machine vue de face.

a, Colonnes ou montants de châssis recevant les coussinets sur lesquels roulent les arbres des cylindres.

b, Cylindre inférieur cannelé, et portant les poinçons destinés à perforer les bandes ou cercles des roues qui roulent dans les cannelures.

c, Poinçons.

d, Axe du eylindre supérieur.

e, Roue dentée fixée à l'extrémité de cet axe.

f, Cylindre supérieur.

g, Axe du cylindre b; à son extrémité est fixée une roue dentée h, qui s'engrène avec la roue e du cylindre supérieur.

i, Manivelle adaptée à l'extrémité de l'axe g du cylindre inférieur; cette manivelle donne le mouvement de va-et-vient au moyen de la bascule n adaptée à son extrémité, et qui reçoit son mouvement du moteur principal. k, Vis et écrous fixant le châssis a sur des pièces sommières fortement

scellées en terre.

7, Vis tournant dans des chapeaux de même métal que les colonnes et faisant corps avec elles; ces vis servent à presser ou éloigner à volonté les arbres

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