die, mais jamais deux maladies ou deux espèces de maladies différentes.

D'un autre côté, il faut bien faire attention de ne pas attribuer non plus à des espèces différentes les résultats différents que l'on obtient de la cautérisation. Cette différence dans les résultats de la cautérisation dépend du temps écoulé depuis l'inoculation et nullement d'une différence dans la nature du mal. Il résulte, en effet, des expériences que j'ai faites sur la rapidité de l'absorption des matières virulentes et sur la durée de la période d'incubation des phénomènes généraux d'intoxication, que l'on a moins de chances de réussir à arrêter la marche des symptômes généraux qu'on aura plus tardé à détruire par la cautérisation les tissus malades. Aussi suis-je porté à croire avec M. Robert qu'il est beaucoup plus prudent de commencer dans tous les cas par cautériser. Je ferais pour ma part le contraire de ce que propose M. Nélaton je cautériserais d'abord, sauf à appliquer ensuite les feuilles de noyer si la maladie ne paraissait pas suffisamment enrayée. Je sais bien qu'à cette manière de procéder l'expérimentation perdrait quelque chose en certitude; mais je croirais ma responsabilité beaucoup moins assurée en agissant ainsi. Libre ensuite, si l'on tient à avoir des résultats positifs, à expérimenter directement in anima vili.

LECTURES.

Étude des variations que subit l'absorption des médicaments, suivant la nature des maladies, suivant l'âge et suivant le sexe des malades, par M. BRIQUET.

Ce mémoire, qui fait suite à un travail précédent du même auteur sur le même sujet, est résumé dans les conclusions suivantes :

1° L'état apyrétique est notablement plus favorable à l'absorption des médicaments que l'état pyrétique.

2° L'état typhoïde favorise cette absorption moins que les autres états phlegmasiques; cependant elle y est, dans le tube T. XXII. N 24.

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digestif, plus énergique qu'on ne l'avait supposé jusqu'à présent, puisqu'elle n'est que d'un dixième à peu près inférieure à celle qui se produit dans l'état pyrétique.

3 Dans le diabète, l'absorption des médicaments dans l'intestin paraît être très faible.

4 On peut constater si, dans certaines maladies, les états de tolérance ou d'intolérance aux médicaments tiennent à une susceptibilité particulière, ou à des variations dans l'absorption; ainsi, dans l'état hystérique, la tolérance pour l'opium ne tient nullement à un défaut d'absorption : elle est le résultat d'une susceptibilité spéciale.

5o La rapidité avec laquelle les substances médicamenteuses du genre des alcaloides du quinquina sont éliminées, est dans un rapport direct avec la quantité des urines rendues. Cette rapidité est la mesure exacte du temps que l'économie met à se débarrasser de la plus grande partie des substances fixes ingérées à titre de médicament.

6° L'absorption des médicaments analogues aux alcalis du quinquina est plus active chez les jeunes gens que chez les adultes dans une proportion considérable; chez les vieillards elle est encore notablement moins active que chez l'adulte. 7° Elle est moins active chez la femme que chez l'homme, dans la proportion d'un sixième à un huitième.

8° En déduisant d'un effet médicamenteux donné la portion qui est due à la quantité absorbée du médicament, le reste donne la mesure de la susceptibilité à être influencé par les médicaments. (Commission déjà nommée.)

La séance est levée à cinq heures.

OUVRAGES OFFERTS A L'ACADÉMIE.

1. De la cure radicale de la tumeur et de la fistule du sac lacrymal. 2e édition, par M. le docteur Alexandre Magne.

2. Esquisse sur les vicissitudes de l'instruction générale et médicale en Espagne, par M. le docteur Calvo-y-Martin.

3. Medicisniche topographie der Koniglischen freistadt, etc., par M. le docteur Carl. Tormay.

4. Bevolkerung der Stædte Buda-Pest und ihre Bewegung in Jahre, 1854-1855, par le même.

5. Beitrag zur statistik der cholera epidemie in der Stadt Pest und ihrer næchsten umgebung im Jahre, 1854-1855, par le même.

6. Recueil de mémoires de médecine, de chirurgie et de pharmacie militaires. 2o série, XIXe volume.

7. Mémoires de l'Académie de Stanislas, 1856.

8. Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses de la 22o et de la 23° années, 1855-1856.

9. Revue des spécialités et des innovations médicales et chirurgicales, par M. le docteur Vincent Duval, tome 1o, n. 40.

10. Répertoire de pharmacie. Septembre.

11. Bulletin des sciences médicales, publié par la Société médicochirurgicale de Bologne. Juillet.

12. L'Abeille médicale, n. 37.

13. Gazette hebdomadaire de médecine et de chirurgie, t. IV, n. 39. 14. Gazette médicale de Paris, n. 39.

15. La France médicale et pharmaceutique, n. 39.

16. Le Moniteur des hôpitaux, n. 115 à 117.

17. L'Union médicale, n. 115 à 117.

18. Gazette des hôpitaux, n. 112 à 114.

19. Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, t. XLV, n. 12.

FIN DU TOME VINGT-DEUXIÈME.

DES AUTEURS.

ADELON. Sur l'anesthésie, 1086. |BAUMÈS. Mémoire sur les dia-
ALBERT père. Relation d'épidé- thèses, 422.

mie, 202. Sur les eaux aux BAYARD. Lettre sur la vaccine,

jambes, 500.

Sur la vaccine, 216.

556.
ALQUIE (de Montpellier). Nou-
veau procédé d'autoplastie fa-
ciale, 677.

BERARD et COLIN. Sur l'extirpa-
tion du pancréas, 1049.

pement. Présentation d'une BERCHON. Sur l'anesthésie, 925.

crétine, 833. De la cause BERNIER. Relation d'épidémie,
anatomique de quelques hémi- 1099.

plégies, 926. Présentation BERTHE. Sur la codéine, 81, 141,

d'un pellagreux, 1003.

BARRESWIL. Note sur la liqueur
cupro-potassique, 907.
BARTH (A.). Procédé pour guérir