Page images
PDF
EPUB
[blocks in formation]

MM.

LAVINI, à Turin.
LEPAGE, à Gisors.
LEROY, à Bruxelles.
MARCHAND, à Fécamp.
MARTIUS, à Erlangen.
MORIDE, à Nantes.
MORIN, à Rouen.
MORSON, à Londres.
MOUCHON, à Lyon.
PESCHIER, à Genève.

PETROZ (H.), à Paris.
RIGHINI, à Oleggio.

SEGALAS, à Paris.

TILLOY, à Dijon.

TREVET (G.), à Villers-Cotterets.

Conseil du Journal: M LACOIN, avocat à la Cour d'appel de Paris.

Le JOURNAL DE CHIMIE MÉDICALE, DE PHARMACIE et de ToxiCOLOGIE paraît une fois par mois, par cahiers de quatre feuilles d'impression, de manière à former par an un volume de près de 800 pages. On y joint des planches toutes les fois que le sujet l'exige. Le prix de l'abonnement est fixé, pour l'année, à 12 fr. 50 c. pour toute Ja France, et pour l'étranger, suivant les conventions postales.

Toute demande d'abonnement doit être accompagnée d'un mandat sur la poste, au nom de M. LABÉ, éditeur du Journal.

On peut également, et sans augmentation de prix, s'abonner: 1° par l'intermédiaire de tous les libraires de province, qui en transmettent l'ordre à leur correspondant de Paris; 2° par l'intermédiaire des droguistes; 3° dans toutes les villes, aux bureaux des Messageries impériales et Messageries générales Laffitte et Caillard.

On est prié d'affranchir les lettres et l'argent, ainsi que les Mémoires destinés à être insérés dans le Journal. Les Mémoires doivent être adressés, ainsi que les réclamations relatives à l'abonnement, francs de port, à M. CHEVALLIER, chimiste, membre du Conseil de Salubrité, quai Saint-Michel, no 25.

DE

CHIMIE MÉDICALE,

DE PHARMACIE, de toxicOLOGIE,

ET

REVUE

DES

NOUVELLES SCIENTIFIQUES

NATIONALES ET ÉTRANGÈRES,

PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DE

M. A. CHEVALLIER,

Pharmacien-Chimiste, membre de l'Académie impériale de médecine, du
Conseil de salubrité, Professeur à l'Ecole de pharmacie.

[merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small]

JOURNAL

DE CHIMIE MÉDICALE,

DE PHARMACIE ET DE TOXICOLOGIE.

CHIMIE.

SUR DE NOUVELLES PROPRIÉTÉS DU CHARBON FRAICHEMENT

CALCINE;

Par M. MORide.

On connaît le pouvoir désoxydant du charbon de bois employé à l'état sec sous l'influence d'une température élevée; mais on ne sait pas qu'on l'ait jamais signalé comme réducteur de métaux au sein de liqueurs neutres, alcalines ou acides; enfin, qu'on ait remarqué quê, mis en contact avec un acide dilué et alcoolisé, le charbon de bois fraîchement rougi ait provoqué la formation d'éthers. C'est pour ces découvertes, que M. Moride a faites depuis un mois et dont il poursuit les conséquences, qu'il vient aujourd'hui déposer, sous ce pli cacheté, les premiers résultats obtenus. Le coke, le charbon de lignites, le charbon de matières animales, le charbon d'os, ne produisent nullement les effets dont il va parler :

1° Si l'on prend un charbon de bois incandescent et qu'on le plonge directement, ou après l'avoir éteint au moyen de l'eau

98564

froide, dans une solution acide de sulfate de cuivre, le métal se dépose progressivement sur le charbon jusqu'à l'en recouvrir entièrement. Dans les liqueurs neutres ou alcalines, la réaction s'effectue moins bien. Dans la liqueur Bareswil, par exemple, le cuivre déposé sur le charbon revêt une couleur irisée de la plus grande beauté. Qu'on emploie l'acide azotique, l'acide chlorhydrique, ou l'acide sulfurique pour acidifier les solutions, l'effet est le même que ci-dessus, seulement il est plus tranché avec l'acide sulfurique.

2° M. Moride a fait la remarque qu'on décompose moins facilement les sels métalliques à acide organiques que ceux qui contiennent des acides minéraux.

3o Que les solutions d'argent dans l'acide nitrique, soit à l'état neutre, soit à l'état acide, le chlorure d'argent dissous dans l'ammoniaque, sont facilement décomposés par le charbon de bois fraîchement calciné. L'argent alors ne tarde pas à recouvrir le charbon sous un charmant aspect; il semble même cristallisé quelquefois.

4° Qu'on peut, par ce moyen encore, précipitér le cuivre des solutions ammoniacales; mais si dans ces solutions il existe des sels d'argent, l'argent est le premier réduit,

5° Qu'enfin, le charbon de bois incandescent, plongé dans une solution de Fowler, acidifiée par l'acide sulfurique, produit un éther très agréable, que M. Moride se propose d'étudier. Il est facile de faire ainsi, en variant les acides, des éthers nitrique, acétique, sulfurique, etc.

6° Que le zinc, le fer, le platine, le plomb, le mercure, peuvent être précipités par le charbon, mais ils se dissolvent aussitôt dans les liqueurs acides, ce qui n'est pas pour l'argent, et ce qui n'arrive pour le cuivre, que vingt-quatre heures après l'opération.

« PreviousContinue »