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LISTE DES COLLABORATEURS.

MM. J. H. BORMANS, professeur à l'Université de Liége.
R. CHALON, président des bibliophiles belges, à Bruxelles.
E. COOMANS, avocat, à Gand.

N. Cornelissen, membre de l'académie de Bruxelles, à Gand.
P. DE DECKER, directeur de la Revue de Bruxelles, à Gand.
H. DU TRIEU, avocat, à Malines.

J. J. DE SMET, membre de la Commission royale d'histoire, à Gand.
O. DELEPIERRE, archiviste de la Flandre occidentale, à Bruges.
FL. FROCHEUR, homme de lettres, à Bruxelles.

L. P. GACHARD, archiviste-général du royaume, à Bruxelles.

J. GAUTHIER, propriétaire, à Bruxelles.

V. GOETHALS, conservateur de la Biblioth. de la ville de Bruxelles.
H. HELBIG, à Liége.

FR. HENNEBERT, archiviste de la ville de Tournai.

F. HENAUX, homme de lettres, à Liége.

J. KETELE, avocat, à Audenarde.

E. LAVALLEYE, professeur à l'Université de Liége.
J. J. LAMBIN, archiviste de la ville d'Ypres.

F. H MERTENS, bibliothécaire de la ville d'Anvers.
CH. MORREN, professeur à l'Université de Liége.
M. L. POLAIN, archiviste de la province de Liége.

C. PIOT, avocat, à Louvain.

J. E. G. ROULEZ, professeur à l'Université de Gand.

E. TANDEL, professeur à l'Université de Liége.

PR. VAN DUYSE, archiviste de la ville de Gand.

C. VERVIER, président de la Commission des Monuments, à Gand.
VAN DER MEERSCH, docteur en médecine, à Audenarde.

L. A. WARNKOENIG, professeur à l'Université de Fribourg (Bade).
J. F. WILLEMS, membre de la Commiss. royale d'histoire, à Gand.

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SUR LES

Monnoies frappées à Rummen,

PAR

JEAN II, SIRE DE WESEMAEL.

1415-1462.

Tous les numismates qui recueillent les monnoies du moyen-âge ont pu faire la remarque que le nombre des barons ou seigneurs subalternes, autres que les comtes et les ducs, qui, en Belgique, ont exercé le droit de battre monnoie, est comparativement beaucoup petit que celui, qui, en France et en Allemagne, a joui de ce privilége. Jusqu'ici on n'a pas songé à en rechercher la cause, ni à étudier une question intéressante, non-seulement pour la numismatique, mais encore pour l'histoire politique de notre pays. Les bornes de cette notice ne nous permettront pas d'examiner les motifs pour lesquels, dans quelquesunes de nos provinces, les seigneurs ont conservé certains droits régaliens (1), entre autres celui de frapper monnoie, tandis que dans d'autres, telles que la Flandre et le Brabant, ils en furent dépouillés à une époque très-reculée. En attendant que nous y revenions plus tard, nous allons

(1) On appelle droits régaliens ceux dont la possession constituait la souveraineté. Tantôt ils étaient attachés aux terres mêmes, et cela de temps immémorial, tantôt ils étaient exercés en vertu de priviléges et de concessions. On peut consulter sur cette question : Von Beust, Sciagraphia juris monetandi, Leipzig, 1745, in-4o, et Carrach, de Regali cudendi monetam, Hallæ, 1749, in-4°.

prouver que les monnoies frappées par le sire de Wesemael, n'ont pas été fabriquées au village de ce nom, comme on l'a cru jusqu'ici.

Le savant Heylen est le premier, qui, dans son intéressante dissertation sur les villes et autres endroits des PaysBas, qui avaient un hôtel de monnoies aux XIVe et XVe siècles (1), ait parlé de celle du seigneur de Wesemael. Deux chartes imprimées dans le recueil de Van Mieris (2), lui en avaient revelé l'existence. Dans la première, qui est une ordonnance de la comtesse Jacqueline, en date du 13 novembre 1418, on assigne la même valeur aux blancs de Jean de Wesemael qu'aux blancs de Bourgogne. Les uns et les autres y sont portés à 4 gros. L'autre pièce du 21 juillet 1421, émanée de Jean de Bavière, mambour de Hollande, porte défense de recevoir dans toute l'étendue de ce pays le florin de Namur et l'agnelet de Wesemael (die Namensche gulden noch Wesemaelsche Lammeken).

Heylen rapporte en outre qu'il avait trouvé la mention d'écus (schilden), de l'alloi de 14 172 carats, et de 69 au marc, et que les agnelets, dont nous venons de parler, étaient de 69 au marc. Ceci, dit-il, m'a été pleinement confirmé par un manuscrit de M Gérard, dans lequel il est dit encore que le même sire de Wesemael avait fait frapper des florins du Rhin (Rhynsche guldens) de 14 172 carats d'alloi et de 74 pièces au marc (3).

(1) Ce mémoire est intitulé: Antwoord van den H. Heylen op het vraegstuk: Aen te toonen de steden of andere plaetsen der Nederlanden in de welke de respectieve souvereynen geldspecien hebben doen slagen, geduerende de XIV en XV eeuwen. Brussel, 1787, in-4°. Voyez p. 11, 12, 126 et 127.

(2) Groot Charterboek der Graaven van Holland, IV, 505 et 644. (3) Il serait permis de douter que l'expression Rhynsche guldens ne s'applique pas aux monnaies des seigneurs de Wesemael. Heylen n'aurait-il pas confondu?

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