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latif à l'étude des doctrines morales en France au XVIe siècle, a décerné le prix à M. Albert Desjardins, agrégé de la faculté de Paris.

FACULTÉ DES LETTRES DE PARIS. Ont été autorisés à se faire suppléer pen

dant l'année scolaire 1868-69:

M. Patin, professeur de poésie latine, par M. Martha, docteur ès lettres; M. Saint-Marc Girardin, professeur de poésie française, par M. Lénient, docteur ès lettres;

M. Rosseuw Saint-Hilaire, professeur d'histoire ancienne, par M. Geffroy, docteur ès-lettres.

M. Petit de Julleville, ancien élève de l'école normale, ancien membre de l'école française d'Athènes, professeur de rhétorique au collége Stanislas, a soutenu, le samedi 19 décembre 1868, les deux thèses suivantes, pour le doctorat, devant la faculté des lettres de Paris.

Latine Quomodo Græciam tragici poetæ descripserint.
Française L'école d'Athènes au Ive siècle après Jésus-Christ.

- M. Clavel, ancien élève de l'école normale supérieure, professeur de seconde au lycée de Bourges, a soutenu, le samedi 26 décembre 1868, les deux thèses suivantes, pour le doctorat, devant la même faculté :

Latine de M. T. Cicerone Græcorum interprete.

Française Arnould de Brescia, ou les Romains du XIe siècle. FACULTÉ DES SCIENCES. Un arrêté du ministre de l'instruction publique a annexé à l'enseignement réglementaire de la faculté des sciences de Paris, un cours de paléontologie, confié à M. Albert Gaudry, connu par d'importants travaux géologiques, et en particulier par l'ouvrage intitulé: Animaux fossiles et Géologie de l'Attique, d'après les recherches faites en 1855, 1856 et 1860 (Paris, Savy, 1862-1867. Gr. in-4", avec 75 pl.).

M. Gaudry, né en 1827, est, on le sait, docteur ès sciences, et appartient par ses doctrines à l'école de Darwin. Sa leçon d'ouverture, qui a été publiée dans la Revue des cours scientifiques du 12 décembre, est consacrée à l'Histoire de la paléontologie. Le professeur se propose de soutenir cette thèse « que les espèces sont des modes transitoires de types qui, sous la direction du divin Ouvrier, poursuivent leurs évolutions à travers l'immensité des âges. »

-En vertu d'un décret en date du 12 décembre 1868, la chaire de physiologie générale de la faculté des sciences de Paris a été transférée au Museum d'histoire naturelle, et la chaire de physiologie comparée du Museum a été transférée à la faculté des sciences, avec le titre de chaire de physiologie. M. Claude Ber nard a été nommé professeur de physiologie générale au Museum. M. Phélipeaux, aide-naturaliste de la chaire de physiologie comparée, reste attaché à la chaire de physiologie générale, et M. Gréhant, préparateur de cette chaire à la Sorbonne, la suit au Museum avec le titre d'aide naturaliste. M. Paul Bert, chargé du cours de physiologie comparée au Museum, reste également chargé du cours de physiologie à la Sorbonne.

FACULTÉ DE THÉOLOGIE. Le R. P. Méric, de l'Oratoire, docteur en théologie, a été chargé, à titre de suppléant, du cours de dogme, pendant la durée du congé accordé à Mgr Maret pour l'année classique 1868-69.

M. l'abbé Loyson, docteur en théologie, a été chargé, à titre de suppléant, du cours de morale évangélique, pendant la durée du congé accordé au R. P. Gratry.

M. l'abbé Eugène Bernard, licencié en théologie, docteur ès lettres, est chargé, à titre de suppléant, du cours d'éloquence sacrée, pendant la durée du congé accordé à M. l'abbé Freppel.

M. l'abbé Jules Fabre d'Envieu a été nommé professeur d'Écriture sainte à la faculté de théologie.

FACULTÉ DE MÉDECINE. - M. Germain Sée, professeur de thérapeutique à la faculté de médecine, a été nommé professeur de clinique médicale, en remplacement de M. Monneret, décédé.-M. le docteur Dalbeau a été nommé profes

seur de pathologie chirurgicale. M. le docteur Gubler a été nommé professeur de thérapeutique et matière médicale.

COLLEGE DE FRANCE. M. Elie de Beaumont a été nommé vice-président, et M. Michel Bréal secrétaire de cet établissement, pour l'année scolaire 1868-69. M. Caussin de Perceval, professeur de langue et littérature arabe, a été autorisé à se faire suppléer pendant l'année scolaire 1868-69 par M. Defrémery. M. Elie de Beaumont, professeur d'histoire naturelle des corps inorganiques, a été autorisé à se faire suppléer pendant la même durée par M. Charles Sainte-Claire Deville, membre de l'institut.

M. de Loménie, professeur de langue et littérature française moderne, a été autorisé à se faire remplacer pendant le premier semestre de l'année scolaire par M. Guillaume Guizot.

M. le docteur Marey a été chargé des cours d'histoire naturelle des corps organisés.

M. Levasseur, professeur d'histoire au lycée Napoléon, a été autorisé à faire un cours complémentaire d'histoire des faits et doctrines économiques.

ECOLE DES CHARTES.-M. Lacabane, professeur à l'école des chartes, a été autorisé, sur sa demande, et pour raison de santé, à se faire suppléer, pendant les quatre premiers mois du 1er semestre de l'année scolaire, par M. Marty-Laveaux, secrétaire trésorier de l'Ecole des chartes.

ACADEMIE DE MÉDECINE. L'Académie de médecine a complété son bureau pour 1869. M. Blache, vice-président de 1868, devient de droit président; M. Denonvilliers, professeur à la faculté de médecine, a été nommé vice-président par 50 voix sur 69 votants. M. Béclard a été maintenu secrétaire annuel; enfin MM. Bouley et Regnauld ont été élus membres du conseil.

SOCIÉTÉ DE L'HISTOIRE DE FRANCE. - Dans sa séance du 1er décembre, le conseil de la Société de l'histoire de France a adopté le projet de publication qui lui avait été présenté par Mademoiselle Dupont, l'éditeur de Commynes et de Wavrin, d'un recueil des lettres de Louis XI. Les travaux approfondis et l'érudition sagace de Mademoiselle Dupont, feront de cette collection une des meilleures et des plus curieuses publications de la Société. Dans sa séance du 5 janvier 1869, le même Conseil, statuant sur une proposition de notre collabobateur M. l'abbé Ulysse Chevalier, a décidé la publication d'un volume renfermant les lettres de S. Avit, auquel on joindrait ses homélies et ses Poemata. Ce sera là aussi une excellente publication: les œuvres de S. Avit offrent de curieux renseignements pour l'histoire politique du temps, non moins que pour l'histoire religieuse et littéraire.

Parmi les ouvrages qui sont ou qui seront mis successivement sous presse et distribués par la Société de l'histoire de France à ses membres, nous indiquerons Joinville (éditeur, M. de Wailly); t. IV et V de Brantôme (éditeur, M. Lalanne); t. II des Chroniques d'Anjou (éditeur, M. Marchegay); t. IV de Monluc (éditeur, M. de Ruble); t. I et II de Froissart (éditeur, M. S. Luce); t. II de Mme du Plessis-Mornay (éditeur, Mme de Witt); t. I, de Bassompierre (éditeur le marquis de Chantérac); Chron. de Saint-Martial de Limoges (éditeur M. DuplèsAgier); Chronique d'Albéric des Trois Fontaines (éditeurs MM. H. d'Arbois de Jubainville et P. Meyer); Etablissements de S. Louis (éditeur, M. Boutaric).

On

ENSEIGNEMENT D'UNE LANGUE ORIENTALE PAR UN PROFESSEUR QUI LA SAIT. lit, sous ce titre, dans le Cosmos : « M. Sandou Udayar de Gatchacaday (de Pondichéry) professeur de la langue tamije (Tamoul) à l'école des langues orientales vivantes, ouvrira son cours lundi 7 décembre à midi, par un exposé de l'utilité de l'étude des langues et littératures dravidiennes, au triple point de vue scientifique, politico-administratif et commercial. Ces langues sont parlées encore aujourd'hui par près de 40 à 50 millions d'Indiens. C'est la première fois qu'on les enseigne à Paris, et ce qui ajoute à l'intérêt du nouveau cours, c'est qu'il est professé par un indigène de ces contrées, familiarisé avec la langue française par plusieurs années de séjour à Paris. »

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- Pour la première fois, la médecine homeopathique va faire son appari

tion dans une chaire officielle. Le docteur Léon Simon, qui continue dignement les traditions de son père, commencera le 15 janvier, à 8 heures du soir, dans l'amphithéâtre de la Sorbonne, rue Gerson, un cours de médecine homœopathique.

On nous assure qu'au séminaire de Châlons-sur-Marne, un cours de numismatique vient d'être établi. Une telle innovation est digne des plus grands éloges. Aujourd'hui que l'étude des monnaies antiques et des monnaies du moyen âge permet de faire servir la numismatique aux travaux historiques, nous voyons avec grand plaisir cet enseignement s'introduire dans les séminaires, et nous espérons que l'exemple donné à Châlons trouvera des imitateurs. La Gazette de Vienne annonce que l'empereur d'Autriche a confirmé l'élection, par l'Académie des beaux-arts de Vienne, à titre de membres honoraires, des artistes français dont les noms suivent: MM. Henriquel Dupont, graveur en taille-douce; Messonnier, Fleury, Cogniet, Gérôme, peintres; Claude, Guillaume, sculpteurs; Duban, Viollet Leduc, Boeswillwald et Ballu, archi

tectes.

UNE PRÉTENDue lettre de Galilée. Nous avons reproduit dans notre dernière livraison l'annonce donnée par la Gazette de Milan de la découverte d'une lettre de Galilée adressée à un savant français. M. Le Verrier a reçu à ce sujet de M. Govi, par l'intermédiaire de M. Donati, une intéressante communication, qu'il a insérée dans le Bulletin de l'association scientifique de France, et dont nous extrayons le passage suivant, qui a aussi son importance dans la discussion relative à l'authenticité des documents communiqués par M. Chalses à l'Académie des sciences :

« Vous savez, écrit M. Govi, que je travaille depuis assez longtemps sur les manuscrits de Galilée et de son école, et c'est là ce qui m'a permis de prendre la parole, avec quelque connaissance de cause, dans le débat soulevé dernièrement par la multiplication des manuscrits de M. Chasles... J'ai affirmé alors et je maintiens que nous ne possédons aucun document authentique dont on puisse inférer que Galilée connaissait, parlait ou écrivait le français ; j'ai même dit, et je le répète, qu'il estropiait presque toujours, en les écrivant, les noms français qu'il avait besoin de citer. Dans les 88 volumes de documents: Œuvres, notes, correspondances, fragments, etc., de Galilée et de ses contemporains, que possède la Bibliothèque nationale de Florence, il n'y a pas un mot de français de la main de Galilée. J'ajouterai que les pièces manuscrites sans nombre de Viviani et de Torricelli que possède notre bibliothèque suffisent pour démontrer que ni l'un ni l'autre de ces deux savants n'écrivait le français, pas plus que leur maître.

« Il m'est arrivé de parler à plusieurs personnes de deux lettres du P. Mersenne (les seules que Galilée ait reçues de ce brave Minime) qui étaient restées sans réponse de la part du savant Italien, parce qu'il avait été impossible à ses amis de les déchiffrer. Ces deux lettres, qui sont écrites en latin et non pas en français, j'ai pu les lire, quoique avec peine, et je les publierai sous peu, en même temps que d'autres documents relatifs à ces questions.

«Figurez-vous maintenant que ces choses, en passant de bouche en bouche, soient arrivées jusqu'aux oreilles du rédacteur d'un journal qui les a publiées, et vous comprendrez sans difficulté comment tout cela a pu se transformer en cette nouvelle absurde: « On assure qu'on aurait trouvé à Florence une lettre « de Galilée s'excusant de n'avoir pu répondre plus tôt à la lettre qui lui avait « été envoyée par un savaut français, parce que, à Florence, il n'avait pas pu « trouver facilement un individu capable de bien traduire en italien une lettre « écrite en français... » Comprenez-vous tout ce qu'il y a d'incroyable à supposer qu'à la cour des Médicis, il n'y eût pas, au commencement du XVIIe siècle, un individu capable de bien traduire en italien une lettre écrite en francais? Vous pouvez donc dire à M. Le Verrier que tout cela est faux, et que Galilée, quoique aveugle à l'arrivée des lettres du P. Mersenne, en aurait pu prendre connaissance et y aurait probablement répondu, si elles n'avaient présenté d'autre

difficulté que celle d'être écrites en français; tandis que la vilaine écriture du révérend Père ne put être déchiffrée par les amis de Galilée, bien que ses lettres eussent été écrites en latin. Galilée, d'ailleurs, le dit très-clairement lui-même dans une lettre à Cavalieri qui se trouve à la page 367 du XVIe volume (suppléments) de ses Euvres complètes, publiées à Florence de 1842 à 1856. »

L'AGE DES ACADÉMICIENS. Plusieurs journaux ont donné, d'après le Figaro, la liste par rang d'âge des membres de l'Académie française. Nous croyons être agréables à nos lecteurs en complétant et en rectifiant ici cette listes, à laquelle nous ajoutons les dates de la naissance et de la réception.

1846.

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Comte Philippe Paul de SÉGUR, né le 4 nov. 1780 (88 ans), nommé à l'Académie le 25 mars 1830. Duc Charles-Achille-Victor-Léonce de BROGLIE, né le 28 nov. 1785 (83 ans), nommé en 1855. Pierre-Antoine LEBRUN, né 1, 29 nov. 1785 (83 ans), nommé en 1828. François-Pierre-Guillaume Guizot, né le 4 oct. 1787 (81 ans), nommé en 1836. Abel-François VILLEMAIN, né lé 11 juin 1790 (78 ans), nommé en 1821. - Alphonse-Marie-Louis de LAMARTINEE né le 21 oct. 1790 (78 ans), nommé en 1829. Jean-Baptiste-Antoine-Aimé Sanson de PONGERVILLE, né le 3 mai 1792 (76 ans), nommé en 1830. HenriJoseph-Guillaume PATIN, né le 21 août 1793 (75 ans), nommé en 1842. François-Auguste-Alexis MIGNET, né le 8 mai 1796 (72 ans), nommé en 1836. Charles-Marie-François de REMUSAT, né le 14 mars 1797 (71 ans), nommé en Adolphe THIERS, né le 16 avril 1797 (71 ans), nommé en 1833. Jules-Armand-Stanislas DUFAURE, né le 4 décembre 1798 (70 ans), nommé en 1863. ST MARC GIRARDIN, né le 12 février 1801 (67 ans), nommé en 1844. Samuel-Ustazade-Silvestre de SACY, né le 17 oct. 1801 (67 ans), nommé en 1854. Félix-Antoine-Philibert DUPANLOUP, né le 3 janv. 1802 (67 ans), nommé en 1854. — Duc Paul de NOAILLES, né le 4 janv. 1802 (67 ans), nommé en 1849. Vicomte Victor-Marie Hugo, né le 26 févr. 1802 (66 ans), nommé en 1841. Louis VITET, né le 18 oct. 1802 (66 ans), nommé en 1845. Alfred-Auguste CUVILLIER-FLEURY, né en 1802 (66 ans), nommé en 1866.- Prosper MERIMÉE, né le 28 sept. 1803 (65 ans), nommé en 1844. Comte Louis-Marie de CARNÉ, né le 17 févr. 1804 (64 ans), nommé en 1864. - Charles-Augustin SAINTE-BEUVE, né le 23 déc. 1804 (64 ans), nommé en 1863.- Joseph-Auguste-Alphonse GRATRY, né le 30 mars 1803 (63 ans), nommé en 1867. Jean-Marie-NapoléonDésiré NISARD, né le 20 mars 1806 (62 ans), nommé en 1850. Ernest Wilfrid LEGOUVÉ, né le 15 février 1807 (61 ans), nommé en 1855. ClaudeGabriel-Jules FAVRE, né le 21 mars 1809 (59 ans), nommé en 1867. Comte Charles de MONTALEMBERT, né le 29 mai 1810 (58 ans), nommé en 1851. Léonard-Sylvain-Jules SANDEAU, né le 19 février 1811 (57 ans), nommé en 1858. Comte Alfred-Pierre de FALLOUX, né le 7 mai 1811 (57 ans), nommé en 1856. Pierre-Marin-Victor-Richard de LAPRADE, né le 13 janvier 1812 (57 ans), nommé en 1858. — Charles-Camille DOUCET, né le 16 mai 1812 (56 ans), nommé en 1865. Octave FEUILLET, né le 11 août 1812 (56 ans), nommé en 1862. — Joseph AUTRAN, né en juin 1813 (55 ans), nommé en 1868. Claude BERNARD, né le 12 juillet 1813 (55 ans), nommé en 1868. — Guillaume-Victor-Emile AUGIER, né le 17 sept. 1820 (48 ans), nommé en 1857. Prince Jacques-Victor-Albert de BROGLIE, né le 13 juin 1821 (47 ans), nommé en 1862. Lucien-Anatole PREVOST-PARADOL, né le 8 août 1829 (39 ans), nommé en 1865.

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REAPPARITION DE L'Intermédiaire des chercheurs. -«Si le temps ne nous avait manqué pour délibérer, disait l'Intermédiaire dans son no du 10 janvier 1867, nous aurions peut-être sérieusement hésité à poursuivre cette quatrième année... >> Les hésitations vinrent... avec les réflexions, car l'année 1867 ne compta que 13 n° au lieu de 24. Des interruptions purent faire croire à une suspension complète et définitive « L'intermédiaire n'est point mort, lisait-on en tête de certain no, il n'a eu et n'a aucune envie de mourir. » Malgré cela, les abonnés n'étaient pas très-rassurés sur l'état de cet organe, atteint d'un mal qui ne pardonne guère. En effet, le 13° n° de 1867, paru le 10 décembre, fut le dernier!... Une cure merveilleuse s'est opérée : « L'intermédiaire vit enJANVIER 1869. T. III. 4

core! - Il a été malade, mais il n'avait point passé de vie à trépas, quoi qu'on ait pu en croire. C'était sa léthargie... Elle a duré douze mois jour pour jour... Tombé en pamoison le 25 décembre 1867, il se prend à renaître le 25 décembre 1868...>>

Souhaitons la bienvenue au convalescent, et espérons que, ses forces augmentant chaque jour, il pourra rattraper le temps perdu et s'élancer avec vigueur dans la carrière. Remarquons ici que le tome IV, se fermant sur le n° du 25 décembre dernier, n'aura que xi p. et 400 col., au lieu de xvi p. et 750 col. qu'avait le tome III.

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LES MÉMOIRES DE BERRYER. Beaucoup de journaux de France et de l'étranger ont dit et répété que Berryer avait laissé des mémoires, et sont entrés à ce sujet dans des détails circonstanciés. Le premier volume, préparé du vivant de Berryer et sous sa direction par M. Paul Andral, serait prêt à paraître. Nous croyons savoir qu'il n'y a rien de fondé dans ces bruits, et que Berryer n'a pas laissé de mémoires.

LES MÉMOIRES DU MARQUIS De Boissy. M. Fressinet, ancien secrétaire du marquis de Boissy, chargé du classement et de la révision des mémoires du spirituel sénateur, vient de mourir. Cette mort inattendue va retarder la publication de mémoires qu'on attendait avec une certaine impatience, et qui promettent plus de révélations et de détails piquants que ceux du collègue de M. de Boissy à la pairie - sinon au sénat, le vicomte d'Alton-Shée, dont la Revue moderne à entrepris la publication, et dont le t. I a été déjà publié séparément.

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M. James Weale vient de donner, d'après un manuscrit de la bibliothèque de Bruges, une nouvelle édition de la Cronica monasterii sancti Andreæ juxta Bruges, par Arnould Goethals, moine du monastère, qui vivait au commencement du xvIe siècle. M. Emile Varenbergh signale à ce propos, dans la derniere livraison du Messager des sciences historiques (4 de 1868), un nouveau manuscrit plus complet de cette chronique, dont l'administration communale de Bruges vient de faire l'acquisition."

On annonce la publication prochaine des manuscrits laissés par M. Leflocq, professeur de rhétorique au lycée d'Orléans. Ces pages, malheureusement incomplètes, ont été recueillies par ses amis, et vont paraître avec quelques études du même genre, sous le titre d'Essais de mythologie comparée. M. Leflocq avait entrepris un ouvrage considérable sur la religion des Gaulois.

La société de l'histoire de Belgique vient de faire paraître le t. Ier de l'Histoire générale des guerres de Savoie, de Bohême, du Palatinat et des PaysBas, de 1616 à 1627, par le seigneur du Cornet, éditée par M. de Robaulx de Soumoy. La société fera paraître prochainement les Mémoires de Del Rio sur le gouvernement des Pays-Bas.

- La ville de Chalon-sur-Saône vient d'ouvrir une souscription pour élever une statue à Nicéphore Niepce, inventeur de la photographie.

PUBLICATIONS ANNONCÉES. La librairie Adrien Le Clere annonce la publication d'une Histoire des Conciles d'après les documents originaux, par le Dr Charles-Joseph Héfélé, professeur de théologie à l'université de Tubingue, traduite de l'allemand par M. l'abbé Goschler et M. l'abbé Delarc. Commencée par M. l'abbé Goschler, que la mort est venue suspendre pendant le cours de ce travail, cette traduction a été continuée par M. l'abbé Delarc, qu'un long séjour en Allemagne, et des études d'exégèse poursuivies aux universités catholiques de Munich et de Fribourg en Brisgau, avaient préparé à cette tâche, facilitée encore par ses relations avec les savants allemands Alzog, le docteur Sepp, l'abbé Haneberg et le docteur Héfélé lui-même.

L'Histoire des Conciles formera environ 10 volumes in-8° carré de 40 feuilles ou 640 pages, imprimés sur beau papier. Le premier volume paraîtra le 31 janvier 1869, et les autres paraîtront de trois mois en trois mois.

-Notre collaborateur M. l'abbé Ulysse Chevalier prépare la publication du

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