Publications nouvelles en vente à la Librairie A. AUBRY. LA MUZE HISTORIQUE OU RECUEIL DES LETTRES EN VERS Contenant les nouvelles du temps écrites à son Altesse Mlle de Longueville, depuis Duchesse de Nemours (1650-1665). par J. LORET Nouvelle édition revue sur les manuscrits et les éditions originales, augmentée d'une introduction, de notes, d'un glossaire et d'une table générale alphabétique des noms propres et des matières. par Ch. L. LIVET Paris, 2 forts vol. gr. in-8, à deux colonnes sur papier vergé. 30 » Le tome 2 vient de paraître 15 » REGISTRE CMINEL DE LA JUSTICE DE SAINT-MARTIN DES CHAMPS A PARIS, AU XIVe SIÈCLE Publié pour la première fois, d'après le manuscrit des archives nationales, et précédé d'une étude sur la juridiction des religieux de Saint-Martin (1060-1674). par LOUIS TANON Substitut au tribunal de la Seine. Un vol. pet. in-8 de 132 et 236 p., sur papier vergé fort, orné du plan de la Censive de Saint-Martin des Champs à Paris en 1710. Tiré à 350 exemplaires numérotés. GUSTAVE MORIN ET SON EUVRE par JULES HÉDOU 10 » Rouen, 1877, in-8 jésus papier vergé de Hollande. Portrait à l'eau-forte, par Gilbert. Tiré à 200 exemplaires numérotés. LA PARTIE DE CHASSE PAR HERCULE STROZZI 10 n Poëme dédié à la divine Lucrèce Borgia, duchesse de Ferrare, traduit du latin en vers français et précédé d'une notice, par JOSEPH LAVALLÉE, Paris, L. Téchener, 1876, un vol. petit in-8 de XLIV et 115 pages, papier vergé, titre rouge et noir avec encadrement. Tiré à petit nombre. Le Propriétaire-Gérant, AUG. AUBRY. 12 » paris.-Imprimerie PILLET et DUMOULIN, rue des Grands-Augustins, 5. BULLETIN DU Bouquiniste PUBLIÉ PAR AUGUSTE AUBRY Avec la collaboration de Bibliophiles et d'Erudits er CHEZ AUG. AUBRY, ÉDITEUR LIBRAIRE DE LA SOCIÉTÉ DES BIBLIOPHILES FRANÇOIS 18, Rue Séguier-Saint-André-des-Arts, Et chez les principaux libraires de la France et de l'Etranger. CATALOGUE DE LIVRES ANCIENS ET MODERNES BEAUX-ARTS, LIVRES A FIGURES ET SUR LA GRAVURE OUVRAGES SUR L'ALSACE ET LA LORRAINE De la Bibliothèque de M. E. M***, ancien magistrat; et de celle de M. L***, architecte. DONT LA VENTE AURA LIEU Rue des Bons-Enfants, 28, salle Silvestre Les 14 et 15 Mai, à 7 heures du soir Par le ministère de Me ESCRIBE, commissaire-priseur. chez lesquels se distribuera le Catalogue à partir du 4 mai NOTICE D'UNE NOMBREUSE COLLECTION DE JOURNAUX, AFFICHES, (De 1848-1851). 600 Brochures et volumes sur la Révolution de 1848. 500 Pièces, satires, canards, pamphlets, chansons, placards, etc., publiés pendant le siége et la Commune. Collection du FIGARO quotidien, 1865-1877 inclus. Lot d'autographes. DONT LA VENTE AURA LIEU Rue des Bons-Enfants, 28 Le 15 mai, à 7 h. 1/2 du soir. Ceux qui ne veulent voir, dans l'usage, dans l'adoption d'un symbole héraldique qu'une manifestation d'amour - propre, qu'un tribut payé aux préjugés du monde, s'écrieront en regardant le titre de cet article: Semel insanavimus omnes! Cherchant ainsi à expliquer, en s'inclinant devant une preuve de la faiblesse humaine, comment l'un des types les plus purs de l'ancien puritanisme américain, a jamais pu consentir à se servir d'un hochet qu'il devait si fort dédaigner intérieurement. Sans admettre la futilité puérile qu'on reproche à certains signes qui permettent aux hommes de se distinguer autrement que par leurs qualités morales, le blason rend de tels services à l'archéologie, qu'il ne devrait certes pas être considéré comme une invention inutile, j'avouerai, cependant, que je fus trèssurpris en découvrant un livre dont la reliure était frappée d'un fer aux armes de Franklin. Armoiries et Franklin! Quelle distance énorme sépare ces deux mots! Opposés comme ils le sont l'un à l'autre, ma plume n'a-t-elle pas l'audace de les réunir, ici, pour la première fois? Mais, ce qui m'a paru étrange m'a semblé curieux; d'autant que je me disais le grand citoyen de Boston, appartenant à une famille d'artisans, n'avait sans doute pas d'armoiries héréditaires; peut-on supposer que Benjamin Franklin se soit composé un écusson; qu'il y ait seulement songé un instant? Alors, il est vrai, j'avais oublié (lisez, je n'avais jamais lu) ses Mémoires (1); autrement il m'eût été facile de comprendre une chose aussi simple; car, Benjamin Franklin, entre autres mérites, à mes yeux, avait celui de s'occuper particulièrement des faits concernant ses aïeux. Un homme aussi vertueux ne devait-il pas être plus ou moins généalogiste? Aujourd'hui, je puis le dire en connaissance de cause, la lecture de cet ouvrage, où se révèlent la bonhomie, l'esprit, et la loyale finesse de l'auteur, est réellement très-intéressante. La première partie, adressée à William Franklin, écuyer, gouverneur de New-Jersey, Amérique Septentrionale, est écrite « à Twyford, chez l'évêque de Saint-Asaph (le docteur Stripley), 1771 », et commence ainsi : « Mon cher fils, « Je me suis toujours plu à recueillir quelques petites anecdotes sur mes ancêtres. Vous pouvez vous rappeler les questions que je fis à ce sujet aux parents qui me restaient lorsque vous étiez avec moi en Angleterre, et le voyage que j'entrepris tout exprès. 1. Mémoires sur la vie de Benjamin Franklin écrits par lui-même, Traduction nouvelle. Paris, Jules Renouard, libraire, M. DCCCXXVIII, 2 vol. in-18. 1 |