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Le Misanthrope.... Nouvelle édition, conforme à l'édition de 1667 donnée par Molière. Avec une notice, des notes historiques et grammaticales et un lexique, par M. Ch.-L. Livet. Paris, Paul Dupont, 1883 in-18 jésus.

Le Misanthrope.... Texte revu sur l'édition de 1667, et publié avec un commentaire, étude sur la pièce et notice historique sur le théâtre de Molière, par M. Émile Boully. Paris, Ve Eugène Belin et fils, 1886 : in-12.

Le Misanthrope, a comedy by Molière.... Edited with introduction and notes by H. W. G. Markheim, M. A., fellow of Queen's college, Oxford. Oxford, at the Clarendon press, 1891: in-8°.

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19. Le Médecin malgré lui, comédie représentée au PalaisRoyal le 6 août 1666. Privilège du 8 octobre suivant, donné pour sept ans à Molière et cédé à Jean Ribou.

ÉDITION ORIGINALE: Paris, Jean Ribou, 1667, achevée d'imprimer le 24 décembre 1666; in-12. Voyez tome VI, p. 30. Une mauvaise estampe, qui est au-devant, représente le jeu de scène indiqué au commencement de la scène vi de l'acte III (p. 109 de notre tome VI) : « En cet endroit il tire Géronte à un bout du théâtre, et lui passant un bras sur les épaules....

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L'air, attribué à Lulli, sur lequel Molière chanta la chanson de Sganarelle, à la scène v de l'acte I, a été conservé dans la Clef des chansonniers, Paris, Ballard, 1717, in-12, tome I, p. 74; dans un recueil de Chansons critiques et historiques qui est à la Bibliothèque de l'Université, tome II, no 12, des Manuscrits littéraires grand in-folio, fo 101 r°; enfin dans le Recueil complet de vaudevilles et airs, choisis qui ont été chantés à la Comédie-Françoise depuis l'année 1659 jusqu'à l'année présente 1753..., Paris, aux adresses ordinaires, 1753; in-8°: voyez notre tome VI, p. 55, note 5. Nous avons donné les trois textes de musique même tome, p. 121 et 122.

Suivant la copie imprimée à Paris, 1667; petit in-12, à la Sphère (Amsterdam, Daniel Elzevier). Ce texte fut reproduit par Daniel Elzevier d'abord en 1674 et inséré dans son recueil de 1675 (notre 1675 A), puis en 1679. Henri Wetstein l'a aussi réimprimé en 1683 et compris dans son recueil de 1684 (notre 1684 A). Seconde édition: Paris, Henry Loyson, 1673, in-12. « Et se vend, dit le titre, pour la veuve de l'Auteur » : Molière était mort le 17 février de cette année 1673. Elle est accompagnée d'un extrait du privilège général donné à Molière le 18 mars 1671 (plus loin, no 32, p. 39-41), et d'un achevé d'imprimer du 21 mars 1673, constatant qu'elle était publiée pour la première fois en vertu de

ce privilège (les sept ans du privilège particulier du 8 octobre 1666, partant du 24 décembre suivant, allaient expirer dans neuf mois). Voyez plus loin, p. 61, 1er alinéa.

Un peu plus tard, Claude Barbin inséra au tome III de son recueil factice de 1673 une autre impression, typographiquement différente, du Médecin malgré lui; destinée sans doute à être aussi vendue à part, elle porte sur le titre le millésime de 1674; on y a joint aussi un extrait du privilège général du 18 mars 1671 avec la sommation devant tenir lieu d'enregistrement (voyez plus loin, p.39-42, et p.57 et 58), et en outre la double déclaration suivante : « Ledit sieur Molière a cédé son droit de privilège à Anne David, femme de Jean Ribou..., et ladite David a cédé du droit de privilège des OEuvres dudit sieur Molière à Claude Barbin. » A la suite vient encore un achevé d'imprimer du 21 mars 1673, identique avec celui de l'édition débitée chez Loyson, et ainsi reproduit dans la nouvelle impression, non afin de l'antidater, mais simplement afin de constater que le premier emploi qui avait été fait, pour cette pièce, du nouveau privilège remontait à ce jour-là : de ce premier emploi dépendait la durée du privilège, en quelque main que celui-ci eût passé (voyez plus loin, p. 61, note 1). — En 1674, Barbin fit entrer cette édition du Médecin malgré lui dans le tome IV du recueil des OEuvres de Molière qu'il publia avec Denys Thierry; un nouveau tirage en fut fait, après un léger remaniement de la composition typographique : toutes les lignes restant telles quelles, les pages furent un peu allongées et le nombre en fut réduit de 7༠ à 66, Le Médecin malgré lui, comédie... par Molière. Représentée par les comédiens françois de la Cour sur le nouveau théâtre de S. A. Électorale de Saxe, à Dresde.... Dans la librairie de Groell, 1764: in-12 (le Moliériste de juin 1881, p. 79).

20. Mélicerte, comédie pastorale héroïque, inachevée, représentée à Saint-Germain en Laye, au Ballet des Muses, le 2 décembre 1666. Elle n'a été imprimée pour la première fois qu'au tome VII du recueil de 1682, tome I des OEuvres posthumes. Henri Wetstein, successeur de Daniel Elzevier à Amsterdam, en a inséré une réimpression dans son recueil factice de 1684 (notre 1684 A), au tome des OEuvres posthumes.

21.- Pastorale comique, représentée à Saint-Germain en Laye,

22.

et qui prit la place de Mélicerte dans la troisième entrée du Ballet des Muses, le 5 janvier 1667. Des fragments seulement nous en ont été conservés, les couplets et dialogues versifiés que Lulli avait mis en musique : ils ont été insérés d'abord avec la distribution des rôles et les arguments des quinze scènes dont se composait la pastorale, dans la première des réimpressions du livret remis aux spectateurs du Ballet des Muses (voyez plus loin, p. 143 et 144, le 24 alinéa du numéro 20); l'éditeur de 1734 les a le premier réunis aux OEuvres de Molière.

La

La musique de Lulli écrite pour la Pastorale comique, troisième entrée du Ballet des Muses, se trouve, avec les paroles chantées, dans la partition complète de ce ballet, que Philidor a recueillie et dont a été formé le tome XXIV de sa collection manuscrite déposée à la Bibliothèque du Conservatoire. scène II (la Cérémonie magique, tome VI, p. 191-194) et la scène xv et finale (l'Égyptienne et les Égyptiens ou Bohémiens, p. 201-203) de la Pastorale comique furent choisies par Molière et Lulli pour entrer, comme intermèdes succédant au deuxième et au quatrième acte de la comédie, dans le Ballet des ballets qu'ils montèrent ensemble à la cour en décembre 1671, et dont nous avons le livret : voyez tome VIII, p. 601. Ces deux mêmes scènes furent encore employées par Lulli seul : la Cérémonie magique fut transportée, du vivant de Molière, en 1672, dans le premier opéra que représenta son Académie royale de musique au jeu de paume de Bel-Air, dans l'acte II des Fêtes de l'Amour et de Bacchus; l'entrée des Égyptiens ou Bohémiens devint la VIII entrée de la mascarade du Carnaval qu'il fit jouer en 1675 sur l'ancienne scène de Molière au Palais-Royal. Des Fêtes de l'Amour et de Bacchus le livret fut publié tout de suite en 16721, et la partition le fut seulement en 17172, trente ans après la mort du Florentin; du Carnaval le livret a été imprimé en 1675, et la partition en 17203. Voyez tome VII, p. 471, note b, et p. 344, note I.

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Le Sicilien ou l'Amour peintre, comédie représentée à SaintGermain en Laye, au Ballet des Muses, dans les derniers jours des fêtes royales, probablement le 14 février 1667*, puis au Palais-Royal et accompagnée des entrées, le 10 juin 1667. Privilège du 31 octobre 1667, accordé pour cinq ans à Molière et cédé à Jean Ribou.

1. « Les Fêtes de l'Amour et de Bacchus. Pastorale représentée par l'Académie royale de musique. On la vend à Paris, à l'entrée de la porte de l'Académie royale de musique, près Luxembourg, vis à vis Bel-Air, 1672 » in-4°. En tête est un privilège fameux (voyez tome VII, p. 471, fin de la note b).

2. « Les Fêtes de l'Amour et de Bacchus, pastorale, premier opéra de M. de Lulli..., imprimé pour la première fois. Partition générale. » Paris, J. B. Christophe Ballard, 1717; in-folio.

3. Voyez plus loin, p. 162.

4. Cette date est donnée très nettement par la Gazette du 18 février 1667 (citée tome VI, p. 208). M. Émile Picot pense qu'elle est à avancer de quelques jours, le concluant d'un passage de la Lettre en vers à Madame écrite par Robinet le 13 février voyez le Moliériste de janvier 1882, p. 305 et 306. Nous supposerions plutôt que c'est le divertissement final du Sicilien, la « mascarade de Maures », qui, prête avant la comédie même, fut seule dansée par le Roi et Madame le 9 ou 10 février

"....

1. B. Pocquelin de Molière, dit le Privilège, comédien de la troupe de notre très cher et très amé frère unique le duc d'Orléans, Nous a fait exposer qu'il auroit depuis peu composé pour notre divertissement une pièce de théâtre qui est intitulée le Sicilien, belle et très agréable, laquelle il desireroit faire imprimer; mais comme il seroit arrivé qu'en ayant ci-devant composé quelques autres, aucunes d'icelles auroient été prises et transcrites par des particuliers, qui les ont fait imprimer, vendre et débiter, en vertu des Lettres de privilége qu'ils auroient surprises en notre grande Chancellerie, à son préjudice et dommage, pour raison de quoi il y a eu instance en notre Conseil jugée à l'encontre d'un libraire1 en faveur de l'Exposant, lequel craignant que celle-ci ne lui soit pareillement prise, et que par ce moyen il ne soit privé du fruit qu'il en peut retirer, Nous auroit requis lui accorder nos Lettres avec les défenses sur ce nécessaires: A ces causes,... Nous lui permettons... de faire imprimer ladite pièce... et icelle vendre et débiter... durant l'espace de cinq années, à commencer du jour qu'elle sera achevée d'imprimer pour la première fois.... »

Le texte des couplets chantés au Sicilien, dans les dernières représentations du Ballet des Muses, a été imprimé d'abord aux pages 37 à 47 du livret en son troisième état (plus loin, p. 143 et 144, 2a alinéa du numéro 20); il y est accompagné de l'analyse seulement de la comédie. Le livret fait encore connaître le nom des acteurs et leur rôle, et en particulier le nom de ceux qui exécu tèrent à la cour les divertissements de chant et de danse.

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La musique que Molière demanda à Lulli pour les chansons et les danses du Sicilien, quatorzième entrée du Ballet des Muses, a été transcrite par Philidor, avec les paroles chantées, dans la partition de ce ballet, au tome devenu le XXIV de sa collection déposée à la Bibliothèque du Conservatoire. Le premier concert (scène I) du Sicilien composa la plus grande partie de la IV entrée de l'opéra du Carnaval, donné par Lulli en 1675, imprimé en 1720 : voyez plus loin, p. 162, et tome VII, p. 344, note 1.

ÉDITION ORIGINALE de toute la comédie : Paris, Jean Ribou, 1668,

mais achevée d'imprimer dès le 9 novembre 1667; in-12. Voyez tome VI, p. 228. Claude Barbin l'a insérée au tome IV de son recueil factice de 1673.

Le Sicilien, comédie de M. de MOLLIÈRE. A Paris, chez Nicolas Pepinglé (sic, pour Pepingué), à la grand'salle du Palais, 1668; in-12. Sur cette impression ou plutôt contrefaçon, voyez tome VI, p. 229 et p. 3o3. Nous en avons reproduit, p. 304308 du même tome, quelques pages liminaires qui contiennent, sous le titre de Sujet de la pièce, des instructions destinées aux comédiens de province et de l'étranger, et relevé les principales variantes.

Suivant la copie imprimée à Paris, 1674; petit in-12, à la Sphère (Amsterdam, Daniel Elzevier). Édition insérée par Daniel dans son recueil de 1675 (notre 1675 A), et reproduite par lui en 1. Ce libraire, dont le nom est omis ici, que le privilège de l'École des maris avait expressément fait connaître, n'était autre que Ribou, devenu lors de l'impression de ce privilège-ci l'éditeur même du Sicilien. Voyez plus haut, p. 7, 1o alinéa. 2. Voyez plus haut, p. 11, au dernier alinéa du no 5.

1679 et 1680. Cette dernière réimpression a été comprise par Henri Wetstein dans son recueil de 1684 (notre 1684 A).

En 1891 a paru dans le recueil in-quarto des OEuvres de Molière que publie M. A. de Montaiglon (voyez plus loin, p. 99, no 61), une édition du Sicilien, dont le texte entier a été coupé en vers libres non rimés.

23. Amphitryon, comédie représentée au Palais-Royal le 13 janvier 1668 et aux Tuileries le 16. Privilège du 20 février suivant, donné à Molière pour cinq ans, et cédé à Jean Ribou. ÉDITION ORIGINALE: Paris, Jean Ribou, 1668, achevée d'imprimer le 5 mars; in-12. Voyez tome VI, p. 351. Cette édition a été insérée par Barbin au tome IV de son recueil factice de 1673. La Bibliographie moliéresque cite une contrefaçon datée de 1668 avec l'adresse de Ribou, et le Catalogue Rochebilière une autre datée de 1669 avec la même adresse.

Suivant la copie imprimée à Paris, 1669; petit in-12, à la Sphère (Amsterdam, Daniel Elzevier). Édition insérée par Daniel Elzevier dans les premiers exemplaires de son recueil de 1675 (notre 1675 A); réimprimée par lui en 1675 et en 1679. Reproduite par Henri Wetstein en 1684 et comprise dans son recueil de 1684 (notre 1684 A).

Aimé-Martin a eu entre les mains un volume des plus rares, portant avec l'adresse de Jean Ribou le millésime de 1670 et où il a retrouvé, annexée à la comédie d'Amphitryon, une pièce de vers que depuis bien longtemps, lorsqu'il la réimprima en 1824, personne ne connaissait plus : le Sonnet au Roi sur la conquête de la Franche-Comté. Voyez le numéro 24, qui suit.

On peut présumer que deux exemplaires semblables d'un Amphitryon de 1670, sur l'imprimé à Paris, ont été décrits sous le numéro 595 du Catalogue de la bibliothèque d'Aimé-Martin (chez Techener, Ire partie, 1847) et sous le numéro 1713 du Catalogue des livres de Charles Giraud (chez L. Potier, 1855); peut-être même s'agit-il aux deux catalogues d'un seul et même volume, qu'on peut espérer voir reparaître au jour. M. L. Potier, qui a rédigé le catalogue Giraud, relève de plus sur le titre l'adresse de Jean Ribou et ajoute cette note: Contrefaçon faite en province ». Il est vraisemblable qu'Aimé-Martin a vu là le sonnet. Si ni M. Potier ni le rédacteur de l'autre catalogue ne l'ont mentionné, c'est sans doute faute de l'avoir remarqué au-devant où à la suite de la comédie.

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Autre édition chez Claude Barbin, 1674 (sans achevé d'imprimer); in-12: un extrait de l'ancien privilège du 20 février 1668 y est joint, mais à la suite il y a mention d'une nouvelle cession faite

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