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point de tenir en échec même l'infanterie, sans avoir des risques sérieux à courir.

De cette tactique féconde en résultats, on ne trouve point de traces, ni dans les règlements, ni dans les grandes manœuvres de cavalerie, où jamais on ne s'exerce avec ou contre l'infanterie, ce qui laisse à tout le personnel une idée restreinte, amoindrie et plus qu'incomplète de la puissance si merveilleuse d'une cavalerie bien menée.

Nous sommes donc en droit de dire qu'en se contentant, comme on le fait depuis dix ans, de préparer les divisions au simple rôle de cavalerie contre cavalerie, on en est encore au prologue de l'instruction, et il est grand temps de passer aux différents actes constituant l'emploi de l'arme dans toute son ampleur !

Ce sont ces principes et ces diverses missions que nous allons exposer, en discutant les modifications que doivent apporter dans le service d'exploration et dans la tactique de combat de la cavalerie, les inventions de tout genre qui ont bouleversé la tactique.

Rejetant les méthodes étrangères comme contraires à notre tempérament et à notre individualité, chaque peuple ayant ses qualités et ses faiblesses dont il faut tenir grand compte, j'ai cherché, avant tout, à poser des principes bien à nous, bien français, et bien d'accord avec notre caractère et nos brillantes aptitudes nationales!

EXPLORATION

TROUPES DE COMBAT

EXPLORATION

TROUPES DE COMBAT

L'action de la cavalerie en campagne peut se résumer en deux rôles principaux :

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De tout temps la cavalerie française a été très brillante quand il s'est agi de charger à fond. La guerre de 1870 a confirmé cette impression en prouvant que, même dans les cas désespérés, elle savait se sacrifier avec une abnégation héroïque, chargeant toujours sans hésiter, malgré la certitude de l'insuccès.

Il faut, par contre, reconnaître l'exactitude de l'opinion énoncée par le duc de Rovigo dans ses mémoires : les reconnaissances nécessaires à la guerre se faisaient toujours mal dans notre armée.

Cela tient, sans doute, au caractère aventureux de la nation brave jusqu'à l'insouciance. Le soldat, par suite, a tout naturellement les défauts de ses qualités brillant à l'attaque, indifférent pour se garder. Les qualités sont assez grandes pour ne pas craindre d'avouer les défauts.

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