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BULLETIN

DU

Bouquiniste

FONDÉ PAR AUGUSTE AUBRY

Avec la collaboration de Bibliophiles et d'Erudits
Paraissant le 1er et le 15 de chaque mois.

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9

LIBRAIRE DE LA SOCIÉTÉ DES BIBLIOPHILES FRANÇOIS
48, Rue Séguier-Saint-André-des-Arts.

it chez les principaux libraires de la France et de l'Etranger.

I

de

L'Amateur Champenois

PAR ALEXANDRE ASSIER

Paris, 1858-1876, 14 vol pet. in-8, papier vergé, tiré à 160 exemplaires numérotés. (Collection terminée)..

I.

28 fr.

Foires de Champagne. Ce qu'on apprenait aux Foires de Troyes et de la Champagne au XIIIe siècle, suivi d'une notice historique sur les Foires de la Champagne et de la Brie.

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2 » II. Construction d'une Notre-Dame au XIIIe siècle (Incendie et construction de N.-D. de Chartres), suivie des comptes de l'œuvre de l'église de Troyes au XIVe siècle.

III.

IV.

:

M

L'Abbaye de Clairvaux en 1517 e en 1709. 1866.
Les Champenois à travers les siècles. 1869.

2 »

2 »

2 »

Le Diable en Champagne. « Est-il bien vrai que le diable soit mort? » 1869.

2 »

VI. La Bibliothèque bleue depuis] Jean Oudot 1er jusqu'à M. Baudot, 1600-1863. 1874.

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Napoléon 1er à l'Ecole royale militaire de Brienne, d'après des documents authentiques et inédits, 1779-4784. 1874.

VIII.

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Les Nobles de la province de Champagne, suivis de la Liste des familles qui n'ont point été admises par de Caumartin lors de la Recherche, en 1666.

1874.

IX. — Une Cité champenoise au xve siècle. 1875.
X. Le bon vieux temps en Champagne, 1875.

2 »

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2 »

XI. — Académie de province. Mémoires d'une petite Académie de province. 1875.

2 »

VIENNENT DE PARAITRE :

XII.

Les Arts et les Artistes en Champagne, de 1250 à 1680. 1° Peintres-verriers et peintres.

XIII.

2 »

--

Les Arts et les Artistes en Champagne, de 1250 à 1680. 2o Maçons, architectes, menuisiers, fondeurs de cloches, orfévres. 2 » XIV. — Les Historiens de la Chanipagne et de la Brie depuis 1810 jusqu'en 1875.

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LA CHAMPAGNE ENCORE INCONNUE. Documents curieux et inédits, publiés par Alex. ASSIER. Paris, 1816, in-8. 2 vol. 12 » LE TOME 1er COMPREND: Nos bons Aïeux, dont : La Fête de l'Ane, à Sens.Les Fous de Troyes. Animaux excommuniés en Champagne. - La Bourse pleine de Sens. - Un Rouleau des morts. La Rue du Bois, d'après les Oratoriens. Un maître d'école en 1787. Premiers imprimeurs de la Champagne et de la Bourgogne. Le Salve Regina des financiers à la Reyne mère.

LE TOME 20 COMPREND: Les Arts et les Artistes dans la capitale de la Champagne, depuis 1250 jusqu'en 1680.

VARIÉTÉS BIBLIOGRAPHIQUES

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Un de nos abonnés, M. Robert Reboul, va publier les Anonymes, pseudonymes et supercheries littéraires de la Provence ancienne et moderne. Il a bien voulu nous permettre d'extraire de son recueil, entièrement inédit, les articles suivants, qui intéresseront nos lecteurs.

ARARIA (Roger). 21. 9) zoonyT-21 2nd

On ja fait de ce nom le masque de Esprit Fléchier, évêque de Nimes (né à Pernes, le 10 juin 1632, mort à Montpellier, le 14 ou le 16 février 1710), à propos de la vie, en latin, du cardinal Commendon (Antonii Mariæ Gratiani, de vita Joannis Francisci Commendoni,cardinalis, libri IV, Paris, 1669, in-4), et de la traduction en français. C'est une méprise qui a sa source dans le Dict., de Chaudon, art. Fléchier; elle a été reproduite par Colomies, Bibliot. choisie; l'abbé Goujet, 1er suppl, au Dict. de Moreri, la Biog. univ. de Michaud, et par les auteurs de la 2e éd. des Supercheries, de Quérard.

«Roger Akakia était fils de Martin Akakia, célébre professeur du collège de France, et c'est réellement à lui que le manuscrit de la vie du cardinal Commendon fut envoyé par l'antiquaire Séguin, pour le faire imprimer à Paris. A. A. Barbier, Examen critique et complém. des Dict. hist.

up allen Lolite and moijpo BERBIGUIER (Alexis-Charles-Vincent), né à Carpentras, le 3 juillet 1764. Les Farfadets, ou tous les démons ne sont pas de l'autre. monde. Paris, 1821, 3 vol. in-8, orn. du port. lithT-de l'aut., et de 8 lith.

Cet ouvrage est curieux; il est dédié à tous les souverains, rois,

empereurs, princes des quatre parties du monde. « La tournure d'esprit de M. Berbiguier peut être taxée de superstitieuse, de bizarre; mais les phrénologistes ont attribué déjà les trois volumes précités à l'action inévitable d'un organe encéphalique placé aux parties supérieures latérales et antérieures du front et limitrophe de la vénération, de l'imitation, de l'imagination ou idéalité, de la gaieté et de la causalité. Cet organe est celui de la merveillosité. M. Berbiguier le possède d'une manière assez prononcée. » Le Dr Barjavel.

Le discours préliminaire (80 pages) est de François-Vincent Raspail; la chanson qui termine le 3 vol. est de Jean-Baptiste, Pascal Brunel, avocat. La forme littéraire de l'ouvrage est entièrement de ces deux derniers.

MOQUIN-TANDON (Christian-Horace-Alfred), de l'Institut, Carya Magalonensis ou le Noyer de Maguelonne, manuscrit du commencement du Xive siècle, publié pour la première fois. Toulouse, Lavigne, 1836, in-8. Tiré à 50 ex.

Cette œuvre supposée d'un ancien évêque, est de l'invention de Moquin-Tandon. Elle est lithographiée et enluminée de sa main, et ornée d'un fac-simile du prétendu manuscrit original.

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C'est, dit H. Fortoul, dans la 2e éd., à la préface, c'est une contrefaçon habile et exacte de cette langue romane qui eut autrefois tant de gloire et qui est aujourd'hui le sujet de tant d'études. Il (le manuscrit) trompa la clairvoyance des critiques les plus éprouvés. M. Raynouard lui-même, dont les décisions semblaient infaillibles, crut à son authenticité. Il écrivit à l'auteur, pour le féliciter d'avoir mis en lumière un ouvrage qu'il considérait comme devant ajouter des renseignements curieux à l'histoire de la langue d'oc. Je regarde, dit-il, comme une publi cation très-utile, celle que vous avez faite de Carya Magalonensis; j'y ai recueilli plusieurs mots qui entreront dans mon Lexique

roman. »..

Moquin-Tandon avoua lui-même la supercherie dans une 2 éd. qu'il donna en 1844 (Montpellier, chez Boehone, in-18 carré) avec une traduction en regard du texte.

BONNET (Joseph), docteur en droit, né à Brignolles, vers 1660, mort vers 1738. Histoire du grand et véritable chevalier Caissant. Versailles, Raphaël Coral, 1714, in-12, 156 p.

Caissant était un fou d'une espèce peu commune. Il naquit au Luc (Var). Après avoir amusé longtemps les habitants de Brignoles, et avoir vécu à leurs dépens, il vint à Paris jouer le même personnage auprès du cardinal Fleury, se disant aussi cardinal et le croyant, faisant du moins semblant de le croire. Il eut le talent, par ses facèties et sa crédulité apparente ou réelle, de faire rire et d'amuser les autres en menant une vie commode et agréable. Dict. des hommes illust. de la Provence, t. I, p. 108.

Le même individu est présenté, dans le Catalogue du duc de la Vallière (1783, in-8, 1re part., t. II, p. 567) comme une espèce de fou de cour, qui se prétendait frère de Louis XIV, se qualifiait cardinal laïc, pape laïc, roi du Mississipi, cordon bleu. Dict. des anonymes, 3° éd.

Caissant avait plusieurs frères. On ne saurait fixer la date de sa naissance, à défaut de ses prénoms. Dès l'âge de quinze ans, il embrassa l'art de la chirurgie et l'exerça à Toulon à bord d'un navire. De chirurgien il devint successivement poëte, musicien et comédien. Rien de plus curieux que son histoire. « Qui pourra douter de la vérité ? s'écrie Bonnet. Mon héros est encore plein de vie, et il justifie depuis six ans à la cour tout ce qu'il a fait dans la province; il a été assez heureux pour divertir quelquefois le roi, qui a eu la bonté de l'en gratifier; les princes, les princesses et les personnes les plus considérables le voyent aussi avec plaisir, et il éprouve tous les jours des effets de leur générosité. C'est pour reconnaître tant de bienfaits que cet homme merveilleux veut faire présent à la cour de son histoire qu'elle lui demande et que j'ai commencé d'écrire à sa sollicitation. »>

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Cette histoire a eu, en 1776, une suite anonyme, et due à Bonnet, intitulée: Suite de l'histoire du grand et véritable chevalier Caissant. Paris, Cl. Bauche et J. Monge, in-12.

Caissant est auteur de deux opuscules: l'un, in-12, de 12 pages et 1 f. non pag. sans titre, ni indication d'année, de ville, de typ., avec une planche pliée, enluminée. Il porte en tête

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