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l'adulte. LUCAS-CHAMPIONNIÈRE (Paul-Eugène). De la bronchite pseudo-membraneuse chronique. - MARTY (Joseph-Emile). Des accidents gravido-cardiaques. MOIGNOT (Gabriel). Essai de pneumographie pour servir à l'étude des maladies des enfants. MORIEZ (Robert-Joseph). De l'empoisonnement dans ses rapports avec les lésions traumatiques, MUSELIER (Paul). Etude sur la valeur séméiotique de l'ecthyma. - PETIT (Charles-Henri). Recherches sur l'albuminurie des femmes enceintes. PLANTEAU (Henri). Contribution à l'étude des tumeurs de la parotide. RÉMY (Albert). De l'atrophie choroïdienne. ROCHE (Pierre). Contribution à l'étude du mouvement de désassimilation chez les vieillards.-SAVY (Claude). Contribution à l'étude des éruptions de la conjonctive. - VALDIVIEZO (Rodolphe). De l'extrophie de la vessie envisagée spécialement au point de vue du traitement chirurgical. VIAULT (F.-G.). Etude clinique sur la transfusion du sang et sur quelques injections intraveineuses. VIOLET (Louis). Du Pain. VOISIN (Jules). Contribution à l'étude des arthropathies syphilitiques. TORIO (Albert). Etude comparative des températures centrale et périphérique dans la pleurésie et la pneumonie. ZIEMBICKI (G.). Essai clinique sur les tumeurs solides de l'ovaire. CAZENEUVE (Paul). Recherches de

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chimie médicale sur l'hématine. (Etude médico-légale).

Le concours pour les prix de l'internat des hôpitaux s'est terminé par les nominations suivantes :

1re Division.- Médaille d'or, M. Hutinel. Médaille d'argent, M. Cuffer. Accessits: MM. Affre, Heydenreich.

2me Division. Médaille d'argent, M. Dreyfous. Mention, M. Letulle. Accessits MM. Marot et Clozel de Boyer.

A la suite du concours ouvert'à l'administration de l'Assistance publique ont été nommés :

Internes titulaires. 1. Vimon. 2. Poulain. 3. Labat. 4. Merklen. 5. Routier. 6. Arnozan. 7. Lapierre. 8. Mossé. 9. Leduc. 10 Brun. 11. Boursier. 12. Havage. 13. Giffle. 14. Gallissart de Marignac. 15. Boudet. 16. Stakler. 17. Leroux. 18. Talamon. 19. Veil. 20. Clément. 21. Robert (Alphonse). 22. Abbadie Tourné. 23. Savard. 24. Bruchet. 25. Süss. 26. Oudin. 27. Barthélemy. 28. Legendre. 29. Letousey. 30. Dubard. 31. Hermil. 32. Bar. 33. Rivet. 34. Josias. 35. Labbé. 36. Boreau. Pour Berck: 37. Doléris. 38. Brault.

Internes provisoires. 1. Darcy. 2. Galland. 3. Ozenne. 4. Faisans. 5. Desnos. 6. Piogey. 7. Bongrand. 8. Mary. 9. Ovion. 10. Gaucher. 11. Laurand (Georges). 12. Walsdorf. 13. Bernard. 14. Michaux. 15. Poirier. 16. Comby. 17. Baraduc. 18. Herbelin. 19. Reigner. 20. Boulay. 21. Gailliard. 22. Gautier. 23. Valude. 24. Ferrand (Jac- ques). 25. Piogey (Julien). 26. Boullet. 27. Féré. 28. Bouchard.

29. Carafi. 30. Butruille. 31. Luizi. 32. Brazier. 33. Catuffe. 34. Decaye. 35. Doublet. 36. Bénard (Marie). 37. Labarrière. 38. Laurent (Auguste). 39. Haranger. 40. Raymondaud.

- MM. les docteurs Jaccoud et Peter ont été nommés professeurs de pathologie interne à la Faculté de médecine de Paris.

- La Société de chirurgie a tenu sa séance solennelle le 17 janvier. Après l'allocution de M. Houel, président sortant et la lecture par M. Paulet, secrétaire annuel, du rapport sur les travaux de la Société pendant l'année 1876, M. Guyon a prononcé l'éloge de Giraldès. Voici la liste des lauréats de la Société de chirurgie.

Prix Duval. M. Couty, médecin stagiaire au Val-de-Grâce, pour son travail sur l'entrée de l'air dans les veines.

Prix Laborie. M. Poinsot, de Bordeaux, pour son travail sur l'intervention chirurgicale dans les luxations complètes du coude-pied.

Mention honorable. M. Langet, médecin aide-major, pour son travail sur l'encéphalocèle congénitale.

L'année 1876 a vu naître un nouveau journal qui porte le nom de Revue mensuelle de médecine et de chirurgie, fondé et dirigé par MM. Charcot, Chauveau, Ollier, Parrot et Verneuil, avec MM. Lépine et Nicaise, comme secrétaires de la rédaction.

Les noms seuls des fondateurs et directeurs de la Revue mensuelle en assurent d'avance le succès, et il suffira de mentionner les travaux contenus dans le premier numéro pour montrer la haute direction scientifique de cette nouvelle publication. Voici le sommaire du 1er numéro de la Revue mensuelle:

1. Contribution à l'étude des localisations dans l'écorce des hémisphères du cerveau, par MM. Charcot et Pitres; 2o Du retard de la pulsation carotidienne sur la systole cardiaque dans l'insuffisance aortique, par M. Tripier; 3o Des blessures considérées comme cause du réveil des diathèses et comme motifs de leurs déterminations locales, par M. Verneuil; 4° De la myosite infectieuse, par M. Nicaise; 5o Sur les anémies progressives, revue critique par M. Lépine.

BIBLIOGRAPHIE.

Maladies chirurgicales du pénis, par J. M. DEMARQUAY, ouvrage publié par MM. les docteurs G. VOELKER et J. CYR. Paris, 1877, chez Delahaye. Un vol. in 8°. Prix: broché, 14 fr.; cart., 12 fr.

En publiant cet ouvrage posthume de Demarquay, MM. Voelker et Cyr ont le soin de prévenir le lecteur que leur tâche s'est bornée à

coordonner, sans y rien ajouter, les documents considérables rassemblés par leur maître, qui poursuivait depuis longtemps l'idée d'un Traité des maladies chirurgicales du pénis. Est-ce par un excès de modestie ou par un sentiment de respect pour l'œuvre du maître que MM. Voelker et Cyr ont ainsi volontairement restreint leur rôle de collaborateurs? Quel que soit le motif de leur détermination, nous pensons qu'ils eussent mieux fait, en acceptant franchement une part de responsabilité devant la critique, de compléter l'ouvrage de Demarquay et de faire disparaître les nombreuses imperfections et les lacunes qu'on y remarque.

Selon l'usage consacré dans les livres spéciaux, le traité des maladies chirurgicales du pénis débute par quelques considérations anatomiques. L'auteur supposant, sans doute, que chacun connaît l'organe dont il parle, n'a pas songé à établir les limites anatomiques du pénis; aussi est-il entraîné à décrire, brièvement il est vrai, les portions musculeuse et prostatique de l'urèthre, qui n'ont rien à faire avec la verge proprement dite. A part cette critique, nous n'avons rien de particulier à signaler dans la description anatomique du pénis.

Les maladies chirurgicales du pénis sont classées en quatre divisions comprenant : 1o les lésions physiques, 2o les lésions inflammatoires, 30 les tumeurs et lésions organiques; 40 les anomalies. Sous le titre de lésions physiques du pénis, Demarquay décrit les contusions, les plaies, les fractures et luxations, les corps étrangers. A ce sujet il nous semble qu'il eût été préférable de séparer nettement les lésions intéressant le pénis proprement dit de celles qui intéressent la portion pénienne de l'urèthre. Pour n'avoir pas établi cette distinction, l'auteur est conduit à rapprocher l'une de l'autre des lésions qui n'ont entre elles aucun rapport. Ainsi parmi les contusions du pénis, Demarquay distingue celles qui sont produites de dehors en dedans et celles qui résultent de l'action d'un corps étranger sur l'urèthre. Or, ces dernières diffèrent tellement d'une véritable contusion du pénis, que c'est à peine si l'on conçoit qu'on puisse lui donner ce

nom.

Le chapitre des plaies du pénis, comprenant les plaies par instruments tranchants et piquants, les plaies contuses, les plaies par armes à feu, les plaies par arrachement et par morsures, renferme un très-grand nombre de faits intéressants. Mais c'est évidemment par suite d'un veritable abus de langage, que Demarquay range dans les plaies contuses du pénis les contusions du périnée avec déchirure de l'urèthre aussi bien que les fausses routes produites par le cathétérisme et qui se font le plus souvent, ainsi que le spécifie l'auteur, au niveau du bulbe.

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La nécessité d'une délimitation exacte du pénis, que nous signalions au début, se trouve ainsi justifiée.

Sous le titre de fractures et de luxations de la verge, Demarquay décrit, dans deux articles, ces singulières lésions observées sur le pénis en érection et consistant tantôt dans une rupture des corps caverneux sans solution de continuité des téguments, tantôt dans un déplacement de l'organe qui se trouve entraîné dans le scrotum ou dans les aines.

Les corps étrangers de la verge sont divisés en deux catégories, suivant qu'ils sont formés spontanément, tels sont les calculs urinaires et les amas de matière sébacée, ou suivant qu'ils sont introduits accidentellement. Au sujet des calculs de l'urèthre, je ferai encore remarquer que les calculs de la portion membraneuse de l'urèthre que décrit Demarquay, ne sauraient être considérés comme des corps étrangers de la verge.

Dans ce chapitre je signale un très-bon article sur les corps étrangers introduits accidentellement dans l'urèthre. C'est un sujet assez négligé dans les livres classiques, et Demarquay cite un grand nombre d'observations et insiste sur les procédés d'extraction de ces corps étrangers.

Le livre II est consacré à l'étude des lésions inflammatoires. L'auteur déclare qu'il laissera de coté la blennorrhagie de même que les affections vénériennes. C'est évidemment là une lacune, et un traité complet des maladies chirurgicales du pénis devrait renfermer une étude complète des affections vénériennes et syphilitiques de la verge. Ce livre comprend la description de la balanite, de l'érysipèle, de l'angioleucite, du phlegmon et des abcès du pénis.

Le chapitre consacré aux phlegmons et abcès du pénis pèche par un défaut absolu d'ordre et de méthode, et rien n'est plus confus que cette série d'articles comprenant les inflammations du tissu cellulaire, les inflammations des glandes bulbo-uréthrales (qui sont en dehors de la verge), les inflammations du bulbe et du corps caverneux, puis les abcès du pénis dépendant d'une maladie du canal de l'urèthre, les abcès indépendants d'une maladie de l'urèthre, les abcès compliquant la blennorrhagie, les rétrécissements, les abcès contenant de l'urine et ceux qui n'en contiennent pas, etc.

L'auteur, à force de vouloir analyser, n'a réussi qu'à rendre extrêmement fastidieuse la lecture de cette partie de son livre.

Sous le titre d'États pathologiques compliquant les inflammations du pénis, Demarquay décrit le phimosis et le paraphimosis. L'étude de ce dernier accident est, nous devons le dire, absolument incomplète, et nous y avons vainement cherché l'indication des travaux de M. Mauriac sur le même sujet.

Le livre des inflammations du pénis renferme cependant deux bons

chapitres l'un consacré à l'inflammation de la totalité de l'organe ou pénitis et l'autre à la gangrène du pénis. Ce dernier article est d'ailleurs connu des lecteurs des Archives, et a été publié dans ce journal (mai 1870).

Nous ne nous arrêterons pas longuement à critiquer l'ordre adopté par Demarquay daus la rédaction du livre III, affecté à l'étude des tumeurs et lésions organiques du pénis. Ici le défaut de classification est tellement choquant que l'auteur le reconnaît lui-même dans un court préambule, et s'excuse d'avoir rapproché des lésions qui n'ont d'autres liens que des caractères extérieurs et d'une importance secondaire.

On jugera d'ailleurs cette classification, aussi simple que peu scientifique, lorsqu'on saura que l'auteur divise les tumeurs du pénis en tumeurs liquides, tumeurs solides, affections cancéreuses et éléphantiasis.

La classe des tumeurs liquides est déjà assez singulière, car elle comprend : 1° l'adéme, 2o les tumeurs urineuses (par épanchement et par infiltration), 3° les tumeurs vasculaires (!) (anévrysmes, varices, dilatation du tymphalique). Mais ce qui devient plus original c'est de décrire sous le nom de tumeurs solides des tumeurs à parois assez épaisses pour donner la sensation d'un corps solide, mais susceptibles néanmoins par la nature de leur contenu de présenter de la fluctuation: tels sont les kystes sébacés.

Le chapitre qui traite des affections cancéreuses du pénis est l'un des plus étendus de l'ouvrage et repose sur l'analyse de 134 observations. Demarquay divise les affections cancéreuses du pénis en deux classes les cancers et les cancroïdes, et d'après l'analyse des 134 observations qu'il a recueillies, il conclut que le cancroïde est de beaucoup plus commun que le cancer, le premier étant noté 112 fois et le second 22 fois seulement sur 134 cas. Nous ne contesterons pas ce résultat, mais nous contestons la signification du mot cancroïde telle que l'admet Demarquay, qui considère le cancroïde comme une affection le plus souvent locale, qui se borne à envahir les ganglions de la région primitivement atteinte, qui ne s'accompagne d'aucune autre lésion dans les viscères et qui est susceptible d'être guéri radicalement par l'opėration. Cette définition du cancroïde est assurément applicable à un certain nombre de cas, mais combien de faits dans lesquels elle serait absolument fausse ! Et d'ailleurs doit-on même aujourd'hui conserver le terme ancien de cancroïde qui ne signifie plus grand'chose, puisqu'il s'applique à des tumeurs tantôt relativement bénignes et tantôt aussi malignes que le véritable carcinôme.

C'est, il faut bien le dire, le défaut principal du chapitre, d'ailleurs très-travaillé, sur les affections cancéreuses du pénis. On y trouvera une bonne description macroscopique de l'état des diverses parties constit ntes de la verge dans les affections cancéreuses de

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