Essais sur le mouvement ouvrier en France |
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Allemane amis anarchistes Anseele assez associations aujourd'hui avaient Bakounine bientôt blanquistes bourgeois Bourses du Travail bureau c'était camarades capital Carmaux cent mille chefs chose classe ouvrière Comité central congrès coopérative socialiste coopératives de consommation cotisation Creusot délégués démocratie députés discipline doctrinaires doctrine durent économique écoute enfin eux-mêmes Fédération Ferdinand Lassalle fonder force formules foule grève groupe guesdistes Hamelin hommes du peuple indus industrie industriels institutions Jaurès jour Jules Guesde Karl Marx l'association l'État l'humanité l'idée l'Internationale l'ouvrier l'unité liberté lisme lutte machine Maison du Peuple masse ment militants Millerand misère monde mouvement municipal mutualité national orateurs organisations parfois parisiens parlementaire parler patrons pensée petits politique pourtant première presque prolétariat propagande Proudhon région républicains reste réussirent révolution révolutionnaire rien Robert Owen Rochdale salaires salle Saône-et-Loire sera sérieuse seul siècle socia société soir suffrage universel syndicats syndiqués système tactique tion travailleurs tribune trouve universités populaires usines Vaillant verrerie voix Vooruit vote
Popular passages
Page 6 - ... c'est à la nation, c'est aux officiers publics, en son nom, à fournir des travaux à ceux qui en ont besoin pour leur existence, et des secours aux infirmes.
Page 5 - Il n'ya plus de corporations dans l'Etat; il n'ya plus que l'intérêt particulier de chaque individu et l'intérêt général. Il n'est permis à personne d'inspirer aux citoyens un intérêt intermédiaire, de les séparer de la chose publique par un esprit de corporation.
Page 176 - Etat démocratique moderne, la conquête du pouvoir politique par le prolétariat ne peut être le résultat d'un coup de main, mais bien d'un long et pénible travail d'organisation prolétarienne sur le terrain économique et politique, de la régénération physique et morale de la classe ouvrière et de la conquête graduelle des municipalités et des assemblées législatives.
Page 149 - Il s'agissait d'en finir avec une politique prétendue socialiste, faite de compromissions et de déviations, que depuis trop longtemps on s'efforçait de substituer à la politique de classe, et par suite révolutionnaire, du prolétariat militant et du parti socialiste. La contradiction entre ces deux politiques devait infailliblement se manifester un jour ou l'autre.
Page 7 - C'est là une question de règlement de salaires d'ouvriers qui ne nous paraît pas devoir être encouragée, et qui est même défendue par les lois. L'ouvrier doit rester entièrement libre de fixer et régler son salaire, et il ne doit pas pactiser avec le maître, et c'est à quoi le sieur Leclaire vise aujourd'hui.
Page 83 - Tout ce que je tats, je le dois au désespoir; la fortune m'ôtant le moyen d'acquérir, je voulus un jour, des lambeaux ramassés pendant mes courtes études, me créer une science à moi seul, etc.
Page 143 - ... point d'obliger celle-ci - afin de ne pas compromettre sa jeune unité - à accentuer et à affirmer le caractère apolitique de ses organisations, syndicats et bourses du travail. Et déjà apparaissent les tentations et les dangers de l'action ou, pour mieux dire, de l'agitation électorale: « La politique envahira, détruira tout. La conquête de quelques sièges au Conseil municipal de Paris deviendra l'ambition unique, d'ailleurs bientôt récompensée... Le succès endormit les « possibilistes...
Page 143 - ... tentations et les dangers de l'action ou, pour mieux dire, de l'agitation électorale : « La politique envahira, détruira tout. La conquête de quelques sièges au Conseil municipal de Paris deviendra l'ambition unique, d'ailleurs bientôt récompensée... Le succès endormit les « possibilistes ». Les conseillers municipaux rêvèrent la députation et s'employèrent à subventionner des sociétés variées de tir et autres » (Daniel Halévy, Essai sur le Mouvement ouvrier en France, p....
Page 193 - ... les industriels fermèrent leurs usines pour jeter leurs ouvriers dans la rue. Deux ans plus tard, ces mêmes industriels, habillés en gardes nationaux, tiraient sur les mêmes ouvriers, insurgés sans permission. Aujourd'hui, le peuple ne se répand plus en insurrections vaines. Il s'organise avec sagesse et cherche dans ses congrès les principes d'une société plus juste. Jamais rien de pareil ne s'est vU. L'entrée en action des masses ouvrières est un des faits capitaux de l'histoire...
Page 143 - Tout ce qui restait des généreuses ardeurs de 1848 achevait de mourir. La situation nouvelle exigeait un système nouveau. Mais l'humanité est ingénieuse et trouve ce qu'elle veut trouver. Un inconnu, Jules Guesde, fils d'un petit maître de pension, dialecticien vigoureux, amer et passionné, rentrait à Paris après un exil de quelques années. En Suisse, il s'était frotté aux révolutionnaires bakouninistes et marxistes, et il avait appris la théorie, la tactique et la langue du socialisme...