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DE LA

SOCIÉTÉ IMPÉRIALE ET CENTRALE

D'HORTICULTURE

NAPOLÉON III, PROTECTEUR

TOME XII. 1866.

PARIS

AU SIEGE DE LA SOCIÉTÉ.

Rue de GrenellE-SAINT-GERMAIN, 84

ET CHEZ Mme Ve BOUCHARD-HUZARD, LIBRAIRE DE LA SOCIÉTÉ

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PROPOSÉE EN 1864 ET MAINTENUE AU CONCOURS EN 1866.

Au commencement de l'année 1864, la Société impériale et centrale d'Horticulture avait mis au concours l'étude du bouturage considéré aux principaux points de vue sous lesquels il peut être envisagé. Une médaille d'or, de la valeur de 300 fr., devait être le prix du concours, el le terme de rigueur pour la présentation des mémoires était le 31 décembre 1865. Aucun mémoire n'ayant été présenté à cette date, le Conseil d'Administration a craint que le temps n'eût manqué aux concurrents pour mener à bonne fin les expériences et les observations qu'ils voulaient prendre pour base de leurs travaux; considérant, d'un autre côté, que la question proposée en 1864 est l'une de celles qui intéressent le plus directement l'horticulture, il a pensé qu'il convenait de la conserver comme sujet de prix et par conséquent d'accorder aux personnes qui auraient commencé à en faire l'objet de leurs études un délai pendant lequel elles pussent les terminer. Il a donc prorogé jusqu'au 31 décembre 1867 le concours ouvert sur cette question formulée de la manière suivante :

« Exposer, en s'appuyant sur des observations précises, l'histoire du bouturage considéré aux points de vue :

» 4° De l'influence qu'exercent sur la reprise l'humidité, la chaleur, le sol, la lumière et l'air;

2o Du rapport qui existe entre le temps nécessaire pour la reprise et le degré de lignification de la bouture, la nature de ses sucs laiteux, résineux ou non, etc.

» 3o Des points sur lesquels se développent les racines et du mode de développement de celles-ci. »>

Le prix sera une médaille d'or de la valeur de 300 fr.

Les mémoires pourront être présentés jusqu'au 31 décembre 1867, au siége de la Société, rue de Grenelle-Saint-Germain, 84. Ils devront être écrits en français.

Les noms des auteurs seront mis sous pli cacheté portant pour suscription l'épigraphe inscrite en tête du travail.

COMPTE RENDU

DES TRAVAUX DE LA SOCIÉTÉ IMPÉRIALE ET CENTRALE D'HORTICULTURE EN 1865;

MESSIEURS,

PAR M. P. DUCHARTRE.

Dans l'histoire de la Société impériale et centrale d'Horticulture, l'année qui vient de finir sera tristement marquée par la perte immense qui est venue nous affliger. L'homme éminent à tous les titres qui, dès le jour où les deux Sociétés parisiennes d'Horticulture unirent leurs ressources et leurs travaux, avait été placé à la tête de la puissante association ainsi formée, et qui, jusqu'aux derniers moments de sa brillante existence, n'a cessé de lui donner des preuves d'un intérêt réel, M. le duc de Morny, enlevé par une mort prématurée, a laissé vide ce fauteuil de la présidence que son nom avait illustré, bien que les travaux politiques vers lesquels était incessamment dirigée sa grande intelligence ne lui eussent jamais permis de s'y asseoir. Pour notre Société, cette perte paraissait irréparable; heureusement, sur notre terre de France, fertile en mérites de tout ordre, jamais une œuvre vraiment grande et utile n'a échoué faute d'hommes capables d'en diriger et assurer le succès. Un illustre général, à qui nulle branche, des connaissances humaines ne semble étrangère, et qui, après s'être couvert de gloire dans la guerre, consacre aujourd'hui les rares loisirs de sa vie politique au culte des sciences et des arts de la paix, M. le maréchal Vaillant a bien voulu recueillir l'héritage de notre regretté Président, et déjà nous l'avons va couronner de ses mains les lauréats de la dernière Exposition, présider à nos travaux dans plusieurs de nos séances ordinaires, donner à tous des conseils et des encouragements, lever pour notre Société des obstacles qui auraient pu l'entraver dans sa marche et lui témoigner enfin parles signes les moins équivoques une bienveillance et un intérêt dont elle sent tout le prix.

D'un autre côté, l'article 2 des statuts de notre Société porte qu'elle doit avoir un Président d'honneur inamovible. Depuis le décès de M. le duc Decazes, en 1860, les prescriptions de cet ar

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